"La Saga Félicie" Cthulhu 1970 (Résumés)

Réservé aux membres.
Résumé, compte rendu, impression des joueurs des séances précédente.
Récit et nouvelle en tout genre.
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Bob Fortune
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"La Saga Félicie" Cthulhu 1970 (Résumés)

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Bonjour à tous, voici un petit résumé de vos avantures.


Paris, mercredi 4 mars 1970
https://www.youtube.com/watch?v=lA_wsubDb5Y

Les investigateurs :

- Ange Manenti dit "le génois"
- Clèrmont Truffaut
- Alexey Kuchaski dit "Murmure"
- Pierre Le Valois
- Eliot de Cissey
- Pierre De Latte
Le président de Gaulle a démissionné il y n près d’un an. Son dauphin Georges Pompidou lui a succédé sans heurts la mi-juin 1969.
Jacques Chaban-Delmas, premier ministre s’efforce de moderniser la société française sans fâcher les gaullistes historiques.

Les personnages viennent tout juste de rentrer d’une mission au Gabon ou ils ont affronté des guérilleros soutenus par des sorciers. L’affaire a tourné à l’affrontement direct en pleine jungle.
Fort heureusement, les mercenaires de Bob Denard sont arrivés ou bon moment.
Toujours est-il que nos héros, à peine de retour, sont convoques la maison de campagne de Jacques Foccard le monsieur Afrique de l’Elysée
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Jacques Foccart.jpg (19.17 Kio) Vu 8808 fois
Foccard possède une maison à Luzarches, dans le Val-d’Oise, à une trentaine de kilomètres au nord de Paris.
Isolée au milieu d’un vaste jardin, la « villa Charlotte » est tout à fait banale en apparence, mais elle est bon protégée. Elle renferme une superbe collection d’objets africains et héberge régulièrement des chefs d’Etat amis. Le personnel est discret, stylé... et formé au combat à mains nues, entre autres.
Foccard ne s’attarde pas à leur faire les honneurs. Il les conduit au salon, où son autre invité les attend. Il s’agit de l’ex-ministre des Affaires culturelles André Malraux.
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Andre-Malraux.jpg (20.04 Kio) Vu 8808 fois
L’auteur de « La Condition humaine » leur expose l’affaire qui le préoccupe : grand amateur d’art, il a constaté un récent afflux d’objets en provenance d’Asie du Sud-Est dans les galeries et les salles dc vente européennes. Ce phénomène de mode serait passé inaperçu si quelques pièces arrivées de Cambodge n’avaient pas retenu son attention. « Des objets inhabituels, d’un style nouveau… et donc inestimables, au sens premier du terme, voyez-vous ? »
Pour lui, il ne peut s’agir que d’une opération de pillage en règle du patrimoine khmer…
A qui profite ce trafic ?
De simples voyous ? Ou existe-t-il des enjeux plus importants ?
Sert-il à financer la lutte du Viêt-Minh contre les Etats-Unis ?
Ou bien est-ce l’inverse ?
Une enquête s’impose !

Capitaine dans l’armée de terre Eliot Cissey profite de ces contacts pour se rencarder avec le capitaine Jean Bouvier des Douanes qui gardent trace des entrées d’œuvres d’art. En fin enquêteur Ange Manenti pose les bonnes questions. Une majorité des importations de ce style sont proposées en salle des ventes de l’Hôtel Drouot.
Néanmoins les ouvres d’exceptions signalées par Malraux ont transité par la galerie Tarijan.
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Capitaine Jean Bouvier.jpg (18.43 Kio) Vu 8808 fois
L’autre groupe composé de Clèrmont Truffaut, Pierre Le Valois et du mystérieux Murmure se rendent dans les deux musées parisiens consacrés à l’art oriental, Guimet et Cernuschi.
Béatrice Lefebvre, l’assistante du conservateur Jean Renaud du musée Cernuschi confirme que le marché et florissant. De nombreuses œuvres d’art orientales sont disponibles à l’achat, essentiellement en salle des ventes de l’Hôtel Drouot, mais aussi dans une petite galerie spatialisée, la galerie Tarijan.
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Béatrice Lefebvre.jpg (23.5 Kio) Vu 8808 fois
Tout semble mener à cette galerie d’art, rue de Seine, dans le VI arrondissement de Paris.
...
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Bob Fortune
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Parmi toutes ces œuvres d’art orientales quatre d’entre elles attirent particulièrement l’œil avisé de nos experts en occulte. Elles ont toutes les quatre été mises en vente par la galerie Tarijan.
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Mr Edmond Tarijan.JPG (25.39 Kio) Vu 8717 fois
Mais impossible de savoir à qui elles ont été vendues, Mr Tarijan ne trahira pas la confiance que ces clients ont placée en lui. Plusieurs moyens sont évoqués, cambriolage de la galerie, acheter l’info auprès d’un employé ou bien en faire chanter un.

