Delta Green - the Texas Seven

Réservé aux membres.
Résumé, compte rendu, impression des joueurs des séances précédente.
Récit et nouvelle en tout genre.
Lady Emma

Delta Green - the Texas Seven

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Le Gala

mi juin 2003

Sherlock Onirek. Je n’avais plus eu de nouvelles de lui depuis près de 6 mois ; à part peut-être quelques paperasses signées de sa main, rapports et autres papiers officiels qui font aussi le quotidien des agents du FBI. Le quotidien… Depuis mon retour d’Alaska, plus rien n’est quotidien, tout ce qui fait ma vie est en sursis. Moi qui cherchais des réponses, je n’en ai que plus de questions encore. Et de peurs.
Sherlock donc. Aller prendre un verre ? Pourquoi pas, c’est un type loyal, agréable, droit - parfois même à la limite du rigide - alors allons-y. Rendez-vous est pris pour le lendemain soir dans un bar sympa, peu éloigné de nos bureaux de Washington.

Nous nous retrouvons donc, et je dois avouer que ça fait plaisir de se revoir, notre aventure mouvementée à Quantico reste un souvenir fort . Nous y avions perdu des camarades. Nous parlons des 6 mois écoulés, de nos enquêtes, et il me questionne soudain à propos de l’Alaska. Je ne sais comment il peut être au courant de façon aussi précise, surtout qu’il se montre bien curieux quant à ma mission là-bas, et me reparle de Gibson et de sa proposition. J’élude. La suite de sa conversation me surprend plus encore. Un bal ????? Il veut que je l’accompagne à un ...bal ? Après avoir fini ma vodka cul sec, je lui demande de m’éclaircir. Il a reçu, de façon étrange, une invitation pour deux au Gala annuel de la ville, sorte d’énorme fête où politiques, jet-setteurs, piques-assiettes et beautiful people s’auto-congratulent vaniteusement en buvant des coupes de champagnes hors de prix. Tout ce que je déteste. Il insiste, le bougre. Il faut dire que cette invitation est pour le moins mystérieuse... Tant de questions... et je cherche toujours les réponses... Ok, je dois m’habiller comment ?

Moi, Emma Watson, ai horreur de mettre des jupes, je ne me maquille pas, n’ai pratiquement aucun bijoux, je déteste me faire remarquer, être regardée, et je tuerais le premier qui lorgne un peu trop sur mon décolleté. Je ne sais pas faire la dame... Et je dois me rendre à LA soirée. J’opte pour un smoking d’homme, compromis acceptable pour moi. Refus catégorique de Sherlock. Bon. Une robe noire alors, simple, moulante - mais pas trop - . Nouveau refus. Ce goujat prétend que ce n’est « pas assez classe », que ça fait « trop enterrement ». Il n’y connaît rien, et en plus ne sait vraiment pas s’y prendre avec les femmes. Ce sera la robe noire, non négociable.

20 juin 2003

Le Gala a lieu au cœur de la banlieue chic de Washington, dans une immense demeure. Le propriétaire des lieux n’est autre que Raymond Harry Hausen, le procureur général du district de Columbia, membre éminent du Department of Justice. Légère pression quand même. Vingt heures, nous arrivons en taxi, ni Sherlock ni moi ayant les moyens d’égaliser avec les berlines de luxe peuplant l’allée. J’ai ma robe noire, fendue sur le côté droit. Quitte à être femme, soyons-le jusqu’au bout, mais restons pratique : le porte-jarretelles me sert surtout à garder mon 9mm à portée. Les invitations présentées à l’impressionnant service de sécurité, nous entrons et nous nous voyons immédiatement offrir une coupe de champagne ; la fête bat son plein, et j’aperçois bon nombre de figures politiques, d’artistes et de bimbos gavées au botox. Génial, je ne décollerai pas du buffet de la soirée, vu la population locale...

