Warhammer "Voyage Dans Le Vieux Monde"
Warhammer "Voyage Dans Le Vieux Monde"
Terreur à Talabheim
Chapitre un « réfugiés... »
Ouais j’te l’dit dit, vrai de vrai, j’étais là quand y‘sont pointés aux portes de Talagaad, avec les centaines de pauv’gars qui fuyaient l’ravage du nord cause d’la guerre contre l’chaos. J’tais l’un d’ces miséreux et j’te conte pas tout çà cause d’la picole.
Y’avait une grande famille: les Mordracks. Deux jeunes frères Len et Hagen protégeaient leurs oncles qu’avaient tout perdu dans la récente guerre. le premier frère était grand comme un Norsca et portait robe d’initié et l’symbole du loup d’Ulric et le second l’avait été plus utile pour nous autres durant l’voyage cause q’s’était un chasseur q’nous portait d’la bouftaille. Leur oncle , Klaus Mordrack, qui malgré sa boiture à une jambe chassait encore mieux q’le jeune Hagen les suivait avec son épouse Ingrid et sa fille Martha. Enfin t’avait un jeune serviteur halfing qu’accompagnait les Mordrack. L’avait un nom à rallonge mais tout l’monde l’appelait Max, et y cuisinait comme un chef tout c’que les chasseurs rapportaient.
Les Mordracks, z’avaient lié connaissance avec une jeune rouquine pas commode et bien roulée, q‘compagnait d’ses parents et d’sa fratrie. Sa famille semblait pas la porter tant qu’ça dans leur coeur. S’faisait appelé Sonia la rouge même si s’t’était pas son vrai nom, et y’avait deux nains q’lui servaient comme d’escorte, s’devait être une dame du monde où la chef d’une bande, moi j’sais pas. les nains , l’un s’appelait Thorin et l’autre on l’appelait Iksi vu q’personne pouvait jamais s’rappeler d’son nom en entier.
T’ avait aussi,un gars tout bien habillé, Magnus Mathias, qu’était un cultivé du ciboulot et qui disait rentré au bercail dans l’Oeil de la Forêt. Son chez soi s’était la campagne des environs de Talabheim qui racontait. On l’aimait bien cause qui soignait les gnons d’nous autres d’temps à autre.
Avant d’entrée dans l’port de Talagaad, y a trois gars qui nous ont arrêté. Un avait un gros livre, comme un homme de loi, et les deux autres semblaient être des gardes du corps. Z’ont réclamé la « taxe des réfugiés ». Vu not nombre en centaines, l’ardoise s’montait en guilder. L’groupe a voulu payé q’pour eux alors du coup ça r’venait à une blafarde. Magnus a fait valoir son laissez-passer. L’gars des lois du coup l’a dit q’sa accélérerait les choses pour entrer dans la cité de Talabheim au delà du port, mais fallait vérifier les papiers. Alors s’est éloigné avec ses deux gardes pour la vérification. Les Mordraks, Sonia et les autres z’ont compté leurs sous et préparé tout bien la somme mais personne n’est revenu alors au bout du temps z’ont sentit l’esbrouffe. Magnus y était pas content du tout cause de ses papiers volés, mais d’coup l’groupe s’est méfié d’la ville. Faut dire qu’un port s’pas connu pour être un jardin d’enfants.
Sont entrés avec leur famille et nous z’ont laissé là mais j’sais quand même s’qui c’est passé cause qu’on m’la conté, et s’pas qu’a cause de la picole, combien d’fois faut q’ j’te l’dise?
La rue principale était bondée d’monde. Et dans les ruelles sur l’côtés c’était encore plus bourré de réfugiés du Hochland. Ca puait la misère dans des vieilles maisons croulantes. T’avait même parfois des tentes sur les ruines d’une bâtisse qu’avait croulé.
Z’avaient retenue la leçon de l’entrée alors Sonia a planqué sa bourse. Dès qu’elle a vu des enfants qui distribuaient d’l’eau et quémendaient un sou, les a envoyé valser en leur faisant l’peur d’leur vie, pour pas leur laissé l’temps d’plumer des poches. Plus rusé qu’un loup , c’te biche rouquine j’te dit.
Avant l’pont qu’enjambe la Talabec z’ont vu la grande place d’la justice du port. T’ a Iksi le nain qu’a causé un peu et z’ont compris qu’y avait un halfing au pilori cause qu’il avait pas voulu payer la taxe pour les gens d’son espèce. « l ‘pt’tit pardon » qui z’appelaient çà, une taxe sur les pt’tites personnes pour compenser leur chapardage qui disaient. Y avait aussi un pauv’ gars qu’avait été fouetté et même 2 pendus mais y sont pas attardés pour savoir pourquoi.
Certain ont voulu entrer dans l’auberge de « chez Skully » juste avant l’pont. Mais ça puait l’alcool et l’esbrouffe là aussi: Len, le gaillard qui s’disait d’Ulric, l’a sentit qu’des paris sur des combats trop faciles cachaient un truc foireux alors il a laissé tombé. T’a Sonia q’s’est dit que le halfing libidineux entouré d’garde et donzelles a moitié nues dans une alcôve luxueuse s’devait être le Skully en question. Tu m’croiras ou pas, j’men fou, mais elle s’est avancé direct et lui a dit qu’il devait connaître un moyen d’entrer dans la cité de Talabheim discret et lui a demandé le prix, ouais comme ça sans l’connaitre le gars, sa réputation, les coutumes du coin. Parfois la rouquine l’avait la ruse du loup mais parfois l’avait la finesse du sanglier.
Y a eu une temps de flottement, l’halfing a r’posé la souris bouillie q’l ‘avait a moitié bouffé et l’a toisé la rouquine de haut en bas. Puis lui a d’mandé de r’passer la nuit tombée. Mais la rouquine est jamais r’venu l’voir.
Faut dire qu’une fois l’pont passé moyennant c’te fois une vrai taxe versé a d’vrai gars du guet qui protégeaient la rue principale du port, z’ont vite appris qu’y avait une belle opportunité à saisir pour eux et leur famille.
T’avais un j’sais pas trop quoi de la cité de Talabheim, m’fin un vrai gars d’loi, Holenhohe qui s’appelait et fallait pas lui causé d’travers à c’gars la. L’avait été envoyé par l’Elise elle même, ouais. T’connais pas Elise? Ouais la conte-electrice de Talabheim , c’t’Elise là pas une autre. Une rumeur disait q’de belles fourrures du Kislev qui lui était destinée, avaient été abimé par d’pauv réfugiés comme nous lors du déchargement. D’coup colère d’conte électrice et l’avait décidé d’nous chasser du port. D’veine pour nous autres , l’avait bonne réputation la Elise et l’peuple disait qu’elle avait bon coeur, s’pas souvent l’cas d’ceux qui nous dirigent. D’coup l’avait décidé de repeuplé deux villages des environs avec une partie des réfugiés.
Dans l’auberge d’l’Anguille, l’Holenhohe y passait rapidement en r’vue les volontaires, et t’en avait plus q’les villages pouvaient en accueillir, puis disait aux uns et aux autres ou qui z’iraient. Not groupe d’aventuriers avec leurs armes et leurs allures ont fait l’affaire pour servir d’escorte aux réfugiés qui devaient s’installer à Breitblatt, un village à 3 jours 1/2 d’marche et la famille de la rouquine ainsi que l’oncle Klaus et les siens faisaient parti du voyage, trop content d’avoir un nouveau village pour y vivre. C’était bien payé en plus, même si le paiement final devait se faire à leur retour, une fois l’travail accompli. T’a Magnus qu’a été au bureau des entrées d’ la cité mais l’a vite compris qu’avec tout les vérifications et papiers a faire qui pourrait pas entrer dans Talabheim avant la semaine, d’coup il a accompagné les autres.
Z’ont tous attendus 2 jours bien peinard a l’Anguille avec leur famille. Z’avait pas envie d’trouver des emmerdes dans l'port.
Sommes partis l’troisième jour, à l’aube, après un discours d’Sonia à la centaine d’réfugiés et leur trentaine de gosses qui s’mettaient en route. Et ça j’l’sais bien car j’y étais dans l’nombre. Ouais, tu m’crois, tu m’crois pas, j’m’en fou. L’Elise elle avait pas fait semblant et moi j’te dis que Talabheim s’roule sur l’or. Dans l’nord on avait tout perdu, et vl’a q’la on part pour grossir la populace d’un village, avec chariots, victuailles et boeufs bien gras. Ouais ça sentait bon la fin des galères. Gloire à la Elise qu'on s'disaient tous.
Sauf que l’a plupart des réfugiés v’naient du Talabecland en fait et q’nous autres du nord on d’nous r’gardait travers. Moi j’croyais qu’tous les réfugiés v’naient du nord vu qu’on avait déplu à la Elise, alors ça m’a surpris.
Z’ont même interrogé un des bucherons d’la troupe qui leur a dit s’qui pensait d’nous: d’bon a rien du nord, voleur d’la bonne terre des Talabeclanders, et q’z’avaient pas leur place en c’lieu. C’était tendu mais alors s’passé comme un miracle. L’groupe d’nos protecteurs, q’majoritairement v’nait aussi du nord, c’était en fait des anges de Shallya. Tu m’crois, tu m’crois pas , j’m’en fou, des anges ouais. Moi j’y étais en tout cas et j’te raconte pas tout ça cause d’ la picole.
Z’ont fait plein d’choses pour calmer les tensions: z’ont été cherché du miel sauvage, des fruits; Klaus et Hagen, les deux chasseurs z’ont rapporté plein d’gibiers; Max il a fait la tambouille pour tout le monde avec le tout et on avait l’impression d’être des rois. Iksi a essayé d’faire la causette, même si les mots s’étaient pas l’point fort du nain; voyant que certains toussaient, Magnus les a soigné comme il pouvait puis s’est aperçu que seuls les Talabeclanders étaient touchés. T’avait q’Len l’Ulricien qui s’occupait pas trop d’nous, lui a préféré commencer a s’faire un arc avec les conseils de son oncle Klaus. Y rêvait d'tuer un loup l'Ulricien et f'sait q'd'en parler.
Ouais des anges j’te l’dit. Mais on voyait bien q’certains des talabeclanders y s’méfiaient encore, q’tout ça d’vait cacher un truc louche, s’pas normal tant d’bienveillance en c’vieux monde.
A l’aube du second jour t’a trois ogres q’sont pointés sur la route. Faisait peur à voir malgré leur hardes bariolées. Z’ont réclamé gentiment deux gosses cause qui z’avaient faim et cause qui souhaitaient pas faire le carnage du troupiau. C’était nous l’troupiau. T’a Sonia qui les a envoyé bouler en leur proposant d’la soupe. Ben ouais ruse du loup, finesse du sanglier, j’te l’dit.
C’sont concertés les trois ogres, mais devaient pas aimer la soupe car ils ont sorti leurs lourdes masses et z’ont chargé furieusement. L’groupe s’était bien positionné pour pas les laissé passer, et d’nous autre derrière on en m’nait pas large et plus d’un gosse avait pissé par terre. Hagen le chasseur il en tremblait lui même incapable d’agir. Faut dire que les trois ogres z’étaient vraiment effrayants.
Les coups pleuvaient, et c’est Sonia et Len qui les ont reçu par dizaine. Chance que les ogres c’étaient pas des finauds avec leurs armes. Au final Sonia et Len z’ont quand même pris tous deux un mauvais coup à la main, et s’en fallait d’peu qu’ils la perde c’te main pour toujours. Mais les ogres z’ont pris cher dans le même temps. T’a Iksi le nain qui a fait tournoyer son arme et profitant qu’un des ogres s’baissait pour frapper, l’a assommé d’un coup puissant. D’coup, un des autre ogre gravement blessé, voyant q’l’affaire tournait mal l’a écrasé sa masse sur l’autre ogre assommé le tuant net, et à proposé à tous de s’arrêter là: s’contenterait d’bouffer un ogre et d’rester en vie -l’était finaud pour un ogre celui là-, plutôt q’s’acharner sur s’troupiau trop résistant. Comme l’groupe avait déjà deux blessés salement atteints , z’ont accepté et finalement l’combat s’est arrêté là, les deux ogres trainant l’troisième pour aller l’bouffer tranquille. Y avait pas q'd'la bienveillance pour tout l'monde dans c'vieux monde.
Magnus a arrêter l’sang qui coulait d’la main de l’Ulricien puis a fait des bandages de fortune à la rouquine.
Mais j’te l’dis , z’avaient pas souffert pour rien: à partir d’ce moment les talabeclanders nous ont vraiment accepté nous autres du nord....
Chapitre un « réfugiés... »
Ouais j’te l’dit dit, vrai de vrai, j’étais là quand y‘sont pointés aux portes de Talagaad, avec les centaines de pauv’gars qui fuyaient l’ravage du nord cause d’la guerre contre l’chaos. J’tais l’un d’ces miséreux et j’te conte pas tout çà cause d’la picole.
Y’avait une grande famille: les Mordracks. Deux jeunes frères Len et Hagen protégeaient leurs oncles qu’avaient tout perdu dans la récente guerre. le premier frère était grand comme un Norsca et portait robe d’initié et l’symbole du loup d’Ulric et le second l’avait été plus utile pour nous autres durant l’voyage cause q’s’était un chasseur q’nous portait d’la bouftaille. Leur oncle , Klaus Mordrack, qui malgré sa boiture à une jambe chassait encore mieux q’le jeune Hagen les suivait avec son épouse Ingrid et sa fille Martha. Enfin t’avait un jeune serviteur halfing qu’accompagnait les Mordrack. L’avait un nom à rallonge mais tout l’monde l’appelait Max, et y cuisinait comme un chef tout c’que les chasseurs rapportaient.
Les Mordracks, z’avaient lié connaissance avec une jeune rouquine pas commode et bien roulée, q‘compagnait d’ses parents et d’sa fratrie. Sa famille semblait pas la porter tant qu’ça dans leur coeur. S’faisait appelé Sonia la rouge même si s’t’était pas son vrai nom, et y’avait deux nains q’lui servaient comme d’escorte, s’devait être une dame du monde où la chef d’une bande, moi j’sais pas. les nains , l’un s’appelait Thorin et l’autre on l’appelait Iksi vu q’personne pouvait jamais s’rappeler d’son nom en entier.
T’ avait aussi,un gars tout bien habillé, Magnus Mathias, qu’était un cultivé du ciboulot et qui disait rentré au bercail dans l’Oeil de la Forêt. Son chez soi s’était la campagne des environs de Talabheim qui racontait. On l’aimait bien cause qui soignait les gnons d’nous autres d’temps à autre.
Avant d’entrée dans l’port de Talagaad, y a trois gars qui nous ont arrêté. Un avait un gros livre, comme un homme de loi, et les deux autres semblaient être des gardes du corps. Z’ont réclamé la « taxe des réfugiés ». Vu not nombre en centaines, l’ardoise s’montait en guilder. L’groupe a voulu payé q’pour eux alors du coup ça r’venait à une blafarde. Magnus a fait valoir son laissez-passer. L’gars des lois du coup l’a dit q’sa accélérerait les choses pour entrer dans la cité de Talabheim au delà du port, mais fallait vérifier les papiers. Alors s’est éloigné avec ses deux gardes pour la vérification. Les Mordraks, Sonia et les autres z’ont compté leurs sous et préparé tout bien la somme mais personne n’est revenu alors au bout du temps z’ont sentit l’esbrouffe. Magnus y était pas content du tout cause de ses papiers volés, mais d’coup l’groupe s’est méfié d’la ville. Faut dire qu’un port s’pas connu pour être un jardin d’enfants.
Sont entrés avec leur famille et nous z’ont laissé là mais j’sais quand même s’qui c’est passé cause qu’on m’la conté, et s’pas qu’a cause de la picole, combien d’fois faut q’ j’te l’dise?
La rue principale était bondée d’monde. Et dans les ruelles sur l’côtés c’était encore plus bourré de réfugiés du Hochland. Ca puait la misère dans des vieilles maisons croulantes. T’avait même parfois des tentes sur les ruines d’une bâtisse qu’avait croulé.
Z’avaient retenue la leçon de l’entrée alors Sonia a planqué sa bourse. Dès qu’elle a vu des enfants qui distribuaient d’l’eau et quémendaient un sou, les a envoyé valser en leur faisant l’peur d’leur vie, pour pas leur laissé l’temps d’plumer des poches. Plus rusé qu’un loup , c’te biche rouquine j’te dit.
Avant l’pont qu’enjambe la Talabec z’ont vu la grande place d’la justice du port. T’ a Iksi le nain qu’a causé un peu et z’ont compris qu’y avait un halfing au pilori cause qu’il avait pas voulu payer la taxe pour les gens d’son espèce. « l ‘pt’tit pardon » qui z’appelaient çà, une taxe sur les pt’tites personnes pour compenser leur chapardage qui disaient. Y avait aussi un pauv’ gars qu’avait été fouetté et même 2 pendus mais y sont pas attardés pour savoir pourquoi.
Certain ont voulu entrer dans l’auberge de « chez Skully » juste avant l’pont. Mais ça puait l’alcool et l’esbrouffe là aussi: Len, le gaillard qui s’disait d’Ulric, l’a sentit qu’des paris sur des combats trop faciles cachaient un truc foireux alors il a laissé tombé. T’a Sonia q’s’est dit que le halfing libidineux entouré d’garde et donzelles a moitié nues dans une alcôve luxueuse s’devait être le Skully en question. Tu m’croiras ou pas, j’men fou, mais elle s’est avancé direct et lui a dit qu’il devait connaître un moyen d’entrer dans la cité de Talabheim discret et lui a demandé le prix, ouais comme ça sans l’connaitre le gars, sa réputation, les coutumes du coin. Parfois la rouquine l’avait la ruse du loup mais parfois l’avait la finesse du sanglier.
Y a eu une temps de flottement, l’halfing a r’posé la souris bouillie q’l ‘avait a moitié bouffé et l’a toisé la rouquine de haut en bas. Puis lui a d’mandé de r’passer la nuit tombée. Mais la rouquine est jamais r’venu l’voir.
Faut dire qu’une fois l’pont passé moyennant c’te fois une vrai taxe versé a d’vrai gars du guet qui protégeaient la rue principale du port, z’ont vite appris qu’y avait une belle opportunité à saisir pour eux et leur famille.
T’avais un j’sais pas trop quoi de la cité de Talabheim, m’fin un vrai gars d’loi, Holenhohe qui s’appelait et fallait pas lui causé d’travers à c’gars la. L’avait été envoyé par l’Elise elle même, ouais. T’connais pas Elise? Ouais la conte-electrice de Talabheim , c’t’Elise là pas une autre. Une rumeur disait q’de belles fourrures du Kislev qui lui était destinée, avaient été abimé par d’pauv réfugiés comme nous lors du déchargement. D’coup colère d’conte électrice et l’avait décidé d’nous chasser du port. D’veine pour nous autres , l’avait bonne réputation la Elise et l’peuple disait qu’elle avait bon coeur, s’pas souvent l’cas d’ceux qui nous dirigent. D’coup l’avait décidé de repeuplé deux villages des environs avec une partie des réfugiés.
Dans l’auberge d’l’Anguille, l’Holenhohe y passait rapidement en r’vue les volontaires, et t’en avait plus q’les villages pouvaient en accueillir, puis disait aux uns et aux autres ou qui z’iraient. Not groupe d’aventuriers avec leurs armes et leurs allures ont fait l’affaire pour servir d’escorte aux réfugiés qui devaient s’installer à Breitblatt, un village à 3 jours 1/2 d’marche et la famille de la rouquine ainsi que l’oncle Klaus et les siens faisaient parti du voyage, trop content d’avoir un nouveau village pour y vivre. C’était bien payé en plus, même si le paiement final devait se faire à leur retour, une fois l’travail accompli. T’a Magnus qu’a été au bureau des entrées d’ la cité mais l’a vite compris qu’avec tout les vérifications et papiers a faire qui pourrait pas entrer dans Talabheim avant la semaine, d’coup il a accompagné les autres.
Z’ont tous attendus 2 jours bien peinard a l’Anguille avec leur famille. Z’avait pas envie d’trouver des emmerdes dans l'port.
Sommes partis l’troisième jour, à l’aube, après un discours d’Sonia à la centaine d’réfugiés et leur trentaine de gosses qui s’mettaient en route. Et ça j’l’sais bien car j’y étais dans l’nombre. Ouais, tu m’crois, tu m’crois pas, j’m’en fou. L’Elise elle avait pas fait semblant et moi j’te dis que Talabheim s’roule sur l’or. Dans l’nord on avait tout perdu, et vl’a q’la on part pour grossir la populace d’un village, avec chariots, victuailles et boeufs bien gras. Ouais ça sentait bon la fin des galères. Gloire à la Elise qu'on s'disaient tous.
Sauf que l’a plupart des réfugiés v’naient du Talabecland en fait et q’nous autres du nord on d’nous r’gardait travers. Moi j’croyais qu’tous les réfugiés v’naient du nord vu qu’on avait déplu à la Elise, alors ça m’a surpris.
Z’ont même interrogé un des bucherons d’la troupe qui leur a dit s’qui pensait d’nous: d’bon a rien du nord, voleur d’la bonne terre des Talabeclanders, et q’z’avaient pas leur place en c’lieu. C’était tendu mais alors s’passé comme un miracle. L’groupe d’nos protecteurs, q’majoritairement v’nait aussi du nord, c’était en fait des anges de Shallya. Tu m’crois, tu m’crois pas , j’m’en fou, des anges ouais. Moi j’y étais en tout cas et j’te raconte pas tout ça cause d’ la picole.
Z’ont fait plein d’choses pour calmer les tensions: z’ont été cherché du miel sauvage, des fruits; Klaus et Hagen, les deux chasseurs z’ont rapporté plein d’gibiers; Max il a fait la tambouille pour tout le monde avec le tout et on avait l’impression d’être des rois. Iksi a essayé d’faire la causette, même si les mots s’étaient pas l’point fort du nain; voyant que certains toussaient, Magnus les a soigné comme il pouvait puis s’est aperçu que seuls les Talabeclanders étaient touchés. T’avait q’Len l’Ulricien qui s’occupait pas trop d’nous, lui a préféré commencer a s’faire un arc avec les conseils de son oncle Klaus. Y rêvait d'tuer un loup l'Ulricien et f'sait q'd'en parler.
Ouais des anges j’te l’dit. Mais on voyait bien q’certains des talabeclanders y s’méfiaient encore, q’tout ça d’vait cacher un truc louche, s’pas normal tant d’bienveillance en c’vieux monde.
A l’aube du second jour t’a trois ogres q’sont pointés sur la route. Faisait peur à voir malgré leur hardes bariolées. Z’ont réclamé gentiment deux gosses cause qui z’avaient faim et cause qui souhaitaient pas faire le carnage du troupiau. C’était nous l’troupiau. T’a Sonia qui les a envoyé bouler en leur proposant d’la soupe. Ben ouais ruse du loup, finesse du sanglier, j’te l’dit.
C’sont concertés les trois ogres, mais devaient pas aimer la soupe car ils ont sorti leurs lourdes masses et z’ont chargé furieusement. L’groupe s’était bien positionné pour pas les laissé passer, et d’nous autre derrière on en m’nait pas large et plus d’un gosse avait pissé par terre. Hagen le chasseur il en tremblait lui même incapable d’agir. Faut dire que les trois ogres z’étaient vraiment effrayants.
Les coups pleuvaient, et c’est Sonia et Len qui les ont reçu par dizaine. Chance que les ogres c’étaient pas des finauds avec leurs armes. Au final Sonia et Len z’ont quand même pris tous deux un mauvais coup à la main, et s’en fallait d’peu qu’ils la perde c’te main pour toujours. Mais les ogres z’ont pris cher dans le même temps. T’a Iksi le nain qui a fait tournoyer son arme et profitant qu’un des ogres s’baissait pour frapper, l’a assommé d’un coup puissant. D’coup, un des autre ogre gravement blessé, voyant q’l’affaire tournait mal l’a écrasé sa masse sur l’autre ogre assommé le tuant net, et à proposé à tous de s’arrêter là: s’contenterait d’bouffer un ogre et d’rester en vie -l’était finaud pour un ogre celui là-, plutôt q’s’acharner sur s’troupiau trop résistant. Comme l’groupe avait déjà deux blessés salement atteints , z’ont accepté et finalement l’combat s’est arrêté là, les deux ogres trainant l’troisième pour aller l’bouffer tranquille. Y avait pas q'd'la bienveillance pour tout l'monde dans c'vieux monde.
Magnus a arrêter l’sang qui coulait d’la main de l’Ulricien puis a fait des bandages de fortune à la rouquine.
Mais j’te l’dis , z’avaient pas souffert pour rien: à partir d’ce moment les talabeclanders nous ont vraiment accepté nous autres du nord....
Modifié en dernier par Slyden le 29 juin 2017, 07:34, modifié 6 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre deux « Malades... »
Nous autres on a fait une place dans les chariots pour la rouquine et l’ulricien pour qu’ils voyagent tranquilles au vu d’leur blessures. C’tait la moindre des choses cause qu’ils avaient pris les coups à not’place.
T’a Klaus qu’a expliqué quelques rudiments d'combat à son Neveu Len et à la rouquine Sonia, comment ils auraient pu éviter les coups en s’mettant en défense comme ci et comme ça, et sauver leur main. Puis il a été chassé c'te Klaus qui semblait en connaître un rayon sur tout, et a ram'né un cerf. Il avait un arc long incroyable ce Klaus, marqué du sceau du conte électeur du Hochland lui-même. Tu m’crois , tu m’crois pas moi j’m’en fou, mais ouais du conte électeur du Hochland, ouais j'l'ai vu d'mes yeux. J’te l’dit et pas à cause d’la picole. Moi j’tais trop content q’ce Klaus montre à tout ces talabelclanders de quoi un vrai chasseur du Hochland était capable.
Sa femme, Ingrid, elle a causé à Magnus toute la journée et lui a causé soins et cataplasmes. S’devait valoir le coup car même si le cataplasme de plantes mélangées à j’sais pas quoi puait plus qu’un tas d’fumier, le truc semblait efficace comme les r’mèdes de ma grand-mère.
Martha leur fille trainait avec les gosses qui s’agglutinaient comme des mouches autour de Len, l’initié d’Ulric et Sonia la rouquine en leur d'mandant des histoires de sorcières. Ulric s’est pas fait prié pour raconter les buchers réservés aux utilisateurs de magie vulgaires tandis que Sonia a rebuté les gosses en n’adhérant pas aux pratiques intolérantes des chasseurs de sorcières et autres répurgateurs. Prenait des risques la rouquine d'causer d'la sorte.
Dans l’après midi t’a un chariot venu de Talagaad qui nous a rattrapé. T’avait une famille d’Halfing , un couple et leur trois gosses, venu compléter not’troupe pour réouvrir la taverne de Breitblatt, envoyé par le Holenhohe, l'homme de loi d'auberge de l'Anguille. Vu comment Max , halfing comme eux, nous avait déjà cuisiné ses plats , ont était tous trop content et on salivait d’avance. Ouais c’était la fin des galères pour sur, enfin c’jour là on y croyait tous. Les pt’tits gars z’étaient accompagné d’une jeunette humaine, une femme en robe blanche arborant la rose sabine, une initiée de Shallya, Alexia qu’elle s’appelait. Tout le monde était trop content de l’accueillir et elle a pas été longue a se faire aimer d’tous.
C’était une journée tranquille et le soir, Klaus nous a rapporté encore plein d'gibiers, c'te fois avec son neveu Hagen. Max en a fait un plat inoubliable. Ingrid et Magnus z’ont été changé à un moment l' bandage mal fait de Sonia pour lui éviter la gangrène.
La nuit fut tranquille. Pas l'moindre bruit d'bêtes sauvages. Au matin, Magnus a été r'faire les bandages et avec l’aide des cataplasmes et de deux potions de soins q’Ingrid leur avait dégoté, Sonia et Len avaient r'trouvé leur forme initiale. Tu m’crois, tu m’crois pas moi j’m’en fou mais les r’mèdes d’grand mère rétablissent un gars en deux jours au lieu d’un mois, ouais, s’comme ça, et s’pas cause d’la picole.
L’mauvaise nouvelle, c’est v’nu très vite quand on a entendu crier à la limite du camp. Là s’tait la grosse tuile et tous ont a été affolé en arrivant sur les lieux. T’avait une tente lacérée, et d’dans t’avait Klaus, Ingrid et Martha, morts et faisant peur à voir: démembrés comme après le passage d’un ours fou furieux qui s'rait pris pour un boucher. T’avait du sang partout, là une main, là une jambe, qu’Taal nous protège, ça sentait la fin d’nous autres. T’a Sonia qui a essayé d’calmer sans succès l’monde qui piétinait d’partout mais quand Alexia, l’initié d’Shallya s’est pointée tout l’monde s’est calmé cause qu’elle parlait si doux q’t’avait l’impression d’être bercé. Tu m’crois , tu m’crois pas, moi j’m’en fou, bercé ouais. On s’est alors tous éloigné d’la scène pour laisser l’groupe d’nos sauveur m’ner l’enquête tranquille.
A un m’ment, t’a Magnus qui a été pris a parti par trois d’nous autre quand on a vu qu’il portait le pendentif d’Ingrid. L’a dit qu’elle lui avait donné mais nous on l’avait pas vu l’faire. Mais les autres nous ont calmé et on a fini par l’croire vu q’s’était vrai q’l’avait passé toute la veille avec la morte du jour.
Z’ont vu des traces d’un loup qui disparaissaient vers le sud. S’tait étrange car rien n’avait été bouffé sur les morts, qu’Sigmar m’pardonne d’causer comme ça, mais un loup çà attaque pas comme ça en solitaire sans raison! Puis les veilleurs z'avaient rien entendu d'la nuit! L’arc de Klaus avait disparu et un loup ça porte pas un arc! Puis t’avais le pendentif cassé de Klaus comme arraché et un loup ça arrache pas l'truc çà les coupe avec ses dents! M’enfin a s’moment j’savais pas pour le pendentif arraché et pour l’arc, y avait q’nos héros qui l’savaient. Alors quand nos sauveurs nous ont dit qu’il s’agissait d’une bête sauvage on les a cru et on a poursuivi la route, après avoir enterré Klaus, Ingrid et Martha. On était tous triste, mais s’tait l’destin d'tous d'finir dans les rêveries d'Morr, et la vie continuait.
Les talabeclanders qui toussaient 'sont mis pour certains a trembler. Puis t’a un gars qui a montré sa p’tite fille entre la vie et la mort: fièvreuse, agitée d'tremblements et couverte de taches grises et blanchâtres. Alexia et Magnus ont fait c’qui pouvaient mais y’avait pas grand chose a faire, à part laisser Morr décider de l’appeler ou pas c'te gamine. Personne n’avait jamais vu s’te maladie là.
L’lendemain, en arrivant à Breitblatt, la joie était forte pour d'nous autres qui avions perdu not'chez nous. La maladie, les ogres et les morts z’étaient déjà oublié. Ouais ceux qui étaient malades pouvaient pas l'oublier s'pas faux et d'coup z'ont été s'reposer pendant q'les autres z'ont fait la fête avec la quarantaine de villageois trop content d’tout c’q’on apportait avec nous et de voir leur Breitblatt revivre pour le coup. Nous les gars on s’est débrouillés pour offrir a nos héros quelques bricoles q’z’avaient besoin puis sont partis l’aube suivante, pressé d’retourner au port de Talagaad: l’maladie semblait avoir touché Magnus, Len et Sonia, alors z’avaient hâte d’trouver d’l’aide q’le village pouvait pas leur procurer.
Mais j’sais quand même c’qui c’est passé au r’tour cause des amis m’l’ont raconté. Tu m’crois, tu m’crois pas , moi j’m’en fou, des amis ouais j'en ai! Et pas cause d’la picole.
T’a Len, Magnus et Sonia q’sont mis a trembler et s’couvrir de taches grises et blanches. Z’accusaient l’coup et d’coup on sentait q’le physique l’était diminué. A l’aube de leur dernier jour de marche avant d’arriver au port, ceux qui veillaient z’ont vu trois silhouettes traverser le chemin loin d’vant eux. Z’étaient trop rapide pour être d’simples gars. Thorin le nain a chargé sans réfléchir suivit vite par Hagen. L’chasseur l’a réussit a r’monter l’traces q’ressemblait à des grosses pattes de rats. Sonia, Iksi et Thorin, z’avaient déjà croisé c’genre et z’ont reconnu q’s’était des skavens. Venaient d’la Talabec ces skavens puis leurs traces s’perdaient aux pieds des falaises du Taalbastion. Moi, j'croyais q'les skavens s'étaient des trucs d'nos grand-mères pour nous faire dormir l'soir en nous f'sant peur. J'croyais pas q'sa existait pour d'vrai de vrai. M'fin pour en revenir a nos héros, Len a trouvé d’traces d’colis qu’avaient du être jeté dans l’eau d'la Talabec. Restait plus rien sauf un peu d’poudre gris-argentée q’l’un d’nos héros a mis dans une pt’ite bourse.
Quand sont arrivés a Talagaad l’soir z’ont tout de suite compris qu’un truc avait changé. On voyait plus d’convois sur le chemin du sorcier q’montait à la Haute Porte, vers Talabheim. T’avait plein d’mourants dans les ruelles. A peine entrés, z’ont vu un gamin près du fleuve qu’était mordu par un gros chien. Z’ont pas hésité et Thorin a chargé l’premier. C’était pas un chien mais un gros rat, et l’problème c’est qu’ y en avait beaucoup d’autres qui leur sont tombés d'sus depuis les toits. M’fin c’était pas pire q’trois ogres et z’ont vite haché tous les rats, surtout Thorin qui s'y connaissait pour sur en hachoir. Y a q’Hagen qu’a pris un sale coup et l’a vite compris l’chasseur qu’il avait du choper la même maladie q’les trois autres.
Z’ont raccompagné l’gamin q’portait un seau plus gros q’lui. S’appelait Janko et il avait l’accent du Kislev. Z’ont pas compris tout d’suite qu’ils pénétraient dans l’petit Kislev. Et avec leur tête du nord, z’étaient pas les bienvenus vu q’les réfugiés du nord avaient piqué tout l’boulot sur les docks aux Kislevites. Z’ont trouvé la cabane du gamin qui était tout content d’ramener d’l’eau a sa mère qui s’reposait sur une chaise. Z’ont tout d’suite compris q’pour s’reposer elle s’reposait la mère du gamin, vu qu’elle était morte. Mais l’gamin lui il refusait d’l’admettre. Alors la Sonia lui a causé et le gamin l’a pleuré. Finesse du sanglier mais coeur de louve s’te rouquine. Thorin, le nain qui veillait à la porte, a vu q’une vingtaines de gars s’étaient rassemblés avec des gourdins et semblaient pas bienveillant pour un sou. Len est sorti pour leur fait face et pour commencer à causer. Thorin lui il avait sorti sa hache et ça lui démangeait d'charger dans l’tas. Z’étaient pas content les pauv’gars et z’ont dit c’qu’ils pensaient des gars du nord, voleur d’leur boulot et d’leur mangeaille.
Y avait des étincelles dans l'air et ça m'naçait d'partir en vrilles mais t’a une vieille dame qui est arrivée et dès qu’elle a causé, ben les gars du Kislev 'sont tus comme des gosses. L’a crié d’laisser l’groupe d’tranquille q’la citée allait avoir besoin d’eux. L’était spéciale la vieille, voutée sur son baton, elle avait les yeux tout blanc, aveugle la vieille ouais. Mais quand elle te causait elle te toisait bien en face, comme si elle voyait tout. T’avait des frissons d’partout rien qu’en la voyant. Elle a invité Janko a venir vivre avec un certain Yuri, un aut’gosse surement. Janko il a filé comme une flèche dans les jupons d’la vieille trop content d’l’invit.. T’avait l’impression qu’elle mettait a l’aise les gosses comme elle foutait les chocottes aux adultes. Sonia s’est avancée et a glissé 5 couronnes dans les mains d’la vieille pour prendre soin du gosse. Du coup l’aveugle l’a pas lâché et lui a parlé comme un oracle en lui serrant les main: voyait l’groupe combattre un grand ennemi dans le futur, un ennemi qu’elle arrivait pas à voir. Elle a parlé des « soeurs étrangères » puis quand tout espoir semblerait perdu l'ultime espoir viendrait « d'a vierge guerrière ». Puis l’a lâché la rouquine et s’en ai allé en disant q’l’groupe pouvait dormir dans une maison vide a l’entrée du quartier. L’Ulricien l’a dit q’les soeurs étrangères s’étaient p’t’être Shallya et Myrmidia. D’coup la vierge guerrière s’rait Myrmidia. Ca l’ennervait l’Ulricien vu qui s’rappelait qu’un myrmidien lors des batailles du nord, avait osé dire q’les gars de Sigmar et d’Ulric s’battaient sans organisation avec un marteau à la place du ciboulot, et qu’on gagnait pas la guerre comme c’la. Comme si on gagnait une guerre avec un bouquin! Y avait pt’être aussi une autre explication q'ça mais voyait pas quoi s'y en avait une.
M’fin la bicoque pour la nuit c’était au moins ça. Y purent dormir tranquille nos héros, même si des hurlements s’firent entendre dans la nuit.
L’lendemain z’ont été voir si l’gamin ça allait malgré le noeud a l’estomac en s’rapprochant d’la maison d’la vieille dame. L’avait repris des couleurs le p’tit Janko. Z’ont été ensuite lui acheté 2 épées en bois. Sonia elle toussait alors le vendeur l’a viré d’sa boutique. Puis t’avait des endroits avec des buchers d’fortune et des gars à moitiés brulés: les hurlements d'la nuit avaient leur explication. Semblait pas être une bonne idée d’se montrer malade devant tout l’monde.
Z’ont été s’faire payer, mais Holenhohe l’était plus a l’Anguille, l’était retourné à Talabheim. Alors z’ont été au Bureau des Entrées. Z’ont vu qu’il y avait plus de guet dans les rues, d’coup tout les réfugiés s’étaient répandu dans l’port, et vu leur nombre, on comprenait mieux que les kislevites sortaient plus d’leur quartier. Semblait pas trop avoir marché l'truc de la conte-électrice Elise d'se débarrasser des réfugiés.
L’bureau était fermé mais à l’étage un gars a accepté d’leur parlé depuis une fenêtre entrouverte. S’rappelait d’eux et des consignes d’Holenhohe, et leur a payé leur du. Magnus à même récupéré son laissez-passer pour un modique prélèvement du au frais d’ dossier pour papiers perdus, et fraude d’un tiers ayant tenté d’les utiliser. Les autres ont eu également leur laissez-passer pour quinze jours pour Talabheim. Bon fallait juste attendre la fin d’l’épidémie et q’les portes s’ouvrent, mais le gars d’l’administration était d’tout coeur avec eux.
Z’ont ensuite trainés dans les rues pour s'renseigner si y avait pas q'ques personnes pour v'nir en aide à ceux d'nos héros qui étaient malades et faisaient que d'tousser et d'trembler. Z'ont appris qu’y avait des prêtresses de Shallya qui s’étaient installées dans un entrepôt près des docks, derrière l’Anguille, pour v'nir en aide aux malades. Y avait aussi un apothicaire pas loin du bureau des entrées, alors z’ont été l’voir mais y avait personne pour leur ouvrir. Un voisin leur a dit q'le gars d'vait être là, alors sont rentrés quand même depuis l' p'tit jardin clos à l’arrière. L’apothicaire y s’appelait Widenhoft et l’on trouvé mort à son bureau, la nuque poignardée par une arme étrange en forme d’étoile. Un coup des skavens pour sur. La f'nêtre brisée d'l'étage et les traces d'rats sur deux jambes dans l'jardin ça confirmait leur crainte. Il étudiait la maladie q'donnait la tremblote le Widenhoft, alors Alexia et Magnus z’ont pris les papiers d'son bureaux pour les montrer plus tard à un gars qui s’y connaitrait, vu qu’ils comprenaient pas tout eux même. Z’ont trouvé une lettre étrange, signé du grand officier d'a haute porte -Magnus connaissait l’nom- , Rudolph Nierhaus, qui demandait a l’apothicaire d’étudier un étrange flacon remplit d’ liquide bleuté... P't'être une antidote pensaient certains...
Malades, skavens, grand officier et meurtre, ça puait l’embrouille tout c'la...
Chapitre deux « Malades... »
Nous autres on a fait une place dans les chariots pour la rouquine et l’ulricien pour qu’ils voyagent tranquilles au vu d’leur blessures. C’tait la moindre des choses cause qu’ils avaient pris les coups à not’place.
T’a Klaus qu’a expliqué quelques rudiments d'combat à son Neveu Len et à la rouquine Sonia, comment ils auraient pu éviter les coups en s’mettant en défense comme ci et comme ça, et sauver leur main. Puis il a été chassé c'te Klaus qui semblait en connaître un rayon sur tout, et a ram'né un cerf. Il avait un arc long incroyable ce Klaus, marqué du sceau du conte électeur du Hochland lui-même. Tu m’crois , tu m’crois pas moi j’m’en fou, mais ouais du conte électeur du Hochland, ouais j'l'ai vu d'mes yeux. J’te l’dit et pas à cause d’la picole. Moi j’tais trop content q’ce Klaus montre à tout ces talabelclanders de quoi un vrai chasseur du Hochland était capable.
Sa femme, Ingrid, elle a causé à Magnus toute la journée et lui a causé soins et cataplasmes. S’devait valoir le coup car même si le cataplasme de plantes mélangées à j’sais pas quoi puait plus qu’un tas d’fumier, le truc semblait efficace comme les r’mèdes de ma grand-mère.
Martha leur fille trainait avec les gosses qui s’agglutinaient comme des mouches autour de Len, l’initié d’Ulric et Sonia la rouquine en leur d'mandant des histoires de sorcières. Ulric s’est pas fait prié pour raconter les buchers réservés aux utilisateurs de magie vulgaires tandis que Sonia a rebuté les gosses en n’adhérant pas aux pratiques intolérantes des chasseurs de sorcières et autres répurgateurs. Prenait des risques la rouquine d'causer d'la sorte.
Dans l’après midi t’a un chariot venu de Talagaad qui nous a rattrapé. T’avait une famille d’Halfing , un couple et leur trois gosses, venu compléter not’troupe pour réouvrir la taverne de Breitblatt, envoyé par le Holenhohe, l'homme de loi d'auberge de l'Anguille. Vu comment Max , halfing comme eux, nous avait déjà cuisiné ses plats , ont était tous trop content et on salivait d’avance. Ouais c’était la fin des galères pour sur, enfin c’jour là on y croyait tous. Les pt’tits gars z’étaient accompagné d’une jeunette humaine, une femme en robe blanche arborant la rose sabine, une initiée de Shallya, Alexia qu’elle s’appelait. Tout le monde était trop content de l’accueillir et elle a pas été longue a se faire aimer d’tous.
C’était une journée tranquille et le soir, Klaus nous a rapporté encore plein d'gibiers, c'te fois avec son neveu Hagen. Max en a fait un plat inoubliable. Ingrid et Magnus z’ont été changé à un moment l' bandage mal fait de Sonia pour lui éviter la gangrène.
La nuit fut tranquille. Pas l'moindre bruit d'bêtes sauvages. Au matin, Magnus a été r'faire les bandages et avec l’aide des cataplasmes et de deux potions de soins q’Ingrid leur avait dégoté, Sonia et Len avaient r'trouvé leur forme initiale. Tu m’crois, tu m’crois pas moi j’m’en fou mais les r’mèdes d’grand mère rétablissent un gars en deux jours au lieu d’un mois, ouais, s’comme ça, et s’pas cause d’la picole.
L’mauvaise nouvelle, c’est v’nu très vite quand on a entendu crier à la limite du camp. Là s’tait la grosse tuile et tous ont a été affolé en arrivant sur les lieux. T’avait une tente lacérée, et d’dans t’avait Klaus, Ingrid et Martha, morts et faisant peur à voir: démembrés comme après le passage d’un ours fou furieux qui s'rait pris pour un boucher. T’avait du sang partout, là une main, là une jambe, qu’Taal nous protège, ça sentait la fin d’nous autres. T’a Sonia qui a essayé d’calmer sans succès l’monde qui piétinait d’partout mais quand Alexia, l’initié d’Shallya s’est pointée tout l’monde s’est calmé cause qu’elle parlait si doux q’t’avait l’impression d’être bercé. Tu m’crois , tu m’crois pas, moi j’m’en fou, bercé ouais. On s’est alors tous éloigné d’la scène pour laisser l’groupe d’nos sauveur m’ner l’enquête tranquille.
A un m’ment, t’a Magnus qui a été pris a parti par trois d’nous autre quand on a vu qu’il portait le pendentif d’Ingrid. L’a dit qu’elle lui avait donné mais nous on l’avait pas vu l’faire. Mais les autres nous ont calmé et on a fini par l’croire vu q’s’était vrai q’l’avait passé toute la veille avec la morte du jour.
Z’ont vu des traces d’un loup qui disparaissaient vers le sud. S’tait étrange car rien n’avait été bouffé sur les morts, qu’Sigmar m’pardonne d’causer comme ça, mais un loup çà attaque pas comme ça en solitaire sans raison! Puis les veilleurs z'avaient rien entendu d'la nuit! L’arc de Klaus avait disparu et un loup ça porte pas un arc! Puis t’avais le pendentif cassé de Klaus comme arraché et un loup ça arrache pas l'truc çà les coupe avec ses dents! M’enfin a s’moment j’savais pas pour le pendentif arraché et pour l’arc, y avait q’nos héros qui l’savaient. Alors quand nos sauveurs nous ont dit qu’il s’agissait d’une bête sauvage on les a cru et on a poursuivi la route, après avoir enterré Klaus, Ingrid et Martha. On était tous triste, mais s’tait l’destin d'tous d'finir dans les rêveries d'Morr, et la vie continuait.
Les talabeclanders qui toussaient 'sont mis pour certains a trembler. Puis t’a un gars qui a montré sa p’tite fille entre la vie et la mort: fièvreuse, agitée d'tremblements et couverte de taches grises et blanchâtres. Alexia et Magnus ont fait c’qui pouvaient mais y’avait pas grand chose a faire, à part laisser Morr décider de l’appeler ou pas c'te gamine. Personne n’avait jamais vu s’te maladie là.
L’lendemain, en arrivant à Breitblatt, la joie était forte pour d'nous autres qui avions perdu not'chez nous. La maladie, les ogres et les morts z’étaient déjà oublié. Ouais ceux qui étaient malades pouvaient pas l'oublier s'pas faux et d'coup z'ont été s'reposer pendant q'les autres z'ont fait la fête avec la quarantaine de villageois trop content d’tout c’q’on apportait avec nous et de voir leur Breitblatt revivre pour le coup. Nous les gars on s’est débrouillés pour offrir a nos héros quelques bricoles q’z’avaient besoin puis sont partis l’aube suivante, pressé d’retourner au port de Talagaad: l’maladie semblait avoir touché Magnus, Len et Sonia, alors z’avaient hâte d’trouver d’l’aide q’le village pouvait pas leur procurer.
Mais j’sais quand même c’qui c’est passé au r’tour cause des amis m’l’ont raconté. Tu m’crois, tu m’crois pas , moi j’m’en fou, des amis ouais j'en ai! Et pas cause d’la picole.
T’a Len, Magnus et Sonia q’sont mis a trembler et s’couvrir de taches grises et blanches. Z’accusaient l’coup et d’coup on sentait q’le physique l’était diminué. A l’aube de leur dernier jour de marche avant d’arriver au port, ceux qui veillaient z’ont vu trois silhouettes traverser le chemin loin d’vant eux. Z’étaient trop rapide pour être d’simples gars. Thorin le nain a chargé sans réfléchir suivit vite par Hagen. L’chasseur l’a réussit a r’monter l’traces q’ressemblait à des grosses pattes de rats. Sonia, Iksi et Thorin, z’avaient déjà croisé c’genre et z’ont reconnu q’s’était des skavens. Venaient d’la Talabec ces skavens puis leurs traces s’perdaient aux pieds des falaises du Taalbastion. Moi, j'croyais q'les skavens s'étaient des trucs d'nos grand-mères pour nous faire dormir l'soir en nous f'sant peur. J'croyais pas q'sa existait pour d'vrai de vrai. M'fin pour en revenir a nos héros, Len a trouvé d’traces d’colis qu’avaient du être jeté dans l’eau d'la Talabec. Restait plus rien sauf un peu d’poudre gris-argentée q’l’un d’nos héros a mis dans une pt’ite bourse.
Quand sont arrivés a Talagaad l’soir z’ont tout de suite compris qu’un truc avait changé. On voyait plus d’convois sur le chemin du sorcier q’montait à la Haute Porte, vers Talabheim. T’avait plein d’mourants dans les ruelles. A peine entrés, z’ont vu un gamin près du fleuve qu’était mordu par un gros chien. Z’ont pas hésité et Thorin a chargé l’premier. C’était pas un chien mais un gros rat, et l’problème c’est qu’ y en avait beaucoup d’autres qui leur sont tombés d'sus depuis les toits. M’fin c’était pas pire q’trois ogres et z’ont vite haché tous les rats, surtout Thorin qui s'y connaissait pour sur en hachoir. Y a q’Hagen qu’a pris un sale coup et l’a vite compris l’chasseur qu’il avait du choper la même maladie q’les trois autres.
Z’ont raccompagné l’gamin q’portait un seau plus gros q’lui. S’appelait Janko et il avait l’accent du Kislev. Z’ont pas compris tout d’suite qu’ils pénétraient dans l’petit Kislev. Et avec leur tête du nord, z’étaient pas les bienvenus vu q’les réfugiés du nord avaient piqué tout l’boulot sur les docks aux Kislevites. Z’ont trouvé la cabane du gamin qui était tout content d’ramener d’l’eau a sa mère qui s’reposait sur une chaise. Z’ont tout d’suite compris q’pour s’reposer elle s’reposait la mère du gamin, vu qu’elle était morte. Mais l’gamin lui il refusait d’l’admettre. Alors la Sonia lui a causé et le gamin l’a pleuré. Finesse du sanglier mais coeur de louve s’te rouquine. Thorin, le nain qui veillait à la porte, a vu q’une vingtaines de gars s’étaient rassemblés avec des gourdins et semblaient pas bienveillant pour un sou. Len est sorti pour leur fait face et pour commencer à causer. Thorin lui il avait sorti sa hache et ça lui démangeait d'charger dans l’tas. Z’étaient pas content les pauv’gars et z’ont dit c’qu’ils pensaient des gars du nord, voleur d’leur boulot et d’leur mangeaille.
Y avait des étincelles dans l'air et ça m'naçait d'partir en vrilles mais t’a une vieille dame qui est arrivée et dès qu’elle a causé, ben les gars du Kislev 'sont tus comme des gosses. L’a crié d’laisser l’groupe d’tranquille q’la citée allait avoir besoin d’eux. L’était spéciale la vieille, voutée sur son baton, elle avait les yeux tout blanc, aveugle la vieille ouais. Mais quand elle te causait elle te toisait bien en face, comme si elle voyait tout. T’avait des frissons d’partout rien qu’en la voyant. Elle a invité Janko a venir vivre avec un certain Yuri, un aut’gosse surement. Janko il a filé comme une flèche dans les jupons d’la vieille trop content d’l’invit.. T’avait l’impression qu’elle mettait a l’aise les gosses comme elle foutait les chocottes aux adultes. Sonia s’est avancée et a glissé 5 couronnes dans les mains d’la vieille pour prendre soin du gosse. Du coup l’aveugle l’a pas lâché et lui a parlé comme un oracle en lui serrant les main: voyait l’groupe combattre un grand ennemi dans le futur, un ennemi qu’elle arrivait pas à voir. Elle a parlé des « soeurs étrangères » puis quand tout espoir semblerait perdu l'ultime espoir viendrait « d'a vierge guerrière ». Puis l’a lâché la rouquine et s’en ai allé en disant q’l’groupe pouvait dormir dans une maison vide a l’entrée du quartier. L’Ulricien l’a dit q’les soeurs étrangères s’étaient p’t’être Shallya et Myrmidia. D’coup la vierge guerrière s’rait Myrmidia. Ca l’ennervait l’Ulricien vu qui s’rappelait qu’un myrmidien lors des batailles du nord, avait osé dire q’les gars de Sigmar et d’Ulric s’battaient sans organisation avec un marteau à la place du ciboulot, et qu’on gagnait pas la guerre comme c’la. Comme si on gagnait une guerre avec un bouquin! Y avait pt’être aussi une autre explication q'ça mais voyait pas quoi s'y en avait une.
M’fin la bicoque pour la nuit c’était au moins ça. Y purent dormir tranquille nos héros, même si des hurlements s’firent entendre dans la nuit.
L’lendemain z’ont été voir si l’gamin ça allait malgré le noeud a l’estomac en s’rapprochant d’la maison d’la vieille dame. L’avait repris des couleurs le p’tit Janko. Z’ont été ensuite lui acheté 2 épées en bois. Sonia elle toussait alors le vendeur l’a viré d’sa boutique. Puis t’avait des endroits avec des buchers d’fortune et des gars à moitiés brulés: les hurlements d'la nuit avaient leur explication. Semblait pas être une bonne idée d’se montrer malade devant tout l’monde.
Z’ont été s’faire payer, mais Holenhohe l’était plus a l’Anguille, l’était retourné à Talabheim. Alors z’ont été au Bureau des Entrées. Z’ont vu qu’il y avait plus de guet dans les rues, d’coup tout les réfugiés s’étaient répandu dans l’port, et vu leur nombre, on comprenait mieux que les kislevites sortaient plus d’leur quartier. Semblait pas trop avoir marché l'truc de la conte-électrice Elise d'se débarrasser des réfugiés.
L’bureau était fermé mais à l’étage un gars a accepté d’leur parlé depuis une fenêtre entrouverte. S’rappelait d’eux et des consignes d’Holenhohe, et leur a payé leur du. Magnus à même récupéré son laissez-passer pour un modique prélèvement du au frais d’ dossier pour papiers perdus, et fraude d’un tiers ayant tenté d’les utiliser. Les autres ont eu également leur laissez-passer pour quinze jours pour Talabheim. Bon fallait juste attendre la fin d’l’épidémie et q’les portes s’ouvrent, mais le gars d’l’administration était d’tout coeur avec eux.