Mr Tarijan emploi trois personnes : Julien Rameau (neveu de Tarijan), Michel Trudeau (prétentieux pompeux) et Martha Cabuchi (âgée et discrète)
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La cible sera Julien Rameau.
Le moyen de pression, une affaire de mœurs, une vieille histoire de racolage homosexuel qu’il cherche à cacher.
Pour étayer ces preuves son appartement est fouillé et sa vie passée au crible. La menace de révéler à son oncle et employeur ses déboires devant la boite gay « l’Olympe » et sa liaison pédéraste avec un certain Philippe Marcel permet d’obtenir toutes les infos attendues.
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Philippe Marcel.jpg (21.96 Kio) Vu 8717 fois
Les 4 ouvres ont été revendues par une compagnie siamoise d’import-export basée sur Phnom Penh, une des nombreuses filiales international d’une société mère, la Baranki International Export, dont le siège social se trouve à Genève.

Mais aussi le nom des 4 acheteurs.
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Les acheteurs

Maxime Leprince
Rue Broca : Paris XIIIème
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Maxime Leprince.JPG (27.31 Kio) Vu 8715 fois
Maxime Leprince a une cinquantaine d'années, une magnifique crinière de cheveux gris et un goût prononcé pour les cigarettes turques hors de prix.

Marc Davrignac
Rue de la Tour : Paris XVIème
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Marc Davrignac.JPG (33.68 Kio) Vu 8715 fois
Marc Davrignac a la quarantaine · placide, des costumes râpés qui sentent le tabac à pipe et généralement un bloc-notes ou un livre à la main. Il enseigne le vietnamien et le khmer à l'Institut des langues orientales. Arrière-petit-fils du commandant Alexandre Davrignac, porté disparu dans la région d'Angkor en 1867, il a passé une bonne partie de son enfance au Cambodge et en garde un souvenir émerveillé - si émer­veillé qu'il ne veut surtout pas y remettre les pieds, de peur de briser le charme. Il n'y est pas retourné depuis 1955
Il a acheté le n° 25, la tête de serpent, le 4 février.
Davrignac vit dans un grand appartement, 2émé étage, dans le nord du XVI arrondissement. Son épouse, Monique, partage sa passion pour le Vietnam, et ils sont en train de l'inculquer à leurs deux enfants, Jean­Charles et Alexandre (8 et 6 ans). Leurs moyens ne leur permettent pas d'avoir une collection très fournie, mais ils achètent avec discernement.

Wilfrid de Queyrol
Place des Vosges : Paris IVème
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Willfrid de Queyrol.JPG (18.13 Kio) Vu 8715 fois
Wilfrid de Queyrol a 70 ans bien sonnés, des cheveux teints et de grosses lunettes noires. Il porte un corset discret, « pour lutter contre l'avachissement ». Play-boy usagé, parasite mondain sans talent propre, il a gravité dans toutes les avant-gardes depuis le surréalisme. Depuis une dizaine d'années, il se passionne pour l'abstraction lyrique et l'art minimal. Il est capable de parler de ces deux courants artistiques pendant des heures ... Personne ne le prend au sérieux, mais il connaît des gens qui en connaissent d'autres, qui eux-mêmes connaissent l'amateur d'art moderne qui habite à l'Elysée.
Séduit par ses lignes audacieuses, il a acheté le n° 31, la danseuse, le vendredi 13 février. Elle trône dans son salon, sur un piédes­tal discrètement éclairé, entre deux toiles incompréhensibles au commun des mortels que, bizarrement, elle met en valeur. André Malraux, qui lui a rendu visite le samedi 7 mars lors d’une réception, a été très impressionné.
De Queyrol a passé sa vie à se faire offrir des tableaux et des manuscrits qu'il revendait très cher quelques décennies plus tard, ce qui lui a permis d'accumuler une jolie fortune.
Il vit au 1er étage d’un luxueux immeuble, dans un grand appartement très bien protégé avec alarme et portes renforcée, situé dans le IV arrondissement. C'est à son tour d'entretenir quelques immuables bons à rien, qui le flattent et le consolent d'être un raté. Il vit avec Jeanne Derry, une gamine d'une vingtaine d'années qui espère bien être la prochaine Brigitte Bardot ...

Antoine de Clermont
Rue Basse de la Terrasse : Meudon
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Antoine de Clèrmont.JPG (32.24 Kio) Vu 8715 fois
Grisonnant, rigide et cassant, Antoine de Clermont est l'un des meilleurs clients de la galerie Tarijan. Ce capitaine d'industrie descend d'une longue lignée de colons. Sa famille a vécu toute l'épopée de la colonisation indochinoise, de 1863 à 1954, et possède encore de nombreux intérêts dans la région, dont d'importantes plantations d’hévéas au Cambodge. De Clermont est un passionné de culture indochinoise, et dans les cercles avertis, il est réputé pour son petit musée privé.
Il a acheté le n°23 la statuette, le 30 janvier, en même temps qu'une tête de Bouddha tout à fait conventionnelle. Clermont est un vieux colonial nostalgique, pompeux et hautain. Son chauffeur, son majordome, ses soubrettes, ses jardiniers et sa femme sont tous d’origine cambodgienne. Il a poussé le vice jusqu’à se faire construire un petit temple bouddhiste avec jardin de bambous en plein milieu de son parc. Hélas, son intérêt est purement esthétique. Il n'a que mépris pour les « Niakoués » et ne cesse d'avoir des propos plus que condescendants à propos des Indochinois. Il est très difficile de traiter avec lui sans perdre patience ... et pour tout arranger, il a des amis puissants.
Il a un fils André.
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Bob Fortune
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Dimanche 8 mars 1970