Alors que je fais le tour d’horizon des convives, un choc. Je ne laisse rien paraître à Sherlock, pourtant je vacille. L'U.S. Marshall John Kellerman est là, au milieu de la salle, en train de discuter avec un grand bonhomme costaud et barbu. John... tout me revient en flash... le secret, l’enquête, la mine, le froid mordant, l’incompréhension... Après quelques secondes de trouble, je me décide à aller le saluer et lui présenter l’agent Onirek. Il n’a pas l’air surpris de me voir, et nous présente son interlocuteur, qui n’est autre qu’Hausen, le maître de maison, qui nous salue chaleureusement. L’homme est sympathique, et plutôt détendu, pour un grand manitou de la Justice... Après une courte conversation, je décide d’aller me remettre de mes émotions à coup de champagne, il coule à flots ce soir, autant en profiter. Arrivée au bar, nouveau choc. S’il y avait quelqu’un que je ne m’attendais pas à trouver ici, c’est bien Alice Sprett ! Je chasse à nouveau ces images de ma tête, cours trinquer avec elle et prendre des nouvelles. Elle est à nouveau opérationnelle, bien remise et semble même avoir pris un peu... de poids. L’immobilisation le temps passé à l’hôpital sans doute...

La musique se fait d’un coup plus forte, des couples se mettent à danser, et Sherlock a l’idée saugrenue de m’inviter. Après avoir dénigré ma tenue autant que faire ce peut, il ne croit quand même pas que je vais lui faire ce plaisir ?! Il semble mal prendre mon refus et se tourne vers Alice que je viens de lui présenter. Comble de goujaterie, il l’invite à son tour ! Elle refuse, bien sûr - solidarité féminine - et nous tournons les talons vers le bar pour faire le plein de champagne. Cet homme ne sait décidément pas y faire. Nous discutons toutes deux longuement, les raisons de sa présence ici sont tout aussi troubles que les miennes ; nous buvons beaucoup, rien de mieux pour oublier le mal de chien que me font mes talons hauts. A un moment de la soirée nous croisons Sherlock, partant vers la piscine en galante compagnie. La jeune femme, avocate d’après les bribes de conversation qui me parviennent, minaude, secoue ses cheveux et bat des cils, il n’en faudrait pas beaucoup plus pour qu’elle lui bave sur le revers du smoking. La soirée ne sera donc pas perdue pour ce cher agent Onirek !

Alors que je commençais tout juste à oublier pourquoi j’étais là, John Kellerman vient à notre rencontre dans le parc. Son visage soucieux tranche avec l’environnement festif, mon cœur se met à battre plus fort. Hausen veut nous voir, immédiatement. L’agent Sprett et moi suivons John à travers la maison, nous montons l’immense escalier jusqu’au 2ème étage, en retrait des bruits de la fête, et pénétrons dans le bureau du procureur. Ce dernier, calé dans un confortable fauteuil en cuir, garde son aspect avenant, mais l’ambiance a changé. Sherlock manque à l’appel, John part le chercher pendant que Hausen commence à enfin nous dévoiler la véritable raison de notre venue.
Modifié en dernier par Lady Emma le 04 juin 2008, 20:05, modifié 3 fois.
Lady Emma

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Le Rendez-vous Piégé

- « Les Texas Seven, vous en avez entendu parler ? »
Je frémis. Bien sûr que j’en ai entendu parler, la télé passe cette info en boucle, nos services au FBI sont en ébullition et je dors mal. Comment pourrais-je ignorer cet évènement ? Hausen poursuit:
- « Comme vous le savez certainement, sept dangereux criminels se sont échappés de la Prison de Haute Sécurité du Texas il y a quelques jours. On ne sait pas encore réellement comment ils s’y sont pris : ils auraient tués des gardes, enfilés leurs tenues. Quand l’alerte a été donnée, ils étaient déjà lourdement armés et presque dehors, rien n’a pu les arrêter. »
Les Texas Seven. La lie de l’humanité. Randy Ethan Halprin, Mickael Anthony Rodriguez, Joseph C. Garcia, Donald Keith Newbury, Patrick Henry Murphy Jr, George Rivas et Larry James Harper. Assassins, voleurs, violeurs, meurtriers sadiques, tous condamnés à de lourdes peines. Et lui, que j’aurais aimé tuer de mes propres mains. Malgré mes diplômes en psychologie, mon intégrité d’agent, mon expérience du crime, impossible de penser autrement. Il est la source de tout, coupable de tout.