Z’ont ensuite trainés dans les rues pour s'renseigner si y avait pas q'ques personnes pour v'nir en aide à ceux d'nos héros qui étaient malades et faisaient que d'tousser et d'trembler. Z'ont appris qu’y avait des prêtresses de Shallya qui s’étaient installées dans un entrepôt près des docks, derrière l’Anguille, pour v'nir en aide aux malades. Y avait aussi un apothicaire pas loin du bureau des entrées, alors z’ont été l’voir mais y avait personne pour leur ouvrir. Un voisin leur a dit q'le gars d'vait être là, alors sont rentrés quand même depuis l' p'tit jardin clos à l’arrière. L’apothicaire y s’appelait Widenhoft et l’on trouvé mort à son bureau, la nuque poignardée par une arme étrange en forme d’étoile. Un coup des skavens pour sur. La f'nêtre brisée d'l'étage et les traces d'rats sur deux jambes dans l'jardin ça confirmait leur crainte. Il étudiait la maladie q'donnait la tremblote le Widenhoft, alors Alexia et Magnus z’ont pris les papiers d'son bureaux pour les montrer plus tard à un gars qui s’y connaitrait, vu qu’ils comprenaient pas tout eux même. Z’ont trouvé une lettre étrange, signé du grand officier d'a haute porte -Magnus connaissait l’nom- , Rudolph Nierhaus, qui demandait a l’apothicaire d’étudier un étrange flacon remplit d’ liquide bleuté... P't'être une antidote pensaient certains...
Malades, skavens, grand officier et meurtre, ça puait l’embrouille tout c'la...
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:44, modifié 1 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre trois « Epidémie... »
Tu m’crois , tu m’crois pas, moi j’m’en fou, mais ouais ... J’disais quoi déjà ? ...AH, j’disais rien. Ben là c’est cause d’la picole mais c’la première fois alors pas la peine q’tu m’énerves pour ça.
Ouais donc y s’faisait tard et nos héros, enfin ceux q’a c’moment on croyait nos héros, sont rentrés s’reposer dans leur r’fuge q’leur avait prêté les kislévites pour grailler un peu un plat à la Max, le cuisinier halfing, et s’faire une veillée pour papoter et faire l’point d’leur situation.
T’avais Len, l’ulricien , plein d’fureur diplomate, Magnus l’érudit excentrique qu’y connaissait rien aux sciences, et Sonia l’impitoyable au coeur sensible -z’avaient l’esprit d’contradiction parfois ces gens là- qu’avaient chopé c’te vilaine peste qui décimait Talagaad. Pour l’moment y t’naient bon, mais les morts qu’y voyaient dans les rues s’taient autant d’pieds au cul pour les pousser à trouver une solution s’y voulaient pas finir dans l’rêve de Morr. Puis T’avais Hagen l’chasseur et Alexia l’initiée d’Shallya q’toussaient et tremblaient aussi et s’tait questions d’jours avant q’leur mal s’déclare pour d’bon et d’ssine aussi des taches blanches et grises sur leur peau. L’seul apothicaire d’la ville qu’aurait pu les aider, couic, l’était plus là cause des rats qui marchent, les skavens. Semblait pas faire un pli q’ces rats sur deux pattes z’étaient pour que’que chose dans toute c’merdier. Pour l’moment t’avait q’Max et les deux nains, Thorin et Iksi , q’restaient indemnes. Les disciples d’Shallya installés près des docks, z’avaient p’t’être la solution à leur mal. Nos héros s’disaient qu’ils iraient les voir au p ‘tit matin, après une nuit tranquille pour bien s’reposer .
Sauf que la nuit ben elle fut pas tranquille du tout. Z’entendirent des clameurs venant des docks. Un gars f’sait un discours. T’a l’Alexia qui décida d’coup d’aller y jeter un coup d’oeil voir si s’tramait pas comme une embrouille. Elle était un peu illuminée c’te jeunette de Shallya,. Pensait devoir s’méler d’tout pour tout arranger tout l’temps avec ses douces paroles et ses soins. Elle pleurait quand y arrivait pas et d’coup pleurait souvent la pauvrette.
M’fin l’reste du groupe avait pas trop l’coeur d’la laisser seule dans l’port la nuit, surtout q’le guet montrait plus l’bout d’son nez avec c’t’épidémie. Décidèrent que les malades rest’raient avec Iksi à l’abris et qu’Hagen, Max et Thorin f’raient l’escorte de l’Alexia.
Sur les docks, t’avait un gars perché sur des caisses, q’parlait comme un fanatique , à une foule d’vingtaine d’aut’gars q’paraissaient aussi excités q’lui. Z’étaient tous armés. Le gars y s’disait l’élu d’Sigmar en mission contre l’chaos d’truc de c’genre. Et comme par chance Sigmar l’montrait les ennemis d’l’empire en les f’sant tousser cause d’leurs maléfices d’chaos, et trembler d’peur aussi. Et chance d’Ranald, en plus s’ couvrait d’marques sur leur peau les mordious. D’coup y avait plus qu’a les trucider par l’feu pour purifier l’tout, et Sigmar s’rait tout content, s’tait tout simple et radical comme dinguerie.
Max et Hagen y l’écoutaient à distance, discrets dans les ombres et z’avaient pas trop envie d’s’y frotter à ces dingos. Mais l’Alexia elle pouvait pas laissé passer toute c’te violence sans rien faire alors elle a avancé au milieu du groupe d’hurluberlus pour leur faire la l’çon accompagnée par Thorin qui s’demandait pour l’coup si c’était une si bonne idée d’jouer au garde du corps. Tu crois , tu m’crois pas , moi j’m’en fou mais ouais la l’çon qu’elle voulait leur faire la jeunette toute fraiche en robe blanche, ouais on m’la conté comme j’te l’conte aujourd’hui, et s’pas cause d’la picole q’j’dis ça.
L’gars qui f’sait l’discours quand il a vu la rose sabine de Shallya sur la robe blanche d’l’initiée , l’était trop content et y s’est dit qu’il avait la bénédiction d’la déesse du coup. La fait monter sur les caisses pour qu’elle dise la bénédiction mais l’Alexia elle a fait son discours pour apaiser l’monde à la place. Z’étaient émouvants ses mots mais elle avait pas du trouver les bons car l’gars qui l’avait fait monter sur les caisses y s’est immolé sous ses yeux en hurlant sa joie d’rec’voir les bénédictions d’Shallya et d’Sigmar. D’coup toute la foule est d’venue hystérique , a sorti ses armes, les a enduit d’poix puis les as allumées comme des torches avec les flammes du gars et des caisses qui brulaient. L’Alexia elle pleurait sur l’épaule d’Thorin. Elle s’en voulait d’pas avoir su trouver les mots justes. Thorin lui, comme il aimait bien les pierres, comme tout nain, s’est dit qu’entouré d’vingt débiles , s’tait l’bon moment de jouer à la statue et d’pas bouger d’un poil. Les givrés sont pas trop occupés d’eux, on touche pas à une amie qui vient d’vous bénir, et sont éparpillés dans la ville pour fracasser les crânes d’ceux qui dormaient dehors et toussaient un peu trop, et puis aussi d’ceux qui toussait pas dans l’doute. Y ‘en a même q’finissaient pas s’enflammer eux même cause d’la maladresse d’leur arme et s’consumaient en hurlant leur folie. Hagen l’avait pas d’mander son reste et s’était débiner pour r’tourner dans l’p’tit Kislev avertir les autres. Max, lui s’est planqué, en croisant les doigts lorsque deux foldingues sont passés près d’sa cachette sans l’voir. Puis il a r’joint Thorin, q’s’disait q’sa cotte de maille allait p’t’être rouiller force que l’Alexia pleure dessus. Max leur a dit q’il était p’être temps d’ mettre les voiles. Z’étaient déjà sur les docks, d’coup sont dit qu’ils allaient trouver refuge chez les disciples d’Shallya q’devaient être pas loin.
Ouais ben l’entrepôt s’tait pas un r’fuge mais un hospice pour mourants: t’avait des rangées d’lit d’fortunes plein d’gars malades agonisants. Les prêtresses et initiées d’Shallya allaient d’un lit à l’autre, les traits tirés par la fatigue. T’avait même quelques prêtres de Morr dans leur bure noire avec l’emblème du corbeau, qui donnaient les derniers sacrements à ceux q’était passé d’l’autre côté d’la rive comme on dit. A l’extérieur t’avait un bucher crématoire qui d’vait pas s’éteindre d’si tôt tant y avait d’morts à bruler.
On sentait d’l’impuissance dans les r’gards des disciples d’Shallya face à c’te maladie insensible à leurs miracles. Y’en avait même une qui pleurait assise sur un tonneau à l’extérieur, sout’nue par deux d’ses soeurs tant elle savait plus quoi faire. L’Alexia elle a pas pu s’empêcher d’aller la réconforter: là ou y avait des larmes y avait d’l’Alexia d’façon. S’était pas bon pour l’moral d’voir une prêtresse d’Shallya pleurer alors ses soeurs l’ont emm’né dans une p’tite pièce annexe pour qu’elle puisse s’laisser aller à l’abris des r’gards. L’Alexia elle l’a poussé a s’confier et a appris s’qui la rendait si malade c’te prêtresse :c’était d’être la seule a avoir guérit rapidement alors que tant d’autres souffraient d’la maladie. Aurait pu s’réjouir du miracle mais avait l’intuition q’son père avait pactiser avec le mal pour la sauver et ça lui f’sait perdre la boule d’ penser ça.
Max, il laissait trainer ses oreilles et l’a appris q’la pauvrette en larme s’appelait Kristiane et q’s’était la fille de Rudolph Nierhaus, ouais l’même Nierhaus d’la Haute Porte. Y s’dessinait de plus en plus comme une embrouille j’te l’dit ouais.
Thorin lui, gardait l’entrée d’l’entrepôt. L’a bien fait car t’a un givré qu’est v’nu menacer d’tout bruler pour l’bien d’Sigmar et d’l’empire. Thorin l’a pas laissé entrer et malgré les appels à cesser l’combat des Shalléens ben l’nain lui a fracassé l’crâne au gars qui s’était mis a flamber cause d’sa propre arme. Malgré sa dinguerie z’ont essayé d’sauver l’gars mais l’était déjà mort alors l’ont mis avec les autres à bruler. Fatigués, Max et l’Alexia sont trouvé un coin pour s’reposer, Thorin, lui , l’a décidé d’retourner à la bicoque du p’tit Kislev.
Pendant s’temps, Hagen était r’venu dans la bicoque prév’nir le nain Iksi et tous les gars qui toussaient sévères :Len, Sonia et Magnus. Les gars z’hésitaient mais sont dit mieux fallait pas trop sortir du coup même si y z’avaient pas d’nouvelles des trois autres d’leur groupe: Max, Thorin et Alexia. Sigmar d’vait bien les protéger face aux dingos. Sont restés vigilant et z’ont entendu comme des combats dans les rues du p’tit Kislev. La Sonia elle a pas hésité et est sortie. L’ Magnus, l’était déjà un peu politicien dans l’âme, alors l’a dit q’sa serait bon pour eux d’s’faire bien voir par les kislevites, p’t’ête q’y aurait bénéfice dans l’av’nir. Iksi l’a suivit ainsi q’Len qu’y s’est sentit plein d’fureur avec son arc à distance. Sont tombés sur trois Dingos q’s’en prenait à une pauv’bicoque cause q’y z ‘avaient entendu tousser. La Sonia elle a manqué d’peu d’venir une torche vivante avec tous les flammes des armes des foldingues mais au final sont débarrassés pour d’bon des fous furieux. A l’intérieur la famille n’en m’nait pas large mais trop content, com’nous auparavant, d’pouvoir compter sur d’tels héros.
Sont rentrés à la bicoque ou t’avait Thorin qui les avait rejoint et q’les mettait au courant tout c’q’y s’était passé. Ouais ben tu m’crois, tu m’crois pas moi j’m’en fou. Mais ouais l’a traversé les rues en solo l’nain, l’a rencontré personne et l’était dans la bicoque. Tu m’crois , tu m’crois pas j’m’en fou, mais ouais... ben si j’radote c’est q’tu m’énerves sévère sur l’coup a toujours douter toujours d’tout c’que je raconte. Ouais sévère...et s’pas cause d’la picole q’tu m’énerves...On m’la conté comme j’te le conte aujourd’hui, s’tout...
Z’ont dormis comme y pouvait et sont pas l’vés à l’aube nos héros vu l’agitation d’la nuit. Les gars d’la bicoque z ‘ont pris leur bardas puis sont allés retrouver Max et Alexia. Le guet avait réinvesti un peu les rues d’peur d’la voir finir en cendre.
En ch’min, sur les docks, z’ont entendu la clameur d’la foule. Les réfugiés du Hochland encourageaient d’puis les berges ou l’grand pont une famille , du nord comme eux, qu’avait plongé dans la Talabec r’joindre une barge qui voguait dans l’milieu. Z’étaient tous trop content d’voir un chemin d’sortie pour une famille d’réfugiés : un espoir comme un lueur divine. L’père nageait bien, avec sa p’tite fille accrochée. Sa femme nageait à côté et l’fils ainé d’même. S’tait des bons nageurs. Z’allaient y parvenir à c’te barge. T’avaient des sourires et des applaudissements d’la foule. Ouais c’était beau à voir.
Mais sur la barge, t’avait des gars avec des fusils et à priori sentait pas trop d’prendre le risque d’choper la peste de Talagaad. Alors z’ont fait feu. L’père s’est prit trois balles avant d’mourir. La mère s’en ai pris une dans la tête et à suivit son conjoint dans l’royaume de Morr. Restait la fillette q’savait pas nager avec son frère qui la maintenait comme y pouvait hors de l’eau. La foule s’tait tue d’vant l’horreur. La second d’salve de balles s’fut pout le fils. Aucun toucha la p’tite qui coula d’elle même. Sonia, elle voulait plonger dans l’eau à la rescousse d’la p’tite mais Magnus l’a r’tenu: s’tait trop loin, y avait rien à faire. J’peux pas décrire c’que ressentait la foule. Elle était comme sonnée, pétrifiée. L’groupe d’nos héros, la Sonia encore plus, serrait les dents...
Chez les shalléens z ‘ont parlé à la prêtresse Kristiane , la fille de Nierhauss l’officier d’la Haute Porte. Z’ont fini par lui montrer les papiers trouver chez le Widenhoft et la lettre signée d’son père. D’coup la Kristiane l’est devenue folle de rage et d’colère c’qui pour une prêtresse d’Shallya s’traduit par avoir les joues toutes rouges. L’avait la certitude q’son père avait du faire un truc louche désormais pour la sauver et l’était décidé d’aller lui d’mander des comptes. Pendant s’temps l’max la fait la causette à un peu tout l’monde et est tombé sur une prêtresse d’Shallya qu’avait étudié un peu les sciences à Altdorf dans sa jeunesse. D’coup l’a eu la confirmation q’le Widenhoft travaillait sur un remède contre la maladie et q’ses papiers semblaient indiqués comment s’y prendre.
En fin d’journée , alors que l’soleil ensanglantait la Haute Porte de ces lueurs crépusculaires, Kristiane et Alexia z’ont avancées jusqu’aux pieds d’la massive forteresse qui gardait l’entrée d’Talabheim. Les autres suivaient à distance, hors d’portée des canons et des fusils. Y a bien quelques coups d’feu qu’on retentit pour dissuader les deux donzelles d’avancer mais ça à rien dissuader du tout. Au final une poterne s’est ouverte et les deux disciples d’Shallya ont été conduit au capitaine Rudolph Nierhaus q’pouvait pas faire autrement q’recevoir sa fille.
L’était nerveux le Nierhaus avec un pistolet dressé dans chaque main et le visage en sueur. Mais quand il a vu qu’il avait affaire qu’a sa fille Kristiane accompagné d’l’Alexia l’initiée s’est affalé sur l’fauteuil d’son bureau et a laissé tomber ses armes, la mine abattue.
Z’ont eu la confirmation de leurs craintes: toute cette épidémie c’était un coup des skavens. Ils avaient fait pression sur lui en infestant son épouse et sa fille. Une antidote avait pu sauver la Kristiane et Nierhaus avait cru pouvoir berner les skavens en remettant un échantillon à l’apothicaire Widenhoft. Mais z’étaient pas faciles à berner ces skavens et ils avaient zigouillé le Widenhoft. La Kristiane est l’était toute pâle. Qu’avait pu être le prix payé par son père pour la sauver? Quel service avait il pu rendre aux skavens? Le Nierhaus y s’est pas étendu, l’était en nage, tremblant, et pourtant s’était un capitaine aguerri qu’avait du en voir de belles dans sa vie. Il a dit q’Talabheim était condamnée si les notes de Widenhoft n’étaient pas portées à un certain Daubler, un médécin d’l’Oeil de la Forêt, l’aut’nom d’la cité. Fallait faire vite. Pouvait pas réouvrir la Haute Porte mais leur a donné le nom d’un estalien: Eladio, qu’on pouvait trouvé près des docks. Fallait lui dire « ceux là doivent passer sur la langue du dragon » d’la part de Nierhaus et l’Eladio les f’rait passer sous le Taalbastion et entrer dans la cité. Fallait faire vraiment vite: les jours d’la Cité des Lois était comptés.
Z’auraient voulu en savoir plus mais z’ont été reconduit par les gardes à l’extérieur. La Kristiane troublée était absorbée dans ses pensées et y a que l’Alexia qu’a entendit la sourde détonation venant d’l’intérieur: le Nierhaus semblait avoir tiré son dernier coup d’pistolet...
L’Alexia l’a mis tout l’groupe au courant des dires du Nierhaus. Sur l’chemin du r’tour certains ont juré d’voir un Skaven ,avec une étoile blanche tatouée autour d’un oeil, qui les observait d’puis des ruelles sombres et semblait comme s’être évaporé dès q’le groupe s’rapprochait. L’Eladio y tenait un étal d’poissons derrière l’Anguille, près des docks et on pouvait l’trouver dès l’aube sur le marché. La dernière nuit dans l’p’tit Kislev s’est passé tranquille pour une fois. A l’aube tous z ‘ont été réveillés par des clameurs venant du dehors.
Les réfugiés du Hochland z’en avaient plus que marre : la famine, la maladie, les barges qui les tiraient comme des lapins, z’étaient plein d’colère et bien décidé à s’faire entendre. Devaient être près d’cinq-cent à marcher l’long du chemin du sorcier décidé à monter vers la Haute Porte pour s’faire ouvrir l’entrée d’Talabheim. L’guet pouvait rien faire face à la foule. Nos héros z’ont tout d’suite pensé q’ça sentait pas bon du tout pour toutes ces familles désespérées. L’Alexia et Len , l’initié d’Ulric, z’ont puisé dans leur talent d’orateur pour inciter la foule à la raison, particulèrement les couples q’avaient plein d’enfants. Z’ont pas pu retenir tout l’monde mais t’as une douzaine d’familles nombreuses q’sont arrêtés pour leur parler.
Z’ont entendu après quelques minutes les canons d’la Haute Porte q’ouvrait l’tir sur la foule q’montait l’chemin...par dizaine qui z’hurlaient les canons...Et y a pas q’les canons qui hurlaient... T’as Max et Iksi qu’ont r’gardé sans broncher tous les hochlanders s’faire massacrer. A la fin y avait plus d’hurlements du tout: y avait plus rien, qu’un reflet rouge sur le chemin du sorcier habituellement gris et poussiéreux. Le Iksi s’disait qu’un jour il lui faudrait parler à la Elise, la conte-electrice de Talabheim: comprenait pas comment on pouvait accepter c’la...
Z’ont donné un couronne à toutes les familles sidérées qu’avaient survécu en s’arrêtant écouter Len et Alexia et qu’avaient soudainement plus du tout envie d’entrer dans la Cité des Lois...
J’te passe un peu les détails car j’ai plus trop envie d’causer en m’rappelant un truc pareil. Ouais tu m’crois , tu m’crois pas mais j’ai plus trop envie d’causer d’un coup et s’pas cause d’ma bouteille d’picole qu’est vide.
Z’ont trouvé l’Eladio et l’estalien les as mené dans les dédales souterrains du Taalbastion jusqu’à une teinturerie située dans la souricière, près du quartier du Suif . En ch’min z’ont été attaqué par trois skavens fou-furieux qui ont trouvé une mort rapide. Iksi s’est d’mandé pourquoi z’avaient attaqué qu’a trois les skavens, semblaient avoir décidé d’mourrir...
Les premières ruelles étroites et sombres du Suif, les bas quartiers d’Talabheim s’dévoilaient menaçantes....
Chapitre trois « Epidémie... »
Tu m’crois , tu m’crois pas, moi j’m’en fou, mais ouais ... J’disais quoi déjà ? ...AH, j’disais rien. Ben là c’est cause d’la picole mais c’la première fois alors pas la peine q’tu m’énerves pour ça.
Ouais donc y s’faisait tard et nos héros, enfin ceux q’a c’moment on croyait nos héros, sont rentrés s’reposer dans leur r’fuge q’leur avait prêté les kislévites pour grailler un peu un plat à la Max, le cuisinier halfing, et s’faire une veillée pour papoter et faire l’point d’leur situation.
T’avais Len, l’ulricien , plein d’fureur diplomate, Magnus l’érudit excentrique qu’y connaissait rien aux sciences, et Sonia l’impitoyable au coeur sensible -z’avaient l’esprit d’contradiction parfois ces gens là- qu’avaient chopé c’te vilaine peste qui décimait Talagaad. Pour l’moment y t’naient bon, mais les morts qu’y voyaient dans les rues s’taient autant d’pieds au cul pour les pousser à trouver une solution s’y voulaient pas finir dans l’rêve de Morr. Puis T’avais Hagen l’chasseur et Alexia l’initiée d’Shallya q’toussaient et tremblaient aussi et s’tait questions d’jours avant q’leur mal s’déclare pour d’bon et d’ssine aussi des taches blanches et grises sur leur peau. L’seul apothicaire d’la ville qu’aurait pu les aider, couic, l’était plus là cause des rats qui marchent, les skavens. Semblait pas faire un pli q’ces rats sur deux pattes z’étaient pour que’que chose dans toute c’merdier. Pour l’moment t’avait q’Max et les deux nains, Thorin et Iksi , q’restaient indemnes. Les disciples d’Shallya installés près des docks, z’avaient p’t’être la solution à leur mal. Nos héros s’disaient qu’ils iraient les voir au p ‘tit matin, après une nuit tranquille pour bien s’reposer .
Sauf que la nuit ben elle fut pas tranquille du tout. Z’entendirent des clameurs venant des docks. Un gars f’sait un discours. T’a l’Alexia qui décida d’coup d’aller y jeter un coup d’oeil voir si s’tramait pas comme une embrouille. Elle était un peu illuminée c’te jeunette de Shallya,. Pensait devoir s’méler d’tout pour tout arranger tout l’temps avec ses douces paroles et ses soins. Elle pleurait quand y arrivait pas et d’coup pleurait souvent la pauvrette.
M’fin l’reste du groupe avait pas trop l’coeur d’la laisser seule dans l’port la nuit, surtout q’le guet montrait plus l’bout d’son nez avec c’t’épidémie. Décidèrent que les malades rest’raient avec Iksi à l’abris et qu’Hagen, Max et Thorin f’raient l’escorte de l’Alexia.
Sur les docks, t’avait un gars perché sur des caisses, q’parlait comme un fanatique , à une foule d’vingtaine d’aut’gars q’paraissaient aussi excités q’lui. Z’étaient tous armés. Le gars y s’disait l’élu d’Sigmar en mission contre l’chaos d’truc de c’genre. Et comme par chance Sigmar l’montrait les ennemis d’l’empire en les f’sant tousser cause d’leurs maléfices d’chaos, et trembler d’peur aussi. Et chance d’Ranald, en plus s’ couvrait d’marques sur leur peau les mordious. D’coup y avait plus qu’a les trucider par l’feu pour purifier l’tout, et Sigmar s’rait tout content, s’tait tout simple et radical comme dinguerie.
Max et Hagen y l’écoutaient à distance, discrets dans les ombres et z’avaient pas trop envie d’s’y frotter à ces dingos. Mais l’Alexia elle pouvait pas laissé passer toute c’te violence sans rien faire alors elle a avancé au milieu du groupe d’hurluberlus pour leur faire la l’çon accompagnée par Thorin qui s’demandait pour l’coup si c’était une si bonne idée d’jouer au garde du corps. Tu crois , tu m’crois pas , moi j’m’en fou mais ouais la l’çon qu’elle voulait leur faire la jeunette toute fraiche en robe blanche, ouais on m’la conté comme j’te l’conte aujourd’hui, et s’pas cause d’la picole q’j’dis ça.
L’gars qui f’sait l’discours quand il a vu la rose sabine de Shallya sur la robe blanche d’l’initiée , l’était trop content et y s’est dit qu’il avait la bénédiction d’la déesse du coup. La fait monter sur les caisses pour qu’elle dise la bénédiction mais l’Alexia elle a fait son discours pour apaiser l’monde à la place. Z’étaient émouvants ses mots mais elle avait pas du trouver les bons car l’gars qui l’avait fait monter sur les caisses y s’est immolé sous ses yeux en hurlant sa joie d’rec’voir les bénédictions d’Shallya et d’Sigmar. D’coup toute la foule est d’venue hystérique , a sorti ses armes, les a enduit d’poix puis les as allumées comme des torches avec les flammes du gars et des caisses qui brulaient. L’Alexia elle pleurait sur l’épaule d’Thorin. Elle s’en voulait d’pas avoir su trouver les mots justes. Thorin lui, comme il aimait bien les pierres, comme tout nain, s’est dit qu’entouré d’vingt débiles , s’tait l’bon moment de jouer à la statue et d’pas bouger d’un poil. Les givrés sont pas trop occupés d’eux, on touche pas à une amie qui vient d’vous bénir, et sont éparpillés dans la ville pour fracasser les crânes d’ceux qui dormaient dehors et toussaient un peu trop, et puis aussi d’ceux qui toussait pas dans l’doute. Y ‘en a même q’finissaient pas s’enflammer eux même cause d’la maladresse d’leur arme et s’consumaient en hurlant leur folie. Hagen l’avait pas d’mander son reste et s’était débiner pour r’tourner dans l’p’tit Kislev avertir les autres. Max, lui s’est planqué, en croisant les doigts lorsque deux foldingues sont passés près d’sa cachette sans l’voir. Puis il a r’joint Thorin, q’s’disait q’sa cotte de maille allait p’t’être rouiller force que l’Alexia pleure dessus. Max leur a dit q’il était p’être temps d’ mettre les voiles. Z’étaient déjà sur les docks, d’coup sont dit qu’ils allaient trouver refuge chez les disciples d’Shallya q’devaient être pas loin.
Ouais ben l’entrepôt s’tait pas un r’fuge mais un hospice pour mourants: t’avait des rangées d’lit d’fortunes plein d’gars malades agonisants. Les prêtresses et initiées d’Shallya allaient d’un lit à l’autre, les traits tirés par la fatigue. T’avait même quelques prêtres de Morr dans leur bure noire avec l’emblème du corbeau, qui donnaient les derniers sacrements à ceux q’était passé d’l’autre côté d’la rive comme on dit. A l’extérieur t’avait un bucher crématoire qui d’vait pas s’éteindre d’si tôt tant y avait d’morts à bruler.
On sentait d’l’impuissance dans les r’gards des disciples d’Shallya face à c’te maladie insensible à leurs miracles. Y’en avait même une qui pleurait assise sur un tonneau à l’extérieur, sout’nue par deux d’ses soeurs tant elle savait plus quoi faire. L’Alexia elle a pas pu s’empêcher d’aller la réconforter: là ou y avait des larmes y avait d’l’Alexia d’façon. S’était pas bon pour l’moral d’voir une prêtresse d’Shallya pleurer alors ses soeurs l’ont emm’né dans une p’tite pièce annexe pour qu’elle puisse s’laisser aller à l’abris des r’gards. L’Alexia elle l’a poussé a s’confier et a appris s’qui la rendait si malade c’te prêtresse :c’était d’être la seule a avoir guérit rapidement alors que tant d’autres souffraient d’la maladie. Aurait pu s’réjouir du miracle mais avait l’intuition q’son père avait pactiser avec le mal pour la sauver et ça lui f’sait perdre la boule d’ penser ça.
Max, il laissait trainer ses oreilles et l’a appris q’la pauvrette en larme s’appelait Kristiane et q’s’était la fille de Rudolph Nierhaus, ouais l’même Nierhaus d’la Haute Porte. Y s’dessinait de plus en plus comme une embrouille j’te l’dit ouais.
Thorin lui, gardait l’entrée d’l’entrepôt. L’a bien fait car t’a un givré qu’est v’nu menacer d’tout bruler pour l’bien d’Sigmar et d’l’empire. Thorin l’a pas laissé entrer et malgré les appels à cesser l’combat des Shalléens ben l’nain lui a fracassé l’crâne au gars qui s’était mis a flamber cause d’sa propre arme. Malgré sa dinguerie z’ont essayé d’sauver l’gars mais l’était déjà mort alors l’ont mis avec les autres à bruler. Fatigués, Max et l’Alexia sont trouvé un coin pour s’reposer, Thorin, lui , l’a décidé d’retourner à la bicoque du p’tit Kislev.
Pendant s’temps, Hagen était r’venu dans la bicoque prév’nir le nain Iksi et tous les gars qui toussaient sévères :Len, Sonia et Magnus. Les gars z’hésitaient mais sont dit mieux fallait pas trop sortir du coup même si y z’avaient pas d’nouvelles des trois autres d’leur groupe: Max, Thorin et Alexia. Sigmar d’vait bien les protéger face aux dingos. Sont restés vigilant et z’ont entendu comme des combats dans les rues du p’tit Kislev. La Sonia elle a pas hésité et est sortie. L’ Magnus, l’était déjà un peu politicien dans l’âme, alors l’a dit q’sa serait bon pour eux d’s’faire bien voir par les kislevites, p’t’ête q’y aurait bénéfice dans l’av’nir. Iksi l’a suivit ainsi q’Len qu’y s’est sentit plein d’fureur avec son arc à distance. Sont tombés sur trois Dingos q’s’en prenait à une pauv’bicoque cause q’y z ‘avaient entendu tousser. La Sonia elle a manqué d’peu d’venir une torche vivante avec tous les flammes des armes des foldingues mais au final sont débarrassés pour d’bon des fous furieux. A l’intérieur la famille n’en m’nait pas large mais trop content, com’nous auparavant, d’pouvoir compter sur d’tels héros.
Sont rentrés à la bicoque ou t’avait Thorin qui les avait rejoint et q’les mettait au courant tout c’q’y s’était passé. Ouais ben tu m’crois, tu m’crois pas moi j’m’en fou. Mais ouais l’a traversé les rues en solo l’nain, l’a rencontré personne et l’était dans la bicoque. Tu m’crois , tu m’crois pas j’m’en fou, mais ouais... ben si j’radote c’est q’tu m’énerves sévère sur l’coup a toujours douter toujours d’tout c’que je raconte. Ouais sévère...et s’pas cause d’la picole q’tu m’énerves...On m’la conté comme j’te le conte aujourd’hui, s’tout...
Z’ont dormis comme y pouvait et sont pas l’vés à l’aube nos héros vu l’agitation d’la nuit. Les gars d’la bicoque z ‘ont pris leur bardas puis sont allés retrouver Max et Alexia. Le guet avait réinvesti un peu les rues d’peur d’la voir finir en cendre.
En ch’min, sur les docks, z’ont entendu la clameur d’la foule. Les réfugiés du Hochland encourageaient d’puis les berges ou l’grand pont une famille , du nord comme eux, qu’avait plongé dans la Talabec r’joindre une barge qui voguait dans l’milieu. Z’étaient tous trop content d’voir un chemin d’sortie pour une famille d’réfugiés : un espoir comme un lueur divine. L’père nageait bien, avec sa p’tite fille accrochée. Sa femme nageait à côté et l’fils ainé d’même. S’tait des bons nageurs. Z’allaient y parvenir à c’te barge. T’avaient des sourires et des applaudissements d’la foule. Ouais c’était beau à voir.
Mais sur la barge, t’avait des gars avec des fusils et à priori sentait pas trop d’prendre le risque d’choper la peste de Talagaad. Alors z’ont fait feu. L’père s’est prit trois balles avant d’mourir. La mère s’en ai pris une dans la tête et à suivit son conjoint dans l’royaume de Morr. Restait la fillette q’savait pas nager avec son frère qui la maintenait comme y pouvait hors de l’eau. La foule s’tait tue d’vant l’horreur. La second d’salve de balles s’fut pout le fils. Aucun toucha la p’tite qui coula d’elle même. Sonia, elle voulait plonger dans l’eau à la rescousse d’la p’tite mais Magnus l’a r’tenu: s’tait trop loin, y avait rien à faire. J’peux pas décrire c’que ressentait la foule. Elle était comme sonnée, pétrifiée. L’groupe d’nos héros, la Sonia encore plus, serrait les dents...
Chez les shalléens z ‘ont parlé à la prêtresse Kristiane , la fille de Nierhauss l’officier d’la Haute Porte. Z’ont fini par lui montrer les papiers trouver chez le Widenhoft et la lettre signée d’son père. D’coup la Kristiane l’est devenue folle de rage et d’colère c’qui pour une prêtresse d’Shallya s’traduit par avoir les joues toutes rouges. L’avait la certitude q’son père avait du faire un truc louche désormais pour la sauver et l’était décidé d’aller lui d’mander des comptes. Pendant s’temps l’max la fait la causette à un peu tout l’monde et est tombé sur une prêtresse d’Shallya qu’avait étudié un peu les sciences à Altdorf dans sa jeunesse. D’coup l’a eu la confirmation q’le Widenhoft travaillait sur un remède contre la maladie et q’ses papiers semblaient indiqués comment s’y prendre.
En fin d’journée , alors que l’soleil ensanglantait la Haute Porte de ces lueurs crépusculaires, Kristiane et Alexia z’ont avancées jusqu’aux pieds d’la massive forteresse qui gardait l’entrée d’Talabheim. Les autres suivaient à distance, hors d’portée des canons et des fusils. Y a bien quelques coups d’feu qu’on retentit pour dissuader les deux donzelles d’avancer mais ça à rien dissuader du tout. Au final une poterne s’est ouverte et les deux disciples d’Shallya ont été conduit au capitaine Rudolph Nierhaus q’pouvait pas faire autrement q’recevoir sa fille.
L’était nerveux le Nierhaus avec un pistolet dressé dans chaque main et le visage en sueur. Mais quand il a vu qu’il avait affaire qu’a sa fille Kristiane accompagné d’l’Alexia l’initiée s’est affalé sur l’fauteuil d’son bureau et a laissé tomber ses armes, la mine abattue.
Z’ont eu la confirmation de leurs craintes: toute cette épidémie c’était un coup des skavens. Ils avaient fait pression sur lui en infestant son épouse et sa fille. Une antidote avait pu sauver la Kristiane et Nierhaus avait cru pouvoir berner les skavens en remettant un échantillon à l’apothicaire Widenhoft. Mais z’étaient pas faciles à berner ces skavens et ils avaient zigouillé le Widenhoft. La Kristiane est l’était toute pâle. Qu’avait pu être le prix payé par son père pour la sauver? Quel service avait il pu rendre aux skavens? Le Nierhaus y s’est pas étendu, l’était en nage, tremblant, et pourtant s’était un capitaine aguerri qu’avait du en voir de belles dans sa vie. Il a dit q’Talabheim était condamnée si les notes de Widenhoft n’étaient pas portées à un certain Daubler, un médécin d’l’Oeil de la Forêt, l’aut’nom d’la cité. Fallait faire vite. Pouvait pas réouvrir la Haute Porte mais leur a donné le nom d’un estalien: Eladio, qu’on pouvait trouvé près des docks. Fallait lui dire « ceux là doivent passer sur la langue du dragon » d’la part de Nierhaus et l’Eladio les f’rait passer sous le Taalbastion et entrer dans la cité. Fallait faire vraiment vite: les jours d’la Cité des Lois était comptés.
Z’auraient voulu en savoir plus mais z’ont été reconduit par les gardes à l’extérieur. La Kristiane troublée était absorbée dans ses pensées et y a que l’Alexia qu’a entendit la sourde détonation venant d’l’intérieur: le Nierhaus semblait avoir tiré son dernier coup d’pistolet...
L’Alexia l’a mis tout l’groupe au courant des dires du Nierhaus. Sur l’chemin du r’tour certains ont juré d’voir un Skaven ,avec une étoile blanche tatouée autour d’un oeil, qui les observait d’puis des ruelles sombres et semblait comme s’être évaporé dès q’le groupe s’rapprochait. L’Eladio y tenait un étal d’poissons derrière l’Anguille, près des docks et on pouvait l’trouver dès l’aube sur le marché. La dernière nuit dans l’p’tit Kislev s’est passé tranquille pour une fois. A l’aube tous z ‘ont été réveillés par des clameurs venant du dehors.
Les réfugiés du Hochland z’en avaient plus que marre : la famine, la maladie, les barges qui les tiraient comme des lapins, z’étaient plein d’colère et bien décidé à s’faire entendre. Devaient être près d’cinq-cent à marcher l’long du chemin du sorcier décidé à monter vers la Haute Porte pour s’faire ouvrir l’entrée d’Talabheim. L’guet pouvait rien faire face à la foule. Nos héros z’ont tout d’suite pensé q’ça sentait pas bon du tout pour toutes ces familles désespérées. L’Alexia et Len , l’initié d’Ulric, z’ont puisé dans leur talent d’orateur pour inciter la foule à la raison, particulèrement les couples q’avaient plein d’enfants. Z’ont pas pu retenir tout l’monde mais t’as une douzaine d’familles nombreuses q’sont arrêtés pour leur parler.
Z’ont entendu après quelques minutes les canons d’la Haute Porte q’ouvrait l’tir sur la foule q’montait l’chemin...par dizaine qui z’hurlaient les canons...Et y a pas q’les canons qui hurlaient... T’as Max et Iksi qu’ont r’gardé sans broncher tous les hochlanders s’faire massacrer. A la fin y avait plus d’hurlements du tout: y avait plus rien, qu’un reflet rouge sur le chemin du sorcier habituellement gris et poussiéreux. Le Iksi s’disait qu’un jour il lui faudrait parler à la Elise, la conte-electrice de Talabheim: comprenait pas comment on pouvait accepter c’la...
Z’ont donné un couronne à toutes les familles sidérées qu’avaient survécu en s’arrêtant écouter Len et Alexia et qu’avaient soudainement plus du tout envie d’entrer dans la Cité des Lois...
J’te passe un peu les détails car j’ai plus trop envie d’causer en m’rappelant un truc pareil. Ouais tu m’crois , tu m’crois pas mais j’ai plus trop envie d’causer d’un coup et s’pas cause d’ma bouteille d’picole qu’est vide.
Z’ont trouvé l’Eladio et l’estalien les as mené dans les dédales souterrains du Taalbastion jusqu’à une teinturerie située dans la souricière, près du quartier du Suif . En ch’min z’ont été attaqué par trois skavens fou-furieux qui ont trouvé une mort rapide. Iksi s’est d’mandé pourquoi z’avaient attaqué qu’a trois les skavens, semblaient avoir décidé d’mourrir...
Les premières ruelles étroites et sombres du Suif, les bas quartiers d’Talabheim s’dévoilaient menaçantes....
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:44, modifié 1 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre quatre « La fin du tunnel...»
Ouais, j’ai pas détaillé l’long chemin durant la nuit sous le Taalbastion jusqu'à la teinturerie d'la souricière mais y a pas quoi d’s’assécher l’gosier non plus pour ça. Maintenant q’j’ai d’nouveau d’la picole j’continue mon histoire. J’reviens pas sur c’que j’ai déjà conter. Ouais le chemin sous le Taalbastion avec l’Eladio ça à duré des heures et quoi? J’l’ai conté en quatre mots ? Moi j’avais l’langue aussi sèche q’le sable du désert et t’as fait quoi? Ouais ben c’est comme ça: si j’ai d’la picole j’cause, sinon j’cause pas, moi j’m’en fous , s’comme ça. Tu veux des détails tu m’remplis la chope...Et s’pas la peine de m’menacer...
J’en étais où ?
Ah ouais, t’avais les premières ruelles du Suif encore plus sombre que la nuit noire qui s’offraient à eux comme une promesse d’ennuis à venir. Qui eux ? Ben nos gars ...T’es sur q’tu suis?
L’Suif c’est un vrai labyrinthe d’rues souvent pas plus larges qu’un pas. C’est si étroit q’parfois en hauteur, les gouttières s’touchent et masquent le ciel. Pas une étoile pour te guider dans la nuit, pas une lueur d’soleil dans l’jour pour t’chauffer l’coeur. Si ça s’appelle l’Suif, c’est à cause des bougies d’cette matière pas cher q’s’utilisent tout l’temps pour éclairer. C’est un endroit d’misère. Magnus savait qu’on risquait sa vie dans c’quartier la nuit. Fallait pas s’attarder ici, atteindre l’quartier des marchands au nord, et l’auberge des Trois Pommes pour roupiller.
L’Eladio les avait pas gâté d’les emm’ner là. En même temps sur q’z’avaient rien à craindre du guet ou a justifier d’leur présence alors q’les portes d’la cité étaient fermées. Comme z’était nombreux, nos gars décidèrent d’faire deux groupes de quatre l’histoire d’mieux s’faufiler discrètement dans les rues où d’façon on pouvait pas être deux d’front. S’y s’retrouvaient pas à l’auberge tous convinrent de chercher l’médecin Daubler et d’se retrouver chez lui.
T’as Sonia, Thorin, l’Alexia, et Len q’représentaient l’premier groupe. La Sonia elle avait l’sens de l’orientation qu’elle disait. Elle prit la tête et selon l’inclinaison d’la pente, la courbe des ruelles, elle suivit son instinct , et s’retrouva... dans une impasse , face à une haute palissade d’bois. Z’auraient pu en rire si y z’avaient perçu plein d’mouv’ment dans les ombres et sur les toits des masures. T’as un gars caché, qui les as harangué d’puis les hauteurs: leur a fait comprendre qu’ils étaient sur le territoire des Aderhold et q’fallait payer la taxe. Le gars, qui disait s’appeler Worlen d’mandait 100 couronnes ou un objet d’cette valeur, comme l’épée d’la Sonia. Z’ont refusé et Thorin a fracassé une porte pour s’mettre à l’abris dans un pièce abandonnée aux f’nêtres condamnées, alors que quelques pierres de frondes r’bondissaient sur sa côte d’maille.
Le Worlen il a engueulé ses hommes et fait cessé l’tir. Voulait causer lui, voulait d’mal a personne qui disait. C’était tendu. Sonia acceptait d’causer. Magnus l’était pas dans l’groupe alors le nom d’Aderhold disait rien à personne. Ca a bien fait rire le Worlen apparement qui d’coup s’proposait d’les laisser passer pour rien, juste pour voir ce q’ca allait donné , quatre étrangers dont trois malades dans les rues d’la cité. L’avait l’oeil le gars ou l’était renseigné: savait la valeur d’l’arme dans l’fourreau d’Sonia, et avait d’jà d’viner qu’trois des gars étaient malades.
Faisait que parler le Worlen, et sa proposition d’passer librement on savait pas si c’était du lard ou du cochon à vrai dire , surtout avec une dizaine de sbires embusqués sur les toits. Len avait déniché une vieille échelle à moitié pourrie q’pouvait servir à atteindre une trappe au plafond et accéder à une pièce à l’étage tout aussi abandonnée q’la première mais dont une fenêtre donnait sur les toits d’puis laquelle l’Len pouvait voir quelq’silhouettes embusquées.
Enfin la Sonia elle a accepté d’parler et est sortie, sans armes. Des hommes l’ont conduite sur un toit ou t’a le Worlen qui l’attendait. Voulait pas d’histoire lui , juste sauver la face qui disait. Puis l’avait des infos utiles a des gens malades comme eux. Z’ont papoter la Sonia et le Worlen et sont arrivés à un accord. Ca les a délesté d’pas mal d’couronnes mais z’avaient la protection des Aderhold pour un temps, pouvaient même dormir à la Lanterne Noire tranquille, un bouge du Suif ou l’guet mettait rarement les pieds et l’lendemain on les amènerait chez l’Daubler, q’vivait dans l’quartier des marchands. T’as un natif du Suif, une native plutôt , q’leur servirait d’guide dans l’dédale. S’nommait Iteza la fille. Worlen leur conseilla d’masquer les tav’lures grises et blanches d’la maladie et d’contrôler leur toux et tremblements:. La cité aimait pas les malades: l’avait fermé les portes pour s’protéger d’l’épidémie c’était pas pour s’la chopper cause d’parasites inutiles. S’raient mis en quarantaine dans les caves, les prisons d’Talabheim, si l’guet tombait sur eux. Au final tout l’monde semblait content: le Worlen avait obtenu un pactole sans trop de labeur et nos héros z’avaient obtenu une protection momentanée q’pouvait q’être q’bienvenue...
P’dant la nuit à la Lanterne Noire, où pourtant Lorenzo l’tavernier avait passé l’mot d’Worlen q’les « étrangers » qu’ils fallaient pas y toucher, t’as l’Thorin qui veillait avec la vigilance d’rapace nocturne qui s’retrouva dans la chambrée, soudainement nez à nez avec une silhouette sombre et encapuchonnée q’t’nait dans les mains l’ceinturon d’Sonia avec l’fourreau et l’épée d’valeur. Putain l’avait des doigts d’fée l’gars! Et l’était plus discrêt qu’une ombre! Avait crocheté la serrure sans un bruit et l’avait chouravé l’ceinturon sour l’oreiller d’la Sonia alors qu’elle dormait d’ssus! Sans l’chance du nain q’s’était r’t’rourner au bon moment l’mec s’rait fait la mal dans la seconde. D’ailleurs c’est ce qu’il essaya d’faire mais avec la vivacité d’un serpent, l’Thorin l’a chopé au cou. L’gars s’est effondré en pleurs en lachant l’ceinturon: s’appelait Rudolf qui disait-tient comme l’gars d’la Haute Porte q’s’était tiré une balle-, et l’avait deux filles à s’occuper. Savait q’le Worlen avait donné sa protection mais l’avait besoin d’argent pour ses filles. Il implora Thorin d’le laisser filer car si les Aderhold apprenaient q’l’avait désobéit , l’aurait des ennuis...
Thorin, l’aimait bien les bagarres , mais l’pauv Rudolf mince comme un asticot avec ses deux filles q’devaient l’attendre lui fit pitié. Le laissa filer. L'avait grand coeur le Thorin.
C’est qu’après que’ques minutes q’le Thorin s’aperçut q’l’avait plus d’bourses. Putain d’Rudolf! L’gars l’avait apitoyé pour mieux lui chourer sa tune! Les jurons d’nain réveillèrent la chambrée et la Sonia s’demanda pourquoi son ceinturon était par terre vu qu’elle dormait d’ssus! Thorin était déjà sorti pour poursuivre son voleur qu’avait mis les voiles... M’fin l’tavernier semblait savoir d’quel Rudolf il s’agissait et promis transmettre l’info à Worlen.
J’passe les détails d’l’aut’groupe qui avait eu un peu moins de chance tout en arrivant à la même chose: l’Iksi q’fermait la marche et qu’avait les yeux d’une taupe et l’ouïe d’un artificier nains adepte des explosifs s’fit surprendre à revers et assommé en bon et du forme. L’groupe s’fit faire prisonnier mais plus tard dans la nuit le Worlen leur rendit visite et comme l’avait un accord avec la Sonia il les libéra au p’tit matin, au prix fort, pour éviter les emmerdes. L’aimait l’or le Worlen, mais l’aimait pas les emmerdes. Regrettait toujours q’les deux soient trop souvent associés. M’fin une nuit pour récolter dix ans d’salaire d’un paysan, l’avait l’sourire le Worlen.
L’lendemain L’Iteza a conduit l’groupe hors du suif, au travers un dédale de ruelles, d’racourcis au travers d’maison et d’sous déposés ici et là pour payer d’sorte de péages. L’avait procuré aux malades un peu d’maquillage pour camoufler les taches d’la maladie. Quand sont passés par les portes entre l’Suif et l’Vieux marché z’ont du puiser dans leur volonté pour d’pas tousser ou trembler et s’faire embarquer par le guet inquisiteur.
Sont finalement r’montés la rue de Fer jusqu’a la demeure du Daubler. Avec une belle enseigne et une d’vanture tout en vitrail, semblait à l’aise l’médecin. Les as reçut après une ou deux consultations et dès q’l’on mit au courant q’z’avaient les notes de Widenhoft , l’a fermé boutique et s’est consacré qu’aux questions sur la maudite peste q’ravageait Talabheim. L’a pas été surpris q’soit les skavens. Les connaissait le Daubler les skavens: comme porteurs d’maladies l’avait pas mieux q’les hommes rats pour sur! L’a confirmé q’le groupe avait la forme « légère » d’la maladie , moins forte que celle qui ravageait l’port.
L’ Daubler s’est mis aussitôt au boulot pour ach’ver les travaux d’son confrère mort. Les deux nains , Iksi et Thorin z’ont assuré sa protection et sont restés grailler et dormir chez l’médecin tandis q’le reste du groupe allait à l’auberge des trois pommes. L’Daubler y connaissait la Wanda , avenante comme une soleil d’printemps, q’tenait l ‘auberge et écrivit que’ques mots pour qu’elle les héberge avec discrétion.
Pendant q’Max l’aidait la Wanda aux cuisines -z’étaient tous les deux des halfeling- les malades sont restés encore que’ques jours alités puis t’as Len, Sonia et Magnus qu’on enfin récupéré pleinement : plus d’toux, plus d’tremblements. Y avait q’les taches grisâtres q’persistaient, comme une signature indélébile.
L’matin même ou la forme r’venait t’as des hérauts dans tout’la cité qu’appelaient la populace à r’joindre la milice d’la ville. Y avait pas l’choix: Talabheim était m’nacée par l’maladie et des ennemis inconnus -peu savait pour les skavens- alors fallait s’serrer les coudes pour sauver la cité. Les auberges d’vaient donner la liste d’leur occupants et l’guet allait d’maison en maison r’cruter les hommes valides. Len alla s’renseigner: apparement tout l’monde répondait à l’appel d’la cité. Y avait pas d’doutes: tous les talabheimers z’étaient des patriotes. Même dans l’suif, hormis les r’cherchés par l’guet, y répondait à l’appel.
Hagen et l’Alexia eux z’étaient toujours malade. D’coup c’était la quarantaine dans les prisons d’la ville q’les menaçait. L’Alexia alla trouvé refuge chez ses soeurs, dans l’sanatorium shalleen sur la Promenade des Dieux. Iteza ramena discrètement Hagen dans l’Suif, à la Lanterne Noire, où il pouvait rester à l’abris d’l’intervention des museaux. On comprenait en c’lieu qu’on pouvait pas toujours rendre service comme on voulait... Puis le Hagen l’accusait plus la maladie q’les autres a s’demander si il allait pas y passer pour d’bon.
Les autres s’rendirent aux bureaux d’recrutement. Magnus d’manda d'être r’cruter à la Ronde de Morr dans l’Ederwerks, la zone rurale et cultivée hors la cite. Voulait s’rapprocher d’sa demeure familiale au cas ou ses parents s’raient r’venus d’la guerre. La Ronde de Morr consistait a aller ramasser les cadavres dus à la maladie et les conduire aux jardins d’Morr ou les prêtres f’raient c’qui faut: la peste de Talagaad commencait à faire ses victimes dans la Cité des Lois... Les prêtres d’Morr disaient même qu’on enterrait moins d’morts qu’on en ramassait... D’vait avoir des recrues q’les balançaient pour s’soustraire à la corvée... Max fut enrôlé aux cuisines d’la Milice, ça lui allait pleinement...
Len, Sonia, Iteza, Iksi et Thorin d’mandèrent d’être enrôlés pour l’patrouilles d’la souricière. Ca craignait dans l’gruyère du Taalbastion. Les terriers étaient débordés d’boulot parait il et on y envoyait q’les volontaires tant ça sentait l’souffre. Alors l’recrutement z’était trop content d’avoir cinq têtes brulés à y envoyer. T’as un terrier aguerri, Bogie Craquepot, un halfeling -les terriers z’aimaient les nains et les halfelings vu q’pouvaient s’faufiler dans l’boyaux étroits d’la souricière-, q’leur servirait d’guide.
Z’ont patrouillé plusieurs jours et c’est vrai que ça craignait sévère. T’avait plein d’skavens d’partout. Parfois z’étaient comme apeurés et filaient comme... ben des rats , c’pas faux. Parfois z’attaquaient comme des fous furieux. L’ groupe d’nos héros l’était soudé et les dézinguait facilement. Un jour d’patrouille virent une dizaine d’hommes-rats fuirent dans un boyaux puis z’entendirent un bruit d’mitraille. C’était comme un mille mousquets q’faisaient feu en même temps sauf que t’avait pas la place pour mille mousquet dans les galeries. Même les nains savaient pas trop c’que ça pouvait être comme arme. T’as un silence qu’a suivit: les skavens avaient fuit les galeries proches. L’groupe a poursuivit ses investigations. Z’ont découvert une immense caverne ou t’avait des skavens en guenilles entassés et morts d’partout. Semblait avoir été tué d’dos et par des balles d’acier au vue d’leur blessure. Z’avait la même allure q’ceux rencontrés avec Eladio.
T’avait un skaven particulier : lui l’était dans une robe couverte de rune verte inconnue, comme des runes naines sauf q’s’devait être des runes de skavens. L’avait un gros trou dans l’crane à partir d’un oeil, comme si on l’avait trituré avec une lame pour en extraire la balle. C’était bizarre tout c’la...