De bonnes heures le matin, nos enquêteurs se rendent chez Mr Davrignac. Une petites famille sans problèmes qui s’apprêtée à partir en balade au parc. La statuette à Tête de serpent est présente au beau milieu du salon. Marc et Monique ont pour intention de creuser l’histoire de cette ouvre et peut-être un jour la revendre, mais pas pour l’instant. C’est ce qu’ils ont dit à un américain qui insistait pour la leur acheter.

Début d’après-midi, invités à visiter le petit musé privé de Mr de Clermont, nos héros inspectent rapidement la statuette primitive de Ganesh et confirme l’étrangeté de celle-ci. Les lieux sont sécurisés, la propriété possède de hauts murs, une douzaine de personnes vivent sur place et Mr de Clermont possède deux chiens de garde.
Il semblerait que juste avant l’entrevue, un américain soit venu poser des questions à propos de cette même statuette.

Il apparait évidant que le groupe ne possède pas les compétences nécessaires à une analyse complète et précise des statuettes. Plusieurs pistes sont évoquées pour se faire aider par des spécialistes qui pourront sans doute estimer une provenance.

« Et qui est cet américain qui nous devance ? »

Lundi 9 mars 1970

Palais de l’Elysée début de matinée, à leur initiative nos enquêteurs présentent un rapport préliminaire à Mr André Malraux. Celui-ci est très satisfait des résultats et encourage à poursuivre les recherches.
Il propose aussi d’organiser le voyage vers le Cambodge afin d’approfondir la piste de la provenance des pièces. Bien sûr sous couverture, la France ne peut pas être mêlée à ce genre d’enquête, surtout dans le contexte actuel.

Après la réunion, en fin de matinée.
« Mais qui est cet américain ?
La CIA ?
Il faut récupérer une statuette et l’attirer dans un piège »

Le plan est simple, passer une annonce dans deux journaux édition soir et matin pour revendre une statuette identique aux 4 autres. L’américain y répondra surement. Peut-être faudra-il même en voler une pour que l’affaire soit plus crédible.

Au journal, Clermont Truffaut apprend qu’un meurtre affreux a été découvert ce matin au domicile des Davrignac. Le couple c’est fait assassiner et les enfants ont disparus.
Mr Manenti, Le Valois et Kuchaski décide de coiffer au poteau la police. Malheureusement celle-ci étant déjà sur place il va falloir composer avec.
Sur l’affaire un jeune inspecteur, Guy Paoli semble un peu dubitatif.
Inspecteur Guy Paoli.JPG
Inspecteur Guy Paoli.JPG (32.04 Kio) Vu 8708 fois
Le génois diverti le planton de la porte d’entrée. Murmure sous couvert d’enquêter sur des objets d’art discute avec Paoli tandis que Pierre escalade la façade arrière pour fouiller la chambre parentale.
La statuette est bien le seul objet volé. Aucune trace de bagarre ou de résistance.
Par contre les époux ont étaient massacrés à l’arme blanche.
L’auteur, car les traces montrent qu’il était seul et de petite taille c’est acharné.
Une enquête de voisinage confirme que Mr Davrignac est venu boire un soda le dimanche soir avec un américain à la brasserie du bout de la rue.

Au passage Ange a une petite mésaventure avec un jeune journaliste, Romain Destriac. Celui-ci a bien cru rencontrer les anges pour de vrai.

La fin de soirée se déroule en deux endroits, une équipe part en observation de Mr Leprince, l’autre se poste devant chez Mr de Queyrol.
Malgré une tentative d’effraction et plusieurs heures passées devant la grande maison rue Broca, les informations récupérées sur Maxime Leprince sont maigres.
Par contre la pêche sera meilleure concernant Willfrid de Queyrol et sa compagne. Ils reçoivent du monde ce soir et par le plus grand des hasards un américain en fait partie.
Reste plus qu’à le suivre après la petite fête, jusqu’à son hôtel.