Sherlock, l’air contrarié, nous rejoint, suivi par John. Hausen lui fait un bref résumé, puis continue.
- « Il y a peu, un homme a contacté la fameuse émission de télé ‘The Most Wanted’ et leur a laissé un message à l’attention des autorités. Il prétend être un des Seven et se dit prêt à livrer les six autres, ainsi qu’une liste d’agents du FBI soi-disant corrompus, en échange de l’immunité totale. Il nous a donné un rendez-vous, cette nuit même. »
- « Mais qu’est ce qu’on vient faire là-dedans ? » l’interrompt Sherlock, la mine renfrognée.
- « Il y a plusieurs unités à la poursuite des Seven, une centaine d’hommes en tout, nerveux et armés jusqu’aux dents. Mais ils n’ont pas eu l’information que je viens de vous donner, ils ne savent rien de ce contact par l’émission, ça a été tenu top secret. Je veux que cette opération délicate soit gérée par des gens de confiance, des agents de qualité, et mon ami John Kellerman m’a indiqué vos noms. Vous serez donc en mission spéciale, pour moi. »
- « Donc vous nous demandez de cueillir cet « indic » en court-circuitant l’équipe officielle chargée de la traque ? Et vous comptez vraiment lui assurer l’immunité ? » je sens la colère monter... Non, non, non ! Et si c‘était lui... Non, c’est impossible...
- « C’est à voir, mais en général je tiens mes engagements agent Watson. »
Je maîtrise ma rage. Quoi qu’il arrive, j’en ferai partie. Je serai au plus près, j’aurai un temps d’avance sur tous. Donc l’avantage. Hausen continue:
- « Vous allez donc partir immédiatement, désolé mais vous ne verrez pas la fin de la fête. Le rendez-vous est à cinq heures du matin, cette nuit, à Colorado Springs. Le contact nous a indiqué attendre aux pieds de la grande statue de Jefferson, au milieu d’une des places du centre ville. Une voiture vous attend et vous conduira sur la base militaire la plus proche, où un hélicoptère a été dédié à votre mission. »
- « Nous aurons également tout l’équipement dont nous avons besoin ? » je me vois mal courir après de dangereux fugitifs en talons aiguilles et robe de bal. Je jette un regard vexé à Sherlock.
- « Bien sûr. Agents, je vous souhaite de réussir. »

Encore une mission bizarre... Nous sommes raccompagnés jusqu’à la sortie, John, Alice, Sherlock et moi, tous songeurs. Alors que nous descendons les marches du perron, quelque chose attire mon attention. Que vient faire un simple livreur à l’entrée d’une villa chic où a lieu une telle fête ? L’homme ouvre son top case, ma main descend vers ma jarretière. Je sens que mes compagnons l’ont remarqué aussi. Il se retourne soudain.
- « Mlle Watson, c’est ici ? »
Il tient un bouquet de roses blanches à la main. J’ai failli abattre un fleuriste. Et en plus, ces fleurs sont pour moi. Je me signale au pauvre livreur qui ignore qu’il vient d’échapper de peu à quelques balles bien placées. Je récupère donc un joli bouquet de treize roses blanches, un mot les accompagne, je l’ouvre, interloquée. « Je m’excuse de votre robe, mais je n’aime toujours pas le noir. »
Je regarde Onirek qui affiche un air satisfait. L’intention est louable, le bouquet, parfait, le geste ô combien galant. Mais ce mot... Je le remercie poliment tout en lui précisant que même lorsqu’il tente la galanterie, il reste le plus maladroit des hommes. Alice, qui n’est pas bien loin, pouffe. On ne peut s’attarder plus, nous nous engouffrons dans une voiture qui nous amène à vive allure jusqu’à la base militaire la plus proche.