L’groupe a transmis l’info aux officiers q’semblaient pas très motivés pour ébruiter l’affaire. Alors l’lendemain l’groupe a décider d’s’enfoncer plus profondément sous l’taalbastion, l’histoire d’voir c’qui s’tramait. Tu m'crois , tu m'crois pas moi j'm'en fou mais ouais dans les profondeurs qui voulaient aller. Ouais. Savaient pas trop si les skavens avaient été tué par une sorte d'escouade d’élite secrête d’la cité ou par autre chose. Bogie Craquepot accepta d’les conduire mais commençait à trembler un peu l’halfeling, pas très chaud d’vouloir découvrir l’secrêts des profondeurs.
Z’ont eu la confirmation qu’y avait plein d’skavens. Z’étaient pas discrets les hommes-rats : faisaient que papoter en couinant comme si y papotaient sur un sujet important pour un skaven. Z’arrivaient d’partout et affluaient vers une grande salle. Avec leurs torches , l’groupe l’était pas trop discret non plus. Décidèrent tout d’même d’embusquer les premiers skavens et t’en a une dizaine qu’est tombée sous leurs lames et leurs flèches.
L’embrouille elle est venue quand z’ont compris q’devait pas être une dizaine mais une centaine les skavens, et à vrai dire p’être même plus. Toujours la même dégaine les mulots sur pattes: en guenille. Paraissaient tous du même clan. Z’étaient un peu trop nombreux les gros rats alors l’groupe d’nos héros a préféré partir en r’traite tactique. Z’ont zigouillé une paire d’skavens q’voulaient les prendre à r’vers puis sont sortis d’la souricière sans d’mander leur reste. Tout d’en tout les skavens z’avaient pas mis beaucoup d’ardeur à les poursuivre ou les encercler, semblaient avoir d’aut’ préoccupations les rats sur pattes.
Z’apportèrent des preuves d’l’existence des skavens aux officiers q’confisquèrent « les trophées », les têtes des skavens : fallait pas q’la populace s’effraie pour deux ou trois rats un peu plus gros q’les autres...
L’soir d’leur nouveau jour d’boulot au service d’la cité, t’as le Daubler qui les as fait d’mander. L’était trop content l’Daubler: l’avait enfin trouvé l’antidote à la maladie! Ben ouais une antidote qui disait car l’maladie c’était plus qu’une maladie, c’était un poison aussi. S’pour ça q’les miracles d’Shallya contre les maladies marchaient pas ! L’avait contacté les shalleens et bientôt y ‘aurait assez d’remède pour tout’la cité.
Daubler Donna une dose d’son produit à tous. Ca les protégerait pour l’futur , pour ceux q’l’avait pas eu, et pour l’Alexia et HAgen ça les guérirait en que’que heures. Len l’était trop content, l’a pris une dose et l’a été voir son frère dans l’Suif guidé par l’Iteza l’histoire d’pas s’perdre. Max a fait d’même pour aller en donner a l’Alexia dans l’temple s’Shallya. L’avait pas mentit l’Daubler : l’était efficace l’remède!
On semblait enfin voir la fin du tunnel dans c’triste histoire....
Chapitre quatre « La fin du tunnel...»
Ouais, j’ai pas détaillé l’long chemin durant la nuit sous le Taalbastion jusqu'à la teinturerie d'la souricière mais y a pas quoi d’s’assécher l’gosier non plus pour ça. Maintenant q’j’ai d’nouveau d’la picole j’continue mon histoire. J’reviens pas sur c’que j’ai déjà conter. Ouais le chemin sous le Taalbastion avec l’Eladio ça à duré des heures et quoi? J’l’ai conté en quatre mots ? Moi j’avais l’langue aussi sèche q’le sable du désert et t’as fait quoi? Ouais ben c’est comme ça: si j’ai d’la picole j’cause, sinon j’cause pas, moi j’m’en fous , s’comme ça. Tu veux des détails tu m’remplis la chope...Et s’pas la peine de m’menacer...
J’en étais où ?
Ah ouais, t’avais les premières ruelles du Suif encore plus sombre que la nuit noire qui s’offraient à eux comme une promesse d’ennuis à venir. Qui eux ? Ben nos gars ...T’es sur q’tu suis?
L’Suif c’est un vrai labyrinthe d’rues souvent pas plus larges qu’un pas. C’est si étroit q’parfois en hauteur, les gouttières s’touchent et masquent le ciel. Pas une étoile pour te guider dans la nuit, pas une lueur d’soleil dans l’jour pour t’chauffer l’coeur. Si ça s’appelle l’Suif, c’est à cause des bougies d’cette matière pas cher q’s’utilisent tout l’temps pour éclairer. C’est un endroit d’misère. Magnus savait qu’on risquait sa vie dans c’quartier la nuit. Fallait pas s’attarder ici, atteindre l’quartier des marchands au nord, et l’auberge des Trois Pommes pour roupiller.
L’Eladio les avait pas gâté d’les emm’ner là. En même temps sur q’z’avaient rien à craindre du guet ou a justifier d’leur présence alors q’les portes d’la cité étaient fermées. Comme z’était nombreux, nos gars décidèrent d’faire deux groupes de quatre l’histoire d’mieux s’faufiler discrètement dans les rues où d’façon on pouvait pas être deux d’front. S’y s’retrouvaient pas à l’auberge tous convinrent de chercher l’médecin Daubler et d’se retrouver chez lui.
T’as Sonia, Thorin, l’Alexia, et Len q’représentaient l’premier groupe. La Sonia elle avait l’sens de l’orientation qu’elle disait. Elle prit la tête et selon l’inclinaison d’la pente, la courbe des ruelles, elle suivit son instinct , et s’retrouva... dans une impasse , face à une haute palissade d’bois. Z’auraient pu en rire si y z’avaient perçu plein d’mouv’ment dans les ombres et sur les toits des masures. T’as un gars caché, qui les as harangué d’puis les hauteurs: leur a fait comprendre qu’ils étaient sur le territoire des Aderhold et q’fallait payer la taxe. Le gars, qui disait s’appeler Worlen d’mandait 100 couronnes ou un objet d’cette valeur, comme l’épée d’la Sonia. Z’ont refusé et Thorin a fracassé une porte pour s’mettre à l’abris dans un pièce abandonnée aux f’nêtres condamnées, alors que quelques pierres de frondes r’bondissaient sur sa côte d’maille.
Le Worlen il a engueulé ses hommes et fait cessé l’tir. Voulait causer lui, voulait d’mal a personne qui disait. C’était tendu. Sonia acceptait d’causer. Magnus l’était pas dans l’groupe alors le nom d’Aderhold disait rien à personne. Ca a bien fait rire le Worlen apparement qui d’coup s’proposait d’les laisser passer pour rien, juste pour voir ce q’ca allait donné , quatre étrangers dont trois malades dans les rues d’la cité. L’avait l’oeil le gars ou l’était renseigné: savait la valeur d’l’arme dans l’fourreau d’Sonia, et avait d’jà d’viner qu’trois des gars étaient malades.
Faisait que parler le Worlen, et sa proposition d’passer librement on savait pas si c’était du lard ou du cochon à vrai dire , surtout avec une dizaine de sbires embusqués sur les toits. Len avait déniché une vieille échelle à moitié pourrie q’pouvait servir à atteindre une trappe au plafond et accéder à une pièce à l’étage tout aussi abandonnée q’la première mais dont une fenêtre donnait sur les toits d’puis laquelle l’Len pouvait voir quelq’silhouettes embusquées.
Enfin la Sonia elle a accepté d’parler et est sortie, sans armes. Des hommes l’ont conduite sur un toit ou t’a le Worlen qui l’attendait. Voulait pas d’histoire lui , juste sauver la face qui disait. Puis l’avait des infos utiles a des gens malades comme eux. Z’ont papoter la Sonia et le Worlen et sont arrivés à un accord. Ca les a délesté d’pas mal d’couronnes mais z’avaient la protection des Aderhold pour un temps, pouvaient même dormir à la Lanterne Noire tranquille, un bouge du Suif ou l’guet mettait rarement les pieds et l’lendemain on les amènerait chez l’Daubler, q’vivait dans l’quartier des marchands. T’as un natif du Suif, une native plutôt , q’leur servirait d’guide dans l’dédale. S’nommait Iteza la fille. Worlen leur conseilla d’masquer les tav’lures grises et blanches d’la maladie et d’contrôler leur toux et tremblements:. La cité aimait pas les malades: l’avait fermé les portes pour s’protéger d’l’épidémie c’était pas pour s’la chopper cause d’parasites inutiles. S’raient mis en quarantaine dans les caves, les prisons d’Talabheim, si l’guet tombait sur eux. Au final tout l’monde semblait content: le Worlen avait obtenu un pactole sans trop de labeur et nos héros z’avaient obtenu une protection momentanée q’pouvait q’être q’bienvenue...
P’dant la nuit à la Lanterne Noire, où pourtant Lorenzo l’tavernier avait passé l’mot d’Worlen q’les « étrangers » qu’ils fallaient pas y toucher, t’as l’Thorin qui veillait avec la vigilance d’rapace nocturne qui s’retrouva dans la chambrée, soudainement nez à nez avec une silhouette sombre et encapuchonnée q’t’nait dans les mains l’ceinturon d’Sonia avec l’fourreau et l’épée d’valeur. Putain l’avait des doigts d’fée l’gars! Et l’était plus discrêt qu’une ombre! Avait crocheté la serrure sans un bruit et l’avait chouravé l’ceinturon sour l’oreiller d’la Sonia alors qu’elle dormait d’ssus! Sans l’chance du nain q’s’était r’t’rourner au bon moment l’mec s’rait fait la mal dans la seconde. D’ailleurs c’est ce qu’il essaya d’faire mais avec la vivacité d’un serpent, l’Thorin l’a chopé au cou. L’gars s’est effondré en pleurs en lachant l’ceinturon: s’appelait Rudolf qui disait-tient comme l’gars d’la Haute Porte q’s’était tiré une balle-, et l’avait deux filles à s’occuper. Savait q’le Worlen avait donné sa protection mais l’avait besoin d’argent pour ses filles. Il implora Thorin d’le laisser filer car si les Aderhold apprenaient q’l’avait désobéit , l’aurait des ennuis...
Thorin, l’aimait bien les bagarres , mais l’pauv Rudolf mince comme un asticot avec ses deux filles q’devaient l’attendre lui fit pitié. Le laissa filer. L'avait grand coeur le Thorin.
C’est qu’après que’ques minutes q’le Thorin s’aperçut q’l’avait plus d’bourses. Putain d’Rudolf! L’gars l’avait apitoyé pour mieux lui chourer sa tune! Les jurons d’nain réveillèrent la chambrée et la Sonia s’demanda pourquoi son ceinturon était par terre vu qu’elle dormait d’ssus! Thorin était déjà sorti pour poursuivre son voleur qu’avait mis les voiles... M’fin l’tavernier semblait savoir d’quel Rudolf il s’agissait et promis transmettre l’info à Worlen.
J’passe les détails d’l’aut’groupe qui avait eu un peu moins de chance tout en arrivant à la même chose: l’Iksi q’fermait la marche et qu’avait les yeux d’une taupe et l’ouïe d’un artificier nains adepte des explosifs s’fit surprendre à revers et assommé en bon et du forme. L’groupe s’fit faire prisonnier mais plus tard dans la nuit le Worlen leur rendit visite et comme l’avait un accord avec la Sonia il les libéra au p’tit matin, au prix fort, pour éviter les emmerdes. L’aimait l’or le Worlen, mais l’aimait pas les emmerdes. Regrettait toujours q’les deux soient trop souvent associés. M’fin une nuit pour récolter dix ans d’salaire d’un paysan, l’avait l’sourire le Worlen.
L’lendemain L’Iteza a conduit l’groupe hors du suif, au travers un dédale de ruelles, d’racourcis au travers d’maison et d’sous déposés ici et là pour payer d’sorte de péages. L’avait procuré aux malades un peu d’maquillage pour camoufler les taches d’la maladie. Quand sont passés par les portes entre l’Suif et l’Vieux marché z’ont du puiser dans leur volonté pour d’pas tousser ou trembler et s’faire embarquer par le guet inquisiteur.
Sont finalement r’montés la rue de Fer jusqu’a la demeure du Daubler. Avec une belle enseigne et une d’vanture tout en vitrail, semblait à l’aise l’médecin. Les as reçut après une ou deux consultations et dès q’l’on mit au courant q’z’avaient les notes de Widenhoft , l’a fermé boutique et s’est consacré qu’aux questions sur la maudite peste q’ravageait Talabheim. L’a pas été surpris q’soit les skavens. Les connaissait le Daubler les skavens: comme porteurs d’maladies l’avait pas mieux q’les hommes rats pour sur! L’a confirmé q’le groupe avait la forme « légère » d’la maladie , moins forte que celle qui ravageait l’port.
L’ Daubler s’est mis aussitôt au boulot pour ach’ver les travaux d’son confrère mort. Les deux nains , Iksi et Thorin z’ont assuré sa protection et sont restés grailler et dormir chez l’médecin tandis q’le reste du groupe allait à l’auberge des trois pommes. L’Daubler y connaissait la Wanda , avenante comme une soleil d’printemps, q’tenait l ‘auberge et écrivit que’ques mots pour qu’elle les héberge avec discrétion.
Pendant q’Max l’aidait la Wanda aux cuisines -z’étaient tous les deux des halfeling- les malades sont restés encore que’ques jours alités puis t’as Len, Sonia et Magnus qu’on enfin récupéré pleinement : plus d’toux, plus d’tremblements. Y avait q’les taches grisâtres q’persistaient, comme une signature indélébile.
L’matin même ou la forme r’venait t’as des hérauts dans tout’la cité qu’appelaient la populace à r’joindre la milice d’la ville. Y avait pas l’choix: Talabheim était m’nacée par l’maladie et des ennemis inconnus -peu savait pour les skavens- alors fallait s’serrer les coudes pour sauver la cité. Les auberges d’vaient donner la liste d’leur occupants et l’guet allait d’maison en maison r’cruter les hommes valides. Len alla s’renseigner: apparement tout l’monde répondait à l’appel d’la cité. Y avait pas d’doutes: tous les talabheimers z’étaient des patriotes. Même dans l’suif, hormis les r’cherchés par l’guet, y répondait à l’appel.
Hagen et l’Alexia eux z’étaient toujours malade. D’coup c’était la quarantaine dans les prisons d’la ville q’les menaçait. L’Alexia alla trouvé refuge chez ses soeurs, dans l’sanatorium shalleen sur la Promenade des Dieux. Iteza ramena discrètement Hagen dans l’Suif, à la Lanterne Noire, où il pouvait rester à l’abris d’l’intervention des museaux. On comprenait en c’lieu qu’on pouvait pas toujours rendre service comme on voulait... Puis le Hagen l’accusait plus la maladie q’les autres a s’demander si il allait pas y passer pour d’bon.
Les autres s’rendirent aux bureaux d’recrutement. Magnus d’manda d'être r’cruter à la Ronde de Morr dans l’Ederwerks, la zone rurale et cultivée hors la cite. Voulait s’rapprocher d’sa demeure familiale au cas ou ses parents s’raient r’venus d’la guerre. La Ronde de Morr consistait a aller ramasser les cadavres dus à la maladie et les conduire aux jardins d’Morr ou les prêtres f’raient c’qui faut: la peste de Talagaad commencait à faire ses victimes dans la Cité des Lois... Les prêtres d’Morr disaient même qu’on enterrait moins d’morts qu’on en ramassait... D’vait avoir des recrues q’les balançaient pour s’soustraire à la corvée... Max fut enrôlé aux cuisines d’la Milice, ça lui allait pleinement...
Len, Sonia, Iteza, Iksi et Thorin d’mandèrent d’être enrôlés pour l’patrouilles d’la souricière. Ca craignait dans l’gruyère du Taalbastion. Les terriers étaient débordés d’boulot parait il et on y envoyait q’les volontaires tant ça sentait l’souffre. Alors l’recrutement z’était trop content d’avoir cinq têtes brulés à y envoyer. T’as un terrier aguerri, Bogie Craquepot, un halfeling -les terriers z’aimaient les nains et les halfelings vu q’pouvaient s’faufiler dans l’boyaux étroits d’la souricière-, q’leur servirait d’guide.
Z’ont patrouillé plusieurs jours et c’est vrai que ça craignait sévère. T’avait plein d’skavens d’partout. Parfois z’étaient comme apeurés et filaient comme... ben des rats , c’pas faux. Parfois z’attaquaient comme des fous furieux. L’ groupe d’nos héros l’était soudé et les dézinguait facilement. Un jour d’patrouille virent une dizaine d’hommes-rats fuirent dans un boyaux puis z’entendirent un bruit d’mitraille. C’était comme un mille mousquets q’faisaient feu en même temps sauf que t’avait pas la place pour mille mousquet dans les galeries. Même les nains savaient pas trop c’que ça pouvait être comme arme. T’as un silence qu’a suivit: les skavens avaient fuit les galeries proches. L’groupe a poursuivit ses investigations. Z’ont découvert une immense caverne ou t’avait des skavens en guenilles entassés et morts d’partout. Semblait avoir été tué d’dos et par des balles d’acier au vue d’leur blessure. Z’avait la même allure q’ceux rencontrés avec Eladio.
T’avait un skaven particulier : lui l’était dans une robe couverte de rune verte inconnue, comme des runes naines sauf q’s’devait être des runes de skavens. L’avait un gros trou dans l’crane à partir d’un oeil, comme si on l’avait trituré avec une lame pour en extraire la balle. C’était bizarre tout c’la...
L’groupe a transmis l’info aux officiers q’semblaient pas très motivés pour ébruiter l’affaire. Alors l’lendemain l’groupe a décider d’s’enfoncer plus profondément sous l’taalbastion, l’histoire d’voir c’qui s’tramait. Tu m'crois , tu m'crois pas moi j'm'en fou mais ouais dans les profondeurs qui voulaient aller. Ouais. Savaient pas trop si les skavens avaient été tué par une sorte d'escouade d’élite secrête d’la cité ou par autre chose. Bogie Craquepot accepta d’les conduire mais commençait à trembler un peu l’halfeling, pas très chaud d’vouloir découvrir l’secrêts des profondeurs.
Z’ont eu la confirmation qu’y avait plein d’skavens. Z’étaient pas discrets les hommes-rats : faisaient que papoter en couinant comme si y papotaient sur un sujet important pour un skaven. Z’arrivaient d’partout et affluaient vers une grande salle. Avec leurs torches , l’groupe l’était pas trop discret non plus. Décidèrent tout d’même d’embusquer les premiers skavens et t’en a une dizaine qu’est tombée sous leurs lames et leurs flèches.
L’embrouille elle est venue quand z’ont compris q’devait pas être une dizaine mais une centaine les skavens, et à vrai dire p’être même plus. Toujours la même dégaine les mulots sur pattes: en guenille. Paraissaient tous du même clan. Z’étaient un peu trop nombreux les gros rats alors l’groupe d’nos héros a préféré partir en r’traite tactique. Z’ont zigouillé une paire d’skavens q’voulaient les prendre à r’vers puis sont sortis d’la souricière sans d’mander leur reste. Tout d’en tout les skavens z’avaient pas mis beaucoup d’ardeur à les poursuivre ou les encercler, semblaient avoir d’aut’ préoccupations les rats sur pattes.
Z’apportèrent des preuves d’l’existence des skavens aux officiers q’confisquèrent « les trophées », les têtes des skavens : fallait pas q’la populace s’effraie pour deux ou trois rats un peu plus gros q’les autres...
L’soir d’leur nouveau jour d’boulot au service d’la cité, t’as le Daubler qui les as fait d’mander. L’était trop content l’Daubler: l’avait enfin trouvé l’antidote à la maladie! Ben ouais une antidote qui disait car l’maladie c’était plus qu’une maladie, c’était un poison aussi. S’pour ça q’les miracles d’Shallya contre les maladies marchaient pas ! L’avait contacté les shalleens et bientôt y ‘aurait assez d’remède pour tout’la cité.
Daubler Donna une dose d’son produit à tous. Ca les protégerait pour l’futur , pour ceux q’l’avait pas eu, et pour l’Alexia et HAgen ça les guérirait en que’que heures. Len l’était trop content, l’a pris une dose et l’a été voir son frère dans l’Suif guidé par l’Iteza l’histoire d’pas s’perdre. Max a fait d’même pour aller en donner a l’Alexia dans l’temple s’Shallya. L’avait pas mentit l’Daubler : l’était efficace l’remède!
On semblait enfin voir la fin du tunnel dans c’triste histoire....
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:46, modifié 3 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre cinq « Procès Dans La Basse Ville... »
Ouais, pas l’peine d’ricaner en m’r’gardant d’un oeil mauvais. J’sais bien q’s’était pas la fin du tunnel mais si on peut même plus rigoler un peu d’toute cette histoire...
Ouais Ouais j’continue mais d’bord faut q’j’picole cause l’gosier y frétille comme un merlan hors d’l’eau force d’être au sec.
Donc t’avais Max l’halfeling, q’s’en était allé porter l’antidote à l’Alexia au temple de Shallya, puis à Magnus qui était dans la campagne d’la cité, l’Erdewerks comme ça s’appelait. Len, l’géant initié d’Ulric, s’était retourné dans l’Suif , guidé par Iteza, la jeune saltimbanque q’ aimait s’grimer pour r’sembler à une elfe pour l’spectacle : avait des ch’veux argentés et des yeux mauves:;l’avait même une imitation d’arc elfique la m’zelle. Z’avaient pris tout deux une dose en plus de l’antidote. Len l’portait à son frêre Hagen l’chasseur, q’se cachait à la Lanterne Noire pour échapper aux caves cause d’sa fièvre grise et pas s’faire chopper par la milice: z’étaient sympa les Aderhold, faut dire que l’groupe leur avait rapporté un max pour pas grand chose jusqu’a présent. Iteza, elle, elle avait besoin d’l’antidote pour un proche et s’en alla lui apporter. Elle causait pas trop l’Iteza, ni d’elle ni d’ses proches, mais elle connaissait l’Suif comme ses poches et c’était bien utile.
Hagen y récupéra rapidement d’la fièvre et d’la fatigue. Len avisa q’y avait d’remue ménage dans l’auberge : on f’sait d’la place dans la grande pièce en écartant les tables. L’grand aubergiste lui appris q’on jugeait un gars c’soir, un traitre, et q’l’était prévu d’faire un exemple de c’q’arrivait aux traitres. Len haussa les épaules, c’la r’gardait pas c’t’histoire.
Pendant s’temps les deux nains bourrus, Iksi et Thorin, ainsi q’Sonia, l’belle jouvencelle , fêtait leur victoire sur la maladie en compagnie du Daubler, autour d’bonne table bien remplie. Mais comme fallait pas r’lacher l’attention, cause q ‘pensaient q’les skavens allaient s’en prendre au Daubler après avoir couic le Widenhoft, les deux nains s’considérant en service, picolaient pas trop.
D’ailleurs on frappa bientôt à la porte, et un des nains alla voir avec prudence, cas ou s’rait une entourloupe: y avait deux femmes à l’allure martiale à l’entrée. La première avait le visage découvert; paraissait bien jeunette mais son armure de maille r’couvert d’un tabard à l’insigne d’l’aigle et ses armes à la ceinture trahissait son statut d’chevalier. Derrière elle, t’avait un second chevalier assez impressionnant, en armure de plate complète et armé d’une imposante hallebarde. On d’vinait qu’il s’agissait d’une femme également. Daubler rassura l’monde en lui disant qu’il les connaissait : il s’agissait d’Silke Arendt, chevalier du champs verdoyant, et de Tyralia, une des plus fine lame de la cité, chevalier du même ordre qui lui servait d’garde du corps.
On les laissa entrer après q’l’Daubler ai informé l’trio q’l’Champs Verdoyants était un ordre myrmidéen, issus d’celui d’La Lance de Vertu, dont les membres avait fait voeux d’protéger la cité d’puis des siècles. Ca disait pas grand chose au trio. L’histoire d’la semaine dernière s’tait déjà dur à s’rappeler, alors celle d’puis des siècles des religions... Enfin si c’taient les amies d’un ami...
‘près une présentation polie, Silke dit à Daubler, q’l’commandant du champs verdoyants, informé par les shalléens, avait ordonné qu’on l’conduise dans un lieu sur afin qu’il mette au point l’antidote à la maladie en toute tranquillité. Sonia, Iksi et Thorin pensaient q’s’était une bonne idée, p’t’être même la première q’ils entendaient d’puis bien longtemps. Puis l’trio s’rappelait d’paroles bizarres d’la vieille Kislevite q’leur avait dit des trucs sur les soeurs étrangères et q’s’tourneraient vers la vierge guerrière quand tout espoir semblerait perdu: z’avaient eu contact avec Shallya au port, q’leur avait permis d’confronter Nierhauss capitaine d’la Haute Porte avec l’aide de sa fille Kristiane puis d’passer dans la cité grâce au contact Eladio. Puis maintenant, alors q’la maladie décimait l’population, c’qui devait être le côté « tout espoir perdu » , t’avait l’Myrmidia par l’intermédiaire des chevaliers du Champs Verdoyants q’intervenaient pour être sure q’l’Antidote à la fièvre grise s’rait fabriquée malgré tous les stratagèmes des skavens. Ouais, la boucle était bouclée, enfin la fin des galères. Manquait juste un truc, du moins d’l’avis d’la Sonia : une juste rétribution à tous ses efforts pour avoir sauvé toute une cité pas très démonstrative pour l’moment envers ses sauveurs! L’poches étaient plus vides à mesure des jours et ça avait l’don d’énerver la Sonia.
Tyralia, la garde du corps, chuchota quelques mots a l’oreille d’Silke q’demanda alors à Daubler un entretient privé. Après un bref conciliabule dans une pièce annexe, t’a le Daubler qu’a d’mandé à Sonia où elle avait obtenu la bague, ornée d’une colombe finement ciselée, qu’elle portait à l’un des doigts.
Ouais, ouais, ben tu dis pause, et mon gosier aussi. Ben t’m’crois t’crois pas , moi j’m’en fou mais ouais j’savais pas pour la bague. On a beau m’avoir causé d’plein d’trucs, t’a des détails q’sont déroulés à l’abris toutes oreilles indiscrètes. Ben ouais c’est comme ça et pas l’peine d’menacer d’m’rappeler d’truc que j’connais pas. Mais si tu m’interrompais pas , t’en saurais déjà un peu plus, ouais. Ben maintenant c’est moi qui fait pause , cause j’ai soif... J’reprend...
T’a la Sonia q’a raconté qu’elle tenait la bague d’Ingrid, qu’elle lui avait remis alors qu’elle la soignait avec Magnus, suite à l’affrontement contre les ogres sur la route de Breitblatt, la veille d’la mort d’Ingrid d’affreuse manière. La bague d’vait permettre d’retrouver sa soeur ainée q’devait avoir la même. Mais d’puis près d’vingts ans qu’elle l’avait cherché, elle avait abandonné l’Ingrid, surtout d’puis la naissance d’sa fille Martha. Enfin tout ça s’tait l’histoire ancienne vu q’l’Klaus, l’Ingrid et la Martha z’avaient été couic par on ne savait pas trop quoi . Ben ouai couic, t’as compris non. J’retrouve plus l’mot q’ veut dire couic. Non s’pas cause d’la picole, s’cause que j’cause trop et j’picole pas assez alors d’coup les mots s’tirent d’ma bouche quand elle est trop sèche. Et ouais personne savait q’Ingrid avait causé messes-basses avec la Sonia et le Magnus et s’pas certain q’la Sonia racontait tout.
T’a Silke qu’a informé l’groupe q’y s’agissait là d’une relique Myrmidéenne, présent de Shallya à sa soeur Myrmidia, et permettant à un prêtres de ce culte d’avoir accès à quelques miracles d’la déesse d’la compassion. L’temple Myrmidia offrait une belle somme pour la récupérer. Sonia hésitait. Mais pour une fois q’t’avait des couronnes q’semblaient vouloir venir dans ses poches au lieu d’en sortir...Silke lui proposa d’réfléchir et d’venir au temple même lorsqu’elle serait décidé. D’plus Silke était certaine q’la grande prêtresse souhaiterait entendre l’histoire d’leur périple et d’cette Ingrid.
Ca causait autour d’la babiole quand on a frappé d’nouveau à la porte. Main sur la pomme de son épée, Silke a été ouvrir. Puis elle a appelé Thorin le nain, q’était demandé par deux fillettes au sujet d’un certain Rudolf.
Thorin y s’est pas fait prier. Il en gardait un chien d’ma chienne envers c’Rudolf, ouais. R’monté et marmonnant dans sa barbe l’est venu à la porte, bien décidé à dire s’q’i pensait d’ce voleur de bourse. Mais quand il est arrivé à la porte l’est devenu un peu plus pâle. T’as deux pauvrettes q’lui faisaient face, q’devaient avoir entre douze et quatorze ans, pas plus. La plus jeune s’appelait Nora et avait tout une joue marquée par une ancienne et vilaine brulure. Mais c’est la seconde qu’avait calmé le Thorin: l’avait une plaie ouverte sous les deux yeux et l’arrête du nez, pareil a celle qu’un coup de fouet brutal aurait causé en faisant éclater la chair. Pourtant on n’lisait pas l’moindre souffrance sur l’visage d’la gamine, mais quelque chose d’farouche et déterminé même. Elle s’nommait Zena et c’était la fille ainée du Rudolf q’avait fait les poches d’Thorin à la Lanterne Noire. Elle était désolée des actions d’son père: mais la vraie responsable c’était elle car c’est a cause d’elle q’son père avait volé et d’sa faute si il allait subir l’pire.
Zena semblait porter toute la cupabilité du monde comme une martyre de Shallya. On fit entrer les deux gamines et Daubler s’empressa d’soigner la blessure récente causé par le fouet. Zena expliqua l’histoire particulièrement glauque : la mort de sa mère y que’ques années dans un incendie de la trouée des guildes, un quartier rural d’artisans au sud de la cité; mère qui portait la famille grâce à ses travaux de vanneries; les dettes de son père aux Aderhold , père qui n’avait eu d’autre choix que d’revenir dans l’Suif d’où il était originaire, avec ses deux filles et faire c’qui f’sait l’mieux: voler et cambrioler. Markus, le doyen des Aderhold, avait décidé, en plus des vols de Rudolf, et pour le paiement amélioré et partiel des dettes, que Zena était désormais assez grande pour« travailler » à faire plaisir à ses hommes, elle était assez jolie pour c’la. Alors Rudolf , entendant parler d’ses riches aventuriers sous la protection du clan Aderhold, avait tenté sa chance pour pouvoir fuir avec ses deux filles et leur assurer un meilleur avenir. Ps d’bol, pris sur l’fait, Rudolf devait payer pour avoir choisi une cible protégée par les Aderhold. Markus avait désormais exigé q’les deux filles « travaillent ». L’avait même décidé d’les initier personnellement! Le Rufolf pouvait rien faire vu q’il était prisonnier au « froid », comme disait l’gars du suif pour désigner les prisons des Aderholds . Ouais glauque de glauque c’t’histoire...
Mais une fois amenée avec sa soeur dans l’chambre du Markus qui s’’croyait à l’abri tout danger, Zena l’avait réagit comme une furie quand l’parrain des Aderhold avait voulu toucher sa pt’ite soeur. L’avait blessé avec un poignard et s’était pris un violent coup de fouet en retour. Mais elle avait fait tomber l’Markus et avait pu s’enfuir avec Nora et s’pas avec sa jambe de bois et sa blessure q’l’Markus avait pu les rattraper. Maintenant l’Markus l’était fou d’colère. L’allait organiser procès tronqué à la Lanterne Noire et Rudolf s’rait condamné au pire pour l’voleur habile qui l’était cause d’l’insolence de la Zena: l’amputation d’ses mains et sans doute d’un ou deux pieds; l’histoire q’ses filles soient obligés d’veiller sur lui et d’être un peu plus « dociles » en travaillant jour et nuit a vendre leur corps. Thorin, en tant que victime de Rudolf, pouvait sans doute infléchir la sentence en retirant leur plainte. L’était encore naive la p’t’tite car c’était pas certain q’sa suffise.
Sonia , Thorin et Iksi, ont décidé d’aller voir c’qui pouvait faire. Zena voulait les accompagner , voire s’sacrifier pour sauver son père, mais Sonia a haussé l’ton et lui a fait comprendre que c’était pas un bonne idée. Soudain tu as Tyralia, la garde du coprs, qu’a parlé avec colère, et Daubler et Silke sont devenus palots quand elle a clamé qu’elle allait v’nir elle même dépecer Markus et tout son clan. Au vue de leur visages sidérés, Silke et Daubler semblaient ne jamais avoir entendu parlé Tyralia comme c’la. Puis les myrmidéens aiment planifier les choses et n’sont pas dirigé par leur impulsivité d’ordinaire. Silke lui a fait remarqué presque timidement qu’il fallait mettre Daubler en lieu sur et qu’on pouvait pas s’occuper d’toute la misère du monde, même si elle plaignait les deux gamines. La Tyralia paraissait furibonde et se contenir pour ne pas tout casser comme un félin en cage. Faisant preuve d’une autorité déplacée pour un garde du corps , Tyralia ordonna à Silke d’amener les deux fillettes au temple de Myrmidia et qu’elle conduirait elle même Daubler en lieu sur. Silke semblait pas trop d’accord, on ne faisait pas entrer des inconnus comme cl’la dans un temple mais elle avait pas vraiment l’choix. Iksi prit note que les apparences étaient trompeuses et que la garde du corps devaient être un peu plus que cela, vu qu’elle avait autorité. Pour Sonia, ce devait être le souvenir d’une histoire similaire qu’avait fait réagir la mymidéenne à la manière d’un berserker ulricien. Tyralia d’manda plus calmement au trio, d’faire au mieux pour sauver l’père des gamines et l’amener au temple d’Myrmidia si il parvenait a l’sauver. Elle indiqua à Sonia d’réfléchir pour la bague. L’temple d’myrmidia leur était redevable pour leur effort d’sauver la cité, mais l’’s’rait encore davantage si parvenait à arranger s’t’affaire...
...A la lanterne noire, t’avais le corpulent Markus à la jambe de bois qu’tronait sur une estrade de fortune au côté d’son fils Worlen. Une foule de forbans et de coupe-jarrets s’entassaient dans la grande salle et même sur les hautes poutres. Ca causait et ça ricanait sévère. Enchainé comme un prisonnier d’guerre, l’gringalet Rudolf était a g’noux face aux deux géants du crime. Worlen, le fils d’Markus, s’leva et joua au faux plaideur, f’sant la liste interminable des traitrises du Rudolf: vols, tentative de fuite, mensonges, mauvais père et mauvaises éducations de ses filles, tentative d’assassinat de l’ainée d’ses rejetons mal éduquée sur l’illustre Markus. Et chaque accusation s’achevait dans un flot d ‘insultes d’la foule vers l’pauv Rudolf. Par contraste, l’plaideur f’sait la liste liste tout aussi interminable des bienfaits q’les Aderholds avait prodigué à la famille d’Rudolf: accueil à titre gracieux après l’incendie « accidentel » d’sa maison, prise en charge des soins d’ses filles après la perte de sa femme dans le même incendie , des obsèques de son épouse, tolérances envers ses dettes jusqu’a ce jour, réclamation d’un apport toujours mesuré d’ses talents de voleurs pour le bien du clan et le remboursement des dites dettes sans jamais le surexploiter, demande raisonnable de participation de ses filles d’venues grandes à la vie de la communauté du Suif désormais compromis du fait d’un coup de fouet accidentel du à la mauvaise éducation de l’ainée diminuant « la valeur » de celle-ci. Et chaque bienveillance se ponctuait d’un assentiment d’la foule toute acquise. Dans un coin, t’avait une silhouette sinistre, insensible aux émotions d’la salle , qui affutait des outils chirurgicaux. , Joachim Ruarh, surnommé l’boucher du Suif même si y vendait jamais d’viandes.
Quand Sonia, Iksi et Thorin on rejoint Len et Hagen, ainsi qu’Iteza q’était revenu depuis, les ont mis au courant q’z’étaient là pour sauver l’rudolf. Len fit remarquer qu’on s’en foutait un peu d’ce gars et qu’y avait mieux a faire lui semblait-il, l’était pragmatique l’Ulricien. Manquait d’temps pour tout expliquer mais Sonia lui d’manda d’lui faire confiance.
T’as l’Worlen qu’a avisé l’arrivée d’la Sonia et des deux nains, d’coup l’a harangué pour qu’ils viennent témoigner et accabler un peu plus l’Rudolf. L’Thorin , l’discours c’était pas son truc, d’coup c’est Sonia qui s’est avancée. L’ foule était trop content d’pouvoir reluquer son jolie minois, puis Sonia La Rouge s’tait l’une des leurs, s’tait sur. Mais La Sonia surpris tout l’auditoire en prenant la défense du pauv’gars Rudolf et en d’mandant sa grâce, q’devait avoir un moyen d’s’arranger. Elle se fit huée sévère la Sonia, la foule l’était pas venu assister à une sortie d’Joachim, l’Boucher du Suif , pour s’faire servir d’la salade! On voulait sa dose d’sang c’soir là à la lanterne noire.
L’préjudice était sévère , pas l’genre à s’racheter en couronnes cause que l’Markus l’avait eu l’impression perdre la face dans c’t’histoire cause d’une gamine rebelle, et quand t’as un gars comme Markus q’perd la face, y a forcément une dette de sang, sinon s’rait la risée d’tout l’Suif et c’la c’était bien pire q’tout. Sonia argua q’son groupe avait quelques compétences « utiles » et q’devait bien avoir moyen d’les utiliser pour payer la vie de ce Rudolf.
Les arguments d’la rouquine semblèrent faire mouche. Markus et son fils Worlen échangèrent quelques mots et Worlen am’na l’groupe dans les cuisines pour papoter un peu, pendant q’Markus r’prenait l’flambeau et continuait d’humilier l’Rudolf.
Worlen expliqua q’malheureusement la dette était trop élevé pour être rachetée. Pour sauver Rudolf faudrait un truc extraordinaire, comme récupérer l’quartier sud du Suif qu’était aux mains du couple Kaltenbach, Elsa et Godwin, des spadassins hors pairs. Mais pouvait pas d’mander c’la cause qu’y avait un accord récent d’non agression entre les Kaltenbachs et les Aderholds suite a la guerre de gang qu’a failli bruler tout l’quartier. L’Worlen insista qui disait ça q’pour l’exemple, cause q’les Aderholds z’étaient pas d’genre à briser une alliance. D’coup voyait pas trop quoi faire le Worlen. Sonia d’manda 3 jours pour s’occuper d’l’affaire ses Kaltenbach, tout en chuchotant à ses compagnons d’lui faire confiance: elle avait un plan. Worlen lui fit comprendre q’le Rudolf s’rait surement une affaire secondaire si les Aderhold récupérait l’quartier à la frontière d’la trouée des guildes. Mais si on s’en prenait aux Kaltenbach, les Aderhold s’rait obligé d’rompre leur alliance avec nos héros, cause q’on s’en prenait pas à leurs alliés. C’était alambiqué et tortueux, mais l’groupe accepta : les Kaltenbach contre la vie d’Rudolf même si Worlen insista pour dire q’l’avait jamais osé proposé c’la. L’Worlen alla faire part d’ça à son père Markus. L’affaire fut conclut avec dix couronnes supplémentaires , q’Markus exigeait et qu’il fit pleuvoir une a une sur l’pauv Rudolf pour lui faire croire q’ses filles défigurées v’naient d’être vendu pour c’te sommes et qu’il ne les reverrait jamais. L’aimait bien la peine et le douleur des autres s’Markus et semblait avoir un grain qu’aurait pas r’nier un flagellant d’Sigmar. Avec autorité l’parrain du Suif indiqua q’la fin d’procès était décalée et q’le Rudolf d’vait être reconduit « au froid ». La foule d’forbans l’était pas contente, mais on discutait pas les ordres du Markus. L’Boucher d’Suif, rangea méticuleusement ses lames et ses scies avec indifférence.
L’groupe monta dans une chambre pour parler d’la situation à l’abris des oreilles indiscrètes. La Sonia elle avait un plan. Mais p’t’être q’fallait mieux sortir du Suif pour en parler. Tout l’monde acquiesça et allait s’préparer à partir quand près d’la f’n’être , le Len entendit comme un grondement d’ivrognes ou d’chats en vadrouille : c’était ni l’un ni l’autre mais une nuée de skavens q’sortaient d’la souricière et déferlaient sur les toits et dans les rues étroites de la ville basse...C'tait loin d'être fini les galères...
Chapitre cinq « Procès Dans La Basse Ville... »
Ouais, pas l’peine d’ricaner en m’r’gardant d’un oeil mauvais. J’sais bien q’s’était pas la fin du tunnel mais si on peut même plus rigoler un peu d’toute cette histoire...
Ouais Ouais j’continue mais d’bord faut q’j’picole cause l’gosier y frétille comme un merlan hors d’l’eau force d’être au sec.
Donc t’avais Max l’halfeling, q’s’en était allé porter l’antidote à l’Alexia au temple de Shallya, puis à Magnus qui était dans la campagne d’la cité, l’Erdewerks comme ça s’appelait. Len, l’géant initié d’Ulric, s’était retourné dans l’Suif , guidé par Iteza, la jeune saltimbanque q’ aimait s’grimer pour r’sembler à une elfe pour l’spectacle : avait des ch’veux argentés et des yeux mauves:;l’avait même une imitation d’arc elfique la m’zelle. Z’avaient pris tout deux une dose en plus de l’antidote. Len l’portait à son frêre Hagen l’chasseur, q’se cachait à la Lanterne Noire pour échapper aux caves cause d’sa fièvre grise et pas s’faire chopper par la milice: z’étaient sympa les Aderhold, faut dire que l’groupe leur avait rapporté un max pour pas grand chose jusqu’a présent. Iteza, elle, elle avait besoin d’l’antidote pour un proche et s’en alla lui apporter. Elle causait pas trop l’Iteza, ni d’elle ni d’ses proches, mais elle connaissait l’Suif comme ses poches et c’était bien utile.
Hagen y récupéra rapidement d’la fièvre et d’la fatigue. Len avisa q’y avait d’remue ménage dans l’auberge : on f’sait d’la place dans la grande pièce en écartant les tables. L’grand aubergiste lui appris q’on jugeait un gars c’soir, un traitre, et q’l’était prévu d’faire un exemple de c’q’arrivait aux traitres. Len haussa les épaules, c’la r’gardait pas c’t’histoire.
Pendant s’temps les deux nains bourrus, Iksi et Thorin, ainsi q’Sonia, l’belle jouvencelle , fêtait leur victoire sur la maladie en compagnie du Daubler, autour d’bonne table bien remplie. Mais comme fallait pas r’lacher l’attention, cause q ‘pensaient q’les skavens allaient s’en prendre au Daubler après avoir couic le Widenhoft, les deux nains s’considérant en service, picolaient pas trop.
D’ailleurs on frappa bientôt à la porte, et un des nains alla voir avec prudence, cas ou s’rait une entourloupe: y avait deux femmes à l’allure martiale à l’entrée. La première avait le visage découvert; paraissait bien jeunette mais son armure de maille r’couvert d’un tabard à l’insigne d’l’aigle et ses armes à la ceinture trahissait son statut d’chevalier. Derrière elle, t’avait un second chevalier assez impressionnant, en armure de plate complète et armé d’une imposante hallebarde. On d’vinait qu’il s’agissait d’une femme également. Daubler rassura l’monde en lui disant qu’il les connaissait : il s’agissait d’Silke Arendt, chevalier du champs verdoyant, et de Tyralia, une des plus fine lame de la cité, chevalier du même ordre qui lui servait d’garde du corps.
On les laissa entrer après q’l’Daubler ai informé l’trio q’l’Champs Verdoyants était un ordre myrmidéen, issus d’celui d’La Lance de Vertu, dont les membres avait fait voeux d’protéger la cité d’puis des siècles. Ca disait pas grand chose au trio. L’histoire d’la semaine dernière s’tait déjà dur à s’rappeler, alors celle d’puis des siècles des religions... Enfin si c’taient les amies d’un ami...
‘près une présentation polie, Silke dit à Daubler, q’l’commandant du champs verdoyants, informé par les shalléens, avait ordonné qu’on l’conduise dans un lieu sur afin qu’il mette au point l’antidote à la maladie en toute tranquillité. Sonia, Iksi et Thorin pensaient q’s’était une bonne idée, p’t’être même la première q’ils entendaient d’puis bien longtemps. Puis l’trio s’rappelait d’paroles bizarres d’la vieille Kislevite q’leur avait dit des trucs sur les soeurs étrangères et q’s’tourneraient vers la vierge guerrière quand tout espoir semblerait perdu: z’avaient eu contact avec Shallya au port, q’leur avait permis d’confronter Nierhauss capitaine d’la Haute Porte avec l’aide de sa fille Kristiane puis d’passer dans la cité grâce au contact Eladio. Puis maintenant, alors q’la maladie décimait l’population, c’qui devait être le côté « tout espoir perdu » , t’avait l’Myrmidia par l’intermédiaire des chevaliers du Champs Verdoyants q’intervenaient pour être sure q’l’Antidote à la fièvre grise s’rait fabriquée malgré tous les stratagèmes des skavens. Ouais, la boucle était bouclée, enfin la fin des galères. Manquait juste un truc, du moins d’l’avis d’la Sonia : une juste rétribution à tous ses efforts pour avoir sauvé toute une cité pas très démonstrative pour l’moment envers ses sauveurs! L’poches étaient plus vides à mesure des jours et ça avait l’don d’énerver la Sonia.
Tyralia, la garde du corps, chuchota quelques mots a l’oreille d’Silke q’demanda alors à Daubler un entretient privé. Après un bref conciliabule dans une pièce annexe, t’a le Daubler qu’a d’mandé à Sonia où elle avait obtenu la bague, ornée d’une colombe finement ciselée, qu’elle portait à l’un des doigts.
Ouais, ouais, ben tu dis pause, et mon gosier aussi. Ben t’m’crois t’crois pas , moi j’m’en fou mais ouais j’savais pas pour la bague. On a beau m’avoir causé d’plein d’trucs, t’a des détails q’sont déroulés à l’abris toutes oreilles indiscrètes. Ben ouais c’est comme ça et pas l’peine d’menacer d’m’rappeler d’truc que j’connais pas. Mais si tu m’interrompais pas , t’en saurais déjà un peu plus, ouais. Ben maintenant c’est moi qui fait pause , cause j’ai soif... J’reprend...
T’a la Sonia q’a raconté qu’elle tenait la bague d’Ingrid, qu’elle lui avait remis alors qu’elle la soignait avec Magnus, suite à l’affrontement contre les ogres sur la route de Breitblatt, la veille d’la mort d’Ingrid d’affreuse manière. La bague d’vait permettre d’retrouver sa soeur ainée q’devait avoir la même. Mais d’puis près d’vingts ans qu’elle l’avait cherché, elle avait abandonné l’Ingrid, surtout d’puis la naissance d’sa fille Martha. Enfin tout ça s’tait l’histoire ancienne vu q’l’Klaus, l’Ingrid et la Martha z’avaient été couic par on ne savait pas trop quoi . Ben ouai couic, t’as compris non. J’retrouve plus l’mot q’ veut dire couic. Non s’pas cause d’la picole, s’cause que j’cause trop et j’picole pas assez alors d’coup les mots s’tirent d’ma bouche quand elle est trop sèche. Et ouais personne savait q’Ingrid avait causé messes-basses avec la Sonia et le Magnus et s’pas certain q’la Sonia racontait tout.
T’a Silke qu’a informé l’groupe q’y s’agissait là d’une relique Myrmidéenne, présent de Shallya à sa soeur Myrmidia, et permettant à un prêtres de ce culte d’avoir accès à quelques miracles d’la déesse d’la compassion. L’temple Myrmidia offrait une belle somme pour la récupérer. Sonia hésitait. Mais pour une fois q’t’avait des couronnes q’semblaient vouloir venir dans ses poches au lieu d’en sortir...Silke lui proposa d’réfléchir et d’venir au temple même lorsqu’elle serait décidé. D’plus Silke était certaine q’la grande prêtresse souhaiterait entendre l’histoire d’leur périple et d’cette Ingrid.
Ca causait autour d’la babiole quand on a frappé d’nouveau à la porte. Main sur la pomme de son épée, Silke a été ouvrir. Puis elle a appelé Thorin le nain, q’était demandé par deux fillettes au sujet d’un certain Rudolf.
Thorin y s’est pas fait prier. Il en gardait un chien d’ma chienne envers c’Rudolf, ouais. R’monté et marmonnant dans sa barbe l’est venu à la porte, bien décidé à dire s’q’i pensait d’ce voleur de bourse. Mais quand il est arrivé à la porte l’est devenu un peu plus pâle. T’as deux pauvrettes q’lui faisaient face, q’devaient avoir entre douze et quatorze ans, pas plus. La plus jeune s’appelait Nora et avait tout une joue marquée par une ancienne et vilaine brulure. Mais c’est la seconde qu’avait calmé le Thorin: l’avait une plaie ouverte sous les deux yeux et l’arrête du nez, pareil a celle qu’un coup de fouet brutal aurait causé en faisant éclater la chair. Pourtant on n’lisait pas l’moindre souffrance sur l’visage d’la gamine, mais quelque chose d’farouche et déterminé même. Elle s’nommait Zena et c’était la fille ainée du Rudolf q’avait fait les poches d’Thorin à la Lanterne Noire. Elle était désolée des actions d’son père: mais la vraie responsable c’était elle car c’est a cause d’elle q’son père avait volé et d’sa faute si il allait subir l’pire.
Zena semblait porter toute la cupabilité du monde comme une martyre de Shallya. On fit entrer les deux gamines et Daubler s’empressa d’soigner la blessure récente causé par le fouet. Zena expliqua l’histoire particulièrement glauque : la mort de sa mère y que’ques années dans un incendie de la trouée des guildes, un quartier rural d’artisans au sud de la cité; mère qui portait la famille grâce à ses travaux de vanneries; les dettes de son père aux Aderhold , père qui n’avait eu d’autre choix que d’revenir dans l’Suif d’où il était originaire, avec ses deux filles et faire c’qui f’sait l’mieux: voler et cambrioler. Markus, le doyen des Aderhold, avait décidé, en plus des vols de Rudolf, et pour le paiement amélioré et partiel des dettes, que Zena était désormais assez grande pour« travailler » à faire plaisir à ses hommes, elle était assez jolie pour c’la. Alors Rudolf , entendant parler d’ses riches aventuriers sous la protection du clan Aderhold, avait tenté sa chance pour pouvoir fuir avec ses deux filles et leur assurer un meilleur avenir. Ps d’bol, pris sur l’fait, Rudolf devait payer pour avoir choisi une cible protégée par les Aderhold. Markus avait désormais exigé q’les deux filles « travaillent ». L’avait même décidé d’les initier personnellement! Le Rufolf pouvait rien faire vu q’il était prisonnier au « froid », comme disait l’gars du suif pour désigner les prisons des Aderholds . Ouais glauque de glauque c’t’histoire...
Mais une fois amenée avec sa soeur dans l’chambre du Markus qui s’’croyait à l’abri tout danger, Zena l’avait réagit comme une furie quand l’parrain des Aderhold avait voulu toucher sa pt’ite soeur. L’avait blessé avec un poignard et s’était pris un violent coup de fouet en retour. Mais elle avait fait tomber l’Markus et avait pu s’enfuir avec Nora et s’pas avec sa jambe de bois et sa blessure q’l’Markus avait pu les rattraper. Maintenant l’Markus l’était fou d’colère. L’allait organiser procès tronqué à la Lanterne Noire et Rudolf s’rait condamné au pire pour l’voleur habile qui l’était cause d’l’insolence de la Zena: l’amputation d’ses mains et sans doute d’un ou deux pieds; l’histoire q’ses filles soient obligés d’veiller sur lui et d’être un peu plus « dociles » en travaillant jour et nuit a vendre leur corps. Thorin, en tant que victime de Rudolf, pouvait sans doute infléchir la sentence en retirant leur plainte. L’était encore naive la p’t’tite car c’était pas certain q’sa suffise.
Sonia , Thorin et Iksi, ont décidé d’aller voir c’qui pouvait faire. Zena voulait les accompagner , voire s’sacrifier pour sauver son père, mais Sonia a haussé l’ton et lui a fait comprendre que c’était pas un bonne idée. Soudain tu as Tyralia, la garde du coprs, qu’a parlé avec colère, et Daubler et Silke sont devenus palots quand elle a clamé qu’elle allait v’nir elle même dépecer Markus et tout son clan. Au vue de leur visages sidérés, Silke et Daubler semblaient ne jamais avoir entendu parlé Tyralia comme c’la. Puis les myrmidéens aiment planifier les choses et n’sont pas dirigé par leur impulsivité d’ordinaire. Silke lui a fait remarqué presque timidement qu’il fallait mettre Daubler en lieu sur et qu’on pouvait pas s’occuper d’toute la misère du monde, même si elle plaignait les deux gamines. La Tyralia paraissait furibonde et se contenir pour ne pas tout casser comme un félin en cage. Faisant preuve d’une autorité déplacée pour un garde du corps , Tyralia ordonna à Silke d’amener les deux fillettes au temple de Myrmidia et qu’elle conduirait elle même Daubler en lieu sur. Silke semblait pas trop d’accord, on ne faisait pas entrer des inconnus comme cl’la dans un temple mais elle avait pas vraiment l’choix. Iksi prit note que les apparences étaient trompeuses et que la garde du corps devaient être un peu plus que cela, vu qu’elle avait autorité. Pour Sonia, ce devait être le souvenir d’une histoire similaire qu’avait fait réagir la mymidéenne à la manière d’un berserker ulricien. Tyralia d’manda plus calmement au trio, d’faire au mieux pour sauver l’père des gamines et l’amener au temple d’Myrmidia si il parvenait a l’sauver. Elle indiqua à Sonia d’réfléchir pour la bague. L’temple d’myrmidia leur était redevable pour leur effort d’sauver la cité, mais l’’s’rait encore davantage si parvenait à arranger s’t’affaire...