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Le Grand Hotel est un établissement de luxe situé à côté de l'Opéra de Paris aux 2 rue Scribe et 12 boulevard des Capucines dans le IXème arrondissement de Paris. L’américain y occupe la chambre 26 depuis quelques mois.
Le capitaine de Cissey lance l’opération « Hurricane ». Celle-ci consiste à louer la chambre mitoyenne, la 25. Se faire passer pour le service d’étage et tomber sur notre suspect.
L’interrogatoire mené par Eliot de Cissey convint assez vite le père Clèrmont Truffaut, l’américain n’est certainement pas l’assassin des Davrignac, encore moins un agent de la CIA.
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William Barnett.JPG (19.73 Kio) Vu 8694 fois
William « Bill » Barnett est un peu journaliste, un peu écrivain, un peu guide pour ces compatriotes…et complète ses revenus en achetant des objets d’art pour le compte de galeries new-yorkaises, friandes d’impressionnistes, de statues gothiques ou d’art colonial.
Barnett a signalé les quatre pièces « inhabituelles » à ses commanditaires, qui lui ont donné pour instruction de les acheter et lui ont alloué un budget très généreux.
Il s’est fait souffler la tête de serpent par Davrignac et a obtenu le nom des trois autres acheteurs à qui il a proposé des rachats à bon prix.
Il a bien rencontré Davrignac dimanche soir dans une brasserie du XVI. Celui-ci inquiet, se sentant suivi depuis plusieurs jours venait de se faire interroger le matin même par un groupe de supposé enquêteurs à propos de la statuette.
Rien de plus, « quand je l’ai quitté Marc était bien vivant »

Bill est juste un brave type un peu arrogant.
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A dire vrai le début d’enquête fut difficile...
Paris est une grande ville, se déplacé prend du temps, les interlocuteurs pas toujours disponibles, les informations distillées difficiles à synthétiser. Le capitaine, conscient de ces problèmes établi une organisation pratique à suivre.
Tous doivent se rejoindre chaque matin à 7h30 dans un bureau aménagé spécialement pour eux à l’arrière d’une agence Nouvelles Frontières dans le XIVème arrondissement.
Le personnel de cette agence, Marion Picard et Jacques Morin sont des agents Félicie sous couverture.
Ils sont aussi les points focaux pour toutes les questions logistiques et administratives.
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Mardi 10 mars 1970

Le premier groupe part interroger Mr Leprince.
Ce courtier en antiquités est surtout content de lui; et il veut que ça se sache.
Le 17 février, il a acheté le n° 21, le bas-relief, à la galerie Tarijan, sur instructions téléphoniques d'un riche collectionneur qui souhaitait garder l'anonymat.
Les fonds lui avaient été transférés par la Banco de Bilbao la veille, y compris sa commission. Un homme est venu prendre livraison de l'objet le soir même. « Un vilain bonhomme, d'ailleurs. Un petit bossu, avec un regard ... mauvais.
Mais bon, il avait le mot de passe dont nous étions convenus avec l'acheteur. » Il ne pense pas grand-chose de tout cela. « Vous savez, dans mon domaine, des gens qui veulent rester discrets, j'en croise tous les quatre matins. À partir d'un certain niveau, tout le monde ment, au fisc, à sa femme, à ses héritiers... »

De son côté Pierre De Latte, fraichement dépêché sur l’affaire, décide de retourner voir les spécialistes en art indonésien.
Pour commencer il se rend aux bureaux de Félicie à la division anthropologique du musée de l’Homme. Le docteur Ravaux, jeune et dynamique, analyse les photos. Les quatre statuettes viennent surement d’un même temple, sans doute Laos ou nord du Cambodge, influence chinoise, beaucoup plus qu’hindoue.
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Jean Ravaux.jpg (26.69 Kio) Vu 8694 fois
Au musée Guimet, il rencontre le professeur Deforel qui confirme les dires du docteur Ravaux. Ces objets ne viennent certainement pas d’Angkor ou sa région mais pour en avoir confirmation il recommande de s’adresser aux professeurs Jean Simon ou Beauval de l’Efeo dont le siège se trouve non loin du Musée des Beaux-arts à Phnom Penh.
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Aristide Deforel.jpg (27.77 Kio) Vu 8694 fois
Enfin le capitaine et Clèrmont rencontre Mr Fontenelle, patron de Félicie.
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Mr Fontenelle.JPG (36.99 Kio) Vu 8689 fois

Il confirme l’ordre de mission pour le Cambodge.
Malraux a bien fait les choses, ils seront sous couverture de journalistes de Paris-Match chargés de couvrir les graves événements qui se déroulent dans le pays. Des places ont étaient réservées sur le long-courrier d’Air France, vol 1824, départ 16h05 le 17 mars.
Sur place ils devront vraiment remplir leur nouveau rôle et en profiter pour continuer l’enquête. Un soutien logistique en la personne de François Dao. Il est le responsable de l’Agence France-Presse de Phnom Penh, avenue Achar Sua, mais aussi un agent des services secrets français.

« Bien sûr il ne connaît et ne doit pas connaître l’existence de Félicie, tout comme Malraux et Foccart.
J’espère que vous n’avez pas fait de gaffe! »
« J’ai aussi contribué à étouffer certains de vos interrogatoires musclés ainsi que l’entrevue avec un capitaine des douanes qui posait des questions sur vous, veuillez s’il vous plait être un petit peu plus discret à l'avenir. »
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Dans la soirée Jacques doit récupère par l’intermédiaire d’un de ses contact au 36, le rapport d’enquête de l’affaire Davrignac.