Là-bas, je me débarrasse avec soulagement de mon accoutrement chic, et mes compagnons et moi nous équipons. Tenue militaire, Rangers, oreillettes et micros, Kévlar, armes, Maclite, tout y est. Les pales de l’hélicoptère tournent déjà, il nous reste peu de temps pour rejoindre le point de rendez-vous. Le vol est rapide, nous atterrissons en bordure du centre ville, un fourgon blindé nous attend sous une pluie fine et glaciale. Direction la place centrale de Colorado Springs, vite. En route j’échange quelques mots avec Alice, elle aussi s’inquiète de cette mission. Nous garons le fourgon à l’abord de la place, et évaluons la situation.

C’une grande place circulaire et pavée, au milieu de laquelle trône Jefferson, au centre d’une petite fontaine. Quelques bâtiments entourent l’endroit, dont la mairie. Deux rues en sens unique traversent les pavés, de part et d’autre de la statue. Il y a peu de monde, quelques passants des étudiants passablement éméchés. J’aimerai avoir leur insouciance... Les bars sont en train de fermer, les derniers clients rentrent doucement chez eux. Sherlock veut que j’aille à la rencontre, il n’en est absolument pas question ! Il n’a aucune idée de ce que je pourrais faire... John ira donc, à ma place, se poster près de la statue, tandis que je me mets à couvert contre l’entrée d’un parking souterrain près de la mairie. J’ai une excellente vue sur la scène, et un accès facile au fourgon. Alice se poste discrètement de l’autre côté, d’où elle peut couvrir John et voir arriver de potentiels véhicules par la rue principale. Sherlock, quant à lui, semble avoir quelques soucis avec sa couverture. Il ne s’est pas caché assez vite et s’est fait repérer par des étudiants saouls dont il a du mal à se défaire. Heureusement il arrive à s’en débarrasser sans foutre la mission en l’air ni se faire vomir sur les Rangers, et se poste entre la position d’Alice et la mienne. Nous attendons maintenant cinq heures ; mon cœur s’accélère, j’ai peur de ce qui m’attend.

Cinq heures du matin

La place se vide peu à peu, nous sommes tous à nos postes lorsqu’un homme s’approche de John. Le contact est établi, c’est bien un des Texas Seven. C’est Garcia. Un frisson me parcourt, mais je n’ai pas le temps de m’attarder sur mes pensées, Alice nous signale à l’oreillette qu’un pick-up s’approche sur la rue de gauche. Ensuite, tout va très vite. Les passagers du pick-up tirent sur John et Garcia, Alice réplique tandis qu’une deuxième voiture s’avance à droite. J’aperçois John s’effondrer, et, en tournant la tête, vois deux hommes armés dans l’angle de la mairie. Les derniers passants hurlent, les balles sifflent, mon cœur va exploser, je hurle dans mon micro de tous se rassembler en direction du fourgon. Un nouveau coup d’œil aux types vers la mairie et je constate que je suis leur cible. Je tire, plusieurs fois, en touche un, mais n’empêche pas la fuite du second vers le pick-up qui arrive à son niveau. Je tourne la tête et me rends compte qu’un de mes compagnons a réussi à abattre un des hommes de la deuxième voiture. Celle-ci a ralenti et le cadavre ensanglanté est balancé sans ménagement sur la chaussée. Le conducteur s’arrête ensuite et met Garcia, resté au niveau de la statue, en joue. Non !!! Il lui hurle de monter avec lui, Garcia s’exécute et la voiture redémarre. Elle passe à mon niveau, je tire en direction du conducteur en vain, ils sont trop rapides.

Le silence se fait. Il ne reste que nous et un cadavre, que Sherlock et moi tentons d’identifier tandis qu’Alice aide John, blessé, à se relever. C’est Rodriguez, un des Seven, qui gît à nos pieds. Des sirènes retentissent au loin, puis se rapprochent rapidement.
Lady Emma

Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par Lady Emma »

Bon, alors, j'espère que ça vous plait :oops:
Je vais un peu manquer de temps dans les prochains jours, j'espère pouvoir préparer la suite rapidement :wink:
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yoman
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par yoman »

C'est génial, tiens peut être qu'un jour de pas si loin je sortirais ma version des choses complétement subjective... :)
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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shaman
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par shaman »

C est tres bien Lady , et merci à toi de trouver le temps de le faire !
Par contre si d autres se sentent d attaque, ils peuvent faire la suite, ou bien mettre leur version des choses !
Car un des but de ce scénario est que chacun le voit différemment !