...A la lanterne noire, t’avais le corpulent Markus à la jambe de bois qu’tronait sur une estrade de fortune au côté d’son fils Worlen. Une foule de forbans et de coupe-jarrets s’entassaient dans la grande salle et même sur les hautes poutres. Ca causait et ça ricanait sévère. Enchainé comme un prisonnier d’guerre, l’gringalet Rudolf était a g’noux face aux deux géants du crime. Worlen, le fils d’Markus, s’leva et joua au faux plaideur, f’sant la liste interminable des traitrises du Rudolf: vols, tentative de fuite, mensonges, mauvais père et mauvaises éducations de ses filles, tentative d’assassinat de l’ainée d’ses rejetons mal éduquée sur l’illustre Markus. Et chaque accusation s’achevait dans un flot d ‘insultes d’la foule vers l’pauv Rudolf. Par contraste, l’plaideur f’sait la liste liste tout aussi interminable des bienfaits q’les Aderholds avait prodigué à la famille d’Rudolf: accueil à titre gracieux après l’incendie « accidentel » d’sa maison, prise en charge des soins d’ses filles après la perte de sa femme dans le même incendie , des obsèques de son épouse, tolérances envers ses dettes jusqu’a ce jour, réclamation d’un apport toujours mesuré d’ses talents de voleurs pour le bien du clan et le remboursement des dites dettes sans jamais le surexploiter, demande raisonnable de participation de ses filles d’venues grandes à la vie de la communauté du Suif désormais compromis du fait d’un coup de fouet accidentel du à la mauvaise éducation de l’ainée diminuant « la valeur » de celle-ci. Et chaque bienveillance se ponctuait d’un assentiment d’la foule toute acquise. Dans un coin, t’avait une silhouette sinistre, insensible aux émotions d’la salle , qui affutait des outils chirurgicaux. , Joachim Ruarh, surnommé l’boucher du Suif même si y vendait jamais d’viandes.
Quand Sonia, Iksi et Thorin on rejoint Len et Hagen, ainsi qu’Iteza q’était revenu depuis, les ont mis au courant q’z’étaient là pour sauver l’rudolf. Len fit remarquer qu’on s’en foutait un peu d’ce gars et qu’y avait mieux a faire lui semblait-il, l’était pragmatique l’Ulricien. Manquait d’temps pour tout expliquer mais Sonia lui d’manda d’lui faire confiance.
T’as l’Worlen qu’a avisé l’arrivée d’la Sonia et des deux nains, d’coup l’a harangué pour qu’ils viennent témoigner et accabler un peu plus l’Rudolf. L’Thorin , l’discours c’était pas son truc, d’coup c’est Sonia qui s’est avancée. L’ foule était trop content d’pouvoir reluquer son jolie minois, puis Sonia La Rouge s’tait l’une des leurs, s’tait sur. Mais La Sonia surpris tout l’auditoire en prenant la défense du pauv’gars Rudolf et en d’mandant sa grâce, q’devait avoir un moyen d’s’arranger. Elle se fit huée sévère la Sonia, la foule l’était pas venu assister à une sortie d’Joachim, l’Boucher du Suif , pour s’faire servir d’la salade! On voulait sa dose d’sang c’soir là à la lanterne noire.
L’préjudice était sévère , pas l’genre à s’racheter en couronnes cause que l’Markus l’avait eu l’impression perdre la face dans c’t’histoire cause d’une gamine rebelle, et quand t’as un gars comme Markus q’perd la face, y a forcément une dette de sang, sinon s’rait la risée d’tout l’Suif et c’la c’était bien pire q’tout. Sonia argua q’son groupe avait quelques compétences « utiles » et q’devait bien avoir moyen d’les utiliser pour payer la vie de ce Rudolf.
Les arguments d’la rouquine semblèrent faire mouche. Markus et son fils Worlen échangèrent quelques mots et Worlen am’na l’groupe dans les cuisines pour papoter un peu, pendant q’Markus r’prenait l’flambeau et continuait d’humilier l’Rudolf.
Worlen expliqua q’malheureusement la dette était trop élevé pour être rachetée. Pour sauver Rudolf faudrait un truc extraordinaire, comme récupérer l’quartier sud du Suif qu’était aux mains du couple Kaltenbach, Elsa et Godwin, des spadassins hors pairs. Mais pouvait pas d’mander c’la cause qu’y avait un accord récent d’non agression entre les Kaltenbachs et les Aderholds suite a la guerre de gang qu’a failli bruler tout l’quartier. L’Worlen insista qui disait ça q’pour l’exemple, cause q’les Aderholds z’étaient pas d’genre à briser une alliance. D’coup voyait pas trop quoi faire le Worlen. Sonia d’manda 3 jours pour s’occuper d’l’affaire ses Kaltenbach, tout en chuchotant à ses compagnons d’lui faire confiance: elle avait un plan. Worlen lui fit comprendre q’le Rudolf s’rait surement une affaire secondaire si les Aderhold récupérait l’quartier à la frontière d’la trouée des guildes. Mais si on s’en prenait aux Kaltenbach, les Aderhold s’rait obligé d’rompre leur alliance avec nos héros, cause q’on s’en prenait pas à leurs alliés. C’était alambiqué et tortueux, mais l’groupe accepta : les Kaltenbach contre la vie d’Rudolf même si Worlen insista pour dire q’l’avait jamais osé proposé c’la. L’Worlen alla faire part d’ça à son père Markus. L’affaire fut conclut avec dix couronnes supplémentaires , q’Markus exigeait et qu’il fit pleuvoir une a une sur l’pauv Rudolf pour lui faire croire q’ses filles défigurées v’naient d’être vendu pour c’te sommes et qu’il ne les reverrait jamais. L’aimait bien la peine et le douleur des autres s’Markus et semblait avoir un grain qu’aurait pas r’nier un flagellant d’Sigmar. Avec autorité l’parrain du Suif indiqua q’la fin d’procès était décalée et q’le Rudolf d’vait être reconduit « au froid ». La foule d’forbans l’était pas contente, mais on discutait pas les ordres du Markus. L’Boucher d’Suif, rangea méticuleusement ses lames et ses scies avec indifférence.
L’groupe monta dans une chambre pour parler d’la situation à l’abris des oreilles indiscrètes. La Sonia elle avait un plan. Mais p’t’être q’fallait mieux sortir du Suif pour en parler. Tout l’monde acquiesça et allait s’préparer à partir quand près d’la f’n’être , le Len entendit comme un grondement d’ivrognes ou d’chats en vadrouille : c’était ni l’un ni l’autre mais une nuée de skavens q’sortaient d’la souricière et déferlaient sur les toits et dans les rues étroites de la ville basse...C'tait loin d'être fini les galères...
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:46, modifié 2 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre six «Des Rats et Des Morts... »
Fallait s’grouiller déguerpir! Qu’est ce que les skavens foutaient là ? C’tait question d’secondes avant q’les gros rats submergent la Lanterne Noire. Iksi avisa les toits et compris vite q’s’était pas l’bon chemin pour fuir : plein d’skavens, pareils à ceux q’z’avaient rencontrés dans la souricière. Puis l’agilité d’Thorin et lui même , sans compter leur armure d’mailles, s’tait pas l’idéal pour une course sur les sommets du Suif.
L’groupe s’précipita au rez d’chaussée où l’foule d’brigands en tout genre continuaient d’palabrer et d’chicaner sur leur frustration d’soir d’avoir pas vu l’estropillage d’Rudolf. Ouais ben l’estropillage c’est s’q’on dit nous autres alors j’continue ou on parle littérature ?
T’as la porte d’La Lanterne Noire q’s’est ouverte brutalement et d’tas d’Skaven en guenilles, armés d’armes rouillées, q’sont mis a charger dans l’tas comme d’fous furieux. Finalement y’aurait plus d’estropillage que d’souhaité...L’groupe est parti par les cuisines et a pu s’extirper d’l’endroit par une porte secondaire. Iteza a pris les choses en mains: elle connaissait l’Suif comme ses poches et surtout connaissait les codes des « passages ». Tandis q’sa couinait sur les toits et q’sa commençait a s’battre dans q’ques masures, l’Izeta guida son monde hors du Suif comme la première fois, tantôt Empruntant d’étroites ruelles désertes, tantôt poussant d’portes particulières ouvrant sur des passages q’permettaient d’joindre d’aut’ruelles m’nant toujours un peu plus près d’quartier des marchands.
Mais une fois dans l’Vieux Marché, la tuile, c’est q’y avaient toujours autant d’skavens: La souricière semblait les vomir par millier. A l’auberge d’Trois Pommes, t’as la Wanda, l’adorable halfeling q’les avait accueilli alors q’certains étaient malades, q’envoyait des légumes sur les hommes-rats d’puis une haute f’nêtre. Ouais des légumes, mais des légumes durs comme des pommes quand même. Enfin l’groupe l’a hélé et l’a enjoint d’les r’trouver et d’fuir l’endroit vers l’est plutôt q’de gâcher sa nourriture sur des rats.
Les hommes du guet r’t’naient les skavens comme un muret d’pierre r’tient la crue d’la Talagaad : que’ques instants avant d’être submergés et réduits en lambeau. Sur les toits, pareillement, que’ques chasseurs, archers habiles, f’saient tomber des dizaines d’skavens avant d’succomber sous l’nombre.
L’groupe courait avec la Wanda parmi la foule terrifiée q’fuyait comme elle pouvait. Thorin et Iksi qu’étaient pas les plus rapides finirent par trébucher dans la bousculade. La Sonia aida l’Thorin a s’relever avant d’être piétiner mais l’Iksi l’eu pas cette chance et d’dizaines de pieds lui marchèrent d’ssus. On aurait pu craindre l’pire mais l’était costaud l’nain et il parvint finalement a s’remettre sur pieds et s’en sortit avec que’ques bosses mais rien d’brisé.
Dans l’lointain, sur les méandres du chemin des Sorciers q’montaient vers la Haute Porte, t’avait un skaven étrange qui luisait d’lumière verte, avec un baton et entouré plein d’skavens plus gros q’ceux qui déferlaient dans la cité et qui semblaient entourés d’fumée. Il regardait la scène comme un une sorte d’commandant, totalement inaccessible.
Pendant s’temps t’as l’Alexia qu’avait quitté son temple pour s’enquérir sur c’q’agitait la cité. Elle appris q’des espions avait informé l’armée d’une attaque d’hommes rats imminentes et q’des barricades avaient été érigées pour condamner l’Suif et l’Vieux marché. Rien n’entrait, rien d’sortait. D’façon c’était qu’une population d’bons a rien, porteurs d’maladie q’menaçaient la survie d’la cité.
Près des barricades, t’avais des chevalier du Loup Blanc, q’réclamaient qu’on ouvre l’passage et qu’on les laisse exterminer la vermine. Mais t’avais aussi un officier, Manfred Shultz, qu’était dans un palanquin cause d’une blessure, un des quatre grand officier d’conseil des chasseurs d’la cité, q’les ordonna d’se t’nir tranquille et d’veiller sur les archers des barricades. Les ordres étaient tout simple: pas d’quartier a tout c’qui approchait des barricades...hommes comme rats...Alexia dépitée d’vant tant d’horreur, retourna à son temple y verser ses larmes et prier.
Quand les frêres Mordracks accompagnés des aut’héros aboutirent près d’une des barricades q’condamnaient l’Vieux Marché, la mauvaise surprise les attendait : y croyaient être sorti d’affaire mais quand virent la volée d’flèches q’tombait du ciel , z’eurent q’le temps d’se protéger d’leur bouclier. Parmi la foule, les morts tombaient par dizaine sous cette pluie d’missilles. L’groupe s’retrancha dans une venelle voisine et fit rapid’ment le point. Wanda qu’était plus agile, allait tenter l’coup par les toits pour quitter l’quartier. Avec Iksi et Thorin, l’groupe pouvait pas suivre. D’coup fut décider d’retourner dans l’suif s’barricader pour la nuit dans une masure abandonnée. C’est ce qu’ils firent rapid’ment d’nouveau guidé par l’Iteza dans les dédales des rues.
Barricadaient la porte d’une simple pièce d’une mansarde déserte, quand t’as un pauv’gars d’suif qui tout comme eux fuyait la funeste nuée d’rats, q’vint s’réfugier dans l’même endroit d’puis un trou dans un des murs. Manquèrent de l’tuer mais finalement s’retranchèrent tous en colmatant les trous d’vieux débris et passèrent une nuit agitée. Z’entendaient des hurlements d’gars qu’avaient eu moins d’chance et qui succombaient sous les coups des skavens. Des couinements à l’ extérieur et des martèlements sur la porte mirent les nerfs à rude épreuve. Un hommes-rats parlèrent même en Reikspiel pour interroger un gars qu’indiqua q’les mansardes ici étaient abandonnées. Puis l’même gars poussa son dernier hurlement, mis à mort par les skavens qu’avaient plus d’questions à lui poser. Des bruits d’mastication f’saient comprendre que l’corps du pauv gars servait d’mangeaille à gros rats...
Purent pas trop s’reposer mais au moins à l’aube z’étaient en vie. Reconnurent l’gars qu’avait trouvé refuge avec eux : l’était parmi la foule d’la Lanterne Noire q’réclamait l’estropillage d’Rudolf. D’coup l’en menait pas large l’type et jurait contre Ranald d’avoir autant pas d’chance. Z’obtenurent de ... Quoi? ouais Z’obtinrent si tu veux... Z’obtinrent donc du gars c’que voulait dire « au froid » et où ça s’trouvait. Décidèrent d’tenter d’sauver le Rudolf. L’froid, c’était un ancien comptoir dont les grandes caves avaient été aménagées en cellules. Tu m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou, mais ouais z’ont été sauver l’Rudolf dans un quartier infesté d’skavens et s’pas cause d’la picole q’j’invente quoi que ce soit ! Ouais !
L’groupe parvint donc sur les lieux sans alerter d’skavens. Y avait des morts partout, certains à moitié mangés. Une demi douzaine d’skavens s’occupaient à garder la trappe q’menait à la cave et où que’ques survivants s’étaient retranchés. L’groupe les surpris et les décima en moins d’deux. Faire ouvrir la trappe scellée dans l’sol c’était une aut’affaire car les deux gars d’l’aut’côté z’étaient pas chauds et pas cause qu’on appelait l’endroit « au froid ». Z’exigeaient un mot de passe. Sonia r’pensa en rigolant à une anecdote où l’gars q’mendait un mot d’passe sans l’savoir lui même d’coup on pouvait dire s’q’on voulait. C’qu’elle ignorait la rouquine, c’est q’c’était l’cas vu q’les gars s’étaient juste réfugié là où y pouvaient. Mais elle essaya pas l’coup. M’fin l’groupe s’fit passer pour des envoyés d’Markus pour emm’ner l’prisonnier Rudolf , et avec un mélange d’persuasion et d’intimidation, s’firent ouvrirent. Z’assommèrent les deux hommes qu’ouvraient la trappe dès q’montrèrent leur bouille d’ahuri. Ouais ahuris qui z’étaient! Ouais j’y était pas mais on m’l’a raconté comme le reste .
Dans les caves, Thorin alla libérer l’Rudolf sous l’conseil d’Sonia qui malgré la situation voulait s’marrer d’la tronche d’Rudolf en voyant l’nain à qui il avait chourré la bourse. Ouais z’avaient l’sens de l’humour nos héros, même dans l’moments difficiles. L’Rudolf d’vint tout pâle et crut q’sa vie allait s’achever sous l’tranchant d’bonne hache naine surtout q’l’éloquence du Thorin ça s’arrêtait à la grimace vu q’les mots lui v’naient pas facilement. Bon finalement c’était pas si marrant. T’avait deux autres prisonniers q’le groupe libéra aussi. L’un voulu pas sortir d’sa cellule et gémissait en permanence. Semblait avoir vécu l’martyr pauv’gars et au vu d’tout les bouts d’corps qui lui manquaient , fallait pas envier c’qui l’avait subit. L’second c’était une prisonnière. L’avait la peau noire, un r’gard farouche et une grande cicatrice sur une des joues. Perso, j’ai jamais vu d’femmes à la peau noire, mais on m’a dit q’y’en avait loin dans l’sud. Mais j’savais pas non plus q’y’avait des trucs dans l’sud. Enfin p’être q’on m’a mentit, j’sais pas trop sur c’coup là. L’groupe d’tout cas posa pas d’questions et la laissa filer, z’avaient d’aut’ priorités. La grande femme noire toisa Sonia avec un r’gard farouche puis s’débina sans d’mander son reste.
Z’hésitèrent à couic les trois gars d’Markus q’z’avaient sur les bras : celui qu’avait passé la nuit avec eux et l’deux autres q’avaient ouvert la trappe. Iksi proposa d’faire lui même un boulot propre et « définitif ». Finalement eurent pitié. Ficelèrent et bâillonnèrent les trois gars et les laissèrent « au froid » à la bonne fortune d’Ranald et d’Morr qui décid’raient si l’trio s’rait découvert par des skavens ou des hommes. Si Markus avait survécu et qu’il apprenait la libération d’Rudolf par not’groupe de héros, sur que ça allait chier sévère! Fallait espérer que tout ces skavens l’empêchent d’pouvoir s’concentrer comme il veut sur sa fureur vindicative...
Bon c’était pas tout c’la mais fallait s’tirer du Suif . L’Rudolf voulait r’voir ses filles, soulagé d’les savoir sauves au temple d’Myrmidia. Il informa l’groupe q’l’avait d’puis des années creusé un tunnel secret dans l’sud du Suif, q’menait dans l’jardin d’son ancienne maison qu’avait brulé, dans la Trouée des Guildes. L’attendait l’bon moment et une bourse d’couronnes pour s’faire la malle avec ses deux filles et quitter Talabheim. L’tunnel était dans l’sud, l’quartier des Kaltenbachs, c’qui tombait bien pour l’heure.
Iksi , méfiant d’nature, y confronta l’Iteza q’les guidait pour l’compte des Aderholds. Lui fit savoir q’s’était une indépendante et qu’elle était pas lié a c’te famille même si elle était souvent obligé d’se plier à leur lois. Elle argumenta qu’elle avait sauvé la mise d’groupe en les guidant et q’les avait pas guidé dans un traquenard. Ouais, j’sais pas trop si c’la à convaincu l’Iksi q’continuait d’la surveiller d’un oeil.
Y eu pas d’embrouilles dans l’quartier des Kaltenbach et l’groupe parvint à la trouée des guildes, dans l’ancien jardin d’Rudolf. La maison avait été reconstruite et appartenait désormais à un vieux couple dont l’homme était un ancien sergent d’la cité. Rudolf était souvent v’nu ici , on sentait d’la mélancolie et une certaine rancune aveugle. Il avait vu l’retraité enterré dans un coffre son ancien équipement d’soldat et c’était facile d’y accéder. D’coup l’groupe lui chourra son ancienne armure d’mailles et d’cuir, son arc et ses armes de poings. D’façon il s’en servait plus. Faudrait ajuster un peu l’armure mais elle allait à la Sonia.
Epuisé, la compagnie s’trouva une auberge, l’Chaudron Eloquent, à l’entrée du quartier des lois, content d’se retrouver d’bon côté et d’voir de dos les archers, hommes du guets, chevaliers du Loup Blanc et d’autres ordres q’veillaient près des barricades, aux portes du Suif.
Après une bonne nuit l’sommeil et un bon r’pas matinal, l’groupe se sépara en deux: Len, Sonia et Thorin amenèrent l’Rudolf au temple d’Myrmidia en allant chercher l’Alexia au temple d’Shallya en passant ; Hagen Iteza et Iksi apprirent qu’un grand rassemblement avait lieu au au manoir d’la duchesse Elise et s’y rendirent pour entendre les nouvelles officielles.
L’air avait une odeur pestilentielle, comme celle d’malades d’un Sanatorium d’Shallya. Au manoir, y avait du monde, beaucoup d’monde. L’ discours officiel transmis par un noble important d’la cité insistait q’une contre-attaque était en préparation: les hommes r’semblants à des rats avaient pu envahir les quartiers d’Suif et d’Vieux Marché cause d’leur population d’paresseux, responsable d’l’épidémie d’la cité, et incapable d’se défendre ; une population parasite et sacrifiable. Des familles s’inquiétaient d’avoir des proches coincés dans l’Suif ou l’Vieux Marché p’t’être prisonniers si z’étaient pas morts. Mais leurs voix s’faisaient pas trop entendre. T’as un chevalier du Cerf qu’a même proposé d’aller chercher des explosifs à la carrière sud qui alimentait la cité en pierre d’constructions, d’faire exploser les deux quartiers et d’mettre l’feu. Un autre esquissa l’idée d’mander aux nains du Rocfoyer mais on lui rétorqua un tas d’lois q’empêchait l’utilisation d’poudre venant d’Rocfoyer: on mélangeait pas les affaires des hommes et des nains. L’noble rétorqua d’façon les explosifs étaient inutiles face à la médiocrité de l’opposition, l’armée régulière des chevaliers Talabheim allait régler c’la sans difficulté une fois rassemblés. T’as que’ques chevalier du Loup Blanc qu’allaient dans ce sens: l’était temps d’ouvrir les barricades et d’laisser le sang couler sous leurs marteaux. Y avait même pas besoin d’attendre...
Iksi et Iteza décidèrent d’aller r’trouver les autres au temple d’Myrmidia. Hagen souhaitait aller prendre des nouvelles d’Max et d’Magnus. Fut conclu d’se retrouver au temple d’Myrmidia dans la journée ou à l’auberge plus tard l’soir.
Au temple d’Myrmidia, l’Rudolf fut trop heureux d’retrouver ses deux filles Zena et Nora, qu’étaient accompagnés d’un prêtre d’la déesse , qu’avait pour tâche d’évaluer leur capacité pour suivre une instruction. Rudolf était surpris mais la grande prêtresse d’La Vierge de la Guerre avait donné son accord en ce sens et les deux gamines avaient des yeux écarquillés s’croyant dans un rêve éveillé.
Len , l’initié d’Ulric, put aussi rentrer , mais on sentait q’des regards s’appesantissaient sur lui, en s’demandant s’q’i’foutait là ! S’était connu d’être tendu entre les adeptes du Loup Blanc et ceux d’la Vierge Guerrière.
C’q’y surprenait plus not’ groupe c’était l’nombre d’étagères remplies de livres qu’on voyait partout ainsi q’le nombre de femme-guerrière qu’étaient plus rares chez les sigmarites et les ulriciens.
Dans une cour intérieure du temple entourés d’une dizaine d’initiés et d’chevaliers du Champs verdoyants, la grande prêtresse du temple, qu’était une grande rouquine comme la Sonia, donnait une leçon à une demi-douzaine de prêtre et d’chevaliers en armure. Maniant une lourde hache a deux mains , la grande prêtresse semblait se défouler sur ses disciples et les rudoyer dans des échanges aussi brutaux que courts et efficaces. Si les myrmideens étaient connus pour leur science de la guerre, pour l’heure ils semblaient réviser les bases d’un assaut simple et violent qu’aurait pas renié un berserker. Sonia d’manda si elle pouvait échanger une passe d’arme et ce fut accepté. Sonia se prépara avec application et lorsque la prêtresse chargea elle parvint a parer l’coup. Elle allait contre-attaqué comme elle faisait après la réception d’une charge, lorsqu’elle s’retrouva a terre déséquilibré par un large moulinet du manche de la hache. A peine Sonia avait elle esquissé un mouvement pour s’redresser q’le tranchant d’la hache sur sa gorge l’immobilisait au sol. Len eu un frisson : même au temple d’Middenheim l’avait jamais vu une personne s’mouvoir et attaquer aussi rapidm’ent . P’t’être certains Templiers d’Ulric animés d’une fureur destructrice, mais jamais avec autant d’maitrise et d’précision.
La grande prêtresse s’nommait Griselda Vadalti de Giovanni , un nom aussi long q’le chemin d’ses origines en Tilée. Elle reçut l’groupe avec chaleur dans ses quartiers. Mets et boissons furent servis avec abondance. Elle demanda au groupe de leur raconter leur histoire récente. Surprise du meurtre non résolu de l’oncle, de la tante et de la nièce de Len et Hagen, elle fit remarquer sèchement qu’ils auraient pu en faire plus, avant d’s’excuser sur son ton un peu vif : la fièvre grise et les skavens faisaient peser des menaces sur la cité qui mettaient ses nerfs à fleur de peau. C’est pas nos héros qu’auraient dit l’contraire. Griselda les félicita pour avoir sauvé la cité et Sonia laissa échapper son soulagement car c’était la première fois qu’on reconnaissait enfin leurs efforts. P’t’être q’y aurait enfin des couronnes à la clef ! Alexia r’gardait la Griselda avec admiration.
Griselda échangea principalement des mots avec Len, lui demandant si la brutalité d’Ulric lui sied vraiment bien ? Il n’était qu’initié et si il souhaitait suivre un enseignement plus subtil au sein du temple de Myrmidia la porte lui était ouverte. Len se demanda si la grande rouquine lui f’sait du charme mais elle devait avoir l’double de son âge et lui parlait comme un vieux sage à un élève égaré. En tout cas son invitation était directe pour d’venir un initié d’Myrmidia. L’groupe d’manda si y’avait moyen d’rencontrer des politiciens pour les avertir d’leurs prouesses et, secondairement bien sur, avoir que’ques récompenses d’leurs efforts. Griselda les informa q’le culte d’la déesse étrangère était somme toute peu répandu. Même si elle connaissait certains notables, elle déconseillait au groupe d’vouloir trop s’faire valoir: la politique et les luttes d’influences étaient complexes dans la Cité des Lois, et d’venir trop connus c’était forcement s’faire des ennemis, ennemis souvent dans l’ombre de surcroit. Pour l’heure, leur contribution à la milice de la cité pour surveiller les rues d’la menace skavens représentaient sans doute le mieux à faire.
La Sonia maugréa son mécontentement , une fois d’plus les poches rest’raient aussi vides qu’un sac troué.
Griselda la rassura et leur offrit une juste rétribution d’leur effort: z’avait contacté l’Daubler, sauvé l’Rudolf, méritait une belle récompense. La bague ornée d’une colombe blanche fut rachetée à laSonia pour un bon prix. Griselda posa pas mal d’questions sur l’Ingrid , laquelle semblait avoir eu la bague en sa possession d’puis toujours. Chacun se vit donner une bourse avec une vingtaine de couronnes. De plus, persuadée q’nos héros auraient encore l’occasion d’aider la cité, Griselda leur offrit la possibilité d’obtenir que’ques équipements. Len demanda si il pouvait obtenir une belle hache a deux mains et Thorin d’manda d’pouvoir compléter son armure d’maille. Sonia souhaitait ajuster l’armure qu’elle avait récupérer. Tout fut accepté. Griselda, q’connaissait que’ques nains du Rocfoyer, écrivit une lettre de recommandation pour l’Thorin, qu’il puissent obtenir une armure à sa taille dans l’bastion d’ses semblables.
T’as le Iksi et l’Iteza q’vinrent les r’joindre et q’obtinrent les mêmes récompenses. Un surplus d’couronnes ça f’sait du bien au moral.
Dans l’après midi ,l’groupe, a l’exception d’Len, prit congé et allèrent grossir les rangs des patrouilles q’protégeaient les rues d’la cité.
Len, l’ulricien, paraissait à l’aise et s’plaire dans l’temple d’Myrmidia. Il passa l’reste d’la journée a s’entrainer avec sa nouvelle arme avec des myrmidéens sans trop faire attention q’beaucoup l’regardait avec une certaine animosité larvée. D’ailleurs i’reçut un mauvais coup à la tête durant son entrainement le Len qui lui fit perdre connaissance...Tout l’monde n’appréciait pas sa présence...
L’reste du groupe patrouillait dans les rues. Hagen n’était pas r’venu mais il devait sans doute être dans l’Erdewerks pour aller voir Magnus, pas d’quoi s’inquiéter. Y avait pas d’nouvelle d’Max non plus. Fallait espérer qu’il était avec l’chasseur et l’érudit extravagant à qui il avait apporté un échantillon d’l’antidote la veille.
La nuit tombait et une soudaine lune verte sinistre de Morrslieb f’sait son apparition. Dans l’quartier nord de Fort Schwartz, l’groupe entendit l’hurlement d’un homme. Dans une ruelle, t’avait un couple bien habillé, sans doute des nobles venus s’encanailler au théâtre du Damier Rouge, qu’était acculé contre un mur par trois silhouettes humanoïdes. L’homme protégeait sa dame et s’faisait mordre , ouais mordre par l’une des silhouettes. Ca d’vait être des skavens enragés pour sur !
L’ groupe chargea aussitôt. Les trois silhouettes s’retournèrent vers eux: c’était pas des skavens. Ressemblaient à trois monstruosités d’morts rafistolés : l’un avait des morceaux d’verres ciselés dans les orbites et une paires d’vrais yeux sur l’torse. L’second avait six yeux rouges sinistres et deux crânes ricanants aux mâchoires acérées à la place des mains. L’troisième q’mordait l’jeune homme avait des doigts greffés des pieds aux épaules. Nos héros parvinrent a surmonter leur peur et si les trois abominations avaient des airs terrifiants, z’étaient très lentes et mauvais combattantes. Finirent en charpie en moins d’deux. Inspectant les corps l’groupe s’aperçut qu’étrangement les morts-vivants étaient vêtu de lin d’qualité supérieure. T’avait aussi un « G » calligraphié sur la cheville d’chaque comme la signature d’un artiste. L’un r’marqua q’fallait être un peu crétin pour signer pareille oeuvre impie ou s’croire sacrément inaccessible à tous châtiments.
Z’étaient à leur inspection q’t’as un gamin essoufflé qu’est venu les trouver. La Sonia qu’aimait bien les mômes , s’débrouilla pour l’empêcher d’voir les abominations. L’enfant r’pris son souffle et parvint à délivrer son message: on s’battait à la Butte des Doctrines, à l’entrée du quartier des Dieux. Sonia d’manda au gamin d’aller chercher une charette q’soccupait d’la ronde de Morr pour la faire venir et ramasser les corps. L’Alexia resterait là à les attendre et les apporteraient au temple d’Shallya pour approfondir l’inspection.
Sonia, les deux nains et l’Iteza s’précipitèrent vers le lieu des combats.
Après une invasion d’rats infestés v’la q’des morts-vivants rafistolés, des zombies, hantaient les rues d’la cité...
Chapitre six «Des Rats et Des Morts... »
Fallait s’grouiller déguerpir! Qu’est ce que les skavens foutaient là ? C’tait question d’secondes avant q’les gros rats submergent la Lanterne Noire. Iksi avisa les toits et compris vite q’s’était pas l’bon chemin pour fuir : plein d’skavens, pareils à ceux q’z’avaient rencontrés dans la souricière. Puis l’agilité d’Thorin et lui même , sans compter leur armure d’mailles, s’tait pas l’idéal pour une course sur les sommets du Suif.
L’groupe s’précipita au rez d’chaussée où l’foule d’brigands en tout genre continuaient d’palabrer et d’chicaner sur leur frustration d’soir d’avoir pas vu l’estropillage d’Rudolf. Ouais ben l’estropillage c’est s’q’on dit nous autres alors j’continue ou on parle littérature ?
T’as la porte d’La Lanterne Noire q’s’est ouverte brutalement et d’tas d’Skaven en guenilles, armés d’armes rouillées, q’sont mis a charger dans l’tas comme d’fous furieux. Finalement y’aurait plus d’estropillage que d’souhaité...L’groupe est parti par les cuisines et a pu s’extirper d’l’endroit par une porte secondaire. Iteza a pris les choses en mains: elle connaissait l’Suif comme ses poches et surtout connaissait les codes des « passages ». Tandis q’sa couinait sur les toits et q’sa commençait a s’battre dans q’ques masures, l’Izeta guida son monde hors du Suif comme la première fois, tantôt Empruntant d’étroites ruelles désertes, tantôt poussant d’portes particulières ouvrant sur des passages q’permettaient d’joindre d’aut’ruelles m’nant toujours un peu plus près d’quartier des marchands.
Mais une fois dans l’Vieux Marché, la tuile, c’est q’y avaient toujours autant d’skavens: La souricière semblait les vomir par millier. A l’auberge d’Trois Pommes, t’as la Wanda, l’adorable halfeling q’les avait accueilli alors q’certains étaient malades, q’envoyait des légumes sur les hommes-rats d’puis une haute f’nêtre. Ouais des légumes, mais des légumes durs comme des pommes quand même. Enfin l’groupe l’a hélé et l’a enjoint d’les r’trouver et d’fuir l’endroit vers l’est plutôt q’de gâcher sa nourriture sur des rats.
Les hommes du guet r’t’naient les skavens comme un muret d’pierre r’tient la crue d’la Talagaad : que’ques instants avant d’être submergés et réduits en lambeau. Sur les toits, pareillement, que’ques chasseurs, archers habiles, f’saient tomber des dizaines d’skavens avant d’succomber sous l’nombre.
L’groupe courait avec la Wanda parmi la foule terrifiée q’fuyait comme elle pouvait. Thorin et Iksi qu’étaient pas les plus rapides finirent par trébucher dans la bousculade. La Sonia aida l’Thorin a s’relever avant d’être piétiner mais l’Iksi l’eu pas cette chance et d’dizaines de pieds lui marchèrent d’ssus. On aurait pu craindre l’pire mais l’était costaud l’nain et il parvint finalement a s’remettre sur pieds et s’en sortit avec que’ques bosses mais rien d’brisé.
Dans l’lointain, sur les méandres du chemin des Sorciers q’montaient vers la Haute Porte, t’avait un skaven étrange qui luisait d’lumière verte, avec un baton et entouré plein d’skavens plus gros q’ceux qui déferlaient dans la cité et qui semblaient entourés d’fumée. Il regardait la scène comme un une sorte d’commandant, totalement inaccessible.
Pendant s’temps t’as l’Alexia qu’avait quitté son temple pour s’enquérir sur c’q’agitait la cité. Elle appris q’des espions avait informé l’armée d’une attaque d’hommes rats imminentes et q’des barricades avaient été érigées pour condamner l’Suif et l’Vieux marché. Rien n’entrait, rien d’sortait. D’façon c’était qu’une population d’bons a rien, porteurs d’maladie q’menaçaient la survie d’la cité.
Près des barricades, t’avais des chevalier du Loup Blanc, q’réclamaient qu’on ouvre l’passage et qu’on les laisse exterminer la vermine. Mais t’avais aussi un officier, Manfred Shultz, qu’était dans un palanquin cause d’une blessure, un des quatre grand officier d’conseil des chasseurs d’la cité, q’les ordonna d’se t’nir tranquille et d’veiller sur les archers des barricades. Les ordres étaient tout simple: pas d’quartier a tout c’qui approchait des barricades...hommes comme rats...Alexia dépitée d’vant tant d’horreur, retourna à son temple y verser ses larmes et prier.
Quand les frêres Mordracks accompagnés des aut’héros aboutirent près d’une des barricades q’condamnaient l’Vieux Marché, la mauvaise surprise les attendait : y croyaient être sorti d’affaire mais quand virent la volée d’flèches q’tombait du ciel , z’eurent q’le temps d’se protéger d’leur bouclier. Parmi la foule, les morts tombaient par dizaine sous cette pluie d’missilles. L’groupe s’retrancha dans une venelle voisine et fit rapid’ment le point. Wanda qu’était plus agile, allait tenter l’coup par les toits pour quitter l’quartier. Avec Iksi et Thorin, l’groupe pouvait pas suivre. D’coup fut décider d’retourner dans l’suif s’barricader pour la nuit dans une masure abandonnée. C’est ce qu’ils firent rapid’ment d’nouveau guidé par l’Iteza dans les dédales des rues.
Barricadaient la porte d’une simple pièce d’une mansarde déserte, quand t’as un pauv’gars d’suif qui tout comme eux fuyait la funeste nuée d’rats, q’vint s’réfugier dans l’même endroit d’puis un trou dans un des murs. Manquèrent de l’tuer mais finalement s’retranchèrent tous en colmatant les trous d’vieux débris et passèrent une nuit agitée. Z’entendaient des hurlements d’gars qu’avaient eu moins d’chance et qui succombaient sous les coups des skavens. Des couinements à l’ extérieur et des martèlements sur la porte mirent les nerfs à rude épreuve. Un hommes-rats parlèrent même en Reikspiel pour interroger un gars qu’indiqua q’les mansardes ici étaient abandonnées. Puis l’même gars poussa son dernier hurlement, mis à mort par les skavens qu’avaient plus d’questions à lui poser. Des bruits d’mastication f’saient comprendre que l’corps du pauv gars servait d’mangeaille à gros rats...
Purent pas trop s’reposer mais au moins à l’aube z’étaient en vie. Reconnurent l’gars qu’avait trouvé refuge avec eux : l’était parmi la foule d’la Lanterne Noire q’réclamait l’estropillage d’Rudolf. D’coup l’en menait pas large l’type et jurait contre Ranald d’avoir autant pas d’chance. Z’obtenurent de ... Quoi? ouais Z’obtinrent si tu veux... Z’obtinrent donc du gars c’que voulait dire « au froid » et où ça s’trouvait. Décidèrent d’tenter d’sauver le Rudolf. L’froid, c’était un ancien comptoir dont les grandes caves avaient été aménagées en cellules. Tu m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou, mais ouais z’ont été sauver l’Rudolf dans un quartier infesté d’skavens et s’pas cause d’la picole q’j’invente quoi que ce soit ! Ouais !
L’groupe parvint donc sur les lieux sans alerter d’skavens. Y avait des morts partout, certains à moitié mangés. Une demi douzaine d’skavens s’occupaient à garder la trappe q’menait à la cave et où que’ques survivants s’étaient retranchés. L’groupe les surpris et les décima en moins d’deux. Faire ouvrir la trappe scellée dans l’sol c’était une aut’affaire car les deux gars d’l’aut’côté z’étaient pas chauds et pas cause qu’on appelait l’endroit « au froid ». Z’exigeaient un mot de passe. Sonia r’pensa en rigolant à une anecdote où l’gars q’mendait un mot d’passe sans l’savoir lui même d’coup on pouvait dire s’q’on voulait. C’qu’elle ignorait la rouquine, c’est q’c’était l’cas vu q’les gars s’étaient juste réfugié là où y pouvaient. Mais elle essaya pas l’coup. M’fin l’groupe s’fit passer pour des envoyés d’Markus pour emm’ner l’prisonnier Rudolf , et avec un mélange d’persuasion et d’intimidation, s’firent ouvrirent. Z’assommèrent les deux hommes qu’ouvraient la trappe dès q’montrèrent leur bouille d’ahuri. Ouais ahuris qui z’étaient! Ouais j’y était pas mais on m’l’a raconté comme le reste .
Dans les caves, Thorin alla libérer l’Rudolf sous l’conseil d’Sonia qui malgré la situation voulait s’marrer d’la tronche d’Rudolf en voyant l’nain à qui il avait chourré la bourse. Ouais z’avaient l’sens de l’humour nos héros, même dans l’moments difficiles. L’Rudolf d’vint tout pâle et crut q’sa vie allait s’achever sous l’tranchant d’bonne hache naine surtout q’l’éloquence du Thorin ça s’arrêtait à la grimace vu q’les mots lui v’naient pas facilement. Bon finalement c’était pas si marrant. T’avait deux autres prisonniers q’le groupe libéra aussi. L’un voulu pas sortir d’sa cellule et gémissait en permanence. Semblait avoir vécu l’martyr pauv’gars et au vu d’tout les bouts d’corps qui lui manquaient , fallait pas envier c’qui l’avait subit. L’second c’était une prisonnière. L’avait la peau noire, un r’gard farouche et une grande cicatrice sur une des joues. Perso, j’ai jamais vu d’femmes à la peau noire, mais on m’a dit q’y’en avait loin dans l’sud. Mais j’savais pas non plus q’y’avait des trucs dans l’sud. Enfin p’être q’on m’a mentit, j’sais pas trop sur c’coup là. L’groupe d’tout cas posa pas d’questions et la laissa filer, z’avaient d’aut’ priorités. La grande femme noire toisa Sonia avec un r’gard farouche puis s’débina sans d’mander son reste.
Z’hésitèrent à couic les trois gars d’Markus q’z’avaient sur les bras : celui qu’avait passé la nuit avec eux et l’deux autres q’avaient ouvert la trappe. Iksi proposa d’faire lui même un boulot propre et « définitif ». Finalement eurent pitié. Ficelèrent et bâillonnèrent les trois gars et les laissèrent « au froid » à la bonne fortune d’Ranald et d’Morr qui décid’raient si l’trio s’rait découvert par des skavens ou des hommes. Si Markus avait survécu et qu’il apprenait la libération d’Rudolf par not’groupe de héros, sur que ça allait chier sévère! Fallait espérer que tout ces skavens l’empêchent d’pouvoir s’concentrer comme il veut sur sa fureur vindicative...
Bon c’était pas tout c’la mais fallait s’tirer du Suif . L’Rudolf voulait r’voir ses filles, soulagé d’les savoir sauves au temple d’Myrmidia. Il informa l’groupe q’l’avait d’puis des années creusé un tunnel secret dans l’sud du Suif, q’menait dans l’jardin d’son ancienne maison qu’avait brulé, dans la Trouée des Guildes. L’attendait l’bon moment et une bourse d’couronnes pour s’faire la malle avec ses deux filles et quitter Talabheim. L’tunnel était dans l’sud, l’quartier des Kaltenbachs, c’qui tombait bien pour l’heure.
Iksi , méfiant d’nature, y confronta l’Iteza q’les guidait pour l’compte des Aderholds. Lui fit savoir q’s’était une indépendante et qu’elle était pas lié a c’te famille même si elle était souvent obligé d’se plier à leur lois. Elle argumenta qu’elle avait sauvé la mise d’groupe en les guidant et q’les avait pas guidé dans un traquenard. Ouais, j’sais pas trop si c’la à convaincu l’Iksi q’continuait d’la surveiller d’un oeil.
Y eu pas d’embrouilles dans l’quartier des Kaltenbach et l’groupe parvint à la trouée des guildes, dans l’ancien jardin d’Rudolf. La maison avait été reconstruite et appartenait désormais à un vieux couple dont l’homme était un ancien sergent d’la cité. Rudolf était souvent v’nu ici , on sentait d’la mélancolie et une certaine rancune aveugle. Il avait vu l’retraité enterré dans un coffre son ancien équipement d’soldat et c’était facile d’y accéder. D’coup l’groupe lui chourra son ancienne armure d’mailles et d’cuir, son arc et ses armes de poings. D’façon il s’en servait plus. Faudrait ajuster un peu l’armure mais elle allait à la Sonia.
Epuisé, la compagnie s’trouva une auberge, l’Chaudron Eloquent, à l’entrée du quartier des lois, content d’se retrouver d’bon côté et d’voir de dos les archers, hommes du guets, chevaliers du Loup Blanc et d’autres ordres q’veillaient près des barricades, aux portes du Suif.
Après une bonne nuit l’sommeil et un bon r’pas matinal, l’groupe se sépara en deux: Len, Sonia et Thorin amenèrent l’Rudolf au temple d’Myrmidia en allant chercher l’Alexia au temple d’Shallya en passant ; Hagen Iteza et Iksi apprirent qu’un grand rassemblement avait lieu au au manoir d’la duchesse Elise et s’y rendirent pour entendre les nouvelles officielles.
L’air avait une odeur pestilentielle, comme celle d’malades d’un Sanatorium d’Shallya. Au manoir, y avait du monde, beaucoup d’monde. L’ discours officiel transmis par un noble important d’la cité insistait q’une contre-attaque était en préparation: les hommes r’semblants à des rats avaient pu envahir les quartiers d’Suif et d’Vieux Marché cause d’leur population d’paresseux, responsable d’l’épidémie d’la cité, et incapable d’se défendre ; une population parasite et sacrifiable. Des familles s’inquiétaient d’avoir des proches coincés dans l’Suif ou l’Vieux Marché p’t’être prisonniers si z’étaient pas morts. Mais leurs voix s’faisaient pas trop entendre. T’as un chevalier du Cerf qu’a même proposé d’aller chercher des explosifs à la carrière sud qui alimentait la cité en pierre d’constructions, d’faire exploser les deux quartiers et d’mettre l’feu. Un autre esquissa l’idée d’mander aux nains du Rocfoyer mais on lui rétorqua un tas d’lois q’empêchait l’utilisation d’poudre venant d’Rocfoyer: on mélangeait pas les affaires des hommes et des nains. L’noble rétorqua d’façon les explosifs étaient inutiles face à la médiocrité de l’opposition, l’armée régulière des chevaliers Talabheim allait régler c’la sans difficulté une fois rassemblés. T’as que’ques chevalier du Loup Blanc qu’allaient dans ce sens: l’était temps d’ouvrir les barricades et d’laisser le sang couler sous leurs marteaux. Y avait même pas besoin d’attendre...
Iksi et Iteza décidèrent d’aller r’trouver les autres au temple d’Myrmidia. Hagen souhaitait aller prendre des nouvelles d’Max et d’Magnus. Fut conclu d’se retrouver au temple d’Myrmidia dans la journée ou à l’auberge plus tard l’soir.
Au temple d’Myrmidia, l’Rudolf fut trop heureux d’retrouver ses deux filles Zena et Nora, qu’étaient accompagnés d’un prêtre d’la déesse , qu’avait pour tâche d’évaluer leur capacité pour suivre une instruction. Rudolf était surpris mais la grande prêtresse d’La Vierge de la Guerre avait donné son accord en ce sens et les deux gamines avaient des yeux écarquillés s’croyant dans un rêve éveillé.
Len , l’initié d’Ulric, put aussi rentrer , mais on sentait q’des regards s’appesantissaient sur lui, en s’demandant s’q’i’foutait là ! S’était connu d’être tendu entre les adeptes du Loup Blanc et ceux d’la Vierge Guerrière.
C’q’y surprenait plus not’ groupe c’était l’nombre d’étagères remplies de livres qu’on voyait partout ainsi q’le nombre de femme-guerrière qu’étaient plus rares chez les sigmarites et les ulriciens.
Dans une cour intérieure du temple entourés d’une dizaine d’initiés et d’chevaliers du Champs verdoyants, la grande prêtresse du temple, qu’était une grande rouquine comme la Sonia, donnait une leçon à une demi-douzaine de prêtre et d’chevaliers en armure. Maniant une lourde hache a deux mains , la grande prêtresse semblait se défouler sur ses disciples et les rudoyer dans des échanges aussi brutaux que courts et efficaces. Si les myrmideens étaient connus pour leur science de la guerre, pour l’heure ils semblaient réviser les bases d’un assaut simple et violent qu’aurait pas renié un berserker. Sonia d’manda si elle pouvait échanger une passe d’arme et ce fut accepté. Sonia se prépara avec application et lorsque la prêtresse chargea elle parvint a parer l’coup. Elle allait contre-attaqué comme elle faisait après la réception d’une charge, lorsqu’elle s’retrouva a terre déséquilibré par un large moulinet du manche de la hache. A peine Sonia avait elle esquissé un mouvement pour s’redresser q’le tranchant d’la hache sur sa gorge l’immobilisait au sol. Len eu un frisson : même au temple d’Middenheim l’avait jamais vu une personne s’mouvoir et attaquer aussi rapidm’ent . P’t’être certains Templiers d’Ulric animés d’une fureur destructrice, mais jamais avec autant d’maitrise et d’précision.
La grande prêtresse s’nommait Griselda Vadalti de Giovanni , un nom aussi long q’le chemin d’ses origines en Tilée. Elle reçut l’groupe avec chaleur dans ses quartiers. Mets et boissons furent servis avec abondance. Elle demanda au groupe de leur raconter leur histoire récente. Surprise du meurtre non résolu de l’oncle, de la tante et de la nièce de Len et Hagen, elle fit remarquer sèchement qu’ils auraient pu en faire plus, avant d’s’excuser sur son ton un peu vif : la fièvre grise et les skavens faisaient peser des menaces sur la cité qui mettaient ses nerfs à fleur de peau. C’est pas nos héros qu’auraient dit l’contraire. Griselda les félicita pour avoir sauvé la cité et Sonia laissa échapper son soulagement car c’était la première fois qu’on reconnaissait enfin leurs efforts. P’t’être q’y aurait enfin des couronnes à la clef ! Alexia r’gardait la Griselda avec admiration.
Griselda échangea principalement des mots avec Len, lui demandant si la brutalité d’Ulric lui sied vraiment bien ? Il n’était qu’initié et si il souhaitait suivre un enseignement plus subtil au sein du temple de Myrmidia la porte lui était ouverte. Len se demanda si la grande rouquine lui f’sait du charme mais elle devait avoir l’double de son âge et lui parlait comme un vieux sage à un élève égaré. En tout cas son invitation était directe pour d’venir un initié d’Myrmidia. L’groupe d’manda si y’avait moyen d’rencontrer des politiciens pour les avertir d’leurs prouesses et, secondairement bien sur, avoir que’ques récompenses d’leurs efforts. Griselda les informa q’le culte d’la déesse étrangère était somme toute peu répandu. Même si elle connaissait certains notables, elle déconseillait au groupe d’vouloir trop s’faire valoir: la politique et les luttes d’influences étaient complexes dans la Cité des Lois, et d’venir trop connus c’était forcement s’faire des ennemis, ennemis souvent dans l’ombre de surcroit. Pour l’heure, leur contribution à la milice de la cité pour surveiller les rues d’la menace skavens représentaient sans doute le mieux à faire.
La Sonia maugréa son mécontentement , une fois d’plus les poches rest’raient aussi vides qu’un sac troué.
Griselda la rassura et leur offrit une juste rétribution d’leur effort: z’avait contacté l’Daubler, sauvé l’Rudolf, méritait une belle récompense. La bague ornée d’une colombe blanche fut rachetée à laSonia pour un bon prix. Griselda posa pas mal d’questions sur l’Ingrid , laquelle semblait avoir eu la bague en sa possession d’puis toujours. Chacun se vit donner une bourse avec une vingtaine de couronnes. De plus, persuadée q’nos héros auraient encore l’occasion d’aider la cité, Griselda leur offrit la possibilité d’obtenir que’ques équipements. Len demanda si il pouvait obtenir une belle hache a deux mains et Thorin d’manda d’pouvoir compléter son armure d’maille. Sonia souhaitait ajuster l’armure qu’elle avait récupérer. Tout fut accepté. Griselda, q’connaissait que’ques nains du Rocfoyer, écrivit une lettre de recommandation pour l’Thorin, qu’il puissent obtenir une armure à sa taille dans l’bastion d’ses semblables.
T’as le Iksi et l’Iteza q’vinrent les r’joindre et q’obtinrent les mêmes récompenses. Un surplus d’couronnes ça f’sait du bien au moral.
Dans l’après midi ,l’groupe, a l’exception d’Len, prit congé et allèrent grossir les rangs des patrouilles q’protégeaient les rues d’la cité.
Len, l’ulricien, paraissait à l’aise et s’plaire dans l’temple d’Myrmidia. Il passa l’reste d’la journée a s’entrainer avec sa nouvelle arme avec des myrmidéens sans trop faire attention q’beaucoup l’regardait avec une certaine animosité larvée. D’ailleurs i’reçut un mauvais coup à la tête durant son entrainement le Len qui lui fit perdre connaissance...Tout l’monde n’appréciait pas sa présence...
L’reste du groupe patrouillait dans les rues. Hagen n’était pas r’venu mais il devait sans doute être dans l’Erdewerks pour aller voir Magnus, pas d’quoi s’inquiéter. Y avait pas d’nouvelle d’Max non plus. Fallait espérer qu’il était avec l’chasseur et l’érudit extravagant à qui il avait apporté un échantillon d’l’antidote la veille.
La nuit tombait et une soudaine lune verte sinistre de Morrslieb f’sait son apparition. Dans l’quartier nord de Fort Schwartz, l’groupe entendit l’hurlement d’un homme. Dans une ruelle, t’avait un couple bien habillé, sans doute des nobles venus s’encanailler au théâtre du Damier Rouge, qu’était acculé contre un mur par trois silhouettes humanoïdes. L’homme protégeait sa dame et s’faisait mordre , ouais mordre par l’une des silhouettes. Ca d’vait être des skavens enragés pour sur !
L’ groupe chargea aussitôt. Les trois silhouettes s’retournèrent vers eux: c’était pas des skavens. Ressemblaient à trois monstruosités d’morts rafistolés : l’un avait des morceaux d’verres ciselés dans les orbites et une paires d’vrais yeux sur l’torse. L’second avait six yeux rouges sinistres et deux crânes ricanants aux mâchoires acérées à la place des mains. L’troisième q’mordait l’jeune homme avait des doigts greffés des pieds aux épaules. Nos héros parvinrent a surmonter leur peur et si les trois abominations avaient des airs terrifiants, z’étaient très lentes et mauvais combattantes. Finirent en charpie en moins d’deux. Inspectant les corps l’groupe s’aperçut qu’étrangement les morts-vivants étaient vêtu de lin d’qualité supérieure. T’avait aussi un « G » calligraphié sur la cheville d’chaque comme la signature d’un artiste. L’un r’marqua q’fallait être un peu crétin pour signer pareille oeuvre impie ou s’croire sacrément inaccessible à tous châtiments.
Z’étaient à leur inspection q’t’as un gamin essoufflé qu’est venu les trouver. La Sonia qu’aimait bien les mômes , s’débrouilla pour l’empêcher d’voir les abominations. L’enfant r’pris son souffle et parvint à délivrer son message: on s’battait à la Butte des Doctrines, à l’entrée du quartier des Dieux. Sonia d’manda au gamin d’aller chercher une charette q’soccupait d’la ronde de Morr pour la faire venir et ramasser les corps. L’Alexia resterait là à les attendre et les apporteraient au temple d’Shallya pour approfondir l’inspection.
Sonia, les deux nains et l’Iteza s’précipitèrent vers le lieu des combats.
Après une invasion d’rats infestés v’la q’des morts-vivants rafistolés, des zombies, hantaient les rues d’la cité...
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:47, modifié 2 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre sept « Enquête...»