Le Valois et Kuchaski planque devant la propriété d’Antoine de Clèrmont. Visiblement la sécurité a été renforcée, des vigiles et des chiens patrouillent et inspectent même, le personnel sortant.
Une voiture avec une jeune femme à l’intérieur semble elle aussi observer la scène. Plus tard dans la nuit, en la suivant ils apprennent qu’elle se prénomme Colette Rousseau.
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Colette Rousseau.JPG (38.79 Kio) Vu 8689 fois
Elle vit dans une communauté d’artistes qui a investi un immeuble délabré, rue d’Edimbourg, Elle et son petit ami jouent dans une pièce au théâtre Marigny.

« LE COMMISSAIRE EST BON ENFANT
de Georges COURTELINE
Mise en scène de Jean-Paul ROUSSILLON
Décor : Jean Denis MALCLÈS - Roger HARTH
Costumes : Jean Denis MALCLÈS - Donald CARDWELL

Distribution :

Le commissaire Michel AUMONT
Le monsieur Jean-Paul MOULINOT
Monsieur Punez Jean-louis JEMMA
La dame Colette ROUSSEAU
Breloc Jacques MAURY
L'agent Garrigau André DE CLERMON
Floche Michel ETCHEVÉRRY
Lagrenaille Simon EINE

ARGUMENT :
Madame Floche veut que le commissaire arrête son mari !
Parce que, prétend t-elle, il est devenu fou. Même les enfants du quartier le pourchassent. Madame Floche pense qu'il va devenir dangereux »

Le petit ami de Colette serait-il André de Clèrmont ?
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André de Clèrmont.JPG (41.84 Kio) Vu 8446 fois

Colette est en fait très inquiète, n’ayant pas de nouvelles d’André depuis quelques jours.
Ce n’est pas dans ces habitudes et il a raté la dernière répétition.

C’est pour cette raison qu’elle se trouvait devant le domicile de son beau-père, Antoine de Clèrmont.
Hébétée, elle réfléchissait à ce que, ce vieux con prétentieux, venait de lui apprendre.
A savoir qu’il venait de se faire cambrioler.
Le voleur avait pris quelques œuvres d’art, notamment une statuette fraichement acquise.

Elle craints qu’André y soit pour quelque chose, car c’était justement cette soirée-là, ou celui-ci n’était pas venu à la répétition.
Il lui avait glissé que leurs problèmes d’argents allaient être réglés.
Il avait trouvé une solution et son père s’en mordrait les doigts de ne pas avoir voulu financer la pièce.

Après un rapide enquête, celui-ci est retrouvé penaud et honteux dans une chambre d’hôtel non loin de chez lui.

Effectivement, c’est lui qui a cambriolé ces parents.
« Pédro, un ami me l’a demandé.
Je lui ai filé une statuette comme échantillon pour qu’il voit à refourguer le reste.
Depuis j’attends… »


Il ne sait pas où crèche le type. Celui-ci est de petite taille, brun avec un accent espagnol.
André n’est pas très malin, mais il apparait évident que le garçon c’est fait manipuler l’esprit.
Défendant encore son ami Pédro (qu’il ne connait que depuis quelques jours) devant l’évidence qu’il vient de se faire arnaquer.
Plus troublant, il a du mal à le décrire clairement. Ces souvenirs sont flous.


Un deuxième groupe observe le domicile de de Queyrol.
Encore une soirée arrosée, quatre couples sont invités avec en guest, Pierre de Latte arrivant au bras d’une magnifique jeune femme. Le repérage donne un appartement très bien protégé, alarme, porte renforcée et concierge. Un éventuel cambriolage apparait très difficile à entreprendre.


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Mercredi 11 mars 1970

7h30, bureau à l’arrière de l’agence Nouvelles Frontières, sur la table café chaud, pains au chocolat et rapport d’enquête ont été préparés par Marion et Jacques. Ce matin, tous ne sont pas présents, le capitaine de Cissey et l’adjudant Manenti manquent à l’appel.

Rapport d’enquête n°D27665

Affaire Davrignac

Auteur : inspecteur Guy Paoli, rattaché à la Direction régionale de la police judiciaire de Paris.

36, quai des Orfèvres, le 10 mars 1970

Rapport d’ouverture d’enquête :
Lundi 09 mars 1970 à 10h17, j’arrive au domicile de Mr et Mme Davrignac (17 Rue de la Tour, 75116 Paris, Appt n°2B.), suite à un appel téléphonique de Mme Anita Boyer (demeurant 31 Rue Pierre Curie 92000 Nanterre)

Sur le palier du 2ème étage de l’immeuble, je trouve Mme Boyer, en état de choc, qui m’indique la porte ouverte de l’appartement de Mr et Mme Davrignac.

J’entre dans l’appartement, trouve un lieu rangé et propre, aucun signe d’effraction ni sur la porte, ni sur les fenêtres. C’est en entrant dans la chambre du couple que j’ai découvert les corps gisant dans leur sang de Mr et Mme Davrignac.

Après avoir appelé le médecin de garde, Dr Tèze et avoir pris les précautions d’usages, je fais une première analyse de la scène de crime. Des traces de pas sont présentes dans le sang des victimes.