Enfin le principal est qu il vous est plu . :lol:
Et que petit à petit , vous commencez a y voir plus clair dans ce monde ...
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yoman
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par yoman »

Je m'appele Sherlock, Sherlock Onirek, mes grands parents polonais ont fuit l'Europe à l'aube de la deuxiéme guerre et mon pére était un policier à Boston. Je ne sais ce qu'il lui a pris de la laisser m'appeler Sherlock mais ma mére tint ferme sur ce point, et comment voudriez vous avec un tel prénom et l'exemple paternel que l'on ne finisse pas comme dans un mauvais roman au bureau fédéral d'investigation, la pipe en moins je le concéde... La vie d'un agent est bien moins glamour qu'on pourrait le penser, nous allons fort peu sur le terrain, esquivons rarement les balles, et sauvons encore plus rarement des innocents. Nous rassemblons le plus souvent les piéces de puzzles sans fin, scrutons dégouttés des rapports d'autopsie, interrogeons des suspects sournois et ennuyés toujours bien certains de vite nous blouser à la cour,... C'est un travail ingrat la plupart du temps mais qui améne parfois aussi son petit lot de satisfaction dans sa grande mante d'obscurité quand vous pouvez vous dire qu'au moins une des crapules que vous pourchassiez sera un temps éjecté de la circulation grâce à ces piles de rapports ternes que vous aviez si laborieusement assemblé... C'est aussi la satisfaction, presque la croyance, d'imaginer que vous voyez de temps en temps profondément au coeur des choses et des gens...

Je devrais parler au passé de tout ceci, parceque ce travail que je décris n'est plus le mien. J'ai l'impression depuis une certaine mission qui m'emmena jusque dans les rocheuses que je n'appartiens plus tout à fait au monde, balloté que je suis par des forces incompréhensibles d'une péripétie hallucinée à une autre.

Voilà pour un préambule, je revenais comme d'habitude à mon logis quand d'une limousine noire on m'accosta pour m'inviter à une soirée de la haute à Washington. On me promit des explications, comme toujours un jour prochain, tout en m'enjoignant d'y aller accompagné. La Dame était fort belle, et aprés tout puisqu'on est fou, pourquoi ne pas replonger dans l'incompréhensible encore que des fois je me demande ce qui m'y induis. C'est là que je me décide à appeler une autre camarade d'infortune, au retour du pôle, Emma Watson. J'espérais qu'au moins si le tout devait se conclure dans la plus fourbe escroquerie, elle pourrait m'édifier sur son parcours arctique. Enfin je suis alambiqué mais j'ai de même plaisir à la revoir et voulant un tant soit peu la ramener dans ce plan, je me décide à la charrier un peu sur ses projets vestimentaires. Je la rattrape sur ce qu'en soirée mondaine, il serait bien de se fondre dans le décor et de se mettre à la robe. Et là je la vois parler d'étrenner je ne sais quel tailleur noir, mais que voulez vous je vois assez de noirceur autour de moi pour lui retorquer que cela fait un tant soit peu croque mort!? Bien mal m'en pris puisqu'au regard que je reçois, je comprend que je viens d'obtenir mon diplôme supérieur de goujaterie.

Allons, la soirée promettait de n'être pas ennuyeuse. Elle comence bien et pas bien, puisque j'y retrouve tout de même Alice Sprett, une autre agente solide comme un Roc mais dont toute l'élégance a filé au cabinet depuis une bien malheureuse jeunesse dans le Bronx, mais je suis tout de même content de la revoir en vie depuis Quantico. Voulant faire amende honorable, je m'essaye au grand pardon en invitant Emma à danser, mais elle a la rancune bien tenace en dépit des dangers surmontés ensemble, et je ne parle pas d'Alice... Enfin je les laisse seule à leur fameuse solidarité féminine. Un peu de rancoeur au coeur tout de même, je me décide bien à noyer le temps restant en agréable compagnie qui ne manque de se rencontrer, ce qui me vaudra encore moults quolibets et regards peu aménes de nos deux amies qui décollent fort peu du bar soit dit en passant...