La butte des doctrines s’couvrait d’zombies, plus difformes les uns q’les autres : devait y ‘en avoir plus d’cent. Mais les morts, z’avaient mal choisi l’endroit car t’avais l’meilleur d’la cité pour leur faire face: Dieter Vogt et Oswin Bukler respectivement l’grand magister d’Jade et d’Ambre étaient là; Farandor l’grand prêtre prêtre d’Sigmar commandait ses soldats; Wolgang Ludwingen, l’grand prêtre d’Ulric et que’ques chevaliers du Loup Blanc massacraient les morts vivants en montrant quoi r’ssemblait leur fureur destructrice. T’avais guère qu’un groupe d’soldats du guet q’semblait être mal en point : un d’leur avait été jeté a terre par un zombie qu’avait l’aspect d’deux torses soudés entre eux avec deux têtes, quat’ bras mais pas d’jambes. Sonia hésita pas et chargea directe suivi par l’Thorin pour massacrer l’zombie puis tirer en arrière l’pauv gars tout heureux d’échapper à la mort. Tu m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou mais ouais elle a chargé direct pour sauver un pauv’gars, l’avait l’coeur sur la main c’te fille, ou f’sait semblant pour tromper l’monde du moins. Malgré l’nombre de morts vivants, on sentait q’vue l’beau monde en face ils f’saient pas l ‘poids, s’qui frustrait un peu l’groupe d’nos héros q’se trouvait un peu inutile. L’comparaison l’était pas facile s’pour sur. Ca s’arrangea pas quand t’as un prêtre d’Morr, r’connaissable à sa bure a capuche noire et son emblème d’corbeau qu’apparu en haut d’la colline derrière les zombies et dévala la pente d’manière nonchalante en f’’sant tomber les derniers rafistolages d’un simple toucher d’main...Trop facile l’gars...
T’as le Len qu’avait récupéré d’son assommage, enfin d’son assommement , ouais bon ben l’truc qui l’avait fait perdre connaissance quand y s’entrainait au temple d’Myrmidia. Tu vas pas non plus m’épuiser l’gosier pour ma m’nière d’causer. D’ailleurs si tu m’rempli pas la chope, j’continue pas...Ouais s’comme ça...
L’arrivait en r’tard le Len, avec Tyralia qu’avait pas d’casque s’te fois et s’présentait comme une grande brunette, et un chevalier d’Champs Verdoyant nommé Dieter munis d’un bouclier d’une lance. Len y portait un pendentif avec une dent d’loup q’l’avait pas tantôt. Ouais l’avait j’te l’dit! En v’nant d’chez Myrmidia! Tu m’crois , tu m’crois pas, moi j’m’en fou, mais ouais l’Ulricien l’aimait bien les Myrmideens, s’comme ça, chacun ses folies en s’Vieux Monde.
S’est fait railler d’ailleurs le Len, par trois ch’valiers du Loup Blanc d’trainer en compagnie d’une myrmideenne. S’demandaient les Ulriciens si Len s’voulait être un chien domestique ou un loup sauvage. Ouais comme ça qui causaient. La Tyralia s’fit railler aussi d’être en r’tard, comme toujours pour ceux d’son ordre q’préférait la lecture et d’faire des plans à l’action directe. La guerrière répliqua rien et s’contenta d’les ignorer tandis q’Len leur rétorquait une diatribe martiale sur ses récents exploits dans la souricière et contre les trois ogres sur la route d’Breitblatt , qui f’sait honneur à Ulric selon lui, paroles q’sembla plaire à ses frères d’armes. Là ou une belle bataille avait vu l’sang coulé y’avait d’l’Ulric d’façon.
Quand l’prêtre d’Morr ôta son capuchon pour toiser chaque membre d’groupe un par un d’ses yeux bleus intenses, l’Len l’reconnu d’suite: c’était Paul Von Soleck , le plus jeune Augure de Morr, à peine âgé d’quinze ans, et égal’ment l’ plus puissant d’tout l’Vieux Monde, une pointure ouais. Ca disait rien aux autres q’voyaient juste un gamin avec des yeux bleus qui s’la pétait un peu comme un ado fortuné. L’Paul y s’est mis à toiser l’groupe un a un, sans s’donner l’peine d’répondre aux questions qu’on lui posait.
Puis L’jeune augure d’Morr à soudainement parler, l’regard perdu dans l’lointain : disait q’les zombies c’était q’dalles, une diversion. Q’la vraie baston arriverait sous peu. Ouais le disait mieux, mais ça voulait dire ça! Trop d’picole là j’avoue pour m’souvenir des mots exacts. Bon le Soleck il conseillait d’fuir quand s’raient obligés et d’combattre seulement quand y pourraient. L’a mentionné q’les zombies portaient l’marque d’l’orgueil, l’marque d’un artiste. Parlait du « G » calligraphié sur tous les morts rafistolés. Il a ajouté « qu’elle » dansait pour « Oeil d’Acier » et q’p’être qu’au final tous on danserait comme elle... Ouais ça disait un peut trop rien à nos héros, surtout « Oeil d’Acier » mais bon l’Soleck il en imposait et on pouvait pas prendre s’paroles à la légère. Sur ce, il a rigolé puis il est parti vers le nord. Foutait un tel ma malaise c’t’augure d’quinze ans q’personne avait envie d’le suivre. Parait q’dormait dans l’jardin d’Morr , l’nom du cimetière a que’ques lieux d’la cité, pour parler aux défunts dans l’sommeil.
La Tyralia s’adressa à Sonia puis d’manda les noms d’ces compagnons. Iksi lui fit r’marquer q’s’étaient croisés chez l’Daubler et la myrmideenne acquiessa. Iksi, y r’gardait la Tyralia d’un oeil suspicieux. Il lui semblait qu’un truc clochait mais savait pas quoi. L’avait pas la sensibilité perceptive à la hauteur d’ses questions l’nain, c’qui l’rendait ronchon et encore plus méfiant. Envers un peu tout l’monde s’pas faux, mais pas toujours à tort non plus, s’pas faux non plus. La Tyralia s’entretint un court instant avec le groupe et leur d’manda si il pouvait enquêter sur l’ « G » tatoué sur les zombies. La cité avait surement un registre sur la signature des artistes, fallait aller s’renseigner au bureau des archive d’quartier des lois. Puis la guerrière et son suivant s’retourna vers son temple sous les quolibets des Ulriciens q’la félicitait pour son arrivée pile poil , l’combat terminé.
Len, s’fit railler encore mais moins fort q’la première fois. Y a le grand prêtre Ludwingen qu’a mis fin aux palabres et qu’a ordonné au Len d’le suivre au temple d’Ulric, l’avait à lui causer. L’avait pas trop l’choix le Len.
Dans l’calme rev’nu l’groupe s’est aperçu q’l’Alexia pointait pas l’bout d’son nez. Devait être encore avec les zombies morts dans l’quartier nord. Iksi y zieutait d’partout. L’avait entendu l’mot « diversion ». L’a regardé vers le chemin des sorciers q’menait à la Haute Porte d’la cité, occupé en parti par les skavens désormais. S’attendait à voir l’étrange skaven d’la nuit des combats! S’attendait d’façon à une entourloupe! Diversion ça rimait avec entourloupe. Ouais ben si ça rime. Pas dans not’langage à nous autres mais dans la langue des nains parait q’sa rime. L’avait l’flair pour l’sentir l’Iksi mais pas les yeux pour l’voir...
L’Alexia, elle avait disparu en fait. Enl’vée par des malfrats q’l’avaient assommée, profitant d’son isolement. T’a un gamin qu’est venu porter une lettre qu’on lui avait r’mise pour les amis d’Alexia. Puis l’gamin l’a filé. La lettre était plus que mal écrite, à la limite d’la lisibilité tant l’mots étaient écorchés. Ouais bien pire q’ma manière d’parler! Et si tu m’agresses encore une seule fois, j’t’écrase ma chope vide sur l’crâne...Enfin ouais j’essaierai en tout cas... Minimum j’y penserai sans q’tu l’saches du coup tu pourrais rien faire...Bon ben j’sais plus ou j’en suis...M’faut d’la picole...
Ah ouais, la lettre. Bourrée d’fautes, elle d’mandait une rançon d’mille couronnes pour l’Alexia qui sinon s’rait couic. Rendez vous donné l’lendemain soir, à la nuit tombée, à la fontaine d’Taal dans l’quartier nord d’Fort Schwartz. C’était signé Markus Aderhold. L’boiteux s’rait fait la malle d’quartier d’Suif au nez des skavens ? Nos héros en tout en avaient raz l’bol d’ce gars espéraient bien lui faire la peau une bonne fois pour toute.
Z’ont été s’reposer au Chaudron Eloquent, dans l’sud d’Quartier de Lois et planifier c’qui f’raient: hors d’question payer; d’façon z ‘avaient pas la monnaie. Z’allaient r’trouver l’Alexia et massacrer l’Markus.
L’lendemain matin z’ont été s’renseigné aux bureaux des archives. T’avait un guichet et déjà une file d’attente monstrueuse. Deux gamins ont d’mandé un sou pour garder la place, y en avait pour quatre ou cinq heures!
Pendant s’temps ont été faire l’repérage du lieu d’rendez vous d’soir. La majestueuse fontaine d’Taal en granit noir du Taalbastion décrivant la puissante divinité d’la nature sur un cerf sauvage. Iteza r’péra un toit ou elle aurait une vision clair sur la place et Sonia Iksi et Thorin , trois porches loin de toutes lanternes ou pourraient s’dissimuler et encercler l’lieu.
Iksi l’a été voir l’Théâtre du Damier Rouge qu’était pas loin. Trouvait l’endroit idéal pour accueillir un Markus. L’troupe de comédien préparait la r’p’résentation d’soir q’promettait d’être frivole et vulgaire. L’Iksi l’a été toisé dans les yeux tout l’beau monde présent, l’histoire d’voir qui r’connaitrait pas un des gars présents l’aut’soir à la Lanterne Noire, un sbire du Markus. Trouva pas s’qui voulait mais gardait l’théâtre à l’oeil. Tous des entourloupeurs pour l’nain ! Enfin ouais q’des gars pas nets, t’as compris m’cherche pas.
La Sonia, pour anticiper l’action d’nuit, chercha un apothicaire au cas ou un truc existerait pour voir dans l’sombre d’manière des nains, en prévision de la rencontre nocturne. On lui indiqua une boutique, et t’as une jeune femme q’lui vendit une poudre pour pas cher, q’fallait appliquer autour des yeux l’moment voulu. C’était vraiment pas cher, une vraie affaire s’truc !
Plus tard, enfin, au bureau des archives, nos héros remplirent un formulaire pour accéder aux registres des artistes ; 72 tomes tout d’même. C’est Iksi qui a donné son nom pour l’formulaire. Fallait juste la signature d’leur officier puisqu’avec la loi martiale récente tous les Talabheimers valides f’saient parti d’la milice. Z’eurent aucunes difficultés a obtenir la signature d’leur capitaine qu’avait apprécié leur zèle dans la souricière et leurs rondes de nuit.
L’après-midi, passèrent aussi au temple d’Myrmidia voir si z’auraient pas un peu d’aide pour l’soir. Mais les portes z’étaient closes on voulait pas les laisser entrer. A priori ni Silke, ni Tyralia, ni Griselda n’étaient présentes pour infléchir les ordres. L’ Len l’était toujours pas disponible, réquisitionné par l’Ludwingen. On l’avait vu l’matin dans l’temple de Myrmidia et l’après midi dans l’temple d’Ulric.
Après d’nouveau q’deux gamins s’payent cinq heures d’attente pour un sou, juste avant l’fermeture des bureaux, z’avait enfin accès aux archives! Mais coup d’infortune d’Ranald en personne, l’formulaire l’était pour Iksi alors y’avait q’lui q’pouvait entrer consulter. Mais l’nain fit r’marquer q’savait pas lire alors fallait q’soit accompagné. L’gars d’guichet r’pliqua d’coup fallait un s’cond formulaire avec c’te fois une personne q’savait lire...et l’deux tampons d’leur officier. Bon z’étaient énervés vu q’les archives fermaient et q’fallait r’v’nir lend’main. Iteza écrivit son nom, s’te fois ça irait...
L’soir, z’allèrent s’embusquer autour d’la Fontaine d’Taal, la Sonia avec d’la poudre aux yeux pour voir dans l’sombre, enfin dans la nuit quoi. Ouais poudre aux yeux c’est ambigüe j’sais bien. T’as un gars en haillons qu’est v’nu , pas discret pour un sou, et seul. La Sonia est v’nu lui parler puis vu qu’il était seul puis les nains et l’Iteza ont rappliqué.
L’gars paraissait pas très malin et maudit Ranald d’avoir pu croire qui l’allait ramasser mille couronne aussi facilement. Craqua facilement sous les m’naces et indiqua au groupe q’l’Alexia était r’tenue à l’étage, dans une grange ou une écurie, savait pas trop, un endroit qu’avait été vidé par l’guet y a pas longtemps pour cause d’l’épidémie qui sévissait. L’groupe appris q’des rumeurs f’saient d’eux des alliés d’skavens et les responsables d’leur attaque dans l’Suif. On disait q’z’étaient riches et débordant d’couronnes.
Bon, s’fut un peu l’bordel. A s’q’on sait, l’Alexia s’fit aider d’l’intérieur. Elle soigna le frère d’un des malfrats, qui se nommait Walder, qu’avait pris une vilaine blessure infectée lors de l’attaque des skavens. Walder l’aimait pas trop qu’on s’en prenne à une shalléenne et l’Alexia parvint à le convaincre de la sortir de là et d’emmener son frère au sanatorium de Shallya. Le Walder c’était pas un mauvais bougre mais il manquait d’finesse alors pour faire diversion et s’enfuir il trouva rien de mieux que provoquer un incendie à l’autre bout d’la bâtisse, l’foin sec manquait pas en c’mois d’été.
Au même moment Sonia et Iteza d’un côté et Thorin et Iksi de l’autre, arrivaient sur les lieux. Fallu improviser c’qui pour les deux donzelles , Sonia avec son épée, Iteza avec son arc, consista a envoyer cinq des dix malfrats rejoindre le royaume de Morr. Sonia se précipité à l’intérieur en flamme et évita de griller de peu, puis ressortit en apercevant que l’Alexia fuyait de l’autre côté du bâtiment.
Thorin et Iksi virent Alexia aidé d’Walder, descendre péniblement le frère blessé à l’aide de cordes. Méfiant et prudent, Iksi assomma le Walder dans l’dos avant que l’Alexia lui explique que c’était un allié. Les quelques malfrats survivant parvinrent enfin a sortir et éviter d ‘finir dans les flammes. Avisant l’deux nains dans une direction, choisirent d’partir a l’opposé et décamper. Du coup les deux nains portèrent les corps jusqu’au sanatorium où les deux frères reçurent les soins appropriés.
L’incendie resta circonscrit à l’écurie du fait de l’intervention d’la milice et du voisinage. Voyant les pauv’gars morts sur le sol , on s’demanda si c’était pas une tentative de sabotage des skavens qu’avait été évité d’peu.
Alexia resta dormir au temple d’Shallya et l’reste du groupe r’tourna au Chaudron Eloquent. Len était toujours au temple d’Ulric. Comme devait l’apprendre plus tard l’groupe, l’Magnus était dans sa maison d’l’Ederwerks et avait reçu la visite de Tyralia et Silke, venues s’entretenir avec lui a priori au sujet du pendentif d’Ingrid mais sans le lui acheter c’te fois. Par contre pas d’nouvelles de Max le cuisinier et d’Hagen le chasseur, c’la dev’nait préoccupant.
L’lendemain, c’fut d’nouveau l’file d’attente interminable au bureau des archives. Enfin, vers midi, juste avant la fermeture pour la pose déjeuner z’arrivèrent au guichet. Tout était en ordre, Iteza avait l’autorisation sauf que... Après vérification et selon les registres d’état civil, Iteza était une elfe, du coup ce n’était pas les mêmes autorisations, pas le même formulaire à remplir, pas les mêmes signatures que pour les Talabheimers « normaux ». La Sonia perdit l’contrôle d’ses nerfs et voulu envoyé son poing dans l’nez du gars q’tenait l’guichet. L’Alexia s’interposa a temps, tandis q’l’Iksi tentait d’calmer l’impulsive donzelle. Thorin, lui, s’emmerdait un peu alors il admirait les statues q’décoraient les lieux, toutes à la gloire de l’autorité immuable et implacable de la justice.
T’as des gardes en faction q’menaçaient d’intervenir si c’la tournait au pugilat. La Sonia insistait pour accélérer la procédure, mais l’gars du registre répliqua qu’il était pas responsable ni des lois, ni des demandes imprécises du groupe.
Soudain t’as l’Thorin qui s’est mis a gesticuler et parler vivement. Ouais, parler c’était pas son truc alors on comprenait pas trop s’qui voulait. L’Thorin il aimait parler avec sa hache. Les mots v’naient pas aussi facilement q’les coups de haches. Sonia , Iteza et Iksi tentèrent d’comprendre c’qui voulait dire vu q’sa avait l’air super important. A force de grognements et de grands gestes semblant montrer une des statues , l’groupe compris c’que l’Thorin v’nait découvrir : le même « G » calligraphié que celui sur la peau des zombies signait l’une des sculptures de l’endroit !
Le Paul Von Soleck l’avait parlé d’la marque de l’orgueil mais la ça dépassait tout! L’gars du guichet connaissait l’artiste. Le sculpteur était une femme, Gugula Skell, un ancien médecin de la noblesse désormais à la retraite. C’tait un mécène assez connu d’pas mal d’établissement d’culture, comme la Fine Plume, un cercle littéraire. Elle résidait au nord est du quartier d’Châtelain dans un beau manoir particulier désormais et on la voyait peu durant la journée car sa peau craignait le soleil selon les rumeurs.
Dans l’après midi les cinq compagnons rendirent visite à la Gugulla. Personne au manoir alors Thorin fracassa la chaine pour ouvrir le portail. Puis fracassa la porte aussi. L’intérieur sentait le renfermé. Tout paraissait un peu vieux, que cela soit les meubles, les restes de nourritures, les potions... Y avait effectivement personne. Le Thorin qu’avait décidé que c’était son jour de génie, flaira q’devait avoir un passage dissimulé quelque part, et alla l’dénicher direct sur un des murs de la bibliothèque. Il eut un peu d’mal a expliquer aux autres où il l’avait trouvé mais bon, l’éclair de génie était là, alors a force de grognement il se fit comprendre. L’passage ouvrait sur un escalier sombre q’descendait dans les profondeurs sous la maison. La Sonia utilisa sa seconde dose de poudres aux yeux.
Au sous sol, dans c’qui d’vait être un vestige des anciennes galeries naines de l’Undgrin Ankor, l’ancien réseau q’parcourait tout l’Vieux Monde, i découvrirent l’vrai laboratoire de la Gugulla. Des tas d’corps mutilés et rafistolés , des instruments sinistres, une grande salle d’entrepôts... d’cadavres prêt a servir... Des tunnels donnaient certains sur les égouts et d’autres dans des des dédales sombres parcourant les dessous d’la cité. L’groupe avait la preuve formel d’l’identité d’la nécromancienne.
Soudain, une voix grave s’est fait entendre d’puis, s’présentant comme Christopher Baumer. Alexia s’souvint que Chritopher Baumer, c’était l’nom d’un héros de Talabheim a l’époque des trois empereurs...Il y a plus de mille ans. Ca sentait encore la nécromancie. Effectivement l’Baumer l’avait l’air d’un squelette en armure. Il expliqua qu’il gardait contre son gré l’sanctuaire de Gugulla Skell où elle créait ses zombies. Si les héros promettait d’apporter sa dépouille au temple de Morr pour qu’un prêtre puisse lui permettre de reposer en paix et de cesser d’obéir à la nécromancienne, Christopher en retour répondrait à leurs questions. Les héros promirent.
En répondant à leurs interrogations, Parait q’le Baumer leur appris que Skell n’était qu’un pion des hommes-rats. Celui q’tirait les ficelles c’était Azorak Oeil d’Acier, un puissant sorcier skaven. Pourtant les hommes-rats q’tenaient le Suif n’étaient pas ceux d’Azorak mais appartenaient à un clan rival, commandé par un nommé Nelrich le Suppurateur.
Ouais l’genre de trucs qu’on t’dit et qui t’donne des frissons d’peur moi j’dis!
Baumer fit un dernier effort pour s’contrôler et ajouta q’la véritable bataille était imminente. Oeil d’Acier souhaitait obliger q’la comtesse Elise envoie chercher d’l’aide dans l’empire mais Baumer ignorait pourquoi.
Puis l’rev’nant annonça q’pouvait plus s’contrôler et q’le groupe était obligé d’le vaincre avant d’apporter sa dépouille aux pretres d’Morr. Lui même n’pouvait pas faire d’quartier. Sur ce parait qu’il sortit une épée irradiant l’froid et nimbée d’lumière bleutée. Ou s’te fois c’est pas moi qu’avait picolé et z’ont tout inventé!
L’combat fut coriace et difficile, l’était bon combattant l’rev’nant. Thorin, Iksi et Sonia le prirent à trois tandis qu’Alexia restait à distance et q’l’Iteza hésitait à s’servir d’son arc d’peur d’blesser un d’ses compagnons. Z’allaient pour l’achever le Baumer, qu’avait vu l’bras tenant son bouclier tranché par la hache d’Iksi, quand dans un ultime sursaut le rev’nant trancha l’Iksi en deux s’son épée maléfique. L’malheureux nain avait manqué d’rapidité une dernière fois et son bouclier n’avait pu parer le coup fatal. Faut dire que la lame bleue semblait trancher l’acier comme du beurre. D’un coup vengeur la Sonia trancha la tête du squelette de Baumer avant d’s’agenouiller sur la dépouille d’Iksi pour dire Adieu à l’ami qui l’accompagnait d’puis toujours. Au sens propre vu q’le nain veillait sur la rouquine d’puis l’berceau...Ca sentait les larmes du deuil...
Chapitre sept « Enquête...»
La butte des doctrines s’couvrait d’zombies, plus difformes les uns q’les autres : devait y ‘en avoir plus d’cent. Mais les morts, z’avaient mal choisi l’endroit car t’avais l’meilleur d’la cité pour leur faire face: Dieter Vogt et Oswin Bukler respectivement l’grand magister d’Jade et d’Ambre étaient là; Farandor l’grand prêtre prêtre d’Sigmar commandait ses soldats; Wolgang Ludwingen, l’grand prêtre d’Ulric et que’ques chevaliers du Loup Blanc massacraient les morts vivants en montrant quoi r’ssemblait leur fureur destructrice. T’avais guère qu’un groupe d’soldats du guet q’semblait être mal en point : un d’leur avait été jeté a terre par un zombie qu’avait l’aspect d’deux torses soudés entre eux avec deux têtes, quat’ bras mais pas d’jambes. Sonia hésita pas et chargea directe suivi par l’Thorin pour massacrer l’zombie puis tirer en arrière l’pauv gars tout heureux d’échapper à la mort. Tu m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou mais ouais elle a chargé direct pour sauver un pauv’gars, l’avait l’coeur sur la main c’te fille, ou f’sait semblant pour tromper l’monde du moins. Malgré l’nombre de morts vivants, on sentait q’vue l’beau monde en face ils f’saient pas l ‘poids, s’qui frustrait un peu l’groupe d’nos héros q’se trouvait un peu inutile. L’comparaison l’était pas facile s’pour sur. Ca s’arrangea pas quand t’as un prêtre d’Morr, r’connaissable à sa bure a capuche noire et son emblème d’corbeau qu’apparu en haut d’la colline derrière les zombies et dévala la pente d’manière nonchalante en f’’sant tomber les derniers rafistolages d’un simple toucher d’main...Trop facile l’gars...
T’as le Len qu’avait récupéré d’son assommage, enfin d’son assommement , ouais bon ben l’truc qui l’avait fait perdre connaissance quand y s’entrainait au temple d’Myrmidia. Tu vas pas non plus m’épuiser l’gosier pour ma m’nière d’causer. D’ailleurs si tu m’rempli pas la chope, j’continue pas...Ouais s’comme ça...
L’arrivait en r’tard le Len, avec Tyralia qu’avait pas d’casque s’te fois et s’présentait comme une grande brunette, et un chevalier d’Champs Verdoyant nommé Dieter munis d’un bouclier d’une lance. Len y portait un pendentif avec une dent d’loup q’l’avait pas tantôt. Ouais l’avait j’te l’dit! En v’nant d’chez Myrmidia! Tu m’crois , tu m’crois pas, moi j’m’en fou, mais ouais l’Ulricien l’aimait bien les Myrmideens, s’comme ça, chacun ses folies en s’Vieux Monde.
S’est fait railler d’ailleurs le Len, par trois ch’valiers du Loup Blanc d’trainer en compagnie d’une myrmideenne. S’demandaient les Ulriciens si Len s’voulait être un chien domestique ou un loup sauvage. Ouais comme ça qui causaient. La Tyralia s’fit railler aussi d’être en r’tard, comme toujours pour ceux d’son ordre q’préférait la lecture et d’faire des plans à l’action directe. La guerrière répliqua rien et s’contenta d’les ignorer tandis q’Len leur rétorquait une diatribe martiale sur ses récents exploits dans la souricière et contre les trois ogres sur la route d’Breitblatt , qui f’sait honneur à Ulric selon lui, paroles q’sembla plaire à ses frères d’armes. Là ou une belle bataille avait vu l’sang coulé y’avait d’l’Ulric d’façon.
Quand l’prêtre d’Morr ôta son capuchon pour toiser chaque membre d’groupe un par un d’ses yeux bleus intenses, l’Len l’reconnu d’suite: c’était Paul Von Soleck , le plus jeune Augure de Morr, à peine âgé d’quinze ans, et égal’ment l’ plus puissant d’tout l’Vieux Monde, une pointure ouais. Ca disait rien aux autres q’voyaient juste un gamin avec des yeux bleus qui s’la pétait un peu comme un ado fortuné. L’Paul y s’est mis à toiser l’groupe un a un, sans s’donner l’peine d’répondre aux questions qu’on lui posait.
Puis L’jeune augure d’Morr à soudainement parler, l’regard perdu dans l’lointain : disait q’les zombies c’était q’dalles, une diversion. Q’la vraie baston arriverait sous peu. Ouais le disait mieux, mais ça voulait dire ça! Trop d’picole là j’avoue pour m’souvenir des mots exacts. Bon le Soleck il conseillait d’fuir quand s’raient obligés et d’combattre seulement quand y pourraient. L’a mentionné q’les zombies portaient l’marque d’l’orgueil, l’marque d’un artiste. Parlait du « G » calligraphié sur tous les morts rafistolés. Il a ajouté « qu’elle » dansait pour « Oeil d’Acier » et q’p’être qu’au final tous on danserait comme elle... Ouais ça disait un peut trop rien à nos héros, surtout « Oeil d’Acier » mais bon l’Soleck il en imposait et on pouvait pas prendre s’paroles à la légère. Sur ce, il a rigolé puis il est parti vers le nord. Foutait un tel ma malaise c’t’augure d’quinze ans q’personne avait envie d’le suivre. Parait q’dormait dans l’jardin d’Morr , l’nom du cimetière a que’ques lieux d’la cité, pour parler aux défunts dans l’sommeil.
La Tyralia s’adressa à Sonia puis d’manda les noms d’ces compagnons. Iksi lui fit r’marquer q’s’étaient croisés chez l’Daubler et la myrmideenne acquiessa. Iksi, y r’gardait la Tyralia d’un oeil suspicieux. Il lui semblait qu’un truc clochait mais savait pas quoi. L’avait pas la sensibilité perceptive à la hauteur d’ses questions l’nain, c’qui l’rendait ronchon et encore plus méfiant. Envers un peu tout l’monde s’pas faux, mais pas toujours à tort non plus, s’pas faux non plus. La Tyralia s’entretint un court instant avec le groupe et leur d’manda si il pouvait enquêter sur l’ « G » tatoué sur les zombies. La cité avait surement un registre sur la signature des artistes, fallait aller s’renseigner au bureau des archive d’quartier des lois. Puis la guerrière et son suivant s’retourna vers son temple sous les quolibets des Ulriciens q’la félicitait pour son arrivée pile poil , l’combat terminé.
Len, s’fit railler encore mais moins fort q’la première fois. Y a le grand prêtre Ludwingen qu’a mis fin aux palabres et qu’a ordonné au Len d’le suivre au temple d’Ulric, l’avait à lui causer. L’avait pas trop l’choix le Len.
Dans l’calme rev’nu l’groupe s’est aperçu q’l’Alexia pointait pas l’bout d’son nez. Devait être encore avec les zombies morts dans l’quartier nord. Iksi y zieutait d’partout. L’avait entendu l’mot « diversion ». L’a regardé vers le chemin des sorciers q’menait à la Haute Porte d’la cité, occupé en parti par les skavens désormais. S’attendait à voir l’étrange skaven d’la nuit des combats! S’attendait d’façon à une entourloupe! Diversion ça rimait avec entourloupe. Ouais ben si ça rime. Pas dans not’langage à nous autres mais dans la langue des nains parait q’sa rime. L’avait l’flair pour l’sentir l’Iksi mais pas les yeux pour l’voir...
L’Alexia, elle avait disparu en fait. Enl’vée par des malfrats q’l’avaient assommée, profitant d’son isolement. T’a un gamin qu’est venu porter une lettre qu’on lui avait r’mise pour les amis d’Alexia. Puis l’gamin l’a filé. La lettre était plus que mal écrite, à la limite d’la lisibilité tant l’mots étaient écorchés. Ouais bien pire q’ma manière d’parler! Et si tu m’agresses encore une seule fois, j’t’écrase ma chope vide sur l’crâne...Enfin ouais j’essaierai en tout cas... Minimum j’y penserai sans q’tu l’saches du coup tu pourrais rien faire...Bon ben j’sais plus ou j’en suis...M’faut d’la picole...
Ah ouais, la lettre. Bourrée d’fautes, elle d’mandait une rançon d’mille couronnes pour l’Alexia qui sinon s’rait couic. Rendez vous donné l’lendemain soir, à la nuit tombée, à la fontaine d’Taal dans l’quartier nord d’Fort Schwartz. C’était signé Markus Aderhold. L’boiteux s’rait fait la malle d’quartier d’Suif au nez des skavens ? Nos héros en tout en avaient raz l’bol d’ce gars espéraient bien lui faire la peau une bonne fois pour toute.
Z’ont été s’reposer au Chaudron Eloquent, dans l’sud d’Quartier de Lois et planifier c’qui f’raient: hors d’question payer; d’façon z ‘avaient pas la monnaie. Z’allaient r’trouver l’Alexia et massacrer l’Markus.
L’lendemain matin z’ont été s’renseigné aux bureaux des archives. T’avait un guichet et déjà une file d’attente monstrueuse. Deux gamins ont d’mandé un sou pour garder la place, y en avait pour quatre ou cinq heures!
Pendant s’temps ont été faire l’repérage du lieu d’rendez vous d’soir. La majestueuse fontaine d’Taal en granit noir du Taalbastion décrivant la puissante divinité d’la nature sur un cerf sauvage. Iteza r’péra un toit ou elle aurait une vision clair sur la place et Sonia Iksi et Thorin , trois porches loin de toutes lanternes ou pourraient s’dissimuler et encercler l’lieu.
Iksi l’a été voir l’Théâtre du Damier Rouge qu’était pas loin. Trouvait l’endroit idéal pour accueillir un Markus. L’troupe de comédien préparait la r’p’résentation d’soir q’promettait d’être frivole et vulgaire. L’Iksi l’a été toisé dans les yeux tout l’beau monde présent, l’histoire d’voir qui r’connaitrait pas un des gars présents l’aut’soir à la Lanterne Noire, un sbire du Markus. Trouva pas s’qui voulait mais gardait l’théâtre à l’oeil. Tous des entourloupeurs pour l’nain ! Enfin ouais q’des gars pas nets, t’as compris m’cherche pas.
La Sonia, pour anticiper l’action d’nuit, chercha un apothicaire au cas ou un truc existerait pour voir dans l’sombre d’manière des nains, en prévision de la rencontre nocturne. On lui indiqua une boutique, et t’as une jeune femme q’lui vendit une poudre pour pas cher, q’fallait appliquer autour des yeux l’moment voulu. C’était vraiment pas cher, une vraie affaire s’truc !
Plus tard, enfin, au bureau des archives, nos héros remplirent un formulaire pour accéder aux registres des artistes ; 72 tomes tout d’même. C’est Iksi qui a donné son nom pour l’formulaire. Fallait juste la signature d’leur officier puisqu’avec la loi martiale récente tous les Talabheimers valides f’saient parti d’la milice. Z’eurent aucunes difficultés a obtenir la signature d’leur capitaine qu’avait apprécié leur zèle dans la souricière et leurs rondes de nuit.
L’après-midi, passèrent aussi au temple d’Myrmidia voir si z’auraient pas un peu d’aide pour l’soir. Mais les portes z’étaient closes on voulait pas les laisser entrer. A priori ni Silke, ni Tyralia, ni Griselda n’étaient présentes pour infléchir les ordres. L’ Len l’était toujours pas disponible, réquisitionné par l’Ludwingen. On l’avait vu l’matin dans l’temple de Myrmidia et l’après midi dans l’temple d’Ulric.
Après d’nouveau q’deux gamins s’payent cinq heures d’attente pour un sou, juste avant l’fermeture des bureaux, z’avait enfin accès aux archives! Mais coup d’infortune d’Ranald en personne, l’formulaire l’était pour Iksi alors y’avait q’lui q’pouvait entrer consulter. Mais l’nain fit r’marquer q’savait pas lire alors fallait q’soit accompagné. L’gars d’guichet r’pliqua d’coup fallait un s’cond formulaire avec c’te fois une personne q’savait lire...et l’deux tampons d’leur officier. Bon z’étaient énervés vu q’les archives fermaient et q’fallait r’v’nir lend’main. Iteza écrivit son nom, s’te fois ça irait...
L’soir, z’allèrent s’embusquer autour d’la Fontaine d’Taal, la Sonia avec d’la poudre aux yeux pour voir dans l’sombre, enfin dans la nuit quoi. Ouais poudre aux yeux c’est ambigüe j’sais bien. T’as un gars en haillons qu’est v’nu , pas discret pour un sou, et seul. La Sonia est v’nu lui parler puis vu qu’il était seul puis les nains et l’Iteza ont rappliqué.
L’gars paraissait pas très malin et maudit Ranald d’avoir pu croire qui l’allait ramasser mille couronne aussi facilement. Craqua facilement sous les m’naces et indiqua au groupe q’l’Alexia était r’tenue à l’étage, dans une grange ou une écurie, savait pas trop, un endroit qu’avait été vidé par l’guet y a pas longtemps pour cause d’l’épidémie qui sévissait. L’groupe appris q’des rumeurs f’saient d’eux des alliés d’skavens et les responsables d’leur attaque dans l’Suif. On disait q’z’étaient riches et débordant d’couronnes.
Bon, s’fut un peu l’bordel. A s’q’on sait, l’Alexia s’fit aider d’l’intérieur. Elle soigna le frère d’un des malfrats, qui se nommait Walder, qu’avait pris une vilaine blessure infectée lors de l’attaque des skavens. Walder l’aimait pas trop qu’on s’en prenne à une shalléenne et l’Alexia parvint à le convaincre de la sortir de là et d’emmener son frère au sanatorium de Shallya. Le Walder c’était pas un mauvais bougre mais il manquait d’finesse alors pour faire diversion et s’enfuir il trouva rien de mieux que provoquer un incendie à l’autre bout d’la bâtisse, l’foin sec manquait pas en c’mois d’été.
Au même moment Sonia et Iteza d’un côté et Thorin et Iksi de l’autre, arrivaient sur les lieux. Fallu improviser c’qui pour les deux donzelles , Sonia avec son épée, Iteza avec son arc, consista a envoyer cinq des dix malfrats rejoindre le royaume de Morr. Sonia se précipité à l’intérieur en flamme et évita de griller de peu, puis ressortit en apercevant que l’Alexia fuyait de l’autre côté du bâtiment.
Thorin et Iksi virent Alexia aidé d’Walder, descendre péniblement le frère blessé à l’aide de cordes. Méfiant et prudent, Iksi assomma le Walder dans l’dos avant que l’Alexia lui explique que c’était un allié. Les quelques malfrats survivant parvinrent enfin a sortir et éviter d ‘finir dans les flammes. Avisant l’deux nains dans une direction, choisirent d’partir a l’opposé et décamper. Du coup les deux nains portèrent les corps jusqu’au sanatorium où les deux frères reçurent les soins appropriés.
L’incendie resta circonscrit à l’écurie du fait de l’intervention d’la milice et du voisinage. Voyant les pauv’gars morts sur le sol , on s’demanda si c’était pas une tentative de sabotage des skavens qu’avait été évité d’peu.
Alexia resta dormir au temple d’Shallya et l’reste du groupe r’tourna au Chaudron Eloquent. Len était toujours au temple d’Ulric. Comme devait l’apprendre plus tard l’groupe, l’Magnus était dans sa maison d’l’Ederwerks et avait reçu la visite de Tyralia et Silke, venues s’entretenir avec lui a priori au sujet du pendentif d’Ingrid mais sans le lui acheter c’te fois. Par contre pas d’nouvelles de Max le cuisinier et d’Hagen le chasseur, c’la dev’nait préoccupant.
L’lendemain, c’fut d’nouveau l’file d’attente interminable au bureau des archives. Enfin, vers midi, juste avant la fermeture pour la pose déjeuner z’arrivèrent au guichet. Tout était en ordre, Iteza avait l’autorisation sauf que... Après vérification et selon les registres d’état civil, Iteza était une elfe, du coup ce n’était pas les mêmes autorisations, pas le même formulaire à remplir, pas les mêmes signatures que pour les Talabheimers « normaux ». La Sonia perdit l’contrôle d’ses nerfs et voulu envoyé son poing dans l’nez du gars q’tenait l’guichet. L’Alexia s’interposa a temps, tandis q’l’Iksi tentait d’calmer l’impulsive donzelle. Thorin, lui, s’emmerdait un peu alors il admirait les statues q’décoraient les lieux, toutes à la gloire de l’autorité immuable et implacable de la justice.
T’as des gardes en faction q’menaçaient d’intervenir si c’la tournait au pugilat. La Sonia insistait pour accélérer la procédure, mais l’gars du registre répliqua qu’il était pas responsable ni des lois, ni des demandes imprécises du groupe.
Soudain t’as l’Thorin qui s’est mis a gesticuler et parler vivement. Ouais, parler c’était pas son truc alors on comprenait pas trop s’qui voulait. L’Thorin il aimait parler avec sa hache. Les mots v’naient pas aussi facilement q’les coups de haches. Sonia , Iteza et Iksi tentèrent d’comprendre c’qui voulait dire vu q’sa avait l’air super important. A force de grognements et de grands gestes semblant montrer une des statues , l’groupe compris c’que l’Thorin v’nait découvrir : le même « G » calligraphié que celui sur la peau des zombies signait l’une des sculptures de l’endroit !
Le Paul Von Soleck l’avait parlé d’la marque de l’orgueil mais la ça dépassait tout! L’gars du guichet connaissait l’artiste. Le sculpteur était une femme, Gugula Skell, un ancien médecin de la noblesse désormais à la retraite. C’tait un mécène assez connu d’pas mal d’établissement d’culture, comme la Fine Plume, un cercle littéraire. Elle résidait au nord est du quartier d’Châtelain dans un beau manoir particulier désormais et on la voyait peu durant la journée car sa peau craignait le soleil selon les rumeurs.
Dans l’après midi les cinq compagnons rendirent visite à la Gugulla. Personne au manoir alors Thorin fracassa la chaine pour ouvrir le portail. Puis fracassa la porte aussi. L’intérieur sentait le renfermé. Tout paraissait un peu vieux, que cela soit les meubles, les restes de nourritures, les potions... Y avait effectivement personne. Le Thorin qu’avait décidé que c’était son jour de génie, flaira q’devait avoir un passage dissimulé quelque part, et alla l’dénicher direct sur un des murs de la bibliothèque. Il eut un peu d’mal a expliquer aux autres où il l’avait trouvé mais bon, l’éclair de génie était là, alors a force de grognement il se fit comprendre. L’passage ouvrait sur un escalier sombre q’descendait dans les profondeurs sous la maison. La Sonia utilisa sa seconde dose de poudres aux yeux.
Au sous sol, dans c’qui d’vait être un vestige des anciennes galeries naines de l’Undgrin Ankor, l’ancien réseau q’parcourait tout l’Vieux Monde, i découvrirent l’vrai laboratoire de la Gugulla. Des tas d’corps mutilés et rafistolés , des instruments sinistres, une grande salle d’entrepôts... d’cadavres prêt a servir... Des tunnels donnaient certains sur les égouts et d’autres dans des des dédales sombres parcourant les dessous d’la cité. L’groupe avait la preuve formel d’l’identité d’la nécromancienne.
Soudain, une voix grave s’est fait entendre d’puis, s’présentant comme Christopher Baumer. Alexia s’souvint que Chritopher Baumer, c’était l’nom d’un héros de Talabheim a l’époque des trois empereurs...Il y a plus de mille ans. Ca sentait encore la nécromancie. Effectivement l’Baumer l’avait l’air d’un squelette en armure. Il expliqua qu’il gardait contre son gré l’sanctuaire de Gugulla Skell où elle créait ses zombies. Si les héros promettait d’apporter sa dépouille au temple de Morr pour qu’un prêtre puisse lui permettre de reposer en paix et de cesser d’obéir à la nécromancienne, Christopher en retour répondrait à leurs questions. Les héros promirent.
En répondant à leurs interrogations, Parait q’le Baumer leur appris que Skell n’était qu’un pion des hommes-rats. Celui q’tirait les ficelles c’était Azorak Oeil d’Acier, un puissant sorcier skaven. Pourtant les hommes-rats q’tenaient le Suif n’étaient pas ceux d’Azorak mais appartenaient à un clan rival, commandé par un nommé Nelrich le Suppurateur.
Ouais l’genre de trucs qu’on t’dit et qui t’donne des frissons d’peur moi j’dis!
Baumer fit un dernier effort pour s’contrôler et ajouta q’la véritable bataille était imminente. Oeil d’Acier souhaitait obliger q’la comtesse Elise envoie chercher d’l’aide dans l’empire mais Baumer ignorait pourquoi.
Puis l’rev’nant annonça q’pouvait plus s’contrôler et q’le groupe était obligé d’le vaincre avant d’apporter sa dépouille aux pretres d’Morr. Lui même n’pouvait pas faire d’quartier. Sur ce parait qu’il sortit une épée irradiant l’froid et nimbée d’lumière bleutée. Ou s’te fois c’est pas moi qu’avait picolé et z’ont tout inventé!
L’combat fut coriace et difficile, l’était bon combattant l’rev’nant. Thorin, Iksi et Sonia le prirent à trois tandis qu’Alexia restait à distance et q’l’Iteza hésitait à s’servir d’son arc d’peur d’blesser un d’ses compagnons. Z’allaient pour l’achever le Baumer, qu’avait vu l’bras tenant son bouclier tranché par la hache d’Iksi, quand dans un ultime sursaut le rev’nant trancha l’Iksi en deux s’son épée maléfique. L’malheureux nain avait manqué d’rapidité une dernière fois et son bouclier n’avait pu parer le coup fatal. Faut dire que la lame bleue semblait trancher l’acier comme du beurre. D’un coup vengeur la Sonia trancha la tête du squelette de Baumer avant d’s’agenouiller sur la dépouille d’Iksi pour dire Adieu à l’ami qui l’accompagnait d’puis toujours. Au sens propre vu q’le nain veillait sur la rouquine d’puis l’berceau...Ca sentait les larmes du deuil...
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:49, modifié 1 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre huit «Invasion... »
Ben non, l’Iksi l’était pas mort ! Mais j’avais trop envie d’ma pause dramatique cause que ça m’permet d’picoler un peu. Remplit l’chope et j’continue ! Ouais râles si tu veux...Mais remplis la !...
Miracle d’Sigmar ou d’Grungni, Chance d’ Ranald ou miséricorde d’Shallya, j’sais pas trop, mais en tout cas l’Iksi respirait encore. Son armure avait dévié l’coup au dernier moment, un vrai miracle. S’en sortait avec une vilaine contusion l’nain, mais il s’en r’mettrait!
Personne n’avait envie d’s’éterniser dans l’repaire d’la Gugulla. Alors une fois exprimés les effusions d’bons sentiments et les larmes d’joie à la gloire d’tous les survivants, la dépouille d’Baumer fut entassée, morceau par morceau, dans l’creux d’son bouclier et emmenée sans attendre au temple de Morr, à l’entrée du quartier des Dieux. Son épée semblait avoir perdu toute ses propriétés et elle fut également placée avec le reste...On sait pas avec ses trucs, au cas ou l’Baumer r’viendrait si on l’privait d’son arme..
C’était la fin d’la journée. L’temple de Morr était souterrain, y avait juste un mausolée comme entrée, dans un jardin d’herbes sauvages, dans lequel une dizaine de statues lugubres r’présentaient La Mort squelettique maniant sa faux implacable dans diverses postures. Les éclats rougeoyants du crépuscule ajoutaient à l’aspect sinistre du lieu. Un prêtre d’Morr emporta la dépouille de Baumer dans les sous-sols. Alexia insista pour rencontrer l’grand prêtre et l’mettre au courant d’ l’identité d’ la nécromancienne. On la conduisit dans la pénombre des sous-sols du temple où la shalléenne était loin d’se sentir à l’aise. Enfin l’grand prêtre fut mis au courant et envoya des messagers avertir les autorités compétentes et les autres cultes.
Son entretient terminé, Alexia rendit visite a Walder au chevet d’ son frère, au sanatorium. Elle fit promettre aux deux malfrats q’avaient participé à son enlèvement d’ rembourser les 35 couronnes q’ la shalleenne avait perdu dans l’affaire. Walder s’demandait comme son frère et lui f’raient pour trouver pareille somme, mais , penaud, n’eut d’autres choix q’de promettre.
Pendant l’temps q’l’Alexia palabrait, l’Len ,qui en avait fini avec les réquisitions d’son culte, avait r’joint l’reste du groupe alors que tous sortaient du quartier des Dieux pour s’en r’tourner grailler un bout au Chaudron Eloquent. L’avait la mine préoccupée l’Ulricien. Mais bon a côtoyer des myrmideens et des ulriciens , ça donne toujours mal au crâne à la fin, c’est connu...
En ch’min y’eu comme une emmerde. Les yeux d’la Sonia f’saient que d’la picoter. Soudain elle s’mit a délirer en prenant tous ses compagnons pour des skavens qui v’naient d’enlever ses copains. En vociférant des menaces et des insultes elle sortit son arme et attaqua l’Len avec vigueur en l’prenant pour un couineur de rat! Ses amis s’défendirent d’ses coups et parvinrent a la maîtriser au sol. Thorin frappa une demi douzaine de fois sur l’crâne d’l’a rouquine en jurant qu’il maitrisait l’art d’assommer les gens. Enfin au sixième coup, le visage tuméfié et sanguinolent, la Sonia effectivement sombra dans l’inconscience et Thorin fut fier d’sa prouesse...
La Sonia fut ligotée et emmenée au Chaudron Eloquent sur l’épaule d’Iksi. En la voyant arriver ainsi, comme la victime d’un rapt, l’aubergiste Jonas Mayer et sa femme Michelle, une bretonienne, d’mandèrent c‘qui s’passait et ajoutèrent qu’voulaient pas d’nuisances d’la sorte dans leur auberge.
L’Thorin les intimida en leur disant q’c’était pas leurs oignons et d’aller d’ailleurs préparer les leurs dans les cuisines avec d’la bonne viande.
L’couple d’aubergistes d’vint tout pâle et obéit à la m’nace.
Dans la chambre, à l’étage, on lava les yeux d’la jeune Sonia qui peu a peu r’trouva une vision claire. Sur l’moment personne comprenait q’dalle. Ca devait être un effet secondaire d’la poudre aux yeux pour voir dans l’noir, mais c’était assez violent. Y avait un truc pas clair. La Sonia gifla l’Thorin pour tous les bleus au visage qu’elle avait récolté, puis descendit parler aux tenanciers d’l’auberge. La Michelle était palot. La Sonia avec son visage tuméfiée, trouva rien d’mieux q’lui dire q’elle avait été séquestrée et abusée.
La Michelle la rassura d’mots gentils plein d’solidarité féminine et lui appris q’son mari avait été chercher l’guet et q’ses agresseurs s’raient punis pour leur violence, elle irait témoigné si nécessaire. La Sonia qui avait voulu plaisanter et détendre l’atmosphère, l’avait pas prévu c’la. Elle changea d’discours et expliqua la méprise, disant qu’il avait fallut la maitriser pour son bien a cause d’ crise de panique. Avec tous les événements d’la cité, on pouvait pas garder toujours ses nerfs! Pour l’Thorin, fallait l’excuser, savait pas causer l’nain.
Elle parvint a convaincre la Michelle qui du coup envoya sa fille Maya, q’f’sait office de serveuse, rattraper son mari qu’allait avoir des ennuis en cas d’fausses accusations.
Tout s’arrangeait au final, et l’groupe commanda l’ bon r’pas aux fameux oignons q’se préparait dans les cuisines. Z’en avaient besoin nos héros. Moi j’ai besoin d’picole force de parler, alors r’ssers moi un peu...Merci...
L’groupe conversait vivement sur les projets futurs tout en mangeant avec appétit, surtout l’ deux nains, quand t’as l’mari Jonas qu’est revenu... Sa fille d’vait l’avoir pas trouvé, car t’avais une dizaine d’hommes du guet conduit par un sergent et un répurgateur avec lui... Rien q’ça pour une simple méprise!
Ouais mais en fait c’était pas une méprise et Maya avait bien rattrapé son père mais l’guet n’était pas là pour l’affaire du soir mais pour plein d’aut’choses.
Nos héros s’firent mettre en joue et on leur ordonna d’se rendre. L’répurgateur leur fit la liste de tout ce qui leur était r’proché : suspicion d’entente avec l’ennemi skaven et d’pactes avec d’sombres forces, d’ conspiration contre la cité, d’l’assassinat d’ Syna Vertefeu, l’herboriste des Fleurs du Printemps -c’était là où la Sonia avait acheté sa poudre aux yeux pour pas cher, mais comme elle savait pas lire, l’ nom lui disait trop rien-, d’ l’achat d’ poudre illicite d’ contrebande d’ vision nocturne, d’ l’usage de cette même substance sans autorisation légale préalable, et enfin d’la tentative d’sabotage dans l’quartier d’ Fort Schwartz pour le compte des skavens avec la tentative avortée d’ propager un incendie dans toute la cité...
Suffisait d’moins d’quart de c’qui leur était reproché pour les envoyer tanguer sur l’Arbre de Gigoteurs, ou s’faire décapiter, ou les deux en même temps, sur l’Champs d’l’Absolution, la grande place d’vant le grand tribunal où justice était rendue. Nos héros n’avaient pas l’temps pour le moment d’se poser la question comment on pouvait leur reprocher tant d’trucs , en déformant autant les faits, et aussi rapid’ment. Iksi l’était sur qu’y avait d’l’entourloupe dans l’air.
On garda l’calme et argumenta q’y’avait erreur, qu’une nécromancienne nommée Gugulla Skell avait été identifiée par leurs actions dans l’quartier d’Châtelain. C’était elle qu’était responsable des zombies parcourant les rues d’la cité alors fallait p’t’être s’occuper d’ça au lieu d’s’en prendre a de véritables défenseurs d’la cité!
A priori le Michael -c’est comme ça q’s’appelait l’répurgateur- l’avait pas encore entendu parler d’la nécromancienne. Y avait certes trop d’trucs reprochés pour pas les emmener aux caves mais en attendant la mention d’une nécromancienne laissait pas l’répurgateur indifférent.
T’as un p’t’tit homme à lunettes, un peu grassouillet, à la tignasse et aux favoris soignés qui mangeait également au Chaudron Eloquent, q’s’est levé et a pris la parole. S’présentait comme Milius Taller, avocat et s’proposait d’ offrir ses services à nos héros.
L’Iksi r’garda l’ Milius d’travers en lui disant q’comme par hasard z’étaient dans la mouise et qui q’apparaissait comme par hasard! Le Milius ! Besoin d’un avocat et hop qui s’pointe par pur coïncidence, Milius l’avocat! S’rait pas un entourloupeur de plus ce Milius ?
Une rumeur dans la salle d’l’auberge s’fit entendre. En parcourant tous ceux qui mangeaient aux tables du Chaudron Eloquent, l’nain s’aperçut en fait qu’a part ses compagnons et lui, y avait q’des hommes de loi, et principalement des avocats. Si l’chaudron l’était éloquent c’était p’être a cause de c’la. D’coup effectivement c’était pas trop le hasard. L’Milius expliqua qu’il sentait l’bonne affaire pour lui en aidant l’groupe. L’avait l’intuition q’sa pouvait être le gros lot. Ca allait mal pour la cité, et l’groupe semblait correspondre au profil de héros q’la situation d’mandait, surtout si c’qui disaient sur la nécromancienne étaient juste. Des héros indépendants allant débusquer une adepte de la magie noire c’était une aubaine a défendre en période d’crise.
Milius s’en tirait pour l’moment, mais l’Iksi l’avait a l’oeil et l’bon.
L’avocat argumenta un série d’textes et d’lois compliqués q’personne semblait comprendre mais qui en tout cas aboutissait q’en vertu des allégations d’nos héros z’avaient l’droit d’être accompagné à la maison d’Gugulla pour vérifier la véracité d’leur accusation, la nécromancie ayant priorité sur les autres faits reprochés selon un jurisprudence oubliée du a un célèbre procès du siècle passé dont seul Milius s’souvenait. Car si l’groupe disait vrai, en tant qu’héros défenseur d’la cité, on pouvait pas les accuser comme c’la. Fallait d’autres procédures, les autorisations et signatures adéquates etc. On était a Talabheim, la cité Des Lois, avec de l’ordre, pas dans une forêt machin-truc ou c’était la pagaille.