Aucune trace des enfants du couple, les cartables sont toujours présents dans le vestibule de l’entrée.

14h32, un homme frappe à la porte d’entrée. Mr Alexey Kuchaski me présente sa carte d’identité. Il est un enquêteur privé qui travaille sur une affaire d’objets d’art indonésien, me faisant remarquer qu’une statuette récemment achetée à disparue du salon. Lui et ses collègues sont passés dimanche matin 9 mars 1970 pour questionner Mr Davrignac à propos de cette affaire. La famille entière était présente ainsi que la statuette. Il reste à l’entière disposition de la police en cas de besoin pour compléments d’enquête.

15h47, arrivée de la police scientifique.

Rapport de prise d’empreintes :

Relevé de traces d’empreintes digitales palmaires dans l’entrée, la cuisine et le salon. Deux personnes différentes sont identifiées Mr Antonio Rodriguez et Mr Louis Japoux.
Pas de traces d’empreinte palmaire dans les chambres, salle de bain et toilettes.
Présence d’empreintes de chaussures dans la chambre du couple et couloir (plus estompées). Chaussures de ville taille 36.

Rapport d’autopsie :

Mme Davrignac a été poignardée à plusieurs reprises. L’hémorragie a mis une dizaine de minutes à la tuer. Son mari a probablement dut, assisté à sa mort, avant d’être égorgé. Son assassin s'est ensuite acharnés sur le cadavre, le poignardant à trente-deux reprises, lui tranchant la langue, le sexe et lui crevant les yeux.

Conclusions préliminaires :

Découverte des corps par la femme de ménage Mme Boyer vers 9h55.
Dernière personne à avoir vu Mr Davrignac semble être un américain rencontré dans la brasserie du bout de la rue.
Le couple Davrignac ont été assassinés entre 23h30 et 0h30 par un homme seul de petite taille avec un grande force et surement gaucher.
Les enfants Davrignac ont été enlevés, un avis de recherche a été lancé.
Une statuette d’art indonésien a été dérobée.
Trois personnes suspectes sont recherchées, Mr Antonio Rodriguez et Mr Louis Japoux, connus des services de police, pour vol et complicité de meurtre et une troisième inconnue pour l’instant pour meurtre au 1er degré et acte de barbarie.
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Milieu de matinée

Stationné devant le luxueux appartement l’équipe d’observation entrevoit Mr de Queyrol qui a visiblement un problème. Forçant la rencontre, celui-ci pas très bavard est visiblement très inquiet. Finalement, après une longue discussion psychologiquement éprouvante, il crache le morceau.

Jeanne sa petite amie s’est faite enlevée ce le matin. Elle devait passer une audition pour un rôle dans le dernier film de Gérard Oury « La Folie des grandeurs », personne ne s’y est présenté. Il y a moins d’une heure une voix masculine avec un accent prononcé africain a téléphoné demandant une rançon.
« Vous vous rendrez avec la statue de la danseuse Khmer dans un sac la samaritaine Gare du nord. Postez-vous à 18h30 sur le banc à droite du kiosque à journaux et attendez de nouvelles instructions. Ne prévenez pas la police ou vous ne rêverez jamais votre copine »
Début d'après-midi

Louis Japoux et Antonio Rodriguez sont deux petites frappes, un peu cambrioleurs, un peu brocanteurs, qui ont une stalle au marché aux puces de Saint-Ouen.
Antonio Rodriguez.jpg
Antonio Rodriguez.jpg (18.43 Kio) Vu 8445 fois
Louis Japoux.jpg
Louis Japoux.jpg (23.46 Kio) Vu 8445 fois
Aucun des deux ne s’est montré à son travail depuis la tuerie.

Une rapide enquête révèle qu’ils se terrent chez eux, au premier étage d’un immeuble branlant en banlieue nord.

Après une intervention rapide et efficace, les deux compères sont interrogés.
Ils se sont fait recruter, alors qu’ils travaillaient sur le marché, par un petit type à l’accent espagnol. Soit disant pour un petit cambriolage dans le XVIème.

« Pédro, j’crois bien qu’il s’appelle, mais il est complètement barge.
Chez les gens, il a pété les plombs, tué le mec et sa bonne-femme. Ensuite il a voulu kidnapper les marmots.
On l’a déposé, lui et les gamins près de l’Eglise Saint-Martin à Sevran.
Il s’en n’est pris à mon frère qui conduisait la camionnette et depuis c’est devenu un légume qui bave et hurle quand il dort. Si on l’avait suivi comme il le voulait on serait dans le même état.
Tout ça pour une statue…»

..
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Bob Fortune
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Re: "La Saga Félicie" Cthulhu 1970 (Résumés)

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Gare du Nord en pleine heure de pointe, difficile d’organiser une intervention.
L’équipe se positionne tout de même, le génois et Captaine sur les quais, l’ombre et beau gosse couvrent tant bien que mal les sorties et notre bon père surplombe la scène dans un bureau.
Trois trains sont en gare.
De Queyrol prend place sur le banc, le sac de la samaritaine entre les genoux, les mains moites et la gorge serrée.