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L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

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Lady Emma

Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par Lady Emma »

shaman a écrit : Et que petit à petit , vous commencez a y voir plus clair dans ce monde ...
Je dirais pas ça comme ça non... :?

Sympa Yo, ça serait top d'avoir les visions de chacun qui s'entrechoquent!

La suite de ma version la semaine prochaine 8)
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yoman
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par yoman »

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Au côté d'une jolie femme comme le temps semble s'arrêter et dissoudre ce qui la veille vous oppressait l'esprit, ce qui me permit de reconsidérer mes actes envers Emma. J'avais peut être manqué de tact en la tançant sur sa tenue vestimentaire. De cela je voulais m'excuser, d'un autre côté je ne pouvais que lui tenir rigueur de son attitude rancuniére déplacée à elle et à Alice lors que je ne voulais qu'essayer de rattraper mon faux pas en tout bien, tout honneur... Ces dames voudraient que nous nous imolions à leurs pieds à la moindre incartade, mais elles ne nous en pardonneraient pas plus!

C'est là, alors que je composais le numéro du fleuriste pour commander un bouquet de fleur, que je me promis de glisser une petite pique dans la carte destinée à accompagner les roses blanches, à voir si elle fut compris? Mais que dire, la vie rattrape et je suis convoqué moi aussi dans la chambre haute ou l'on parle là encore de choses abracadabrantes. Il faudrait que nous, nous allions illico retrouver à l'autre bout du continent un des membres des fameux Texas Seven tout prêt à nous renseigner contre une possible indulgence! Je tombe des nues de cette impression de me faire balader sans trop d'égard, comme un collégien, d'un bout du plateau à un autre, tandis qu'on ricane de mes questions que tous jugent saugrenues d'un air entendu.

Enfin, à l'impossible nul n'est tenu, mais il faut croire que j'aime aller au pilori, puis enfin c'est encore mon métier d'obéir sans bien comprendre parfois mais pour combien de temps encore car j'ai des fois la carte qu'il me démange de jeter!

Et nous filons sitôt à l'aéroport, le temps qu'Emma reçoive son bouquet et me fasse donner leçon de courtoisie. Je ne peux qu'au fond de moi sourire, et renvoyer aussi Alice à ses arriéres cours de banlieue, ce qui est bien dommage car elle peut valoir bien mieux que son gros probléme d'attitude quand on est sur le terrain. Mais dans le fond cela s'ajoute aussi à ma rancoeur de n'être qu'un pion dont on dispose, et pour moi la fin de la route est bien lourde, et cela ne fut pas en s'améliorant foi de Sherlock...

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yoman
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par yoman »

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Mais aprés tout engoncé dans un gilet par balle et un lourd MP5 entre les mains tandis qu'un hélicoptére nous entraine, le sens des mesquineries s'estompe et je me demandais bien ou nous nous en allions. L'appareil nous dépose en bordure de ville, et nous investissons le lieu de rendez-vous. Trop vif en besogne je tombe nez à nez avec une bande de djeuns complétement délurés et qui refusent de dégager les lieues, ne voulant pas alerter qui que ce soit je dois alors user de ruse et leurs indiquer l'adresse fausse d'un bar ou se déroulerait un bal costumé! J'ai de fait l'air bien décalé avec mon encombrante combinaison intégrale.

C'est alors que déboule sur la place notre indicateur, mais les choses s'enchainent trop vite pour que nous puissions garder le moindre contrôle de la situation, que déjà trois sont à terre tandis que notre homme disparait enlevé dans un véhicule rapide. Je hurle à Alice de défigurer d'un tir en plein visage l'un des membres des Texas Seven que nous venons d'abattre, mais elle hésite puis n'en fait rien jurant dans je ne sais quel charabia déglingué.C'est alors que survient la police de la ville avec sa grande fanfare de sirénes, dont le premier inspecteur malgrés mes exhortations ne manque pas de prévenir la Task Force Texane, ce que je voulais à tout prix éviter. Nous ne sommes plus seul en course, et pour le moment c'est un fiasco!