Nos héros désarmés furent conduit au manoir d’Gugulla en c’début d’nuit ou la pleine lune de Morrslieb n’augurait rien d’bon. Milius qu’avait étudié à l’Académie Royale, leur appris q’la poudre d’vision nocturne s’obtenait en réduisant en poudre les yeux d’une espèce capable d’ vision nocturne. On interdisait dans la cité l’emploi d’yeux d’humanoïdes tels les elfes ou les nains, et même ceux des peaux vertes. Les seuls yeux utilisés étaient pas des yeux d’humanoïdes mais ceux des chouettes et hiboux et c’était une fabrication très limitée, avec un quota annuel fixé par le clergé d’Taal. L’emploi était encore plus limité avec des lois drastiques. On en fabriquait des potions avec. En poudre, directement sur les yeux, cela donnait irrémédiablement l’effet secondaire d’hallucinations visuelles : on voyait tous les gens s’transformer en spécimen d’ l’espèce a laquelle appartenait les yeux. Donc la poudre de Sonia avait été faite à base d’yeux d’Skavens. Pas trop difficile de dégoter un cadavre en c’moment. Et vu l’prix, quelques pistoles au lieu d’la centaine d’couronnes que l’produit coutait, soit Sonia mentait, soit on l’avait piégé.
Arrivé au manoir d’Gugulla, Michael alla vérifier la véracité d’leur accusation. L’répurgateur r’ssortit et n’put que confirmer les dires du groupe: z’avaient bien trouvé l’repaire d’la nécromancienne.
C’est à c’moment qu’la terre a tremblé, et qu’une terrible explosion r’tentit vers l’ouest, pareille à mille canons qu’auraient fait feu en même temps. Sous une épaisse fumée , t’as tout un pan du Taalbastion q’s’était fracassé, juste à côté d’la Haute-Porte. Du trou créé béant et obscur, comme d’une fourmilière ouverte, s’échappait un vomissement d’une myriade de créatures, r’semblant à une nuée d’sinistres vautours . Mais ça volait pas mais ça couinait: c’était des milliers d’skavens qui déferlaient en direction du quartier des marchands et du quartier d’la porte nord...
Les hommes du guet d’vinrent tout pâle. Ca sentait l’apocalypse. Milius fit remarquer qu’en raison d’la situation d’urgence, toutes les personnes valides étaient r’crutés à la défense de la cité, et tout emprisonnement aux Caves suspendu.
La Sonia en avait plus que marre de cette Cité des Lois qui f’sait que plus les jours passaient, plus ses poches étaient d’plus en plus vides et par contre, la coupe d’emmerdes d’plus en plus pleine.
Elle déclara q’si ses compagnons et elle défendaient Talabheim ben fallait les amnistier de toutes ses accusations à la con! Et y ajouter quelques couronnes en prime.
C’fut au tour du Milius d’venir pâle et d’conseiller à la rouquine un peu d’tempérance. Si y avait plein d’lois complexes pour les sortir d’affaire, y en avaient plein d’autres pour les condamner quand même.
L’sergent d’guet expliqua q’l’avait pas l’autorité pour statuer sur les demandes d’la Sonia mais effectivement y avait plus urgent q’les conduire aux caves , surtout q’z’avaient dit la vérité au répurgateur. Si i défendaient la cité, on en tiendrait compte, c’est certain. D’coup l’groupe récupéra ses armes pour pouvoir défendre Talabheim d’ l’envahisseur et l’sergent et l’répurgateur ordonnèrent d’courir vers l’quartier des marchands pour renforcer les barricades.
L’groupe préféra s’retrancher dans l’manoir d’Gugulla. Condamnèrent la serre au cas ou y aurait un truc louche d’dans et barricadèrent l’entrée secrète vers le laboratoire d’ la nécromancienne pour éviter d’être surpris par que’ques morts vivants...
A l’étage, dans la chambre, Iksi trouva une longue vue, et d’puis une fenêtre se mis a lorgner s’qui s’passait dans l’quartier.
Il avisa plusieurs escouades d’ une dizaine de skavens q’sortaient des égouts à différent endroit, et s’dirigeaient furtivement vers l’manoir d’Elise.
D’coup, l’groupe décida d’aller au Grand Manoir en laissant Milius seul, l’histoire d’s’assurer qu’arrivait rien à la Elise. En arrivant par les jardins aux haies taillées et aux roseraies épanouies, tout gris dans la nuit, ils virent que ça s’battait d’chaque côté d’la résidence principale. A l’arrière d’ celle-ci les défenseurs avaient succombé et six skavens pénétraient a l’intérieur du bâtiment. D’vant l’entrée principale et son perron surélevé, t’avais une vingtaine d’chevaliers en armure d’plate, aux armoiries rouges et noires d’la cité pour la plupart, sous une fourrure de félin pour une minorité, q’ exterminait la vermine.
Mais à une dizaine d’mètre d’ la mêlée, apparus trois duos d’skavens -l’arme lourde qu’ils utilisaient semblait nécessiter deux servants-q’ firent feu d’ leurs étranges canons : des centaines de balles fusèrent d’partout à un rythme effréné et la plupart des chevaliers tombèrent criblés d’impacts tout comme les derniers skavens qu’ils combattaient.
D’mémoire d’hommes on n’a jamais vu une telle arme dans l’vieux monde ! Sortit d’l’ombre une dizaine de skaven a fourrure noire, bien massifs, armés d’armes tranchantes a deux mains et bardés d’armure de métal, chargèrent sur la poignée d’défenseur q’restaient encore en vie.
Les héros hésitèrent pas. Les servants des armes lourdes commençaient à r’charger leurs armes destructrices. Hors de question de leur en laisser l’temps. La Sonia chargea le premier duo avec Thorin, Len l’ second avec sa hache à deux mains donnée par l’temple de Myrmidia pour la gloire d’Ulric. Ouais enfin tu m’comprends...
Iksi sentait plutôt une entourloupe dans l’manoir alors il entra à l’intérieur voir s’que tramaient les skavens qui s’y étaient infiltrés. Iteza l’suivit.
Les trois duos d’servants succombèrent rapid’ment, pris par surprise par la charge. Len évita les balles d’deux pistolets grâce à une habile manoeuvre en utilisant un skaven comme bouclier. Un des hommes rats parvint tout de même à fuir. Pas l’temps d’le poursuivre: les derniers chevaliers sans doute déjà blessés avaient rendu l’âme dans une ultime défense héroïque, emportant avec eux la plupart d’leurs adversaires.
L’en restait deux des skavens, des plus coriaces. Mais l’Len après quelques passes d’armes difficiles, finit en trancher un en deux.
D’leur côté, Sonia et Thorin usèrent d’leur supériorité numérique pour faire tourner en bourrique le deuxième: pendant q’l’un s’défendait , l’autre le frappait. L’homme-rat était très résistant, ses coups violents, un soldat d’élite, mais finit par succomber sous l’nombre d’blessures et put rien faire contre leur ruse..
C’est a c’moment q’Alexia r’trouva ses compagnons. La shalléenne s’tait rendu au Chaudron Eloquent où elle avait appris q’ses amis avaient été emm’nés au manoir d’Gugulla Skell. L’explosion du Taalbastion l’avait prise d’court.
Elle s’était hâtée dans un premier temps d’retourner au temple d’Shallya. Avec horreur elle s’était aperçue q’des commandos skavens , sortis des égouts, avaient pénétré dans l’temple de Morr, le Sanatorium et le temple d’Shallya.
Tandis q’des soldats désorganisés sous l’effet d’la surprise r’poussaient comme i pouvaient les commandos d’hommes-rats, on évacuait les malades et les membres du culte à la hâte, vers l’imposant temple fortifié d’Sigmar, sans doute le bastion l’plus imprenable d’toute la cité.
Alexia s’était enquis d’la situation de sa Grande Prêtresse, Karin Weber, mais avait appris q’des chevaliers d’Champs Verdoyants étaient v’nus la chercher pour l’évacuer au temple d’Myrmidia au tout début des hostilités.
Alexia ramassa un livre de prière qu’une shalleenne avait laissé, puis décida d’tenter d’retrouver ses amis en priant sa déesse d’lui accorder sa protection. Heureusement pour elle, l’offensive majeure des skavens venaient du Taalbasion, a l’ouest et elle se dirigeait vers l’est.
En passant par le Taalgarten elle du tout d’même se cacher dans un buisson, alors q’un nouveau commando d’une dizaine d’skaven s’dirigeait vers le quartier des Dieux. Temples, Grand Manoir, les skavens visaient les symboles du pouvoir de la cité. Heureusement pour l’Alexia, i faisait nuit. La lumière glauque et verdâtre de Morrslieb éclairait à peine et Mannslieb s’réduisait à une demi-lune.
Puis l’Alexia avait entendu qu’on s’battait au Grand Manoir et en arrivant sur les lieux avait r’connu ses amis. Ouais l’avait pas froid aux yeux la shalleenne d’s’être baladée seul dans cette nuit d’batailles.
Pendant tout c’temps, Iksi et Iteza avaient pénétré dans l’demeure luxueuse par l’une des grandes baies vitrées. Les salles l’ étaient immenses, les murs couverts d’tapisseries épaisses ou d’ tableaux à la gloire d’la famille Kreiglitz-Untern.
L’duo avisa des gardes et des skavens fraichement morts dans l’couloir principal. Les hommes rats d’vaient plus être q’trois.
On s’battait à l’étage. L’nain et l’elfe s’y précipitèrent. Dans l’une des chambres de la comtesse -car ces gens là semblent avoir besoin de plus d’une pièce pour dormir- deux skavens et un chevalier gisaient mort sur l’ sol. Un dernier hommes-rats d’meurait d’bout, v’nant tout juste d’achever sa dernière victime, et s’retourna menaçant vers les deux intrus.
Iksi chargea et Iteza usa d’son arc. Infortune d’Ranald, l’elfe choisit s’moment pour casser la corde d’son arc. L’skaven l’était plus puissant q’le nain, plus résistant aussi. Mais l’Iksi l’était pas sans expérience non plus et usant d’son bouclier pour parer les coups violents mais plus lents d’son adversaire , il parvint à prendre lentement l’dessus grâce a la rapidité d’ses attaques, évitant maintes fois un coup mortel pour enfin achever l’skaven d’sa lame.
Dans la seconde chambre, Iksi découvrit la comtesse-electrice, Elise Kreiglitz-Untern en personne q’ laissa échapper un soupir d’soulagement en voyant son sauveur imprévu. Tu m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou mais ouais il l’avait sauvé la Elise le nain par son intervention. Ouais et c’est pas cause d’la picole q’j’invente des trucs. Le nain l’avait eu raison d’sentir l’entourloupe des skavens!
Iteza parvint a rafistoler son arc. l’reste du groupe arriva sur les lieux. L’Elise s’confondit en remerciements. z’entendirent très proche l’bruit d’un mécanisme. Un passage secret s’ouvrait dans l’un des murs épais. L’groupe se mis sur ses gardes mais Elise les rassura. Une silhouette a la barbe hirsute, couverte d’une fourrure à tête d’ours et armée d’un puissant marteau fit irruption. Elise tomba dans les bras du colosse. C’était Joerg Hafner, un des quatre officiers du conseil d’Chasse, commandant des Elus de Taal, des éclaireurs d’élite, et de la milice de Talabheim, pas du tout d’élite quant a elle , et dont les membres étaient connus pour être surnommés les soiffards.
D’coup, besoin d’un peu d’picole...
Joerg Hafner remercia les aventuriers pour leur intervention décisive. Il leur demanda d’tenir quelques minutes le temps qu’il évacue la comtesse et fasse s’effondrer l’passage: les skavens étaient beaucoup trop rapides pour espérer les s’mer et miser sur l’fait qu’ils ne découvrent pas l’entrée secrète lui paraissait trop hasardeux.
L’groupe accepta. Pendant q’la comtesse disparaissait avec le Joerg, Len vit par la grande fenêtre une nouvelle escouade d’skavens arriver sur les lieux, avec quatre servants d’armes lourdes, et une dizaines de soldats d’élites. Len pensa faire usage d’son arc, puis s’retint. Il avait la ruse en lui ce Len. Vu q’les hommes rats ne les avaient pas encore détecté, fallait pt’ être mieux temporiser. La sourde explosion du passage secret fit dresser la tête des skavens : les massifs guerriers à la fourrure noire s’précipitèrent dans l’manoir tandis q’les armes lourdes s’préparaient a mitrailler les f’nêtres d’l’étage.
Nos héros d’mandèrent pas leur reste, et s’enfuirent rapidement d’l’autre côté du bâtiment, alors q’les vitres volaient en éclats sous l’avalanche de balles. Y avait pas l’temps à perdre, sautèrent d’puis l’étage pour s’enfuir par l’arrière. L’un d’eux s’rata et manqua d’se briser une jambe. Courant aussi vite q’ le pouvaient , quittèrent les lieux sans être poursuivi.
Passant par l’ Taalgarten sans rencontrer l’moindre opposition i décidèrent de r’joindre le quartier des Dieux, surprirent quelques skavens embusqués de dos , puis rallièrent le gros des troupes. Des barricades avaient été dressées. On s’battait surtout au sud et aux entrées ouest -l’quartier de Fort Scwartz semblait avoir cédé-. L’est du quartier par lequel il était venu était en grande parti sécurisé, ne subsistait q’des hommes-rats isolés pour le moment.
Les skavens étaient plus nombreux, dix pour un, mais les ordres d’ chevalerie et les prêtres leur résistaient malgré tout. La magie suintait d’partout et empêchait aux skavens d’ gagner du terrain: des tas d’corbeaux translucides invoqués par les prêtres de Morr pleuvaient du ciel, des geysers d’eau brulante des sorciers d’jade décimaient les ennemis entravés dans des racines sortant du sol. Des éclairs s’abattaient sur les hommes rats accompagné du fracassement d’ tonnerre et des bourrasques d’ vent tourbillonnant d’prêtres d’Taal qu’assommaient les ennemis par dizaine. Les prêtre d’Ulric soutenaient les guerriers et les exhortaient à se sublimer dans la bataille. Ceux d’Sigmar était peu nombreux, la plupart avait rejoint les autres quartiers aux premiers signes d’l’invasion, tout comme beaucoup templiers d’leur ordre mais les derniers restants protégeaient les troupes d’leur magie puissante.
Mais soudain des espèces de rats géants, pareils a des ogres, firent irruptions dans la bataille. Leurs mains étaient mutilées et on y avait greffé une grande lame aiguisée. Derrière ces ogres-rats, des skavens maniaient l’ fouet avec cruauté, poussant les monstres à la frénésie. L’ rang des défenseurs ne pu q’ reculer sous la charge des monstres et leurs rasoirs destructeurs. Des ordres furent hurlés pour colmater les brèches.
Oswin Bukler, l’grand magister d’Ambre, chargea l’un ogre-rat en prenant la forme d’un ours redoutable. Après un violent combat l’magister eu le dessus. Mais il n’eut pas l’temps de savourer sa victoire qu’une gerbe d’ feu vint l’envelopper et l’réduire en cendres ! Après avoir utilisé des mitrailleuses portables, des ogres-rats monstrueux, voilà q’les skavens introduisaient les lances-flammes dans la bataille...
Comme si c’la suffisait pas, les cloches d’temple de Myrmidia s’mirent a sonner au même moment, signalant l’arrivée d’nouveaux contingents d’skavens par l’nord : l’quartier des Dieux étaient pris en tenaille si les skavens passaient. Les templiers du Loup Blanc commencèrent à répondre à l’appel pour r’pousser les nouveaux assaillants mais l’grand prêtre d’Ulric, Wolfgang Ludwingen, sur son cheval d’guerre, hurla à ses fidèles de laisser les myrmideens à leur destin et d’se retrancher dans l’temple d’Sigmar. Aucun myrmideens participaient à la bataille, tous terrés dans leur temple comme des lâches, alors l’Ludwingen devait pas avoir envie d’les aider, quitte a s’tromper d’tactique.
Au sud , les barricades cédaient sous l’assaut violent des ogres rats et des lance-flammes. Les magisters et les prêtres succombaient un a un. La bataille du quartier des Dieux serait bientôt perdue.
Les disciples d’Ulric obéirent. Les templiers du Loup Blanc r’présentaient l’ordre de chevalerie le plus puissant d’ Talabheim et pour l’heure la faction la plus nombreuse dans l’quartier des Dieux. Les hommes rentrèrent dans l’grand temple d’Sigmar dans lequel c’était déjà réfugié la plupart de la population non combattante du quartier. Tous suivirent les ulriciens: soldats, miliciens, templiers d’Sigmar, chevaliers panthères, chevaliers nobles de la cité, sorcier , prêtre ... L’ordre n’était pas des plus stupides. Le temple d’Ulric lui même n’était pas défendable, trop d’espace ouvert. Celui d’ Sigmar était une véritable forteresse, avec une enceinte fortifiée, entourant un bâtiment impénétrable a deux étages criblé de meurtrières, et ne possédant qu’une unique entrée d’fabrication naine. Avec plus d’ centaine d chevaliers et d’templiers du Loup Blanc, d’ prêtres, d’magisters, d’médecins shalléens, l’temple tiendrait avec la bénédiction d’Sigmar.
Au nord , sans renfort pour les r ‘pousser, un essaim d’skavens s’agglutinait déjà sur les toits et les murs du temple d’ la Vierge Guerrière q’promettait d’succomber bien vite. On d’vinait même des flammes par endroit. Aucun myrmidiens n’étaient sorti combattre dans les rues dans l’espoir vain d’tenir leur temple. Cette fois leur plan, si souvent vanté, avait échoué.
Les vitraux d’temple d’Ulric volaient en éclat. Les skavens s’raient bientôt a hauteur d’celui d’Sigmar et les portes devraient s’fermer. Quiconque demeuré dehors périrait.
Nos héros c’mmencèrent à suivre l’mouvement pour s’retrancher dans l’temple d’Sigmar, mais la Sonia s’arrêta : hors d’question d’se retrancher dans une impasse. Avec toute la technologie dont semblait disposer les skavens l’avait l’intuition la rouquine q’même la porte massive d’fabrication naine du temple tiendrait pas la nuit. Ses compagnons acquiescèrent. Len hésita. Son coeur battait plus fort. Ses frères ulriciens lui promettait une bataille mémorable et même si cela s’achevait dans la mort, celle-ci serait glorieuse, et ferait honneur à leur Dieu. Et l’grand prêtre en personne Wolfgang Ludwingen avait donné un ordre. On ne désobéissait pas chez les ulriciens. Mais il n’avait pas envie d’mourrir le Len, puis l’avait cotoyé la grande prêtresse d’Myrmidia alors pt’être que ça jouait aussi et l’obligeait a s’poser plein d’questions sur l’bon sens des ordres pour l’bien d’la cité et d’lui même. Finalement il suivit ses compagnons, considérant qu’il avait une mission pour l’compte d’son temple et q’l’ordre le concernait pas. Tous coururent vers l’est, le Taalgarten, et parvinrent a s’extraire du quartier des Dieux avant q’les vagues de skavens ne les submergent définitivement.
Z’avaient décidé d’r’joindre le manoir de Gugulla. Croiser la nécromancienne leur semblait impossible, elle devait participer a la bataille avec ce fameux Azorak Oeil d’Acier quelque part dans la cité. Pari risqué si ils se trompaient.
Dans quelques tours particulièrement hautes d’certains manoirs, des tireurs skavens utilisaient de longs fusils q’semblaient n’avoir rien à envier à ceux du Hochland. Décidément les hommes-rats étaient plein d’ressources. Z’ empêchaient les chevaliers nobles d’ quartier d’ Châtelain d’ pouvoir rallier l’ coeur d’ la bataille. L’ quartier des Dieux était tombé mais ça s’battait encore farouchement dans celui des Lois. Deux des tours étaient assez proches du Taalgarten. L’groupe se sépara. Usant d’ discrétion, Len, Sonia et Thorin surprirent les tireurs dans l’premier manoir, et les firent passer par la f’nêtre. Les skavens allèrent s’écraser sur l’sol en hurlant. Iteza, Alexia et Iksi eurent moins d’chance et firent repérer. L’temps d’monter avec prudence, les tireurs avaient quitté l’endroit pour s’embusquer autre part.
L’Len était en conflit avec lui-même. S’en voulait finalement d’avoir fuit l’combat, d’avoir désobéit au grand prêtre. Sentait bien q’les explications qu’ils se donnaient n’étaient q’prétextes pour s’garder en vie. Voulait s’racheter. Alors voulant faire preuve d’bravoure prit son arc et d’puis la f’nêtre visa un tireur sur une autre tour pourtant bien lointaine. Len comprit trop tard son erreur : le hurlement des skavens dans leur chute avait alerté les autres tireurs et leurs fusils avaient une portée insoupçonnée. Z’entendirent quatre détonations. Un des tirs fit mouche et fracassa l’épaule d’ l’ulricien q’s’éffondra. L’était pas mort, mais i sentait une douleur incroyablement intense. La Sonia l’tira pour ne pas s’faire voir d’puis la f’nêtre. L’Len compris q’l’avait d’la Malpierre dans sa chair. Alors sans hésiter, la Sonia tira son couteau et l’Thorin maintint fermement l’ulricien pendant q’la rouquine lui enlevait la balle avec dextérité et rapidité pour éviter au Len un sort encore plus funeste q’la mort: c’lui d’muter en on sait pas trop quoi, mais un truc q’brule toujours bien sur les buchers. Len s’demanda si l’avait pas cherché volontairement a mourir sur s’coup là en s’sentant coupable d’sa décision passée d’fuir ses frères d’arme et l’combat. Ulric le punissait pour sur, l’en avait la conviction.
L’Alexia adjoint un cataplasme aux bandages q’l’ulricien s’était lui même confectionné maladroitement. Les deux nains aidèrent l’Len a marcher. Sonia et Iteza, les plus discrètes d’groupe, trouvèrent d’ réserves d’huiles et allèrent mettre l’feu aux autres manoirs qu’abritaient les tireurs skavens. A tout moment risquaient d’prendre une balle les deux donzelles, mais firent preuve d’furtivité et parvinrent à leurs fins. L’ manoirs brulèrent, l’ tireurs n’eurent d’autre chois q’de fuir leur position ou d’périr. L’ danger d’ la plupart des tireurs écarté, la fumée comme écran , l’ chevaliers d’la noblesse, sortirent d’leurs abris et chargèrent au galop en direction du quartier d’la Loi pour renforcer les troupes.
L’groupe, lui, n’avait plus l’coeur a s’battre et alla s’barricader dans l’manoir d’la nécromancienne, a la limite nord est d’la cité. On laissa l’Len s’reposer. Iksi monta a l’étage zieuter les environs d’sa lunette. Milius potassait plein d’texte de loi et l’récit du sauvetage d’la Elise le laissa dans d’profondes réflexions. Personne parvint à dormir, à peine à s’reposer. Des canons s’firent entendre dans l’quartier des lois, certainement ceux du Rocfoyer, pendant plusieurs heures avant d’faire silence. Une énorme explosion r’tentit dans le nord-ouest, sans doute dans l’quartier des Dieux, et nos héros en conclurent, à tort ou à raison, q’le temple d’Sigmar était tombé. D’autres explosions s’firent entendre durant toute la nuit.
Peu avant l’aube, toujours sous la pleine lune d’ Morrslieb fixée au ciel, des lueurs étranges, verdâtres , d’la fumée luminescente, s’échappèrent des quartiers ouest, celui des marchands et celui de la porte nord. Des hurlements s’entendirent conjointement jusqu’au quartier des Châtelain. Des centaines d’voix rendant l’âme au même instant. Il y eu des éclairs violacées au dessus du quartier des lois, d’ultimes explosions dans l’quartier des Dieux.
Lorsque le ciel se mit a blanchir, le silence avait remplacé la rumeur des combats. L’silence des lendemains d’défaites, sans l’moindre signe de liesse. Plus d’explosions, plus de cris, plus d’ combats, plus d’ volutes d’fumées vertes ou d’éclairs. Quelques cavaliers solitaires rev’naient dans le quartier du Châtelain, les derniers survivants d’une armée en déroute. Alertèrent Les familles nobles q’ n’avaient pas encore quitté la ville. Tous se hâtèrent d’ sortir les chevaux et calèches pour fuir en direction d’l’est, emportant le minimum. D’rares irréductibles clouaient des planches à leur fenêtre, décidant d’se barricader dans leur demeure qu’ils ne pouvaient s’résoudre à abandonner...
La bataille d’la Cité Des Lois était en tout cas terminée. Pour la première fois d’son histoire, Talabheim était tombée aux mains d'un envahisseur...
J’en ai des larmes aux yeux alors m’faut d’la picole...beaucoup s’te fois....et j’peux boire des deux mains alors verse dans les deux chopes....
Chapitre huit «Invasion... »
Ben non, l’Iksi l’était pas mort ! Mais j’avais trop envie d’ma pause dramatique cause que ça m’permet d’picoler un peu. Remplit l’chope et j’continue ! Ouais râles si tu veux...Mais remplis la !...
Miracle d’Sigmar ou d’Grungni, Chance d’ Ranald ou miséricorde d’Shallya, j’sais pas trop, mais en tout cas l’Iksi respirait encore. Son armure avait dévié l’coup au dernier moment, un vrai miracle. S’en sortait avec une vilaine contusion l’nain, mais il s’en r’mettrait!
Personne n’avait envie d’s’éterniser dans l’repaire d’la Gugulla. Alors une fois exprimés les effusions d’bons sentiments et les larmes d’joie à la gloire d’tous les survivants, la dépouille d’Baumer fut entassée, morceau par morceau, dans l’creux d’son bouclier et emmenée sans attendre au temple de Morr, à l’entrée du quartier des Dieux. Son épée semblait avoir perdu toute ses propriétés et elle fut également placée avec le reste...On sait pas avec ses trucs, au cas ou l’Baumer r’viendrait si on l’privait d’son arme..
C’était la fin d’la journée. L’temple de Morr était souterrain, y avait juste un mausolée comme entrée, dans un jardin d’herbes sauvages, dans lequel une dizaine de statues lugubres r’présentaient La Mort squelettique maniant sa faux implacable dans diverses postures. Les éclats rougeoyants du crépuscule ajoutaient à l’aspect sinistre du lieu. Un prêtre d’Morr emporta la dépouille de Baumer dans les sous-sols. Alexia insista pour rencontrer l’grand prêtre et l’mettre au courant d’ l’identité d’ la nécromancienne. On la conduisit dans la pénombre des sous-sols du temple où la shalléenne était loin d’se sentir à l’aise. Enfin l’grand prêtre fut mis au courant et envoya des messagers avertir les autorités compétentes et les autres cultes.
Son entretient terminé, Alexia rendit visite a Walder au chevet d’ son frère, au sanatorium. Elle fit promettre aux deux malfrats q’avaient participé à son enlèvement d’ rembourser les 35 couronnes q’ la shalleenne avait perdu dans l’affaire. Walder s’demandait comme son frère et lui f’raient pour trouver pareille somme, mais , penaud, n’eut d’autres choix q’de promettre.
Pendant l’temps q’l’Alexia palabrait, l’Len ,qui en avait fini avec les réquisitions d’son culte, avait r’joint l’reste du groupe alors que tous sortaient du quartier des Dieux pour s’en r’tourner grailler un bout au Chaudron Eloquent. L’avait la mine préoccupée l’Ulricien. Mais bon a côtoyer des myrmideens et des ulriciens , ça donne toujours mal au crâne à la fin, c’est connu...
En ch’min y’eu comme une emmerde. Les yeux d’la Sonia f’saient que d’la picoter. Soudain elle s’mit a délirer en prenant tous ses compagnons pour des skavens qui v’naient d’enlever ses copains. En vociférant des menaces et des insultes elle sortit son arme et attaqua l’Len avec vigueur en l’prenant pour un couineur de rat! Ses amis s’défendirent d’ses coups et parvinrent a la maîtriser au sol. Thorin frappa une demi douzaine de fois sur l’crâne d’l’a rouquine en jurant qu’il maitrisait l’art d’assommer les gens. Enfin au sixième coup, le visage tuméfié et sanguinolent, la Sonia effectivement sombra dans l’inconscience et Thorin fut fier d’sa prouesse...
La Sonia fut ligotée et emmenée au Chaudron Eloquent sur l’épaule d’Iksi. En la voyant arriver ainsi, comme la victime d’un rapt, l’aubergiste Jonas Mayer et sa femme Michelle, une bretonienne, d’mandèrent c‘qui s’passait et ajoutèrent qu’voulaient pas d’nuisances d’la sorte dans leur auberge.
L’Thorin les intimida en leur disant q’c’était pas leurs oignons et d’aller d’ailleurs préparer les leurs dans les cuisines avec d’la bonne viande.
L’couple d’aubergistes d’vint tout pâle et obéit à la m’nace.
Dans la chambre, à l’étage, on lava les yeux d’la jeune Sonia qui peu a peu r’trouva une vision claire. Sur l’moment personne comprenait q’dalle. Ca devait être un effet secondaire d’la poudre aux yeux pour voir dans l’noir, mais c’était assez violent. Y avait un truc pas clair. La Sonia gifla l’Thorin pour tous les bleus au visage qu’elle avait récolté, puis descendit parler aux tenanciers d’l’auberge. La Michelle était palot. La Sonia avec son visage tuméfiée, trouva rien d’mieux q’lui dire q’elle avait été séquestrée et abusée.
La Michelle la rassura d’mots gentils plein d’solidarité féminine et lui appris q’son mari avait été chercher l’guet et q’ses agresseurs s’raient punis pour leur violence, elle irait témoigné si nécessaire. La Sonia qui avait voulu plaisanter et détendre l’atmosphère, l’avait pas prévu c’la. Elle changea d’discours et expliqua la méprise, disant qu’il avait fallut la maitriser pour son bien a cause d’ crise de panique. Avec tous les événements d’la cité, on pouvait pas garder toujours ses nerfs! Pour l’Thorin, fallait l’excuser, savait pas causer l’nain.
Elle parvint a convaincre la Michelle qui du coup envoya sa fille Maya, q’f’sait office de serveuse, rattraper son mari qu’allait avoir des ennuis en cas d’fausses accusations.
Tout s’arrangeait au final, et l’groupe commanda l’ bon r’pas aux fameux oignons q’se préparait dans les cuisines. Z’en avaient besoin nos héros. Moi j’ai besoin d’picole force de parler, alors r’ssers moi un peu...Merci...
L’groupe conversait vivement sur les projets futurs tout en mangeant avec appétit, surtout l’ deux nains, quand t’as l’mari Jonas qu’est revenu... Sa fille d’vait l’avoir pas trouvé, car t’avais une dizaine d’hommes du guet conduit par un sergent et un répurgateur avec lui... Rien q’ça pour une simple méprise!
Ouais mais en fait c’était pas une méprise et Maya avait bien rattrapé son père mais l’guet n’était pas là pour l’affaire du soir mais pour plein d’aut’choses.
Nos héros s’firent mettre en joue et on leur ordonna d’se rendre. L’répurgateur leur fit la liste de tout ce qui leur était r’proché : suspicion d’entente avec l’ennemi skaven et d’pactes avec d’sombres forces, d’ conspiration contre la cité, d’l’assassinat d’ Syna Vertefeu, l’herboriste des Fleurs du Printemps -c’était là où la Sonia avait acheté sa poudre aux yeux pour pas cher, mais comme elle savait pas lire, l’ nom lui disait trop rien-, d’ l’achat d’ poudre illicite d’ contrebande d’ vision nocturne, d’ l’usage de cette même substance sans autorisation légale préalable, et enfin d’la tentative d’sabotage dans l’quartier d’ Fort Schwartz pour le compte des skavens avec la tentative avortée d’ propager un incendie dans toute la cité...
Suffisait d’moins d’quart de c’qui leur était reproché pour les envoyer tanguer sur l’Arbre de Gigoteurs, ou s’faire décapiter, ou les deux en même temps, sur l’Champs d’l’Absolution, la grande place d’vant le grand tribunal où justice était rendue. Nos héros n’avaient pas l’temps pour le moment d’se poser la question comment on pouvait leur reprocher tant d’trucs , en déformant autant les faits, et aussi rapid’ment. Iksi l’était sur qu’y avait d’l’entourloupe dans l’air.
On garda l’calme et argumenta q’y’avait erreur, qu’une nécromancienne nommée Gugulla Skell avait été identifiée par leurs actions dans l’quartier d’Châtelain. C’était elle qu’était responsable des zombies parcourant les rues d’la cité alors fallait p’t’être s’occuper d’ça au lieu d’s’en prendre a de véritables défenseurs d’la cité!
A priori le Michael -c’est comme ça q’s’appelait l’répurgateur- l’avait pas encore entendu parler d’la nécromancienne. Y avait certes trop d’trucs reprochés pour pas les emmener aux caves mais en attendant la mention d’une nécromancienne laissait pas l’répurgateur indifférent.
T’as un p’t’tit homme à lunettes, un peu grassouillet, à la tignasse et aux favoris soignés qui mangeait également au Chaudron Eloquent, q’s’est levé et a pris la parole. S’présentait comme Milius Taller, avocat et s’proposait d’ offrir ses services à nos héros.
L’Iksi r’garda l’ Milius d’travers en lui disant q’comme par hasard z’étaient dans la mouise et qui q’apparaissait comme par hasard! Le Milius ! Besoin d’un avocat et hop qui s’pointe par pur coïncidence, Milius l’avocat! S’rait pas un entourloupeur de plus ce Milius ?
Une rumeur dans la salle d’l’auberge s’fit entendre. En parcourant tous ceux qui mangeaient aux tables du Chaudron Eloquent, l’nain s’aperçut en fait qu’a part ses compagnons et lui, y avait q’des hommes de loi, et principalement des avocats. Si l’chaudron l’était éloquent c’était p’être a cause de c’la. D’coup effectivement c’était pas trop le hasard. L’Milius expliqua qu’il sentait l’bonne affaire pour lui en aidant l’groupe. L’avait l’intuition q’sa pouvait être le gros lot. Ca allait mal pour la cité, et l’groupe semblait correspondre au profil de héros q’la situation d’mandait, surtout si c’qui disaient sur la nécromancienne étaient juste. Des héros indépendants allant débusquer une adepte de la magie noire c’était une aubaine a défendre en période d’crise.
Milius s’en tirait pour l’moment, mais l’Iksi l’avait a l’oeil et l’bon.
L’avocat argumenta un série d’textes et d’lois compliqués q’personne semblait comprendre mais qui en tout cas aboutissait q’en vertu des allégations d’nos héros z’avaient l’droit d’être accompagné à la maison d’Gugulla pour vérifier la véracité d’leur accusation, la nécromancie ayant priorité sur les autres faits reprochés selon un jurisprudence oubliée du a un célèbre procès du siècle passé dont seul Milius s’souvenait. Car si l’groupe disait vrai, en tant qu’héros défenseur d’la cité, on pouvait pas les accuser comme c’la. Fallait d’autres procédures, les autorisations et signatures adéquates etc. On était a Talabheim, la cité Des Lois, avec de l’ordre, pas dans une forêt machin-truc ou c’était la pagaille.
Nos héros désarmés furent conduit au manoir d’Gugulla en c’début d’nuit ou la pleine lune de Morrslieb n’augurait rien d’bon. Milius qu’avait étudié à l’Académie Royale, leur appris q’la poudre d’vision nocturne s’obtenait en réduisant en poudre les yeux d’une espèce capable d’ vision nocturne. On interdisait dans la cité l’emploi d’yeux d’humanoïdes tels les elfes ou les nains, et même ceux des peaux vertes. Les seuls yeux utilisés étaient pas des yeux d’humanoïdes mais ceux des chouettes et hiboux et c’était une fabrication très limitée, avec un quota annuel fixé par le clergé d’Taal. L’emploi était encore plus limité avec des lois drastiques. On en fabriquait des potions avec. En poudre, directement sur les yeux, cela donnait irrémédiablement l’effet secondaire d’hallucinations visuelles : on voyait tous les gens s’transformer en spécimen d’ l’espèce a laquelle appartenait les yeux. Donc la poudre de Sonia avait été faite à base d’yeux d’Skavens. Pas trop difficile de dégoter un cadavre en c’moment. Et vu l’prix, quelques pistoles au lieu d’la centaine d’couronnes que l’produit coutait, soit Sonia mentait, soit on l’avait piégé.
Arrivé au manoir d’Gugulla, Michael alla vérifier la véracité d’leur accusation. L’répurgateur r’ssortit et n’put que confirmer les dires du groupe: z’avaient bien trouvé l’repaire d’la nécromancienne.
C’est à c’moment qu’la terre a tremblé, et qu’une terrible explosion r’tentit vers l’ouest, pareille à mille canons qu’auraient fait feu en même temps. Sous une épaisse fumée , t’as tout un pan du Taalbastion q’s’était fracassé, juste à côté d’la Haute-Porte. Du trou créé béant et obscur, comme d’une fourmilière ouverte, s’échappait un vomissement d’une myriade de créatures, r’semblant à une nuée d’sinistres vautours . Mais ça volait pas mais ça couinait: c’était des milliers d’skavens qui déferlaient en direction du quartier des marchands et du quartier d’la porte nord...
Les hommes du guet d’vinrent tout pâle. Ca sentait l’apocalypse. Milius fit remarquer qu’en raison d’la situation d’urgence, toutes les personnes valides étaient r’crutés à la défense de la cité, et tout emprisonnement aux Caves suspendu.
La Sonia en avait plus que marre de cette Cité des Lois qui f’sait que plus les jours passaient, plus ses poches étaient d’plus en plus vides et par contre, la coupe d’emmerdes d’plus en plus pleine.
Elle déclara q’si ses compagnons et elle défendaient Talabheim ben fallait les amnistier de toutes ses accusations à la con! Et y ajouter quelques couronnes en prime.
C’fut au tour du Milius d’venir pâle et d’conseiller à la rouquine un peu d’tempérance. Si y avait plein d’lois complexes pour les sortir d’affaire, y en avaient plein d’autres pour les condamner quand même.
L’sergent d’guet expliqua q’l’avait pas l’autorité pour statuer sur les demandes d’la Sonia mais effectivement y avait plus urgent q’les conduire aux caves , surtout q’z’avaient dit la vérité au répurgateur. Si i défendaient la cité, on en tiendrait compte, c’est certain. D’coup l’groupe récupéra ses armes pour pouvoir défendre Talabheim d’ l’envahisseur et l’sergent et l’répurgateur ordonnèrent d’courir vers l’quartier des marchands pour renforcer les barricades.
L’groupe préféra s’retrancher dans l’manoir d’Gugulla. Condamnèrent la serre au cas ou y aurait un truc louche d’dans et barricadèrent l’entrée secrète vers le laboratoire d’ la nécromancienne pour éviter d’être surpris par que’ques morts vivants...
A l’étage, dans la chambre, Iksi trouva une longue vue, et d’puis une fenêtre se mis a lorgner s’qui s’passait dans l’quartier.
Il avisa plusieurs escouades d’ une dizaine de skavens q’sortaient des égouts à différent endroit, et s’dirigeaient furtivement vers l’manoir d’Elise.
D’coup, l’groupe décida d’aller au Grand Manoir en laissant Milius seul, l’histoire d’s’assurer qu’arrivait rien à la Elise. En arrivant par les jardins aux haies taillées et aux roseraies épanouies, tout gris dans la nuit, ils virent que ça s’battait d’chaque côté d’la résidence principale. A l’arrière d’ celle-ci les défenseurs avaient succombé et six skavens pénétraient a l’intérieur du bâtiment. D’vant l’entrée principale et son perron surélevé, t’avais une vingtaine d’chevaliers en armure d’plate, aux armoiries rouges et noires d’la cité pour la plupart, sous une fourrure de félin pour une minorité, q’ exterminait la vermine.
Mais à une dizaine d’mètre d’ la mêlée, apparus trois duos d’skavens -l’arme lourde qu’ils utilisaient semblait nécessiter deux servants-q’ firent feu d’ leurs étranges canons : des centaines de balles fusèrent d’partout à un rythme effréné et la plupart des chevaliers tombèrent criblés d’impacts tout comme les derniers skavens qu’ils combattaient.
D’mémoire d’hommes on n’a jamais vu une telle arme dans l’vieux monde ! Sortit d’l’ombre une dizaine de skaven a fourrure noire, bien massifs, armés d’armes tranchantes a deux mains et bardés d’armure de métal, chargèrent sur la poignée d’défenseur q’restaient encore en vie.
Les héros hésitèrent pas. Les servants des armes lourdes commençaient à r’charger leurs armes destructrices. Hors de question de leur en laisser l’temps. La Sonia chargea le premier duo avec Thorin, Len l’ second avec sa hache à deux mains donnée par l’temple de Myrmidia pour la gloire d’Ulric. Ouais enfin tu m’comprends...
Iksi sentait plutôt une entourloupe dans l’manoir alors il entra à l’intérieur voir s’que tramaient les skavens qui s’y étaient infiltrés. Iteza l’suivit.
Les trois duos d’servants succombèrent rapid’ment, pris par surprise par la charge. Len évita les balles d’deux pistolets grâce à une habile manoeuvre en utilisant un skaven comme bouclier. Un des hommes rats parvint tout de même à fuir. Pas l’temps d’le poursuivre: les derniers chevaliers sans doute déjà blessés avaient rendu l’âme dans une ultime défense héroïque, emportant avec eux la plupart d’leurs adversaires.
L’en restait deux des skavens, des plus coriaces. Mais l’Len après quelques passes d’armes difficiles, finit en trancher un en deux.
D’leur côté, Sonia et Thorin usèrent d’leur supériorité numérique pour faire tourner en bourrique le deuxième: pendant q’l’un s’défendait , l’autre le frappait. L’homme-rat était très résistant, ses coups violents, un soldat d’élite, mais finit par succomber sous l’nombre d’blessures et put rien faire contre leur ruse..
C’est a c’moment q’Alexia r’trouva ses compagnons. La shalléenne s’tait rendu au Chaudron Eloquent où elle avait appris q’ses amis avaient été emm’nés au manoir d’Gugulla Skell. L’explosion du Taalbastion l’avait prise d’court.
Elle s’était hâtée dans un premier temps d’retourner au temple d’Shallya. Avec horreur elle s’était aperçue q’des commandos skavens , sortis des égouts, avaient pénétré dans l’temple de Morr, le Sanatorium et le temple d’Shallya.
Tandis q’des soldats désorganisés sous l’effet d’la surprise r’poussaient comme i pouvaient les commandos d’hommes-rats, on évacuait les malades et les membres du culte à la hâte, vers l’imposant temple fortifié d’Sigmar, sans doute le bastion l’plus imprenable d’toute la cité.
Alexia s’était enquis d’la situation de sa Grande Prêtresse, Karin Weber, mais avait appris q’des chevaliers d’Champs Verdoyants étaient v’nus la chercher pour l’évacuer au temple d’Myrmidia au tout début des hostilités.
Alexia ramassa un livre de prière qu’une shalleenne avait laissé, puis décida d’tenter d’retrouver ses amis en priant sa déesse d’lui accorder sa protection. Heureusement pour elle, l’offensive majeure des skavens venaient du Taalbasion, a l’ouest et elle se dirigeait vers l’est.
En passant par le Taalgarten elle du tout d’même se cacher dans un buisson, alors q’un nouveau commando d’une dizaine d’skaven s’dirigeait vers le quartier des Dieux. Temples, Grand Manoir, les skavens visaient les symboles du pouvoir de la cité. Heureusement pour l’Alexia, i faisait nuit. La lumière glauque et verdâtre de Morrslieb éclairait à peine et Mannslieb s’réduisait à une demi-lune.
Puis l’Alexia avait entendu qu’on s’battait au Grand Manoir et en arrivant sur les lieux avait r’connu ses amis. Ouais l’avait pas froid aux yeux la shalleenne d’s’être baladée seul dans cette nuit d’batailles.
Pendant tout c’temps, Iksi et Iteza avaient pénétré dans l’demeure luxueuse par l’une des grandes baies vitrées. Les salles l’ étaient immenses, les murs couverts d’tapisseries épaisses ou d’ tableaux à la gloire d’la famille Kreiglitz-Untern.
L’duo avisa des gardes et des skavens fraichement morts dans l’couloir principal. Les hommes rats d’vaient plus être q’trois.
On s’battait à l’étage. L’nain et l’elfe s’y précipitèrent. Dans l’une des chambres de la comtesse -car ces gens là semblent avoir besoin de plus d’une pièce pour dormir- deux skavens et un chevalier gisaient mort sur l’ sol. Un dernier hommes-rats d’meurait d’bout, v’nant tout juste d’achever sa dernière victime, et s’retourna menaçant vers les deux intrus.
Iksi chargea et Iteza usa d’son arc. Infortune d’Ranald, l’elfe choisit s’moment pour casser la corde d’son arc. L’skaven l’était plus puissant q’le nain, plus résistant aussi. Mais l’Iksi l’était pas sans expérience non plus et usant d’son bouclier pour parer les coups violents mais plus lents d’son adversaire , il parvint à prendre lentement l’dessus grâce a la rapidité d’ses attaques, évitant maintes fois un coup mortel pour enfin achever l’skaven d’sa lame.
Dans la seconde chambre, Iksi découvrit la comtesse-electrice, Elise Kreiglitz-Untern en personne q’ laissa échapper un soupir d’soulagement en voyant son sauveur imprévu. Tu m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou mais ouais il l’avait sauvé la Elise le nain par son intervention. Ouais et c’est pas cause d’la picole q’j’invente des trucs. Le nain l’avait eu raison d’sentir l’entourloupe des skavens!
Iteza parvint a rafistoler son arc. l’reste du groupe arriva sur les lieux. L’Elise s’confondit en remerciements. z’entendirent très proche l’bruit d’un mécanisme. Un passage secret s’ouvrait dans l’un des murs épais. L’groupe se mis sur ses gardes mais Elise les rassura. Une silhouette a la barbe hirsute, couverte d’une fourrure à tête d’ours et armée d’un puissant marteau fit irruption. Elise tomba dans les bras du colosse. C’était Joerg Hafner, un des quatre officiers du conseil d’Chasse, commandant des Elus de Taal, des éclaireurs d’élite, et de la milice de Talabheim, pas du tout d’élite quant a elle , et dont les membres étaient connus pour être surnommés les soiffards.
D’coup, besoin d’un peu d’picole...
Joerg Hafner remercia les aventuriers pour leur intervention décisive. Il leur demanda d’tenir quelques minutes le temps qu’il évacue la comtesse et fasse s’effondrer l’passage: les skavens étaient beaucoup trop rapides pour espérer les s’mer et miser sur l’fait qu’ils ne découvrent pas l’entrée secrète lui paraissait trop hasardeux.
L’groupe accepta. Pendant q’la comtesse disparaissait avec le Joerg, Len vit par la grande fenêtre une nouvelle escouade d’skavens arriver sur les lieux, avec quatre servants d’armes lourdes, et une dizaines de soldats d’élites. Len pensa faire usage d’son arc, puis s’retint. Il avait la ruse en lui ce Len. Vu q’les hommes rats ne les avaient pas encore détecté, fallait pt’ être mieux temporiser. La sourde explosion du passage secret fit dresser la tête des skavens : les massifs guerriers à la fourrure noire s’précipitèrent dans l’manoir tandis q’les armes lourdes s’préparaient a mitrailler les f’nêtres d’l’étage.
Nos héros d’mandèrent pas leur reste, et s’enfuirent rapidement d’l’autre côté du bâtiment, alors q’les vitres volaient en éclats sous l’avalanche de balles. Y avait pas l’temps à perdre, sautèrent d’puis l’étage pour s’enfuir par l’arrière. L’un d’eux s’rata et manqua d’se briser une jambe. Courant aussi vite q’ le pouvaient , quittèrent les lieux sans être poursuivi.
Passant par l’ Taalgarten sans rencontrer l’moindre opposition i décidèrent de r’joindre le quartier des Dieux, surprirent quelques skavens embusqués de dos , puis rallièrent le gros des troupes. Des barricades avaient été dressées. On s’battait surtout au sud et aux entrées ouest -l’quartier de Fort Scwartz semblait avoir cédé-. L’est du quartier par lequel il était venu était en grande parti sécurisé, ne subsistait q’des hommes-rats isolés pour le moment.
Les skavens étaient plus nombreux, dix pour un, mais les ordres d’ chevalerie et les prêtres leur résistaient malgré tout. La magie suintait d’partout et empêchait aux skavens d’ gagner du terrain: des tas d’corbeaux translucides invoqués par les prêtres de Morr pleuvaient du ciel, des geysers d’eau brulante des sorciers d’jade décimaient les ennemis entravés dans des racines sortant du sol. Des éclairs s’abattaient sur les hommes rats accompagné du fracassement d’ tonnerre et des bourrasques d’ vent tourbillonnant d’prêtres d’Taal qu’assommaient les ennemis par dizaine. Les prêtre d’Ulric soutenaient les guerriers et les exhortaient à se sublimer dans la bataille. Ceux d’Sigmar était peu nombreux, la plupart avait rejoint les autres quartiers aux premiers signes d’l’invasion, tout comme beaucoup templiers d’leur ordre mais les derniers restants protégeaient les troupes d’leur magie puissante.
Mais soudain des espèces de rats géants, pareils a des ogres, firent irruptions dans la bataille. Leurs mains étaient mutilées et on y avait greffé une grande lame aiguisée. Derrière ces ogres-rats, des skavens maniaient l’ fouet avec cruauté, poussant les monstres à la frénésie. L’ rang des défenseurs ne pu q’ reculer sous la charge des monstres et leurs rasoirs destructeurs. Des ordres furent hurlés pour colmater les brèches.
Oswin Bukler, l’grand magister d’Ambre, chargea l’un ogre-rat en prenant la forme d’un ours redoutable. Après un violent combat l’magister eu le dessus. Mais il n’eut pas l’temps de savourer sa victoire qu’une gerbe d’ feu vint l’envelopper et l’réduire en cendres ! Après avoir utilisé des mitrailleuses portables, des ogres-rats monstrueux, voilà q’les skavens introduisaient les lances-flammes dans la bataille...
Comme si c’la suffisait pas, les cloches d’temple de Myrmidia s’mirent a sonner au même moment, signalant l’arrivée d’nouveaux contingents d’skavens par l’nord : l’quartier des Dieux étaient pris en tenaille si les skavens passaient. Les templiers du Loup Blanc commencèrent à répondre à l’appel pour r’pousser les nouveaux assaillants mais l’grand prêtre d’Ulric, Wolfgang Ludwingen, sur son cheval d’guerre, hurla à ses fidèles de laisser les myrmideens à leur destin et d’se retrancher dans l’temple d’Sigmar. Aucun myrmideens participaient à la bataille, tous terrés dans leur temple comme des lâches, alors l’Ludwingen devait pas avoir envie d’les aider, quitte a s’tromper d’tactique.
Au sud , les barricades cédaient sous l’assaut violent des ogres rats et des lance-flammes. Les magisters et les prêtres succombaient un a un. La bataille du quartier des Dieux serait bientôt perdue.
Les disciples d’Ulric obéirent. Les templiers du Loup Blanc r’présentaient l’ordre de chevalerie le plus puissant d’ Talabheim et pour l’heure la faction la plus nombreuse dans l’quartier des Dieux. Les hommes rentrèrent dans l’grand temple d’Sigmar dans lequel c’était déjà réfugié la plupart de la population non combattante du quartier. Tous suivirent les ulriciens: soldats, miliciens, templiers d’Sigmar, chevaliers panthères, chevaliers nobles de la cité, sorcier , prêtre ... L’ordre n’était pas des plus stupides. Le temple d’Ulric lui même n’était pas défendable, trop d’espace ouvert. Celui d’ Sigmar était une véritable forteresse, avec une enceinte fortifiée, entourant un bâtiment impénétrable a deux étages criblé de meurtrières, et ne possédant qu’une unique entrée d’fabrication naine. Avec plus d’ centaine d chevaliers et d’templiers du Loup Blanc, d’ prêtres, d’magisters, d’médecins shalléens, l’temple tiendrait avec la bénédiction d’Sigmar.
Au nord , sans renfort pour les r ‘pousser, un essaim d’skavens s’agglutinait déjà sur les toits et les murs du temple d’ la Vierge Guerrière q’promettait d’succomber bien vite. On d’vinait même des flammes par endroit. Aucun myrmidiens n’étaient sorti combattre dans les rues dans l’espoir vain d’tenir leur temple. Cette fois leur plan, si souvent vanté, avait échoué.
Les vitraux d’temple d’Ulric volaient en éclat. Les skavens s’raient bientôt a hauteur d’celui d’Sigmar et les portes devraient s’fermer. Quiconque demeuré dehors périrait.
Nos héros c’mmencèrent à suivre l’mouvement pour s’retrancher dans l’temple d’Sigmar, mais la Sonia s’arrêta : hors d’question d’se retrancher dans une impasse. Avec toute la technologie dont semblait disposer les skavens l’avait l’intuition la rouquine q’même la porte massive d’fabrication naine du temple tiendrait pas la nuit. Ses compagnons acquiescèrent. Len hésita. Son coeur battait plus fort. Ses frères ulriciens lui promettait une bataille mémorable et même si cela s’achevait dans la mort, celle-ci serait glorieuse, et ferait honneur à leur Dieu. Et l’grand prêtre en personne Wolfgang Ludwingen avait donné un ordre. On ne désobéissait pas chez les ulriciens. Mais il n’avait pas envie d’mourrir le Len, puis l’avait cotoyé la grande prêtresse d’Myrmidia alors pt’être que ça jouait aussi et l’obligeait a s’poser plein d’questions sur l’bon sens des ordres pour l’bien d’la cité et d’lui même. Finalement il suivit ses compagnons, considérant qu’il avait une mission pour l’compte d’son temple et q’l’ordre le concernait pas. Tous coururent vers l’est, le Taalgarten, et parvinrent a s’extraire du quartier des Dieux avant q’les vagues de skavens ne les submergent définitivement.