18h30…le téléphone de la cabine située non loin du kiosque à journaux sonne…

De Queyrol se lève et décroche.
« Montez dans le quatrième wagon du train en partance pour Marseille et attendez de nouvelles instructions »

Ne sachant pas trop comment réagir, Willfrid obéis.
Un basané s’assoit près de lui et glisse quelques mots.
« Prends mon sac et laisse le tient, ta copine est sur le quai 3, shukraan lak ya jay. »

De Queyrol sort donc précipitamment de la rame se dirigeant vers Jeanne.
Ange, en fin observateur a assisté à toute la scène et comprend vite que le paquet vient de changer de main.
L’homme bouge vite et va prendre la fuite.

« Ne quittez pas de vu le basané » hurle le génois dans son talkie-walkie « il va nous échapper »
La chasse s’engage.

« Attention, veuillez-vous diriger calmement vers la sortie de la gare, on nous signale un individu magrébin dangereux qui projet un attentat »

Il n’en fallait pas moins à la voix du père Truffaut qui résonne dans les haut-parleurs de la gare pour créer un beau mouvement de panique.
Trois coups de feu retentissent sur le territoire.
Le fuyard touché à la jambe, aidé d’un complice tentent de prendre un taxi mais sont finalement plaqués au sol et neutralisés.

Ce sont deux frères qui viennent d’être interpelés.
Ils ne savent rien sur la statue et avouent avoir voulu doublé le commanditaire en prenant le taxi. Celui-ci devait les attendre à la terrasse du café situé en face de la gare et les payer 500 Francs.
« Y’avait moyen de lui en dmander l’double si vous nous avez pas tombé dssus »
L’homme, certainement en voyant la scène, a pris la fuite. Mais une description du cafetier confirme qu’il est de petite taille avec un accent Espagnol.
Jeanne Derry .jpg
Jeanne Derry .jpg (38.15 Kio) Vu 8445 fois
Jeanne est saine et sauve bien qu’un peu embrumée, elle ne se souvient de pas grand-chose de précis. Après une séance d’hypnose quelques indices précisent son lieu de détention…
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Bob Fortune
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Re: "La Saga Félicie" Cthulhu 1970 (Résumés)

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« Très bien, maintenant Jeanne, j’aimerais que vous commenciez à relâcher les muscles de vos jambes. Vous pouvez faire quelques respirations profondes pour vous aider à vous relaxer. Laissez pendre vos pieds, relâchez complètement vos cuisses. Prenez le temps qu’il vous faut, laisser vous aller. Vous pouvez aussi gentiment relâcher vos fessiers et sentir que vous êtes bien posé. Si ce n’est pas le cas, mettez-vous à l’aise et recommencer à relâcher le bas de votre corps.

J’aimerais que vous imaginiez une personne bien veillante, par exemple votre ange gardien, assit à côté de vous et qu’il veille sur vous. Peut-importe ce qui va vous arrivez, vous savez qu’il y a quelqu'un de confiance qui va vous accompagner, que vous êtes en sécurité.

Plus vos jambes se détendent et plus vous pouvez sentir une lourdeur qui les envahit et qui s’installe. Une lourdeur bienfaisante qui vous apaise. Une lourdeur à laquelle vous pouvez vous abandonner et la laisser gagner tout votre corps. Elle va gentiment remonter pour rejoindre votre ventre, puis votre poitrine, puis vos bras, vos mains, vos doigts, votre coup et finalement votre tête. Prenez le temps de bien ressentir celle lourdeur qui vous envahit complètement et vous apaise.
Laissez la monter doucement.

Et peut-être que cette lourdeur s’accompagne d’un sentiment de chaleur qui se dégage de la région de votre estomac. Une chaleur qui vous envahit aussi complètement et vous permet de complètement vous laisser aller et vous détendre. Vous êtes tout à fait bien et détendu.
Laisser cette lourdeur et cette chaleur fusionner en vous et abandonnez-vous à elles. Prenez votre temps…

Vous pouvez remarquer que ce sentiment de chaleur et de lourdeur gagne aussi peu à peu votre mental et que vous idées s’apaisent et se calment. Peut-être même s’arrêtent t’elles complètement vous laissant libre et ouvert à toutes vos ressources enfouies en vous.
Vous vous sentez maître de vous-même…. Vous êtes maître de vous-même…. Et vous pouvez agir là ou vous le voulez.