La traque comence et je prend mes quartiers au comissariat, pour me faire suspecter de tout et de rien, mais je n'en réussis pas moins à me carapater avec les autres quand la voiture en fuite est retrouvée abandonnée à la lisiére d'un parc national! Nous y allons de suite encore héliporté...
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La suite pour un autre... :) vif comme un Drak.
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par shaman »

Parenthèse "MJ" :

Le Woodland Park, comme son
nom l’indique, est un gigantesque parc
forestier, possédant d'innombrables
reliefs, ce qui permet aux fugitifs
d’échapper assez facilement aux hélicoptères
et autres véhicules de traque.
La poursuite, dans ce milieu difficile, ne
peut se faire qu’à pied.

PS : http://travel.webshots.com/album/554920172QfAjHk
Modifié en dernier par shaman le 12 juin 2008, 15:27, modifié 1 fois.
Lady Emma

Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par Lady Emma »

Ouais hé, 2 secondes, vous allez trop vite pour moi là!
Je prépare la suite de la version d'Emma Watson, mais je manque un peu de temps pour tout rédiger cette semaine...
Je prépare ça le plus tôt possible!
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shaman
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par shaman »

Le Bureau Fédéral de Washington vient d'annoncer la mort de 2 agents du FBI .
Les funérailles se feront en comité restreint avec les membres de leur famille et les proches ...
-Alice Sprett mort dans l'exercice de ses fonctions pendant une mission .
Ainsi qu' Emma Wattson morte dans une voiture piégée , elle est restée coincé dans sa voiture lors de plusieurs tonneaux et les flammes se sont propagées .
Le Bureau Fédéral annonce une enquête pour établir de quel type d attentat il s'agit !
Et annonce que que la court fera son possible pour mettre un terme à ces terroristes particulièrement violent.
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yoman
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par yoman »

Sherlock n'en croit ses oreilles, il en lâche ses bagages dans le hall de l'Aéroport de Dorval. Il suivait, avant de prendre un taxis pour Montréal, sur l'écran d'un café les news de CNN. Il s'effondre sur son tabouret puis rumine pour enfin se redresser une sourde bile au coeur:

" Allons, allons, je ne dois pas faillir ou me laisser aller, tant que moi ou Gibson nous aurons souffle de vie, Alice et Emma ne seront pas parties en vain!" :x

P.S: sur le coup, ça donne bien envie de continuer, je ne sais pas quand par contre!?
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par shaman »

Yoman , tu es attendu bien évidement à l'enterrement de Mlle Wattson qui aura lieu dès le Lendemain !
Son supérieur t'annonce que c est regrettable de perdre un agent comme elle !

Il te dit aussi : qu' elle n a pas souffert , morte sur le coup mais son corps reste méconnaissable "calciné", seul l'autopsie dentaire a pu être réaliser pour prouver que c'était bien elle !
Car tout a brûlé ces affaires personnelles (sac, téléphone, badge) sauf son arme de service !
Lady Emma

Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par Lady Emma »

L'étrangeté m'attirait, comme si j'étais sûre d'y trouver les réponses... Et les enquêtes étranges se sont succédées.
Puis il y eu ma famille, encore. Puis cette mise à pied injuste. Cette sensation d'être espionnée, en danger, en sursis.
Cette rencontre.
L'étrangeté m'a tuée, j'ai compris mon destin quand les freins n'ont plus répondu et que des flammes ont commencé à sortir du capot. J'ai repensé à Gibson et Sherlock. Puis je fus sereine, j'allais retrouver Alice et Sarah...







*malgré tout, je continue le résumé des Texas Seven, par contre la suite pas avant 8 jours, je ne pourrais pas y bosser d'ici-là*
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Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par shaman »

Mais l'industrie de Delta Green continu :
flyer2.jpg
drak

Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par drak »

Merci de pensser a moi meme si je suis morte ^^
Lady Emma

Re: Delta Green - the Texas Seven

Message non lu par Lady Emma »

Promis j'essaye de finir avant la semaine prochaine! ^_^'
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