Z’avaient décidé d’r’joindre le manoir de Gugulla. Croiser la nécromancienne leur semblait impossible, elle devait participer a la bataille avec ce fameux Azorak Oeil d’Acier quelque part dans la cité. Pari risqué si ils se trompaient.
Dans quelques tours particulièrement hautes d’certains manoirs, des tireurs skavens utilisaient de longs fusils q’semblaient n’avoir rien à envier à ceux du Hochland. Décidément les hommes-rats étaient plein d’ressources. Z’ empêchaient les chevaliers nobles d’ quartier d’ Châtelain d’ pouvoir rallier l’ coeur d’ la bataille. L’ quartier des Dieux était tombé mais ça s’battait encore farouchement dans celui des Lois. Deux des tours étaient assez proches du Taalgarten. L’groupe se sépara. Usant d’ discrétion, Len, Sonia et Thorin surprirent les tireurs dans l’premier manoir, et les firent passer par la f’nêtre. Les skavens allèrent s’écraser sur l’sol en hurlant. Iteza, Alexia et Iksi eurent moins d’chance et firent repérer. L’temps d’monter avec prudence, les tireurs avaient quitté l’endroit pour s’embusquer autre part.
L’Len était en conflit avec lui-même. S’en voulait finalement d’avoir fuit l’combat, d’avoir désobéit au grand prêtre. Sentait bien q’les explications qu’ils se donnaient n’étaient q’prétextes pour s’garder en vie. Voulait s’racheter. Alors voulant faire preuve d’bravoure prit son arc et d’puis la f’nêtre visa un tireur sur une autre tour pourtant bien lointaine. Len comprit trop tard son erreur : le hurlement des skavens dans leur chute avait alerté les autres tireurs et leurs fusils avaient une portée insoupçonnée. Z’entendirent quatre détonations. Un des tirs fit mouche et fracassa l’épaule d’ l’ulricien q’s’éffondra. L’était pas mort, mais i sentait une douleur incroyablement intense. La Sonia l’tira pour ne pas s’faire voir d’puis la f’nêtre. L’Len compris q’l’avait d’la Malpierre dans sa chair. Alors sans hésiter, la Sonia tira son couteau et l’Thorin maintint fermement l’ulricien pendant q’la rouquine lui enlevait la balle avec dextérité et rapidité pour éviter au Len un sort encore plus funeste q’la mort: c’lui d’muter en on sait pas trop quoi, mais un truc q’brule toujours bien sur les buchers. Len s’demanda si l’avait pas cherché volontairement a mourir sur s’coup là en s’sentant coupable d’sa décision passée d’fuir ses frères d’arme et l’combat. Ulric le punissait pour sur, l’en avait la conviction.
L’Alexia adjoint un cataplasme aux bandages q’l’ulricien s’était lui même confectionné maladroitement. Les deux nains aidèrent l’Len a marcher. Sonia et Iteza, les plus discrètes d’groupe, trouvèrent d’ réserves d’huiles et allèrent mettre l’feu aux autres manoirs qu’abritaient les tireurs skavens. A tout moment risquaient d’prendre une balle les deux donzelles, mais firent preuve d’furtivité et parvinrent à leurs fins. L’ manoirs brulèrent, l’ tireurs n’eurent d’autre chois q’de fuir leur position ou d’périr. L’ danger d’ la plupart des tireurs écarté, la fumée comme écran , l’ chevaliers d’la noblesse, sortirent d’leurs abris et chargèrent au galop en direction du quartier d’la Loi pour renforcer les troupes.
L’groupe, lui, n’avait plus l’coeur a s’battre et alla s’barricader dans l’manoir d’la nécromancienne, a la limite nord est d’la cité. On laissa l’Len s’reposer. Iksi monta a l’étage zieuter les environs d’sa lunette. Milius potassait plein d’texte de loi et l’récit du sauvetage d’la Elise le laissa dans d’profondes réflexions. Personne parvint à dormir, à peine à s’reposer. Des canons s’firent entendre dans l’quartier des lois, certainement ceux du Rocfoyer, pendant plusieurs heures avant d’faire silence. Une énorme explosion r’tentit dans le nord-ouest, sans doute dans l’quartier des Dieux, et nos héros en conclurent, à tort ou à raison, q’le temple d’Sigmar était tombé. D’autres explosions s’firent entendre durant toute la nuit.
Peu avant l’aube, toujours sous la pleine lune d’ Morrslieb fixée au ciel, des lueurs étranges, verdâtres , d’la fumée luminescente, s’échappèrent des quartiers ouest, celui des marchands et celui de la porte nord. Des hurlements s’entendirent conjointement jusqu’au quartier des Châtelain. Des centaines d’voix rendant l’âme au même instant. Il y eu des éclairs violacées au dessus du quartier des lois, d’ultimes explosions dans l’quartier des Dieux.
Lorsque le ciel se mit a blanchir, le silence avait remplacé la rumeur des combats. L’silence des lendemains d’défaites, sans l’moindre signe de liesse. Plus d’explosions, plus de cris, plus d’ combats, plus d’ volutes d’fumées vertes ou d’éclairs. Quelques cavaliers solitaires rev’naient dans le quartier du Châtelain, les derniers survivants d’une armée en déroute. Alertèrent Les familles nobles q’ n’avaient pas encore quitté la ville. Tous se hâtèrent d’ sortir les chevaux et calèches pour fuir en direction d’l’est, emportant le minimum. D’rares irréductibles clouaient des planches à leur fenêtre, décidant d’se barricader dans leur demeure qu’ils ne pouvaient s’résoudre à abandonner...
La bataille d’la Cité Des Lois était en tout cas terminée. Pour la première fois d’son histoire, Talabheim était tombée aux mains d'un envahisseur...
J’en ai des larmes aux yeux alors m’faut d’la picole...beaucoup s’te fois....et j’peux boire des deux mains alors verse dans les deux chopes....
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:49, modifié 1 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre neuf « Prémices de la Résistance..»
En r’pensant aux derniers évènements p’dant la nuit, la Sonia q’ commençait à maitriser les codes des voleurs, s’rapp’lait d’pleins d’p’t’its détails q’lui avaient échappé sur l’moment: que’ques inscriptions sur les murs d’Chaudron Eloquent, sur les portes des lieux d’la cité où l’avait été... Ses amis et elle même étaient ciblés par la guilde des voleurs des Aderholds...
Putain d’Markus ! En plus d’être un enfoiré l’était un véritable fumier l’gars!
Dans l’Suif grouillant d’skavens l’était parvenu à survivre et transmettre ses ordres, lesquels f’saient aucun doute : créer plein d’nuisances au groupe qui l’avait roulé avec l’Rudolf, et particulièrement la Sonia, qu’avait proposé d’s’occuper des Kaltenbachs en échange d’la vie du pauv’gars.
Les Aderholds d’vaient vraiment penser en fait q’nos héros étaient d’ mèche avec les skavens, vu q’l’attaque d’Suif avait eu lieu juste après q’le Rudolf ai été épargné d’l’estropillage d’ses membres par l’boucher d’Suif. L’Markus l’avait perdu la face d’vant les deux filles du Rudolf, l’avait été roulé par la Sonia , humilié par l’attaque des skavens, ouais d’vait être fou d’rage comme un animal sauvage en cage... F’rait pas bon d’se retrouver en face quand y sortirait l’animal...
La mauvaise nouvelle , c’était q’le groupe avait le principal gang d’la pègre d’la ville sur l’dos. La bonne nouvelle c’était q’l’occupation skaven semblait empêcher l’Markus d’faire c’qui voulait, et ça ça devait pas s’être améliorer durant s’te nuit.
Ses agents avaient du user d’stratagèmes indirects pour nuire. L’ enlèvement d’l’Alexia semblait avoir été orchestré par des incapables, plus des r’crues médiocres en désespoir d’causes que d’véritables kidnappeurs. Ca montrait bien q’les Aderhold étaient coincés dans l’Suif et pouvaient pas envoyer pour l’moment qui y voulait. Sur q’z’avaient surement des tunnels vers les autres quartiers, mais devaient pas pouvoir y accéder avec les skavens pour l’moment.
L’meurtre d’l’herboriste Vertefer était plus préoccupant. La Sonia avait été vraiment piégé et l’agent avait agi super rapidement. Une pro d’l’impro si c’était celle qui lui avait r’filé la poudre puis avait eu l’contact adéquat pour avertir l’guet. Mais une pro isolée sans doute, incapable d’affronter seule tout l’groupe.
Ou alors voulait pas tuer l’groupe l’Markus mais les discréditer: l’ rumeurs, l’poudre, les accusations et l’arrestation par l’guet ... Ouais c’était certain, on voulait nuire à leur réputation, non pas les tuer, du moins pour l’moment. Mais leur faire vivre une enfer, les condamner à pourrir en prison l’reste de leur vie, ou subir l’humiliation d’une mise a mort en place publique. C’était pas réjouissant...
Etrangement, on leur avait pas r’procher l’vol de l’armure et des armes du sergent a la r’traite dans la Trouée des Guildes. Ouais, logique, s’dit la Sonia puisque l’entrée d’tunnel d’Rudolf était dissimulé et d’plus dans l’quartier des Kaltenbachs. En ajoutant l’occupation skaven, l’était plus qu’improbable q’les Aderholds puisse l’connaître. D’coup pouvait pas savoir pour l’vol. Tout s’tenait.
Avec encore plus d’skavens, fallait espérer q’le Markus pourrait plus agir, mais fallait s’méfier, les voleurs ont d’la ressource, c’est connu.
Alors q’l’aube blanchissait l’ciel et q’les derniers manoirs d’Châtelain s’vidaient d’leur occupants , fuyants vers l’est, Milius rassembla l’groupe et leur proposa un « contrat » en or. Si z’acceptaient, l’Milius s’faisait fort d’leur éviter les caves et d’annuler les accusations portées contre eux. Tout c’la gratis. L’Milius s’f’rait payer sur c’qui f’rait gagner au groupe. 50% pour eux , 50% pour lui.
L’était sur l’homme d’Loi d’pouvoir leur faire gagner plein d’couronnes: la cité était tombée, l’groupe c’était des héros, et la récompense d’l ‘héroïsme était toujours élevée en temps d’trouble pour faire l’boulot. Moins en temps d’paix ou les héros emmerdent tout l’monde en général et peuvent finir la corde au cou.
L’groupe accepta et signa l’contrat, en vérifiant bien q’y avait pas d’clauses cachées. Mais l’Milius avait rédigé un truc assez simple, f’sant d’lui l’avocat d’groupe et mentionnant l’montant d’ ses rétributions. C’était gagnant-gagnant, Z’avaient tous rien à perdre : si Milius obtenait rien, les héros débourseraient q’dalle pour avoir obtenu une grâce totale de c’qui leur était r ‘proché. Si l’Milius obtenait une récompense pour leur service, l’groupe empocherait un pactole q’pouvait pas espérer sans l’intervention d’l’avocat.
L’Milius expliqua ses conclusions. Tout d’abord était certain l’avocat q’tout ça c’était un coup des myrmideens. Z’étaient les seuls avec l’groupe a pouvoir connaître tous les détails q’leur étaient reprochés. L’Milius c’était un bon sigmarite, vénérant Verena comme tout homme d’lois. La Déesse Etrangère, la Myrmidia, ben c’était justement une étrangère. On savait pas c’qui pouvait vouloir ses gens là. On disait qu’ils recrutaient leurs chevaliers dans toutes les couches d’la population, même chez les paysans. Alors q’tout l’monde sait q’seule l’sang noble peut animer l’coeur d’un véritable chevalier. Fallait pas s’étonner d’coups retors d’leur part, z’avait l’sang vicié d’tares. Pour lui, certain q’les myrmideens avait orchestrer l’invasion skaven, pour prendre l’pouvoir plus tard d’la cité. Avec l’affaiblissement d’l’empire cause la tempête du Chaos, sur q’les myrmideens voulaient remplacer Sigmar par leur déesse.
Sonia l’coupa et indiqua à tous ses certitudes sur les Aderholds et leur responsabilité sur les accusations et les rumeurs dont l’groupe était victime. Milius fut à moitié convaincu mais comme d’vait rester q’des cendres d’temple de la Vierge de Guerre désormais, accepta d’infléchir son point d’vue.
L’important d’façon c’est q’les héros avaient sauvé la Elise. Et ça, c’était l’amnistie a coup sur. l’Milius pensait q’la Elise était soit à Sumpfrand, lieux des résidences de chasses, ou à Dankerood, la station thermale d’ la noblesse. Misait plutôt sur l’second. Fallait la r’trouver et l’Milius s’f’rait fort d’leur obtenir cette amnistie et l’promesse d’richesse en cas d’libération d’la cité. Sur faudrait bosser un peu pour la libérer, mais c’était des héros, fallait mériter l’salaire.
Iksi participait pas aux échanges. L’avait pas quitté son poste d’observation à l’étage avec sa longue vue, l’histoire d’voir les entourloupes venir. Y distingua à l’ouest des escouades skavens, qui s’assuraient q’les manoirs étaient vides et, dans l’cas contraire , postaient des tireurs pour empêcher quiconque d’sortir. Sur q’devait avoir aussi des tireurs embusqués également d’nouveau dans les tours l’plus hautes, mais aussi dans d’autres cachette mois évidentes. A ce rythme, dans une ou deux heures les skavens s’raient au niveau d’manoir d’Gugulla, heureus’ment situé à la limite d’la ville. Une demi journée et l’quartier du Châtelain s’rait truffé tireurs embusqués.
Des martèlements sur la pierre s’firent entendre d’puis le passage secret menant au laboratoire souterrain d’la nécromancienne. Des zombies répliquaient, plus l’temps d’palabrer. L’groupe tenta tout d’abord d’maintenir le passage fermé. Mais ça poussait trop fort d’l’autre côté. La pierre allait finir par céder puis toutes les bibliothèques renversées q’empêchaient l’passage d’s’ouvrir.
Il était temps d’se faire la malle. Mirent l’feu au manoir pour empêcher l’zombies d’sortir et d’les poursuivre puis décampèrent vers l’est, en priant d’pas être victime d’un tireur embusqué. Heureus’ment, Les skavens n’avaient pas encore pénétré si loin dans l’quartier.
A mi ch’min vers Dankerhood qu’était à 1-2h d’marche, une diligence d’la noblesse les rattrapa, une nouvelle famille noble s’étant résignée avec sagesse a tout abandonner pour sauver leurs vies. En temps d’crise, la solidarité était d’mise alors s’arrêtèrent pour prendre Alexia et Len avec eux. L’ulricien voulu r’fuser, lui c’qui voulait c’est s’battre, mais il était blessé et ralentissait la marche alors finit par accepter en s’retenant d’massacrer tout l’monde car l’avait envie d’massacre l’Len.
A Dankerood, L’Len fut emm’né dans la maison convertit en hôpital. Fut surpris d’retrouver l’Daubler en c’lieu. C’était là q’Tyralia l’avait donc emm’né et où il fabriquait l’antidote à la fièvre grise. C’est vrai qu’l’endroit paraissait sur avec en plus l’lac du cratère et la forêt proche en protection naturelle. Quatre shalléennes l’assistaient pour l’heure a soigner les blessés v’nus d’la cité. Alexia proposa d’aider c’qui fut bien sur accepté. On fit un bandage soigneux à l’Ulricien. Une s’maine d’repos et il aurait pratiquement récupéré toute sa santé. Mais l’Len voulait pas s’reposer.
L’reste du groupe arriva peu après, y’avait moins d’ heures de marche entre Dankerood et la cité. L’Elise elle était dehors et conversait avec Joerg et une vingtaine d’autres gens, des hommes d’armes. Plus loin t’avais un attroupement d’une cinquantaine de réfugiés, des familles nobles pour la plupart. Dès qu’Elise reconnu les héros et particulièrement l’Iksi dont elle risquait pas d’oublier l’visage, elle leur fit un bel accueil tout comme Joerg Hafner, les présentant à tous comme ses sauveurs.
Une dizaine d’ chevaliers présent, aux visages épuisés et aux armures couvert d’sang, les saluèrent et leur firent honneur, une marque de respect rare pour des membres d’la noblesse.
Y avait également cinq Elus d’Taal, des éclaireurs en habits légers, q’servait d’garde du corps a leur grand officier Joerg Hafner q’les saluèrent avec respect.
Enfin, t’avais Wolfgang Ludwingen, le grand prêtre d’Ulric, accompagné d’six templier du Loup Blanc a l’aspect terrifiant. Les sept ulriciens s’couvraient d’sang d’partout. Leur peau d’loup l’était plus blanche l’était rouge sombre. Ils toisèrent l’groupe d’leur mine dure et fatiguée mais sans rien dire, semblaient s’en foutre royalement et d’être pas du tout impressionnés.
Y avait aussi l’Magnus dans la cité thermale! Il était arrivé l’matin en comprenant q’la cité était tombée. Il aidait l’Daubler et les shalleennes à soigner les blessés. L’avait r’çut la visite d’Tyralia et d’Silke au sujet d’son pendentif donné par Ingrid mais éluda les questions du pourquoi car ça c’était révélé pas important. La visite des deux myrmideennes correspondait au jour où on avait pas laissé rentrer l’groupe dans l’temple, confirmant qu’elles étaient toutes deux bien absentes. La grande prêtresse devait être également ailleurs a ce moment la vu qu’on leur avait pas ouvert.
L’Magnus L’avait bien vu l’Max, le cuisinier hobbit v’nu lui apporter l’antidote, le jour d’la première attaque skaven. Mais pas nouvelle d’puis. Hagen par contre , l’avait pas r’vu. L’Len s’inquiéta vivement car la dernière fois qu’il avait vu son frère, celui-ci s’dirigeait dans l’Ederwerks pour r’trouver l’Magnus.
On fit comprendre bien vite aux héros q’le temps des skavens était compté: des Elus d’Taal avait pu franchir l’Taalbastion par des voies secrètes avant q’les skavens ne l’occupent entièrement et empêchent désormais toute sortie. Les éclaireurs avait pour mission d’apporter la nouvelle a Nuln, Altdorf et Middenheim. Bientôt l’armée impériale s’rait rassemblée et viendrait massacrer l’occupant.
L’groupe indiqua q’on devait organiser une résistance active. Que cela soit par épuisement ou conviction, la majorité des personnes trouvaient c’la inutile.
La comtesse Elise et l’officier Joerg Hafner s’entretinrent néanmoins en privé avec nos héros. Eux trouvait pas c’la inutile et tous furent désignés comme officier d’la résistance active.
Milius intervint à la demande d’Sonia. Avec tact et sourire, l’obtint une amnistie écrite. Les calomnies des myrmideens, euh des Aderhold, j’veux dire, l’Milius avait l’racisme tenace, n’pouvaient plus les atteindre.
Puis l’avocat s’fit fort d’obtenir l’juste récompense au cas où nos héros parviendrait a organiser la résistance et libérer Talabheim , avant l’intervention d’l’armée impériale. Talabheim avait toujours tenu à son indépendance, et si elle était sauvé par l’armée d’l’empire cela aurait des répercussions politiques que la Elise ne souhaitait pas.
Milius démontra q’si l’groupe libérait Talabheim, c’était qui z’étaient d’sang noble. Et d’coup z’hériteraient surement d’un manoir dans l’châtelain et d’part dans l’commerce d’la cité. Elise et Joerg indiquèrent q’faudrait faire une recherche dans les archives mais effectivement on trouverait certainement une lignée pour chacun.
Tout fut mis par écrit, et l’Milius qui s’voyait pas couper chaque manoir en deux, monnaya sa rétribution a la baisse pour hériter lui-même d’un manoir et d’tous les avantages, vu q’c’la l’comblait déjà. L’Elise procura des écrits au groupe pour démontrer , si l’ besoin s’en f’’sait sentir, qu’ils agissaient en tant que représentant d’son autorité.
Fut entendu d’se rendre a Vatereshe, qui, a l’abris d’la forêt , offrait une base arrière des plus sure, voir si on pouvait y convaincre la populace.
La Sonia arbora un grand sourire q’on lui avait jamais vu d’puis qu’elle était entré dans l’Oeil de la Forêt. Enfin l’jour où ses poches lui suffiraient plus pour accueillir les couronnes s’dessinait... Faudrait acheter un coffre d’coup...Plusieurs mêmes....
Bon c’était pas tout c’la, maintenant fallait juste libérer une cité... Et à tous la fortune...Une fortune q’représentait rien pour la Talabheim, au vu d’tout les enjeux. La Sonia l’aimait bien l’Milius.
La noblesse, et les chevaliers n’étaient pas pour l’moment sensible à l’idée d’participer à une résistance inutile. Les cinq élus d’Taal obéissaient à Joerg. Pourrait certainement être utilisé si on d’mandait.
Parmi la population locale, surtout des serviteurs entretenant les maisons des nobles en leur absence, purent recruter quelques gars, d’bonne volonté mais plutôt doué a entret’nir une maison qu’une arme. Y avait aussi une petite garnison d’six hommes résident en permanence dans la cité thermale, responsable du maintient d’l’ordre.
Un halfing , comédien, nommé Tobal, fut également r’cruté. Bon savait pas cuisiner l’gars et a la première vue avec sa p’tite taille f’rait pas un bon combattant. Mais Tobal semblait avoir eu une autre vie avant d’être comédien: savait être furtif le Tobal et écouter les rumeurs. On trouva des armes de poing a chacun et Sonia obtint deux pistolets et dix cartouches à sa d’mande sans dire q’savait pas s’en servir.
L’Len s’entretint avec l’grand prêtre d’son culte. S’en voulait l’Len d’avoir pas obéit à l’ordre défendre l’temple d’Sigmar. L’appris q’le Ludwingen avait chargé dans l’quartier d’la Loi avec une parti des Loup Blanc pendant q’le reste demeurait défendre l’temple d’Sigmar. Z’étaient épuisés les ulriciens, et semblaient pas très réceptif pour l’heure aux préoccupations d’l’initié et ses conflits personnels. Voulait, sans être méchant, q’on leur foute la paix. Faudrait rev’nir les voir une fois q’z’auraient récupéré d’leurs efforts d’la nuit.
L’après midi, décidèrent malgré la fatigue d’aller voir les villages proches de Vatereshe et Sumpfrand ainsi q’la carrière sud pour essayer d’enrôler quelques résistants supplémentaires et d’récupérer la poudre a canon dont d’vait disposer les mineurs. En tout cas, c’est c’q’avait dit un gars lors de la première invasion skaven: voulait aller chercher les explosifs d’la carrière pour faire sauter l’Suif !
Se séparèrent en deux groupes.
Dans l’village de chasse de Sumpfrand, trouvèrent de nouveaux réfugiés, en majorité toujours d’ la noblesse. Peu furent sensible à leur offre , mais z’obtinrent tout d’même l’service d’trois jeunes homme possédant que’ques talents d’chasseurs. Les réfugiés nobles décidèrent de rallier Dankerood apprenant qu’Elise s’y était établie.
A la carrière sud c’fut une autre histoire. Un escadron d’skaven et d’ogres rats occupaient les lieux. Pendant qu’une cinquantaine d’hommes-rats ram’nait les mineurs humains prisonniers vers la cité, demeurait sur place une douzaine d’skavens et deux ogres-rats. Z’avaient enchainés une dizaine d’nains. Z’organisaient un jeu des plus cruel : mettait un des nains face aux deux ogres-rats. Un skaven munis d’un fouet ordonnait aux deux monstres d’mettre en charpie l’nain avec les lames greffées à leurs bras puis d’dévorer les morceaux tranchés d’vant les aut’nains. A priori c’la f’sait beaucoup rire les skavens. Les nains serraient les dents, beaucoup pleuraient malgré leur ténacité légendaire.
Trop peu nombreux pour tenter que’ques chose, l’groupe de la carrière sud rejoignit celui sumpfrand. Z’hésitèrent un peu. Certains trouvaient prématuré d’attaquer les skavens et préféraient r’joindre Vatereshe, d’autres argumentaient q’fallait pas hésiter si y avait espoir d’sauver des nains et prendre l’risque. C’fut les seconds q’ rallièrent finalement l’unanimité et une expédition fut rapid’ment organisée. Les trois nouvelles recrues ainsi que les précédentes furent emm’nés sur les lieux. L’Len était gravement blessé mais voulait rien entendre. Il avait besoin d’actions, hors d’questions d’rester a l’abris.
Y avait plus q’quatre nains, dont l’un commençait a s’faire taillader. Les skavens rigolaient bien, urinaient parfois sur les nains.
Tobal alla r’pérer les batiments et r’vint en signalant ou s’trouvait la poudre: 12 tonneaux !
Au vu d’la disposition des bâtisses décidèrent du plan: Sonia et deux des recrues les plus furtives, iraient chercher les tonneaux d’poudre. Iteza et Len mont’raient discrètement sur l’un des toits et au signal, viserait l’skaven au fouet. Pensaient q’les ogres-rats n’obéissaient qu’au fouet et f’raient plus rien si leur maitre l’était mort. Puis l’ulricien et l’elfe sauteraient du toit pour s’enfuir. Les skavens s’raient obligés d’contourner l’bâtiment pour les poursuivre. Mais Thorin, Iksi s’raient là en embuscade avec les quatre autres recrues. Tobal userait d’sa fronde de loin et Len et Iteza s’retournerait alors pour v’nir filer un coup d’main si besoin. L’Alexia resterait tranquille a l’écart.
Usant des angles morts des bâtiments l’nains et les recrues s’placèrent dans un angle, en embuscade. Z’avaient fait un peu d’bruit, mais avec les rires et l’couinements des skavens z’avaient pas été r’péré. Sonia et ses deux acolytes parvinrent également dans la réserve ou s’trouvait les tonneaux d’poudre.
Tout était en place. Ca allait marcher d’feu de dieu s’plan. L’myrmideens z’auraient été fier d’voir un plan qui marchait. T’avait plus q’deux nains vivants, fallait s’dépêcher.
Len grimpa sur l’toit avec facilité et sans bruit. Tout marchait! Plus qu’Iteza a monter. On pouvait faire confiance a l’elfe pour sa furtivité. .. Ou pas... L’Iteza fit malencontreusement grincer la gouttière mal fixée sur laquelle elle s’était appuyée. Les rires aigus cessèrent. L’len aida l’elfe a finir d’grimper. Deux skavens montèrent rapidement sur un autre toit et couinèrent pour donner l’alerte en voyants les intrus et sortirent leurs frondes.
Fallait improviser. Sonia d’manda aux deux jeunes q’l’accompagnait d’prendre un tonneau d’poudre chacun dans l’quel elle avait fait un trou pour qu’un mince filet d’poudre s’échappe. L’trio contourna rapidement la bâtisse pour s’retrouver dos aux skavens. La Sonia enflamma un d’ses flèches q’l’avait préparé pour la circonstance. L’plan B était simple: balancer les tonneaux jusqu’aux ogres et les faire exploser ! C’que firent les deux recrues. L’un des tonneaux roula d’travers mais l’autre atteignit prit la bonne direction.
L’Len et l’Iteza s’précipitèrent pour tirer sur l’skaven munis du fouet. Les deux flèches firent mouche mais l’bougre d’meura en vie. Le fouet cingla les deux ogres-rats qui coururent l’écume aux lèvres jusqu’au bâtiment ou Len et L’Izeta s’trouvait pour commencer à en escalader l’mur. Z’étaient lourdauds mais l’toit l’était pas très haut.Les deux frondeurs ratèrent leurs cibles. L’officier skaven qu’avait sortit ses deux pistolets visa l’Len et tira. Une magnifique explosion r’tentit tandis q’le pistolet l’explosait au visage d’l’homme rat q’mourut sur l’coup. Pas trop fiable l’truc!
Len et Iteza avaient fait leur part et s’précipitèrent pour sauter du toit alors q’la dizaine d’skavens contournait l’batiment. L’elfe était vive et s’exécuta avec souplesse. Sonia tira sa flèche enflammée sur l’tonneau l’plus proche d’un des ogres-rats, puis s’mit a l’abris derrière l’mur.
L’Len eut une s’conde d’retard sur la flèche d’la Sonia. Bougresse d’rouquine, comme si elle aurait pas pu temporiser un chouilla ! La flèche enflamma la poudre et une terrible explosion souffla la moitié du bâtiment et assomma l’Len sur l’toit. L’ogre-rat l’plus proche fut réduit en lambeaux. L’second s’immobilisa sidéré, r’gardant les multiples plaies d’son corps et les bouts d’bois q’le criblaient. Six skavens a proximité périrent également. Les deux nains enchainés tombèrent, peut être morts ou du moins salement blessés. Tous les bâtiments furent endommagés. L’avait un peu forcé la dose la Sonia.
Les quatre autres skavens succombèrent à l’embuscade des deux nains et d’leurs hommes. Pas l’temps d’la moindre réplique.
On récupéra l’Len qu’on r’fit r’venir à lui. Un des nains était conscient, l’autre dans l’coma. Une charrette fut dénichée. On la tirerait à la main , mais l’était nécessaire pour l’tonneaux d’poudre et les blessés. L’Alexia fit des pansements aux deux nains et à l’ulricien q’prenait d’sacré risque d’se balader dans son état. Risquait la mort à chaque pépin.
Sonia trouva d’la peinture rouge et d’manda à un gars q’savait écrire d’tracer l’v d’la victoire sur un mur. La première victoire du cercle d’la résistance ! Pas la dernière pour sur.
Pour l’dernier ogre-rat , c’fut compliqué. Iksi l’était pour l’couic avec son arme vu qui bougeait plus. L’Alexia l’était pour qu’on l’emmène et la soigne : l’était pas responsable s’te pauv’ créature innocente, manifestement conditionnée pour être violente cont’son gré. La Sonia , elle, l’avait en mémoire les ogres sur la route de Breitblatt et l’souvenir d’la blessure cuisante d’sa main alors voulait pas prendre le moindre risque : faire exploser l’monstre comme l’premier avec un tonneau d’poudre.
L’Alexia affirma son désaccord mais s’éloigna lorsq’la rouquine plaça l’tonneau entre les pieds d’l’ogre-rats. Au final tout l’monde s’écarta et une s’conde flèche enflammée fit exploser l’tout. Restait plus q’la lame tordue d’la main dans toute la chair calcinée q’Sonia ramassa. Tout un bâtiment était en ruine. Deux tonneaux d’poudre pour deux ogres-rats... Y avait p’être d’l’éxagérance dans l’air ou besoin des talents d’un artificier...
Quoi ! S’dit pas l’mot q’j’ai dit ? Ben ça c’est l’signe q’j’ai besoin d’picole cause que quand l’gosier s’assèche les mots s’déforment, j’sais plus les dire. Ben, si quand j’picole j’parle mieux non ?
Ou q’j’en suis ?
Ah, ouais. L’ charrette fur ram’née a Dankerood en début d’nuit ou tout l’monde s’reposa, la place manquait pas dans les belles demeures. Daubler et les shalléens s’occupèrent des deux nains et du Len. On conseilla à Len l’repos d’une semaine, mais il déclina une nouvelle fois.
L’conseil d’la résistance s’entretint avec Tobal l’halfeling et lui donna pour mission d’infiltrer la cité et d’aller prendre des renseignements sur la situation vu qu’on savait pas du tout c’qui s’passait là bas...En fait p’t’être q’toute la population l’avait été dévoré par les skavens et q’restait même personne... L’Tobal accepta. Verrait sur place comment faire parvenir des nouvelles. Mais si d’vait r’v’nir lui même en donner, fallait pas s’inquiéter avant une s’maine. S’donnait l’temps d’bien sonder la ville au cas où y’aurait des pistes.
L’Tobal partit dans la nuit. L’avait décidé d’passer pas l’Sud et d’joindre La Trouée des Guildes. L’quartier du Châtelain l’paraissait suicidaire avec ses grandes allées et les tireurs cachés.
L’lendemain, deux ch’vaux avaient été réquisitionné et attelé à la charrette. Les dix tonneaux d’poudre furent chargé et l’conseil d’la résistance s’mit en route pour Vatereshe, dans les profondeurs d’la forêt sacré Taalgrunhar. Magnus resta avec l’Daubler pour l’aider. Y ‘en avait pour une heure d’trajet.
C’était un village avec deux grandes fermes, deux granges, une espèce d’forge rudimentaire, une salle commune q’f’sait office d’auberge, une tour de guet, des cultures et plein d’animaux d’élevage. Y ‘avait aussi plein d’cabanons d’appoint.
Les rumeurs disaient q’Vatereshe possède des distilleries clandestines q’produisent une liqueur réputée: l’eau tonnerre. D’vaient être cachées que’que part si c’était vrai.
Y avait une trentaine d’habitants, q’semblait diviser en deux familles. Un certain Leopold, un quadragénaire grisonnant au corps sec comme du cuir leur fit bon accueil. Avec les papiers officiels d’la Elise et les nouvelles d’la chute de Talabheim, tout l’monde était patriote pour l’heure. Sonia montra le moignon avec la lame d’ogre-rat qu’elle avait ramassé la veille afin q’tous prennent conscience d’la réalité d’l’ennemi. Mais fallait l’assentiment des plus âgés pour accepter q’les adultes soient r’cruter dans la résistance.
En attendant on fit manger l’groupe dans la salle commune. Ca braillait, ça parlait, y ‘avait d’l’ambiance. Les trois filles, Sonia, Alexia, et Iteza, avaient l’succès d’leur charme. L’Leopold l’aimait bien la rouquine. Voulait l’embrasser. L’groupe essaya d’évaluer les aptitudes au combat d’ceux pouvant être recruté. L’Leopold leur appris qu’ici c’était l’arc pour la chasse q’était prisé. Pour les armes, certains étaient doués avec les poings. Leopold accepta d’faire une démonstration avec L’Thorin . Si il gagnait , la Sonia s’laissait embrasser ! L’Leopold l’avait des poings aussi dur qu’un marteau. Mis Ko l’nain avec deux mandales. Une promesse l’était une promesse alors l’Leopold alla embrasser délicat’ment la Sonia q’en avait pas trop envie mais q’voulait pas rompre la promesse.
Z’étaient rustres dans l’village, mais pas les femmes semblaient bénéficier d’pas mal d’considérations, aussi l’baiser fut assez chaste, bien moins insistant q’les manières.
L’Iksi affronta un autre adepte d’poing, c’te fois pour un baiser d’l’Alexia q’en avait encore moins envie. L’adversaire d’nain l’était bien moins fort q’le Leopold et normalement l’Iksi d’vait l’battre. Mais s’emmêla les pinceaux l’pauv nain et finit au sol comme l’Thorin. Après un nouveau baiser échangé sous les applaudiss’ments d’tous, t’as une femme d’cinquantaine d’année q’est rentrée. L’a haussé l’ton la dame et tous les gars sont d’venus sages et honteux comme des gosses.
S’appelait Regina. Donna son accord aux groupes d’faire d’Vatereshe l’base arrière ou elle savait pas trop quoi qui voulait et d’recruter et former les gars. Talabheim d’vait être libérée, ici z’étaient tous des patriotes. Elle ajouta q’fallait arrêter d’emmerder les jeunes filles et q’ceux q’avaient échangé des baisers alors q’z’étaient mariés, s’raient consignés la s’maine aux taches d’la maison en plus d’leur travaux extérieurs. Bon on savait qui d’t’nait l’pouvoir a Vatereshe...
L’après midi, la Sonia évalua l’possibilité d’fortifier l’village. L’avait peur d’une attaque skaven tôt ou tard. Voulait faire construire une palissade et piéger la route avec des explosifs. On s’organisa pour aller couper les arbres. Ca manquait pas. Thorin et Sonia supervisait l’truc.
En début d’soirée, Len, Iksi, Iteza, et Alexia, accompagné d’trois recrues, allèrent au village proche d’Eastadt l’histoire d’recruter un peu plus avant la fin du jour. L’avait mauvaise réputation l’village. Vivait a l’extrême périphérie d’l’Ederwerks et s’mélangeaient pas avec l’reste d’la population paysanne. En approchant d’la dizaine d’habitations, t’a une vache q’gisait dans l’herbe, la panse ouverte, morte, couverte d’mouches... En approchant d’Eastadt virent q’y avait personne à l’extérieur. Sauf un gars , sur le perron d’l’auberge. L’avait un foulard tout autour d’cou. S’excusa l’gars d’cacher son nez et sa bouche mais cause d’ l’épidémie fallait être prudent.
On r’sentait un malaise dans c’village c’est sur. L’gars l’était l’représentant d’la bourgade. L’était d’accord pour parler d’résistance. L’invita l’groupe a entrer boire et manger : vu l’heure , d’vait avoir faim. Bière, vin et plats copieux furent apportés. L’gars acquiesçait avec d’grand hochements d’têtes aux mots qu’on lui disait. Ses yeux z’étaient grands ouverts, un peu fou faut dire. L’Iksi qui s’méfiait , toucha à rien. L’avait l’air trop d’un entourloupeur l’gars. l’Iteza l’imita mais l’Alexia et l’Len s’privèrent pas pour s’remplir la panse tout comme les trois recrues trop content d’souper.
L’Iksi l’avait vu v’nir l’truc et fut pas trop surpris d’voir venir l’entourloupe. L’repas était drogué et l’Len tomba d’sommeil la tête sur la table tout comme les trois recrues. L’Alexia parvint à résister à la torpeur. L’gars au foulard murmura d’mots et fit un geste d’la main. Une panique soudaine s’empara d’l'Alexia qui remplit d’terreur couru s’recroqu’viller dans un coin d’la salle. L’Isi et l'Iteza résistèrent à la peur. Dans l’même temps quatre archers f’saient irruption dans la salle et l’mettait en joue.
Ouais l’avait vu v’nir l’entourloupe l’nain mais pas sur que ça lui serve beaucoup sur s’coup là ! A deux contre cinq , dont un sorcier d’y savait pas trop d’q’el collège, pouvait rien faire. Putain d’journée d’entourloupe! On les obligea à boire, tout comme l’Alexia terrorisée, et tandis q’la drogue les plongeait dans l’sommeil l’entendirent l’gars dire q’fallait préparer l’rituel et l’sacrifice à la gloire d’Tzeentch. L’foulard glissa et l’nain et l'elfe purent voir q’l’sorcier avait deux bouches , l’une sur l’visage, l’aut’ sur l’cou et un troisième oeil sur l’bout du nez q’faisait qu’osciller droit à gauche...
S’réveillèrent y savait pas trop quand, dans une sorte d’caves. Z’étaient pratiquement nus , avec d’simples sous-vêtements. Leur équipement était entassé dans un coin. Y avait un gars, q’les pressait d’se réveiller en leur donnant des claques et q’les avait obligé a vomir.
S’appelait Otto, fallait s’grouiller disait il. L’était survivant d’une escouade d’soldats qu’avait fuit la bataille. Ses compagnons z’avaient été capturé dans l’Ederwerks. Lui était parvenu a s’planquer. L’avait suivi les ravisseurs le Otto et r’péré l’passage q’menait à c’t’endroit q’se prolongeait par un tunnel m’nant surement là ou s’faisait l’rituel dont avait entendu parlé l’Iksi. C’était caché dans une alcôve sombre dans l’passage l’Otto.
Pouvait pas intervenir vu qu’y avait toujours une d’mi douzaine d’y savait pas trop quoi dans la pièce. Y savait pas trop quoi vu q’un avait trois bras, un autre s’couvrait d’écaille, un autre avait une corne... L’avait failli fuir le Otto mais l’avait vu tous ces monstres emporter ces trois amis et trois autres prisonniers dans l’aut tunnel. Alors l’avait braver sa peur et réveiller les quat’qui restaient.
Iteza, Len, Iksi et Alexia furent d’accord q’fallait pas trainer. Z’allaient r’venir les chercher les mutants et les amn’er au sacrifice. Z’étaient trop engourdis pour s’battre. Prirent s’qui pouvait ramasser à la hâte d’leur équipm’ent puis filèrent par l’passage faiblement éclairé q’remontait à la surface. Sortirent dans un p’tit bosquets d’arbre près d’un champs, pas très loin d’Eastadt. Z’avait pas trop envie d’y r’tourner pour l’moment. s’pressèrent d’retourner a Vatereshe.
Sonia et Thorin furent tout d’suite alertés en voyant arrivé leurs compagnons vu q’leur manquait la moitié d’leurs vêtements et q’z’étaient tous hagard comme un lend’main d’beuverie. Z’apprirent sidérés la nouvelle d’la découverte intempestive d’cultistes d’chaos....
La nuit tombait sur Vatereshe...Morrslieb plein y a deux jours s’réduisait à un fin croissant d’lumière vert moisi témoignant l’imprévisibilité d’son cylcle. Mannslieb dans sa phase descendante, presq' à moitié pleine éclairait la nuit.
Bon ben moi j’ai trop peur en racontant tout c’la...J’ai des frissons d’partout..M’faut d’la picole...Mais d’la forte s’te fois ...Et beaucoup...
Chapitre neuf « Prémices de la Résistance..»
En r’pensant aux derniers évènements p’dant la nuit, la Sonia q’ commençait à maitriser les codes des voleurs, s’rapp’lait d’pleins d’p’t’its détails q’lui avaient échappé sur l’moment: que’ques inscriptions sur les murs d’Chaudron Eloquent, sur les portes des lieux d’la cité où l’avait été... Ses amis et elle même étaient ciblés par la guilde des voleurs des Aderholds...
Putain d’Markus ! En plus d’être un enfoiré l’était un véritable fumier l’gars!
Dans l’Suif grouillant d’skavens l’était parvenu à survivre et transmettre ses ordres, lesquels f’saient aucun doute : créer plein d’nuisances au groupe qui l’avait roulé avec l’Rudolf, et particulièrement la Sonia, qu’avait proposé d’s’occuper des Kaltenbachs en échange d’la vie du pauv’gars.
Les Aderholds d’vaient vraiment penser en fait q’nos héros étaient d’ mèche avec les skavens, vu q’l’attaque d’Suif avait eu lieu juste après q’le Rudolf ai été épargné d’l’estropillage d’ses membres par l’boucher d’Suif. L’Markus l’avait perdu la face d’vant les deux filles du Rudolf, l’avait été roulé par la Sonia , humilié par l’attaque des skavens, ouais d’vait être fou d’rage comme un animal sauvage en cage... F’rait pas bon d’se retrouver en face quand y sortirait l’animal...
La mauvaise nouvelle , c’était q’le groupe avait le principal gang d’la pègre d’la ville sur l’dos. La bonne nouvelle c’était q’l’occupation skaven semblait empêcher l’Markus d’faire c’qui voulait, et ça ça devait pas s’être améliorer durant s’te nuit.
Ses agents avaient du user d’stratagèmes indirects pour nuire. L’ enlèvement d’l’Alexia semblait avoir été orchestré par des incapables, plus des r’crues médiocres en désespoir d’causes que d’véritables kidnappeurs. Ca montrait bien q’les Aderhold étaient coincés dans l’Suif et pouvaient pas envoyer pour l’moment qui y voulait. Sur q’z’avaient surement des tunnels vers les autres quartiers, mais devaient pas pouvoir y accéder avec les skavens pour l’moment.
L’meurtre d’l’herboriste Vertefer était plus préoccupant. La Sonia avait été vraiment piégé et l’agent avait agi super rapidement. Une pro d’l’impro si c’était celle qui lui avait r’filé la poudre puis avait eu l’contact adéquat pour avertir l’guet. Mais une pro isolée sans doute, incapable d’affronter seule tout l’groupe.
Ou alors voulait pas tuer l’groupe l’Markus mais les discréditer: l’ rumeurs, l’poudre, les accusations et l’arrestation par l’guet ... Ouais c’était certain, on voulait nuire à leur réputation, non pas les tuer, du moins pour l’moment. Mais leur faire vivre une enfer, les condamner à pourrir en prison l’reste de leur vie, ou subir l’humiliation d’une mise a mort en place publique. C’était pas réjouissant...
Etrangement, on leur avait pas r’procher l’vol de l’armure et des armes du sergent a la r’traite dans la Trouée des Guildes. Ouais, logique, s’dit la Sonia puisque l’entrée d’tunnel d’Rudolf était dissimulé et d’plus dans l’quartier des Kaltenbachs. En ajoutant l’occupation skaven, l’était plus qu’improbable q’les Aderholds puisse l’connaître. D’coup pouvait pas savoir pour l’vol. Tout s’tenait.
Avec encore plus d’skavens, fallait espérer q’le Markus pourrait plus agir, mais fallait s’méfier, les voleurs ont d’la ressource, c’est connu.
Alors q’l’aube blanchissait l’ciel et q’les derniers manoirs d’Châtelain s’vidaient d’leur occupants , fuyants vers l’est, Milius rassembla l’groupe et leur proposa un « contrat » en or. Si z’acceptaient, l’Milius s’faisait fort d’leur éviter les caves et d’annuler les accusations portées contre eux. Tout c’la gratis. L’Milius s’f’rait payer sur c’qui f’rait gagner au groupe. 50% pour eux , 50% pour lui.
L’était sur l’homme d’Loi d’pouvoir leur faire gagner plein d’couronnes: la cité était tombée, l’groupe c’était des héros, et la récompense d’l ‘héroïsme était toujours élevée en temps d’trouble pour faire l’boulot. Moins en temps d’paix ou les héros emmerdent tout l’monde en général et peuvent finir la corde au cou.
L’groupe accepta et signa l’contrat, en vérifiant bien q’y avait pas d’clauses cachées. Mais l’Milius avait rédigé un truc assez simple, f’sant d’lui l’avocat d’groupe et mentionnant l’montant d’ ses rétributions. C’était gagnant-gagnant, Z’avaient tous rien à perdre : si Milius obtenait rien, les héros débourseraient q’dalle pour avoir obtenu une grâce totale de c’qui leur était r ‘proché. Si l’Milius obtenait une récompense pour leur service, l’groupe empocherait un pactole q’pouvait pas espérer sans l’intervention d’l’avocat.
L’Milius expliqua ses conclusions. Tout d’abord était certain l’avocat q’tout ça c’était un coup des myrmideens. Z’étaient les seuls avec l’groupe a pouvoir connaître tous les détails q’leur étaient reprochés. L’Milius c’était un bon sigmarite, vénérant Verena comme tout homme d’lois. La Déesse Etrangère, la Myrmidia, ben c’était justement une étrangère. On savait pas c’qui pouvait vouloir ses gens là. On disait qu’ils recrutaient leurs chevaliers dans toutes les couches d’la population, même chez les paysans. Alors q’tout l’monde sait q’seule l’sang noble peut animer l’coeur d’un véritable chevalier. Fallait pas s’étonner d’coups retors d’leur part, z’avait l’sang vicié d’tares. Pour lui, certain q’les myrmideens avait orchestrer l’invasion skaven, pour prendre l’pouvoir plus tard d’la cité. Avec l’affaiblissement d’l’empire cause la tempête du Chaos, sur q’les myrmideens voulaient remplacer Sigmar par leur déesse.
Sonia l’coupa et indiqua à tous ses certitudes sur les Aderholds et leur responsabilité sur les accusations et les rumeurs dont l’groupe était victime. Milius fut à moitié convaincu mais comme d’vait rester q’des cendres d’temple de la Vierge de Guerre désormais, accepta d’infléchir son point d’vue.
L’important d’façon c’est q’les héros avaient sauvé la Elise. Et ça, c’était l’amnistie a coup sur. l’Milius pensait q’la Elise était soit à Sumpfrand, lieux des résidences de chasses, ou à Dankerood, la station thermale d’ la noblesse. Misait plutôt sur l’second. Fallait la r’trouver et l’Milius s’f’rait fort d’leur obtenir cette amnistie et l’promesse d’richesse en cas d’libération d’la cité. Sur faudrait bosser un peu pour la libérer, mais c’était des héros, fallait mériter l’salaire.
Iksi participait pas aux échanges. L’avait pas quitté son poste d’observation à l’étage avec sa longue vue, l’histoire d’voir les entourloupes venir. Y distingua à l’ouest des escouades skavens, qui s’assuraient q’les manoirs étaient vides et, dans l’cas contraire , postaient des tireurs pour empêcher quiconque d’sortir. Sur q’devait avoir aussi des tireurs embusqués également d’nouveau dans les tours l’plus hautes, mais aussi dans d’autres cachette mois évidentes. A ce rythme, dans une ou deux heures les skavens s’raient au niveau d’manoir d’Gugulla, heureus’ment situé à la limite d’la ville. Une demi journée et l’quartier du Châtelain s’rait truffé tireurs embusqués.
Des martèlements sur la pierre s’firent entendre d’puis le passage secret menant au laboratoire souterrain d’la nécromancienne. Des zombies répliquaient, plus l’temps d’palabrer. L’groupe tenta tout d’abord d’maintenir le passage fermé. Mais ça poussait trop fort d’l’autre côté. La pierre allait finir par céder puis toutes les bibliothèques renversées q’empêchaient l’passage d’s’ouvrir.
Il était temps d’se faire la malle. Mirent l’feu au manoir pour empêcher l’zombies d’sortir et d’les poursuivre puis décampèrent vers l’est, en priant d’pas être victime d’un tireur embusqué. Heureus’ment, Les skavens n’avaient pas encore pénétré si loin dans l’quartier.
A mi ch’min vers Dankerhood qu’était à 1-2h d’marche, une diligence d’la noblesse les rattrapa, une nouvelle famille noble s’étant résignée avec sagesse a tout abandonner pour sauver leurs vies. En temps d’crise, la solidarité était d’mise alors s’arrêtèrent pour prendre Alexia et Len avec eux. L’ulricien voulu r’fuser, lui c’qui voulait c’est s’battre, mais il était blessé et ralentissait la marche alors finit par accepter en s’retenant d’massacrer tout l’monde car l’avait envie d’massacre l’Len.
A Dankerood, L’Len fut emm’né dans la maison convertit en hôpital. Fut surpris d’retrouver l’Daubler en c’lieu. C’était là q’Tyralia l’avait donc emm’né et où il fabriquait l’antidote à la fièvre grise. C’est vrai qu’l’endroit paraissait sur avec en plus l’lac du cratère et la forêt proche en protection naturelle. Quatre shalléennes l’assistaient pour l’heure a soigner les blessés v’nus d’la cité. Alexia proposa d’aider c’qui fut bien sur accepté. On fit un bandage soigneux à l’Ulricien. Une s’maine d’repos et il aurait pratiquement récupéré toute sa santé. Mais l’Len voulait pas s’reposer.
L’reste du groupe arriva peu après, y’avait moins d’ heures de marche entre Dankerood et la cité. L’Elise elle était dehors et conversait avec Joerg et une vingtaine d’autres gens, des hommes d’armes. Plus loin t’avais un attroupement d’une cinquantaine de réfugiés, des familles nobles pour la plupart. Dès qu’Elise reconnu les héros et particulièrement l’Iksi dont elle risquait pas d’oublier l’visage, elle leur fit un bel accueil tout comme Joerg Hafner, les présentant à tous comme ses sauveurs.
Une dizaine d’ chevaliers présent, aux visages épuisés et aux armures couvert d’sang, les saluèrent et leur firent honneur, une marque de respect rare pour des membres d’la noblesse.
Y avait également cinq Elus d’Taal, des éclaireurs en habits légers, q’servait d’garde du corps a leur grand officier Joerg Hafner q’les saluèrent avec respect.
Enfin, t’avais Wolfgang Ludwingen, le grand prêtre d’Ulric, accompagné d’six templier du Loup Blanc a l’aspect terrifiant. Les sept ulriciens s’couvraient d’sang d’partout. Leur peau d’loup l’était plus blanche l’était rouge sombre. Ils toisèrent l’groupe d’leur mine dure et fatiguée mais sans rien dire, semblaient s’en foutre royalement et d’être pas du tout impressionnés.
Y avait aussi l’Magnus dans la cité thermale! Il était arrivé l’matin en comprenant q’la cité était tombée. Il aidait l’Daubler et les shalleennes à soigner les blessés. L’avait r’çut la visite d’Tyralia et d’Silke au sujet d’son pendentif donné par Ingrid mais éluda les questions du pourquoi car ça c’était révélé pas important. La visite des deux myrmideennes correspondait au jour où on avait pas laissé rentrer l’groupe dans l’temple, confirmant qu’elles étaient toutes deux bien absentes. La grande prêtresse devait être également ailleurs a ce moment la vu qu’on leur avait pas ouvert.
L’Magnus L’avait bien vu l’Max, le cuisinier hobbit v’nu lui apporter l’antidote, le jour d’la première attaque skaven. Mais pas nouvelle d’puis. Hagen par contre , l’avait pas r’vu. L’Len s’inquiéta vivement car la dernière fois qu’il avait vu son frère, celui-ci s’dirigeait dans l’Ederwerks pour r’trouver l’Magnus.
On fit comprendre bien vite aux héros q’le temps des skavens était compté: des Elus d’Taal avait pu franchir l’Taalbastion par des voies secrètes avant q’les skavens ne l’occupent entièrement et empêchent désormais toute sortie. Les éclaireurs avait pour mission d’apporter la nouvelle a Nuln, Altdorf et Middenheim. Bientôt l’armée impériale s’rait rassemblée et viendrait massacrer l’occupant.
L’groupe indiqua q’on devait organiser une résistance active. Que cela soit par épuisement ou conviction, la majorité des personnes trouvaient c’la inutile.
La comtesse Elise et l’officier Joerg Hafner s’entretinrent néanmoins en privé avec nos héros. Eux trouvait pas c’la inutile et tous furent désignés comme officier d’la résistance active.
Milius intervint à la demande d’Sonia. Avec tact et sourire, l’obtint une amnistie écrite. Les calomnies des myrmideens, euh des Aderhold, j’veux dire, l’Milius avait l’racisme tenace, n’pouvaient plus les atteindre.
Puis l’avocat s’fit fort d’obtenir l’juste récompense au cas où nos héros parviendrait a organiser la résistance et libérer Talabheim , avant l’intervention d’l’armée impériale. Talabheim avait toujours tenu à son indépendance, et si elle était sauvé par l’armée d’l’empire cela aurait des répercussions politiques que la Elise ne souhaitait pas.