J’ai quelques questions à vous poser Jeanne. Pouvez-vous y répondre tranquillement ? »

« Oui »


En substances, Jeanne décrit son Kidnappeur :

« C’est un petit homme, brun et laid avec un accent Espagnol.
Il conduit une grosse voiture de luxe blanche, peut-être une Bentley ou une Rolls-Royce où règne une odeur forte et désagréable.
Le lieu,.. c'est un pavillon assez grand ou une ferme, en banlieue surement, il y a des mouettes.
Par les planches de bois qui obturées ma fenêtre,... je distingue une grue,... au-dessus de carcasses de voitures.
Oui,... j'entends des pleurs qui proviennent d’une autre pièce,... peut-être des enfants.
Il y a autre chose,... une présence en plus de l’Espagnol, et toujours cette odeur et ces pas sourds....
C’est tout ce dont je me souviens…»

« A trois je vais claquer des doigts et vous vous réveillerez calme et détendue. »
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Re: "La Saga Félicie" Cthulhu 1970 (Résumés)

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Pas de temps à perdre…
Savran, l’Eglise Saint-Martin…
Les mouettes surement le canal de l’Ourcq…
Une casse-auto peut-être L’Oasis de l’auto.

La nuit est bien avancée, la pluie détrempe la chaussée.
Alors qu’ils approchent de la rue supposée du repère…
Rolls.jpg
« Là regardez une Rolls-Royce blanche, demi-tour, espérons qu’il ne nous ait pas repéré ! »

Une course poursuite s’engage, les pneus crissent, plusieurs coups de feu résonnent dans les ruelles étroites.
Finalement dans un bruit sourd la roue arrière droite de la berline de luxe explose. S’en suit plusieurs tonneaux et le véhicule fini sa course dans le canal.

Pédro s’extirpe de la voiture, nage vers le rive opposée et tente de prendre la fuite. Malgré l’utilisation d’une magie puissante visant l’esprit d’un de ses poursuivants celui-ci tombe touché par plusieurs balles.

Interrogé,... qui a dit torturé ?
Donc interrogé, celui-ci tient un discours délirant.

Il déclare qu’il est en mission pour Dieu, et que Dieu avait besoin de ces objets d’art et qu »il » l’a envoyé à Paris pour les récupérer parce qu’ils appartiennent à Dieu de toute éternité.
Il aurait dû procéder en douceur, mais lorsqu’il s’est retrouvé en face de Davrignac, il a ressenti la colère de Dieu…
Non, il ne sait pas pourquoi Dieu en voulait à Davrignac, il a juste « vu rouge » et a laissé Dieu prendre son corps pour accomplir le sacrifice.
Il ne sait pas non plus pourquoi Dieu voulait les enfants, mais ce que Dieu réclame, « Il » l’obtient !
Il ignore le nom de son Dieu (mensonge) et ne s’étend pas sur son apparence qui, par définition, transcende l’humanité. Enfin, il affirme avoir agi seul. Il n’y avait que lui à la ferme, pas de complice. Pas de commanditaire autre que Dieu….

Pédro, ayant perdu trop de sang meurt en plein interrogatoire.
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Re: "La Saga Félicie" Cthulhu 1970 (Résumés)

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Jeudi 12 mars 1970

Après repêchage de la Rolls, la police retrouve les corps sans vie de Jean¬Charles et Alexandre dans le coffre.
L’autopsie révèle une mort par balle.
Vu comment en est criblé le véhicule, il y a de grande chances que ce soit dut à la fusillade pendant la course poursuite.

Il n’y a pas de trace d’un autre passager mais il semblerait qu’une partie de l’aile arrière se soit fait arrachée de l’intérieur.
De plus le véhicule a était modifier pour pouvoir transporter des charges lourde sur le train arrière.

Pas de trace des statuettes.
La Rolls est immatriculée en Espagne. De recherches ont été lancées pour en apprendre plus.

Vendredi 13 mars 1970

Après avoir lu le rapport du Capitaine Cissey, Malraux se déclare satisfait.

En revanche Foccard et Félicie souhaitent que le groupe continue l’enquête au Cambodge.

Résumé fléché :
Prise de notes.pdf
(115.94 Kio) Téléchargé 258 fois
Fin de la première partie de l'aventure !

A suivre...
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Re: "La Saga Félicie" Cthulhu 1970 (Résumés)

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Paris Charles de Gaulle, le Mardi 17 mars 1970.


« Mesdames et messieurs, bienvenue à bord du vol 119 de Air France à destination de l’Aéroport de Bangkok-Suvarnabhumi.
Il est actuellement 16h05, la température au sol est 18°, la durée du trajet est estimée à 11h10. Veuillez attacher vos ceintures notre Boing 737 va amorcer sa séquence de décollage. »



Y’a pas à dire, Foccard ne s’est pas foutu de vous, passer tout ce temps en classe affaire, ça comporte certains avantage de travailler pour le gouvernement français.
Bon Ok, y a une escale de 2h00 à Bangkok, et il faut changer d’avion pour un Airbus A320 en classe économique.
Mais bon c’est juste pour 1h00 de vol, le temps d’arriver le 18 Mars à 13h30 à l’Aéroport international de Phnom Penh.

Vous allez devoir jouer le rôle de journalistes de ‘Paris Match’ chargés de couvrir les graves événements qui se déroulent dans le pays. A vous de profiter pour mener votre enquête.
Pour cela, vous disposez d’un contact, un certain François Dao, correspondant de l’Agence France-Presse.
Walid Baranki figure certainement sur votre carnet de bal, ainsi sans doute qu’une visite à Angkor.
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