Milius démontra q’si l’groupe libérait Talabheim, c’était qui z’étaient d’sang noble. Et d’coup z’hériteraient surement d’un manoir dans l’châtelain et d’part dans l’commerce d’la cité. Elise et Joerg indiquèrent q’faudrait faire une recherche dans les archives mais effectivement on trouverait certainement une lignée pour chacun.
Tout fut mis par écrit, et l’Milius qui s’voyait pas couper chaque manoir en deux, monnaya sa rétribution a la baisse pour hériter lui-même d’un manoir et d’tous les avantages, vu q’c’la l’comblait déjà. L’Elise procura des écrits au groupe pour démontrer , si l’ besoin s’en f’’sait sentir, qu’ils agissaient en tant que représentant d’son autorité.
Fut entendu d’se rendre a Vatereshe, qui, a l’abris d’la forêt , offrait une base arrière des plus sure, voir si on pouvait y convaincre la populace.
La Sonia arbora un grand sourire q’on lui avait jamais vu d’puis qu’elle était entré dans l’Oeil de la Forêt. Enfin l’jour où ses poches lui suffiraient plus pour accueillir les couronnes s’dessinait... Faudrait acheter un coffre d’coup...Plusieurs mêmes....
Bon c’était pas tout c’la, maintenant fallait juste libérer une cité... Et à tous la fortune...Une fortune q’représentait rien pour la Talabheim, au vu d’tout les enjeux. La Sonia l’aimait bien l’Milius.
La noblesse, et les chevaliers n’étaient pas pour l’moment sensible à l’idée d’participer à une résistance inutile. Les cinq élus d’Taal obéissaient à Joerg. Pourrait certainement être utilisé si on d’mandait.
Parmi la population locale, surtout des serviteurs entretenant les maisons des nobles en leur absence, purent recruter quelques gars, d’bonne volonté mais plutôt doué a entret’nir une maison qu’une arme. Y avait aussi une petite garnison d’six hommes résident en permanence dans la cité thermale, responsable du maintient d’l’ordre.
Un halfing , comédien, nommé Tobal, fut également r’cruté. Bon savait pas cuisiner l’gars et a la première vue avec sa p’tite taille f’rait pas un bon combattant. Mais Tobal semblait avoir eu une autre vie avant d’être comédien: savait être furtif le Tobal et écouter les rumeurs. On trouva des armes de poing a chacun et Sonia obtint deux pistolets et dix cartouches à sa d’mande sans dire q’savait pas s’en servir.
L’Len s’entretint avec l’grand prêtre d’son culte. S’en voulait l’Len d’avoir pas obéit à l’ordre défendre l’temple d’Sigmar. L’appris q’le Ludwingen avait chargé dans l’quartier d’la Loi avec une parti des Loup Blanc pendant q’le reste demeurait défendre l’temple d’Sigmar. Z’étaient épuisés les ulriciens, et semblaient pas très réceptif pour l’heure aux préoccupations d’l’initié et ses conflits personnels. Voulait, sans être méchant, q’on leur foute la paix. Faudrait rev’nir les voir une fois q’z’auraient récupéré d’leurs efforts d’la nuit.
L’après midi, décidèrent malgré la fatigue d’aller voir les villages proches de Vatereshe et Sumpfrand ainsi q’la carrière sud pour essayer d’enrôler quelques résistants supplémentaires et d’récupérer la poudre a canon dont d’vait disposer les mineurs. En tout cas, c’est c’q’avait dit un gars lors de la première invasion skaven: voulait aller chercher les explosifs d’la carrière pour faire sauter l’Suif !
Se séparèrent en deux groupes.
Dans l’village de chasse de Sumpfrand, trouvèrent de nouveaux réfugiés, en majorité toujours d’ la noblesse. Peu furent sensible à leur offre , mais z’obtinrent tout d’même l’service d’trois jeunes homme possédant que’ques talents d’chasseurs. Les réfugiés nobles décidèrent de rallier Dankerood apprenant qu’Elise s’y était établie.
A la carrière sud c’fut une autre histoire. Un escadron d’skaven et d’ogres rats occupaient les lieux. Pendant qu’une cinquantaine d’hommes-rats ram’nait les mineurs humains prisonniers vers la cité, demeurait sur place une douzaine d’skavens et deux ogres-rats. Z’avaient enchainés une dizaine d’nains. Z’organisaient un jeu des plus cruel : mettait un des nains face aux deux ogres-rats. Un skaven munis d’un fouet ordonnait aux deux monstres d’mettre en charpie l’nain avec les lames greffées à leurs bras puis d’dévorer les morceaux tranchés d’vant les aut’nains. A priori c’la f’sait beaucoup rire les skavens. Les nains serraient les dents, beaucoup pleuraient malgré leur ténacité légendaire.
Trop peu nombreux pour tenter que’ques chose, l’groupe de la carrière sud rejoignit celui sumpfrand. Z’hésitèrent un peu. Certains trouvaient prématuré d’attaquer les skavens et préféraient r’joindre Vatereshe, d’autres argumentaient q’fallait pas hésiter si y avait espoir d’sauver des nains et prendre l’risque. C’fut les seconds q’ rallièrent finalement l’unanimité et une expédition fut rapid’ment organisée. Les trois nouvelles recrues ainsi que les précédentes furent emm’nés sur les lieux. L’Len était gravement blessé mais voulait rien entendre. Il avait besoin d’actions, hors d’questions d’rester a l’abris.
Y avait plus q’quatre nains, dont l’un commençait a s’faire taillader. Les skavens rigolaient bien, urinaient parfois sur les nains.
Tobal alla r’pérer les batiments et r’vint en signalant ou s’trouvait la poudre: 12 tonneaux !
Au vu d’la disposition des bâtisses décidèrent du plan: Sonia et deux des recrues les plus furtives, iraient chercher les tonneaux d’poudre. Iteza et Len mont’raient discrètement sur l’un des toits et au signal, viserait l’skaven au fouet. Pensaient q’les ogres-rats n’obéissaient qu’au fouet et f’raient plus rien si leur maitre l’était mort. Puis l’ulricien et l’elfe sauteraient du toit pour s’enfuir. Les skavens s’raient obligés d’contourner l’bâtiment pour les poursuivre. Mais Thorin, Iksi s’raient là en embuscade avec les quatre autres recrues. Tobal userait d’sa fronde de loin et Len et Iteza s’retournerait alors pour v’nir filer un coup d’main si besoin. L’Alexia resterait tranquille a l’écart.
Usant des angles morts des bâtiments l’nains et les recrues s’placèrent dans un angle, en embuscade. Z’avaient fait un peu d’bruit, mais avec les rires et l’couinements des skavens z’avaient pas été r’péré. Sonia et ses deux acolytes parvinrent également dans la réserve ou s’trouvait les tonneaux d’poudre.
Tout était en place. Ca allait marcher d’feu de dieu s’plan. L’myrmideens z’auraient été fier d’voir un plan qui marchait. T’avait plus q’deux nains vivants, fallait s’dépêcher.
Len grimpa sur l’toit avec facilité et sans bruit. Tout marchait! Plus qu’Iteza a monter. On pouvait faire confiance a l’elfe pour sa furtivité. .. Ou pas... L’Iteza fit malencontreusement grincer la gouttière mal fixée sur laquelle elle s’était appuyée. Les rires aigus cessèrent. L’len aida l’elfe a finir d’grimper. Deux skavens montèrent rapidement sur un autre toit et couinèrent pour donner l’alerte en voyants les intrus et sortirent leurs frondes.
Fallait improviser. Sonia d’manda aux deux jeunes q’l’accompagnait d’prendre un tonneau d’poudre chacun dans l’quel elle avait fait un trou pour qu’un mince filet d’poudre s’échappe. L’trio contourna rapidement la bâtisse pour s’retrouver dos aux skavens. La Sonia enflamma un d’ses flèches q’l’avait préparé pour la circonstance. L’plan B était simple: balancer les tonneaux jusqu’aux ogres et les faire exploser ! C’que firent les deux recrues. L’un des tonneaux roula d’travers mais l’autre atteignit prit la bonne direction.
L’Len et l’Iteza s’précipitèrent pour tirer sur l’skaven munis du fouet. Les deux flèches firent mouche mais l’bougre d’meura en vie. Le fouet cingla les deux ogres-rats qui coururent l’écume aux lèvres jusqu’au bâtiment ou Len et L’Izeta s’trouvait pour commencer à en escalader l’mur. Z’étaient lourdauds mais l’toit l’était pas très haut.Les deux frondeurs ratèrent leurs cibles. L’officier skaven qu’avait sortit ses deux pistolets visa l’Len et tira. Une magnifique explosion r’tentit tandis q’le pistolet l’explosait au visage d’l’homme rat q’mourut sur l’coup. Pas trop fiable l’truc!
Len et Iteza avaient fait leur part et s’précipitèrent pour sauter du toit alors q’la dizaine d’skavens contournait l’batiment. L’elfe était vive et s’exécuta avec souplesse. Sonia tira sa flèche enflammée sur l’tonneau l’plus proche d’un des ogres-rats, puis s’mit a l’abris derrière l’mur.
L’Len eut une s’conde d’retard sur la flèche d’la Sonia. Bougresse d’rouquine, comme si elle aurait pas pu temporiser un chouilla ! La flèche enflamma la poudre et une terrible explosion souffla la moitié du bâtiment et assomma l’Len sur l’toit. L’ogre-rat l’plus proche fut réduit en lambeaux. L’second s’immobilisa sidéré, r’gardant les multiples plaies d’son corps et les bouts d’bois q’le criblaient. Six skavens a proximité périrent également. Les deux nains enchainés tombèrent, peut être morts ou du moins salement blessés. Tous les bâtiments furent endommagés. L’avait un peu forcé la dose la Sonia.
Les quatre autres skavens succombèrent à l’embuscade des deux nains et d’leurs hommes. Pas l’temps d’la moindre réplique.
On récupéra l’Len qu’on r’fit r’venir à lui. Un des nains était conscient, l’autre dans l’coma. Une charrette fut dénichée. On la tirerait à la main , mais l’était nécessaire pour l’tonneaux d’poudre et les blessés. L’Alexia fit des pansements aux deux nains et à l’ulricien q’prenait d’sacré risque d’se balader dans son état. Risquait la mort à chaque pépin.
Sonia trouva d’la peinture rouge et d’manda à un gars q’savait écrire d’tracer l’v d’la victoire sur un mur. La première victoire du cercle d’la résistance ! Pas la dernière pour sur.
Pour l’dernier ogre-rat , c’fut compliqué. Iksi l’était pour l’couic avec son arme vu qui bougeait plus. L’Alexia l’était pour qu’on l’emmène et la soigne : l’était pas responsable s’te pauv’ créature innocente, manifestement conditionnée pour être violente cont’son gré. La Sonia , elle, l’avait en mémoire les ogres sur la route de Breitblatt et l’souvenir d’la blessure cuisante d’sa main alors voulait pas prendre le moindre risque : faire exploser l’monstre comme l’premier avec un tonneau d’poudre.
L’Alexia affirma son désaccord mais s’éloigna lorsq’la rouquine plaça l’tonneau entre les pieds d’l’ogre-rats. Au final tout l’monde s’écarta et une s’conde flèche enflammée fit exploser l’tout. Restait plus q’la lame tordue d’la main dans toute la chair calcinée q’Sonia ramassa. Tout un bâtiment était en ruine. Deux tonneaux d’poudre pour deux ogres-rats... Y avait p’être d’l’éxagérance dans l’air ou besoin des talents d’un artificier...
Quoi ! S’dit pas l’mot q’j’ai dit ? Ben ça c’est l’signe q’j’ai besoin d’picole cause que quand l’gosier s’assèche les mots s’déforment, j’sais plus les dire. Ben, si quand j’picole j’parle mieux non ?
Ou q’j’en suis ?
Ah, ouais. L’ charrette fur ram’née a Dankerood en début d’nuit ou tout l’monde s’reposa, la place manquait pas dans les belles demeures. Daubler et les shalléens s’occupèrent des deux nains et du Len. On conseilla à Len l’repos d’une semaine, mais il déclina une nouvelle fois.
L’conseil d’la résistance s’entretint avec Tobal l’halfeling et lui donna pour mission d’infiltrer la cité et d’aller prendre des renseignements sur la situation vu qu’on savait pas du tout c’qui s’passait là bas...En fait p’t’être q’toute la population l’avait été dévoré par les skavens et q’restait même personne... L’Tobal accepta. Verrait sur place comment faire parvenir des nouvelles. Mais si d’vait r’v’nir lui même en donner, fallait pas s’inquiéter avant une s’maine. S’donnait l’temps d’bien sonder la ville au cas où y’aurait des pistes.
L’Tobal partit dans la nuit. L’avait décidé d’passer pas l’Sud et d’joindre La Trouée des Guildes. L’quartier du Châtelain l’paraissait suicidaire avec ses grandes allées et les tireurs cachés.
L’lendemain, deux ch’vaux avaient été réquisitionné et attelé à la charrette. Les dix tonneaux d’poudre furent chargé et l’conseil d’la résistance s’mit en route pour Vatereshe, dans les profondeurs d’la forêt sacré Taalgrunhar. Magnus resta avec l’Daubler pour l’aider. Y ‘en avait pour une heure d’trajet.
C’était un village avec deux grandes fermes, deux granges, une espèce d’forge rudimentaire, une salle commune q’f’sait office d’auberge, une tour de guet, des cultures et plein d’animaux d’élevage. Y ‘avait aussi plein d’cabanons d’appoint.
Les rumeurs disaient q’Vatereshe possède des distilleries clandestines q’produisent une liqueur réputée: l’eau tonnerre. D’vaient être cachées que’que part si c’était vrai.
Y avait une trentaine d’habitants, q’semblait diviser en deux familles. Un certain Leopold, un quadragénaire grisonnant au corps sec comme du cuir leur fit bon accueil. Avec les papiers officiels d’la Elise et les nouvelles d’la chute de Talabheim, tout l’monde était patriote pour l’heure. Sonia montra le moignon avec la lame d’ogre-rat qu’elle avait ramassé la veille afin q’tous prennent conscience d’la réalité d’l’ennemi. Mais fallait l’assentiment des plus âgés pour accepter q’les adultes soient r’cruter dans la résistance.
En attendant on fit manger l’groupe dans la salle commune. Ca braillait, ça parlait, y ‘avait d’l’ambiance. Les trois filles, Sonia, Alexia, et Iteza, avaient l’succès d’leur charme. L’Leopold l’aimait bien la rouquine. Voulait l’embrasser. L’groupe essaya d’évaluer les aptitudes au combat d’ceux pouvant être recruté. L’Leopold leur appris qu’ici c’était l’arc pour la chasse q’était prisé. Pour les armes, certains étaient doués avec les poings. Leopold accepta d’faire une démonstration avec L’Thorin . Si il gagnait , la Sonia s’laissait embrasser ! L’Leopold l’avait des poings aussi dur qu’un marteau. Mis Ko l’nain avec deux mandales. Une promesse l’était une promesse alors l’Leopold alla embrasser délicat’ment la Sonia q’en avait pas trop envie mais q’voulait pas rompre la promesse.
Z’étaient rustres dans l’village, mais pas les femmes semblaient bénéficier d’pas mal d’considérations, aussi l’baiser fut assez chaste, bien moins insistant q’les manières.
L’Iksi affronta un autre adepte d’poing, c’te fois pour un baiser d’l’Alexia q’en avait encore moins envie. L’adversaire d’nain l’était bien moins fort q’le Leopold et normalement l’Iksi d’vait l’battre. Mais s’emmêla les pinceaux l’pauv nain et finit au sol comme l’Thorin. Après un nouveau baiser échangé sous les applaudiss’ments d’tous, t’as une femme d’cinquantaine d’année q’est rentrée. L’a haussé l’ton la dame et tous les gars sont d’venus sages et honteux comme des gosses.
S’appelait Regina. Donna son accord aux groupes d’faire d’Vatereshe l’base arrière ou elle savait pas trop quoi qui voulait et d’recruter et former les gars. Talabheim d’vait être libérée, ici z’étaient tous des patriotes. Elle ajouta q’fallait arrêter d’emmerder les jeunes filles et q’ceux q’avaient échangé des baisers alors q’z’étaient mariés, s’raient consignés la s’maine aux taches d’la maison en plus d’leur travaux extérieurs. Bon on savait qui d’t’nait l’pouvoir a Vatereshe...
L’après midi, la Sonia évalua l’possibilité d’fortifier l’village. L’avait peur d’une attaque skaven tôt ou tard. Voulait faire construire une palissade et piéger la route avec des explosifs. On s’organisa pour aller couper les arbres. Ca manquait pas. Thorin et Sonia supervisait l’truc.
En début d’soirée, Len, Iksi, Iteza, et Alexia, accompagné d’trois recrues, allèrent au village proche d’Eastadt l’histoire d’recruter un peu plus avant la fin du jour. L’avait mauvaise réputation l’village. Vivait a l’extrême périphérie d’l’Ederwerks et s’mélangeaient pas avec l’reste d’la population paysanne. En approchant d’la dizaine d’habitations, t’a une vache q’gisait dans l’herbe, la panse ouverte, morte, couverte d’mouches... En approchant d’Eastadt virent q’y avait personne à l’extérieur. Sauf un gars , sur le perron d’l’auberge. L’avait un foulard tout autour d’cou. S’excusa l’gars d’cacher son nez et sa bouche mais cause d’ l’épidémie fallait être prudent.
On r’sentait un malaise dans c’village c’est sur. L’gars l’était l’représentant d’la bourgade. L’était d’accord pour parler d’résistance. L’invita l’groupe a entrer boire et manger : vu l’heure , d’vait avoir faim. Bière, vin et plats copieux furent apportés. L’gars acquiesçait avec d’grand hochements d’têtes aux mots qu’on lui disait. Ses yeux z’étaient grands ouverts, un peu fou faut dire. L’Iksi qui s’méfiait , toucha à rien. L’avait l’air trop d’un entourloupeur l’gars. l’Iteza l’imita mais l’Alexia et l’Len s’privèrent pas pour s’remplir la panse tout comme les trois recrues trop content d’souper.
L’Iksi l’avait vu v’nir l’truc et fut pas trop surpris d’voir venir l’entourloupe. L’repas était drogué et l’Len tomba d’sommeil la tête sur la table tout comme les trois recrues. L’Alexia parvint à résister à la torpeur. L’gars au foulard murmura d’mots et fit un geste d’la main. Une panique soudaine s’empara d’l'Alexia qui remplit d’terreur couru s’recroqu’viller dans un coin d’la salle. L’Isi et l'Iteza résistèrent à la peur. Dans l’même temps quatre archers f’saient irruption dans la salle et l’mettait en joue.
Ouais l’avait vu v’nir l’entourloupe l’nain mais pas sur que ça lui serve beaucoup sur s’coup là ! A deux contre cinq , dont un sorcier d’y savait pas trop d’q’el collège, pouvait rien faire. Putain d’journée d’entourloupe! On les obligea à boire, tout comme l’Alexia terrorisée, et tandis q’la drogue les plongeait dans l’sommeil l’entendirent l’gars dire q’fallait préparer l’rituel et l’sacrifice à la gloire d’Tzeentch. L’foulard glissa et l’nain et l'elfe purent voir q’l’sorcier avait deux bouches , l’une sur l’visage, l’aut’ sur l’cou et un troisième oeil sur l’bout du nez q’faisait qu’osciller droit à gauche...
S’réveillèrent y savait pas trop quand, dans une sorte d’caves. Z’étaient pratiquement nus , avec d’simples sous-vêtements. Leur équipement était entassé dans un coin. Y avait un gars, q’les pressait d’se réveiller en leur donnant des claques et q’les avait obligé a vomir.
S’appelait Otto, fallait s’grouiller disait il. L’était survivant d’une escouade d’soldats qu’avait fuit la bataille. Ses compagnons z’avaient été capturé dans l’Ederwerks. Lui était parvenu a s’planquer. L’avait suivi les ravisseurs le Otto et r’péré l’passage q’menait à c’t’endroit q’se prolongeait par un tunnel m’nant surement là ou s’faisait l’rituel dont avait entendu parlé l’Iksi. C’était caché dans une alcôve sombre dans l’passage l’Otto.
Pouvait pas intervenir vu qu’y avait toujours une d’mi douzaine d’y savait pas trop quoi dans la pièce. Y savait pas trop quoi vu q’un avait trois bras, un autre s’couvrait d’écaille, un autre avait une corne... L’avait failli fuir le Otto mais l’avait vu tous ces monstres emporter ces trois amis et trois autres prisonniers dans l’aut tunnel. Alors l’avait braver sa peur et réveiller les quat’qui restaient.
Iteza, Len, Iksi et Alexia furent d’accord q’fallait pas trainer. Z’allaient r’venir les chercher les mutants et les amn’er au sacrifice. Z’étaient trop engourdis pour s’battre. Prirent s’qui pouvait ramasser à la hâte d’leur équipm’ent puis filèrent par l’passage faiblement éclairé q’remontait à la surface. Sortirent dans un p’tit bosquets d’arbre près d’un champs, pas très loin d’Eastadt. Z’avait pas trop envie d’y r’tourner pour l’moment. s’pressèrent d’retourner a Vatereshe.
Sonia et Thorin furent tout d’suite alertés en voyant arrivé leurs compagnons vu q’leur manquait la moitié d’leurs vêtements et q’z’étaient tous hagard comme un lend’main d’beuverie. Z’apprirent sidérés la nouvelle d’la découverte intempestive d’cultistes d’chaos....
La nuit tombait sur Vatereshe...Morrslieb plein y a deux jours s’réduisait à un fin croissant d’lumière vert moisi témoignant l’imprévisibilité d’son cylcle. Mannslieb dans sa phase descendante, presq' à moitié pleine éclairait la nuit.
Bon ben moi j’ai trop peur en racontant tout c’la...J’ai des frissons d’partout..M’faut d’la picole...Mais d’la forte s’te fois ...Et beaucoup...
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:50, modifié 1 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre dix "Etat Des Lieux"
20 du mois de l’Avant Mystère 2522 , J7 après l’occupation
Compte rendu de la situation, à l’usage du Cercle de la Résistance
par Silke Arendt, chevalier du Champs verdoyant
Résistance dans la cité
-une dizaine de civils dans les auberges réquisitionnées (Wanda, famille Mayer, Bellock..)
-quelques dizaines de soldats en déroute, réfugiés dans la Trouée Des Guildes.
-le temple de Myrmidia (50 dont 20 civils) et le Rocfoyer (50-100+ ?), tous deux encerclés. Ce sont les deux seuls endroits de la cité qui ne sont pas aux mains des skavens.
Résistance extérieure
-Karfeld 50 habitants , fermiers
-Vatereshe 35 habitants, fermiers, chasseurs, base arrière sure
-Ederwerks une centaine de fermes, 300-400h, fermiers
-Sumpfrand* (pavillons de chasse près du marais) 40 h, serviteurs des nobles
-Dankerood* (station thermale près du lac du cratère) , 85 h , serviteurs
*une centaines de réfugiés, en majorité des familles nobles, ont rallié les deux villages
=> 150-250 recrues possible chez les fermiers et serviteurs , 1/4 seulement peut être armé.
Force armée actuelle (environs 60)
-Médiocre/Moyenne: une dizaine de milicien, une dizaine de recrues, une dizaine d’hommes des bois (forêt)
-Bonne: un sergent, une vingtaine de coureurs des bois (Taal) (une quinzaine de chevaliers morts a Eastadt au cours des affrontements avec des cultivées de Tzeench)
-Exceptionnelle 6 templiers du Loup Blanc, sociopathes mais très efficaces.
+ personnalités: Nhamud, Wolfgang Ludwingen, Hierarques de Taal, Konrad ...
Grands officiers de la résistance :
-Comtesse Elise Kreiglitz-Untern : souhaite récupérer le Grand Manoir, symbole du pouvoir de la cité, avant l’entrée de l’armée impériale. Afin d’accueillir cette dernière comme alliée et non comme libérateur. Pragmatique. Soutient les ulriciens mais modère leur intolérance.
-Joerg Hafner du Conseil de Chasse, commandant de la milice et des Elus de Taal : dernier officier du Conseil de Chasse de la cité en liberté, fera tout pour libérer l’Oeil de la Forêt, même motivation qu’Elise.
-Wolfgang Ludwingen : Xénophobe, a accepté de lever ses accusations envers le temple de Myrmidia et du Rocfoyer, lesquels sont, selon lui, victimes des plans machiavéliques de Lorentzo di Marco, l’Aigle du Nord.(commandant des forces des templiers de Myrmidia stationné dans l’empire). Ce dernier utilise les skavens pour rassembler et piéger l’armée impériale, il ne sait pas encore comment. Ceci dans le but de prendre le pouvoir dans l’empire affaibli. Wolfgang accepte de soutenir et former la résistance en échange d’une revalorisation du culte d’Ulric dans l’avenir.
Personnalités martiales de la résistance
-Wolfgang Ludwingen, grand prêtre d’Ulric, intolérant mais capable d’une puissante magie.
-Griselda Vadalti et Valerian Lorentz, myrmideens, stratèges exceptionnels capables de deviner les manoeuvres ennemies mais cloitrés dans leur temple fortifié. Tensions vives avec les ulriciens.
-Silke Arendt, disciple des précédents, stratège
-Nhamud, femme noire, templier de la Vierge Noire (affiliée a Myrmidia), officier exceptionnel mais sa couleur de peau et son origine étrangère sont mal vue par la population.
-Konrad Von Stilmeir, chevalier panthère blessé de la Trouée, désormais soigné a Dankerood, loyal envers la cité.
-Viggo Shultz, tenancier boiteux insultant tout le monde, de l’Esgourde au Cochon , Khor le nain sans cerveau, Anysiel l’elfe dilettante et charmeur : très indépendants, insensibles a la hiérarchie, se moquent de la politique de la cite mais ont un lien de loyauté avec la myrmideenne Griselda.
-Les deux hiérarques de Taal et Rhya : magie puissante mais protègent la forêt sacrée. Soutiennent les ulriciens, méfiant envers le temple de Myrmidia jugé comme une présence étrangère.
Autres personnalités
-Tobal Viredebord, espion halfling de la résistance
-Wanda cuisinière halfling pour le compte des skavens, rêve de tous les empoisonner
-Elsa Lacvert, pretresse de Shallya, épaule le médecin Ulthvas Daubler a Dankerood, accompagné de trois initiées. N’apprécie pas les ulriciens envers qui elle refuse d’invoquer les miracles de sa déesse.
-Sven et Argan, deux nains mineurs sauvés, l’un est forgeron , l’autre est artificier. Peuvent fabriquer à partir des tonneaux de poudre et d’une source de métal, des munitions, des bombes explosives ou incendiaires. Ce de manière plus efficiente que (remarque inappropriée sur un officier de la résistance, censurée par l’autorité compétente.)
-Hans Von Muller: représentant des nobles. Arrogant et misogyne.
-Leopold de Vatereshe maitrise le combat a main nu si cela peut être utile
-Paul Von Soleck : le jeune et illustre augure séjournerait dans le Jardin de Morr, au nord.
-Le temple de Myrmidia abrite également Yavandir, un forgeron elfe, Karin Weber, la grande prêtresse de Shallya, quelques ingénieurs nains, 10 chevaliers d’élite du Champs Verdoyants et trois estaliens/tilléens maniant le fusil d’Hochland. Une quinzaine d’initiés ou d’écuyers secondent les chevaliers et tireurs. Les civils s’occupent de la nourriture. Les cloches sonnent tous les jours a midi pour signaler à la population que le temple résiste encore. Le temple aurait accès a des tunnels secrets vers d'autres quartiers.
Chapitre dix "Etat Des Lieux"
20 du mois de l’Avant Mystère 2522 , J7 après l’occupation
Compte rendu de la situation, à l’usage du Cercle de la Résistance
par Silke Arendt, chevalier du Champs verdoyant
Résistance dans la cité
-une dizaine de civils dans les auberges réquisitionnées (Wanda, famille Mayer, Bellock..)
-quelques dizaines de soldats en déroute, réfugiés dans la Trouée Des Guildes.
-le temple de Myrmidia (50 dont 20 civils) et le Rocfoyer (50-100+ ?), tous deux encerclés. Ce sont les deux seuls endroits de la cité qui ne sont pas aux mains des skavens.
Résistance extérieure
-Karfeld 50 habitants , fermiers
-Vatereshe 35 habitants, fermiers, chasseurs, base arrière sure
-Ederwerks une centaine de fermes, 300-400h, fermiers
-Sumpfrand* (pavillons de chasse près du marais) 40 h, serviteurs des nobles
-Dankerood* (station thermale près du lac du cratère) , 85 h , serviteurs
*une centaines de réfugiés, en majorité des familles nobles, ont rallié les deux villages
=> 150-250 recrues possible chez les fermiers et serviteurs , 1/4 seulement peut être armé.
Force armée actuelle (environs 60)
-Médiocre/Moyenne: une dizaine de milicien, une dizaine de recrues, une dizaine d’hommes des bois (forêt)
-Bonne: un sergent, une vingtaine de coureurs des bois (Taal) (une quinzaine de chevaliers morts a Eastadt au cours des affrontements avec des cultivées de Tzeench)
-Exceptionnelle 6 templiers du Loup Blanc, sociopathes mais très efficaces.
+ personnalités: Nhamud, Wolfgang Ludwingen, Hierarques de Taal, Konrad ...
Grands officiers de la résistance :
-Comtesse Elise Kreiglitz-Untern : souhaite récupérer le Grand Manoir, symbole du pouvoir de la cité, avant l’entrée de l’armée impériale. Afin d’accueillir cette dernière comme alliée et non comme libérateur. Pragmatique. Soutient les ulriciens mais modère leur intolérance.
-Joerg Hafner du Conseil de Chasse, commandant de la milice et des Elus de Taal : dernier officier du Conseil de Chasse de la cité en liberté, fera tout pour libérer l’Oeil de la Forêt, même motivation qu’Elise.
-Wolfgang Ludwingen : Xénophobe, a accepté de lever ses accusations envers le temple de Myrmidia et du Rocfoyer, lesquels sont, selon lui, victimes des plans machiavéliques de Lorentzo di Marco, l’Aigle du Nord.(commandant des forces des templiers de Myrmidia stationné dans l’empire). Ce dernier utilise les skavens pour rassembler et piéger l’armée impériale, il ne sait pas encore comment. Ceci dans le but de prendre le pouvoir dans l’empire affaibli. Wolfgang accepte de soutenir et former la résistance en échange d’une revalorisation du culte d’Ulric dans l’avenir.
Personnalités martiales de la résistance
-Wolfgang Ludwingen, grand prêtre d’Ulric, intolérant mais capable d’une puissante magie.
-Griselda Vadalti et Valerian Lorentz, myrmideens, stratèges exceptionnels capables de deviner les manoeuvres ennemies mais cloitrés dans leur temple fortifié. Tensions vives avec les ulriciens.
-Silke Arendt, disciple des précédents, stratège
-Nhamud, femme noire, templier de la Vierge Noire (affiliée a Myrmidia), officier exceptionnel mais sa couleur de peau et son origine étrangère sont mal vue par la population.
-Konrad Von Stilmeir, chevalier panthère blessé de la Trouée, désormais soigné a Dankerood, loyal envers la cité.
-Viggo Shultz, tenancier boiteux insultant tout le monde, de l’Esgourde au Cochon , Khor le nain sans cerveau, Anysiel l’elfe dilettante et charmeur : très indépendants, insensibles a la hiérarchie, se moquent de la politique de la cite mais ont un lien de loyauté avec la myrmideenne Griselda.
-Les deux hiérarques de Taal et Rhya : magie puissante mais protègent la forêt sacrée. Soutiennent les ulriciens, méfiant envers le temple de Myrmidia jugé comme une présence étrangère.
Autres personnalités
-Tobal Viredebord, espion halfling de la résistance
-Wanda cuisinière halfling pour le compte des skavens, rêve de tous les empoisonner
-Elsa Lacvert, pretresse de Shallya, épaule le médecin Ulthvas Daubler a Dankerood, accompagné de trois initiées. N’apprécie pas les ulriciens envers qui elle refuse d’invoquer les miracles de sa déesse.
-Sven et Argan, deux nains mineurs sauvés, l’un est forgeron , l’autre est artificier. Peuvent fabriquer à partir des tonneaux de poudre et d’une source de métal, des munitions, des bombes explosives ou incendiaires. Ce de manière plus efficiente que (remarque inappropriée sur un officier de la résistance, censurée par l’autorité compétente.)
-Hans Von Muller: représentant des nobles. Arrogant et misogyne.
-Leopold de Vatereshe maitrise le combat a main nu si cela peut être utile
-Paul Von Soleck : le jeune et illustre augure séjournerait dans le Jardin de Morr, au nord.
-Le temple de Myrmidia abrite également Yavandir, un forgeron elfe, Karin Weber, la grande prêtresse de Shallya, quelques ingénieurs nains, 10 chevaliers d’élite du Champs Verdoyants et trois estaliens/tilléens maniant le fusil d’Hochland. Une quinzaine d’initiés ou d’écuyers secondent les chevaliers et tireurs. Les civils s’occupent de la nourriture. Les cloches sonnent tous les jours a midi pour signaler à la population que le temple résiste encore. Le temple aurait accès a des tunnels secrets vers d'autres quartiers.
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:51, modifié 2 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre dix bis "Etat Des Lieux De L'Occupation"
20 du mois de l’Avant Mystère 2522 J7 après l’occupation
Compte rendu de la situation, à l’usage du Conseil de la Résistance
par Silke Arendt, chevalier du Champs verdoyant
Force d’occupation
-Haute-porte, Taalbastion, Souricière
de 40 milles à 100 milles skavens
-Talabheim
20 milles skavens
-Ederwerks, ruralité
0 skaven. Parfois des duos d’ogres-rats chassent dans la campagne pour obliger les fermiers a rester chez eux. Une rumeur dit que les skavens vont bientôt mettre les fermes a contribution. Une autre rumeur dit qu’ils vont plutôt se nourrir des humains de la cité une fois les ressource de celle-ci épuisée.
Etat de la cité : tout nain aperçu est mis à mort
-Troué des guilde : faibles patrouilles (de 5). La brasserie Harrington doit acheminer quotidiennement de la nourriture aux skavens des barricades et à ceux de l’Académie Royale. (Bellock le nain qui tient la brasserie se cache pour demeurer en vie) Quartier le plus sur du fait des ses nombreuses haies et bosquets, mais isolé. Quelques dizaines de soldats en déroute réfugiées chez l’habitant ainsi que beaucoup de réfugiés du Geltwold , ceux ayant échappés aux rafles et aux chasses.
-Suif : isolé par des barricades gardées (20 skavens sur chacune+vigiles sur les toits). 5-15 milles skavens d’un clan rival. En guenilles et munis d’armes rouillées, les hommes rats sont reclus dans la basse ville. L’état de la population humaine, devant souffrir de famine et de maladie, est inconnue. Une rumeur dit qu’un tunnel est utilisé par un des gangs, entre la Trouée et le Suif, pour acheminer un peu de nourriture au suif.
-Châtelain : patrouilles (2 tireurs),quartier complètement déserté, les familles qui sont restées ont été soit réduites en esclavages soit tuées. Tireurs embusqués dans les tours mais pas seulement. Patrouille de duo de tireurs dans les rues. Toute personne aperçue est abattue à vue. Espaces ouverts, nombreux. Traverser ce quartier semble suicidaire.
-L’Académie Royale : résidence principale du clan skaven maniant fusils et armes lourdes. Ce clan harcèle le Rocfoyer qui tient malgré tout en anticipant toutes les attaques. Les officiers des patrouilles sont originaires de ce clan. (manient pistolets et fusils)
-Le Grand Manoir : nouvelle résidence de la nécromancienne. Peu d’informations. Les skavens résident autour dans les dépendances sont craintifs et peureux. Les morts sont acheminés en ce lieu sur de grands chariots.
-Geltwold : patrouilles (ogres-rats) ,les ogres-rats y sèment la terreur. La population est peu a peu exterminée, dévorée par les monstres.
-Loi, Marchand, Porte-Nord : patrouilles nombreuses (10 skavens, 1 officier) les trois quartiers abritent de nombreux chantiers en construction. (une cinquantaine d’esclaves pour une dizaine de gardiens skavens sur chaque chantier).Pour le moment seuls des baraquements sont édifiés, le but de ces chantiers restent inconnus.
Les skavens affament les esclaves, tuent, dévorent et remplacent les plus faibles. Les esclaves les plus soumis sont parfois autorisés à rentrer chez eux. Les hommes-rats urinent régulièrement sur la population. Face à toute résistance, les familles entières sont tuées, en commençant toujours par les enfants. Trois auberges gèrent l’approvisionnement de nourriture. (Le Mousquet Rouillé au nord, Les Trois Pommes dans le quartier marchand et le Chaudron Eloquent dans le quartier des lois).
-Le Jardin de Taal : faibles patrouilles (5 skavens) des esclaves bucherons coupent les arbres et les acheminent aux chantiers. On compte 10 gardes skavens pour 50 esclaves, comme sur les chantiers.
-La Promenade des Dieux : dévastée, les morts ne sont pas ramassés et pourrissent dans la chaleur de l’été. Interdit a toute circulation sauf quelques ravitaillements de nourritures pour la légion de skavens qui encerclent le temple de Myrmidia. Irmgard, une des initiées de Shallya, dit qu’un certain Walter pourrait avoir survécu dans l’asile shalleen. Walter disait savoir parler le langage des hommes rats. Quelques patrouilles au sud du quartier veillent a ce que personne n’entre et filtrent les chariots de ravitaillement.
Personnalités particulières
-Azorak oeil d’Acier : mage skaven, accompagné d’une demi-douzaine de gardes du corps sur-armés et le protégeant d’un mur de bouclier. Il est vu sur les chantiers en compagnie d’un esclave humain, un érudit semble-t-il. Pas d’itinéraires ou d’horaires réguliers.
-La Nécromancienne : cloitrée dans le Grand Manoir. Parfois vue certain soir au temple de Verena ou aux Caves, pour y parler avec Azorak. Il n’y a plus de morts-vivants dans la cité. Aucunes informations sur ses agissements.
- ? , un ingénieur skaven ? : un homme-rat couvert de métal et d’arcs électriques. Il est accompagné d’une monstruosité, un gros skaven bardé de fer dont un des bras a été remplacé par une arme lourde, une mitrailleuse. Une seconde arme est greffée sur son torse. Alimentée par un réservoir dans son dos, celle-ci crache des flammes et incinère tout humain jugé trop proche. Ces deux là ne dorment et ne mangent jamais. Trois gardes se relaient pour les accompagner en permanence. Ces skavens terrifiants sont uniquement vu sur le chantier de la grande place de l’Absolution, dans le quartier des lois, et sur le chantier dans la Dragonnière, au niveau de l’ancienne guilde des marchands.
-Le chef du clan skaven rival du Suif se nommerait Nelrich le Suppurateur.
Chapitre dix bis "Etat Des Lieux De L'Occupation"
20 du mois de l’Avant Mystère 2522 J7 après l’occupation
Compte rendu de la situation, à l’usage du Conseil de la Résistance
par Silke Arendt, chevalier du Champs verdoyant
Force d’occupation
-Haute-porte, Taalbastion, Souricière
de 40 milles à 100 milles skavens
-Talabheim
20 milles skavens
-Ederwerks, ruralité
0 skaven. Parfois des duos d’ogres-rats chassent dans la campagne pour obliger les fermiers a rester chez eux. Une rumeur dit que les skavens vont bientôt mettre les fermes a contribution. Une autre rumeur dit qu’ils vont plutôt se nourrir des humains de la cité une fois les ressource de celle-ci épuisée.
Etat de la cité : tout nain aperçu est mis à mort
-Troué des guilde : faibles patrouilles (de 5). La brasserie Harrington doit acheminer quotidiennement de la nourriture aux skavens des barricades et à ceux de l’Académie Royale. (Bellock le nain qui tient la brasserie se cache pour demeurer en vie) Quartier le plus sur du fait des ses nombreuses haies et bosquets, mais isolé. Quelques dizaines de soldats en déroute réfugiées chez l’habitant ainsi que beaucoup de réfugiés du Geltwold , ceux ayant échappés aux rafles et aux chasses.
-Suif : isolé par des barricades gardées (20 skavens sur chacune+vigiles sur les toits). 5-15 milles skavens d’un clan rival. En guenilles et munis d’armes rouillées, les hommes rats sont reclus dans la basse ville. L’état de la population humaine, devant souffrir de famine et de maladie, est inconnue. Une rumeur dit qu’un tunnel est utilisé par un des gangs, entre la Trouée et le Suif, pour acheminer un peu de nourriture au suif.
-Châtelain : patrouilles (2 tireurs),quartier complètement déserté, les familles qui sont restées ont été soit réduites en esclavages soit tuées. Tireurs embusqués dans les tours mais pas seulement. Patrouille de duo de tireurs dans les rues. Toute personne aperçue est abattue à vue. Espaces ouverts, nombreux. Traverser ce quartier semble suicidaire.
-L’Académie Royale : résidence principale du clan skaven maniant fusils et armes lourdes. Ce clan harcèle le Rocfoyer qui tient malgré tout en anticipant toutes les attaques. Les officiers des patrouilles sont originaires de ce clan. (manient pistolets et fusils)
-Le Grand Manoir : nouvelle résidence de la nécromancienne. Peu d’informations. Les skavens résident autour dans les dépendances sont craintifs et peureux. Les morts sont acheminés en ce lieu sur de grands chariots.
-Geltwold : patrouilles (ogres-rats) ,les ogres-rats y sèment la terreur. La population est peu a peu exterminée, dévorée par les monstres.
-Loi, Marchand, Porte-Nord : patrouilles nombreuses (10 skavens, 1 officier) les trois quartiers abritent de nombreux chantiers en construction. (une cinquantaine d’esclaves pour une dizaine de gardiens skavens sur chaque chantier).Pour le moment seuls des baraquements sont édifiés, le but de ces chantiers restent inconnus.
Les skavens affament les esclaves, tuent, dévorent et remplacent les plus faibles. Les esclaves les plus soumis sont parfois autorisés à rentrer chez eux. Les hommes-rats urinent régulièrement sur la population. Face à toute résistance, les familles entières sont tuées, en commençant toujours par les enfants. Trois auberges gèrent l’approvisionnement de nourriture. (Le Mousquet Rouillé au nord, Les Trois Pommes dans le quartier marchand et le Chaudron Eloquent dans le quartier des lois).
-Le Jardin de Taal : faibles patrouilles (5 skavens) des esclaves bucherons coupent les arbres et les acheminent aux chantiers. On compte 10 gardes skavens pour 50 esclaves, comme sur les chantiers.
-La Promenade des Dieux : dévastée, les morts ne sont pas ramassés et pourrissent dans la chaleur de l’été. Interdit a toute circulation sauf quelques ravitaillements de nourritures pour la légion de skavens qui encerclent le temple de Myrmidia. Irmgard, une des initiées de Shallya, dit qu’un certain Walter pourrait avoir survécu dans l’asile shalleen. Walter disait savoir parler le langage des hommes rats. Quelques patrouilles au sud du quartier veillent a ce que personne n’entre et filtrent les chariots de ravitaillement.
Personnalités particulières
-Azorak oeil d’Acier : mage skaven, accompagné d’une demi-douzaine de gardes du corps sur-armés et le protégeant d’un mur de bouclier. Il est vu sur les chantiers en compagnie d’un esclave humain, un érudit semble-t-il. Pas d’itinéraires ou d’horaires réguliers.
-La Nécromancienne : cloitrée dans le Grand Manoir. Parfois vue certain soir au temple de Verena ou aux Caves, pour y parler avec Azorak. Il n’y a plus de morts-vivants dans la cité. Aucunes informations sur ses agissements.
- ? , un ingénieur skaven ? : un homme-rat couvert de métal et d’arcs électriques. Il est accompagné d’une monstruosité, un gros skaven bardé de fer dont un des bras a été remplacé par une arme lourde, une mitrailleuse. Une seconde arme est greffée sur son torse. Alimentée par un réservoir dans son dos, celle-ci crache des flammes et incinère tout humain jugé trop proche. Ces deux là ne dorment et ne mangent jamais. Trois gardes se relaient pour les accompagner en permanence. Ces skavens terrifiants sont uniquement vu sur le chantier de la grande place de l’Absolution, dans le quartier des lois, et sur le chantier dans la Dragonnière, au niveau de l’ancienne guilde des marchands.
-Le chef du clan skaven rival du Suif se nommerait Nelrich le Suppurateur.
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:52, modifié 1 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre dix ter « rumeurs... »
Quoi j’ai dormi ? Et c’est pas la première fois? Là sur la table ? Bizarre, normalement j’dors jamais quand j’picole, d’moins j’m’en rappelle jamais. On causait d’quoi?
Ah ouais les fameux cultistes d’Eastadt. Ben j’voulais pas en parler d’façon. J’veux pas d’emmerdes avec les répurgateurs sigmarites. Surtout q’mon avis perso c’est q’y a surtout eu trop d’picole dans l’rang d’la résistance ce soir là...
On m’a raconté qu’a Vatereshe z’ont vu dans l’ciel un disque multicolore avec un gars d’ssus. Y avait aussi des rapaces géants d’la forme d’raies mantas qui volaient dans l’ciel d’la nuit. Des poissons volant dans les nuages! Ouais ben moi quand j’raconte ça j’fini au trou et l’guet veut rien savoir. Alors si c’est pas d’la picole c’est quoi s’t’histoire ? T’en veux encore des rumeurs d’ivrognes ? Parait q’sur le chemin d’Vatereshe z’ont vu la même nuit des silhouettes difformes q’ressemblait a d’la boue animée rose fluo... Parait q’le chaos ça fait peur, mais on raconte q’la Sonia elle s’est tordue d’rire.
Ouais, des trucs roses fluo q’ressemblent a rien, des crises d’rires nocturnes, avec des poissons dans l’ciel et des disques multicolores...L’tout a Vatereshe connue pour ses distilleries d’eau tonnerre... T’en veux encore des preuves d’la picole?
Après j’sais pas, t’as p’être eu une bavure aussi. L’matin l’Eastadt était en cendre et t’avais tous les villageois et quinze chevaliers qu’avaient été envoyé zigouiller l’prétendu chaos qu’étaient tous morts. Parait q’dans une grotte proche y avait eu des sacrifices humains et q’on y trouva même Hagen ; l’frêre d’Len, victime d’horribles rituels et q’était désormais corrompu par plein d’mutations d’chaos. C’est Len qui lui donna une mort honorable a c’qui parait. Après y avait p’être aussi une question d’héritage, moi j’en sais rien. Q’Sigmar nous vienne en aide en tout cas si c’était vrai tout c’chaos. Pourra jamais vérifier d’façon vu q’tout a été effondré à coup d’explosifs. Ben tiens comme de par hasard... Picole j’te l’dit...
Sur q’les chevaliers étaient bien morts. La version officielle disaient q’z’avaient eu l’dessus sur les villageois q’étaient tous des mutants mais q’z’avaient péri cause d’plein d’créatures infernales invoquées. Ouais les raies mantas et les machins roses. Bavure d’picole que j’te répète. La journée fut passée a les enterrer les morts, avec l’aide d’coureurs des bois qu’étaient sorti d’leur forêt sacrée en compagnie des deux hiérarques de Taal. Parait d’ailleurs que c’est eux qu’avaient tués les poissons dans l’ciel et les horreurs roses avec leurs flèches. Bon ben si le clergé d’Taal s’mêlait aux rumeurs pour en faire des versions officielles , sur qu’on pouvait plus rien dire.
L’groupe avait récupéré Max, q’avait joint Dankerood, qui les mit au jus d’la situation d’la cité. L’avait eu du mal a quitté la Wanda le Max. Une idylle avec l’aubergiste des Trois Pommes, c’était l’explication d’ses jours d’absences. Vous avez du lire les rapports d’la Silke Arendt alors j’répéterai pas les choses. Max il avait ramassé les biens précieux des chevaliers morts pour les ram’ner a leur famille a Dankerood. D’la part d’un Halfling, tous des chapardeurs c’est connu, les nobles apprécièrent l’geste en vérifiant tout d’même q’manquait rien. Soutenaient la résistance les nobles. Mais pouvait pas y participer directement : z’étaient la tête pensante, les décideurs de d’main qui s’raient en charge de reconstruire d’la cité...Chacun son truc, c’était d’naissance, z’étaient pour rien sur la chose...Fallait les protéger et libérer la cité...Ouais facile....
A Dankerood on cru d’abord que l’temple d’Sigmar avait tenu cause d’cloches q’avaient été entendu.Mais en fait c’était c’lui d’Myrmidia. Avec ses murs d’granit, son entrée fortifiée en goulot, ses pièges a feu et plein d’truc dont seuls les gens d’la Tilée et d’Estalie semblent connaître, l’temple avait tenu contre une horde déchainée d’skavens. Celui d’Sigmar lui l’avait cédé. Ca rendait furibard le Wolfang Ludwingen, le grand prêtre d’Ulric, q’avait mis d’côté ses rancoeurs envers Sigmar pour ordonner a ses fidèles d’s’y retrancher. Alors d’coup il soupçonnait une entourloupe des myrmideens qui aurait mis en scène leur siège mais qui en fait s’raient d’mèches avec les skavens. Et puis tant qu’a faire l’Rocfoyer et les nains q’tenaient aussi, c ‘était pareil : tous des alliés des skavens...
Bon l’Elise , la comtesse, l’calma un peu, et le Wolfgang revint l’lendemain un peu , un peu seulement, sur ses affirmations. Faut dire q’vu q’tous les nains étaient massacrés l’alliance d’se côté c’était un peu foireux. Une rumeur dit q’l’groupe avait pu entrer dans l’temple de Myrmidia d’puis un tunnel secret q’donnait dans l’Ederwerks. Là z’avait pu sentit l’pouvoir du temple, une terre consacrée à la gloire d’la Vierge de Guerre. Y avait eu des pertes. La Tyralia l’avait subit la malpierre, criblée d'balles maudites en défendant l'entrée du temple, et connu l’même sort qu’Hagen , des mains d’la Griselda s’te fois. Alors là aussi l’coup d’un siège simulé a coup d’mutations ça t’nait pas la route. Bon après c’est des rumeurs alors moi j’en sais rien...
M’fin le Wolfgang accepta d’lever ses soupçons et les r’porta sur l’Aigle du Nord, le Lorentzo di Marco, le commandant d’tous les templiers d’Myrmidia stationnés dans l’empire. Un gars pas d’chez nous q’voulait parait-il annexer l’empire affaibli. Faut dire q’l’avait dit a l’Ar-Ulric d’Middenheim y a pas longtemps q’les sigmarites et les ulriciens étaient incapables d’gagner une guerre en étant plein d'finesse comme une enclume et à croire que tout pouvait se résoudre à coup de marteau. Alors c’est sur q’y’avait d’la tension d’en l’air. L’Wolfgang en tout cas l’était sur qu’on gagnait pas une guerre terré dans son temple à lire des bouquins pour savoir quoi faire...On gagnait une guerre, le marteau à la main et en éclatant les crânes...Plein d'finesse c'est sur...
J’sais bien q’j’raconte que des rumeurs mais tu veux que j’dise quoi ? Dans la cité j’ai plein d’copains d’picole mais dans l’temple d’Myrmidia ou dans l’Ederwerks j’en ai moins. Alors faut pas non plus pousser sur l’manque d’détails.
Bon en achevant leur repérage des alentours d’la cité, l’groupe s’fit des « amis » a l ‘Esgourde au Cochon, près du marché rural. Ouais pas inventé l’nom... Les amis c’était le Viggo Shultz, l'aubergiste qu’insultait tout l’monde : l’en voulait a tout l’Vieux Monde q’les skavens gachent sa r ‘traite après une vie d’aventurier bien remplie. L’était accompagné d’un duo insolite : un nain costaud nommé Khor q’semblait avoir d’vide a la place du ciboulot et un Elfe tout en élégance q’s’appelait Anysiel et qui fit les yeux doux a l’Iteza laquelle fit s’q’y faut pour s’le mettre provisoirement dans la poche. Ouais c’est une expression, bien sur q’l’Anysiel y t’nait pas dans la poche de l'Iteza! tu crois qu’j’ai trop picolé ou quoi? Juste q’elle l’a charmé , truc d’elfe, et q’l’Anysiel d’coup l’accompagnait un peu.
J’te mentionne deux derniers trucs et j’vais m’coucher. A Karfeld, l’village d’fermiers, trouvèrent une initiée d’Shallya réfugiée chez ses parents. Irmgar c’était son nom, leur apprit q’elle avait travaillé dans l’Asile Shalléen, avec les fous ouais. Y ‘en a un qui couinait et qui disait parler skaven. S’appelait Walter. Tout l’monde prenait pour un cinglé mais vu les évènements ça changeait un peu l’point d’vue... Toute la Promenade Des Dieux était saccagé mais l’gars semblait débrouillard et s’y connaître en hommes-rats, alors l’avait p’être pu échapper au massacre...
L’second truc c’était a la Trouée Des Guildes. Z’évacuèrent un chevalier panthère gravement blessé nommé Konrad vers Dankerood. A la brasserie d’Harrington, z’entendirent parler d’un démon prisonnier, noir comme l’charbon. Bon ben la démone, car c’était une femme, était en fait un chevalier d’la Vierge Noire, encore un ordre affilié a Myrmidia. C’était la femme q’le groupe avait sauvé des prisons des Aderholds. Cause de ses haillons , sa couleur d’peau, et la cicatrice sur l’visage, tous les ignorants l’avait pris pour un démon. Elle enrageait la guerrière . L’groupe avec leur aura d’résistants put facilement la libérer. Une fois en armure et en armes, la Nhamud -l’nom q’elle avait- elle en imposait un peu et fallait être plus que téméraire pour aller la traiter d’démon...
Enfin voilà, on savait pas trop ou ça allait finir tout s’merdier. C’était bien mal engagé... Et ça c’était pas une rumeur... Bon j’picole encore un peu pour mieux dormir...
Chapitre dix ter « rumeurs... »
Quoi j’ai dormi ? Et c’est pas la première fois? Là sur la table ? Bizarre, normalement j’dors jamais quand j’picole, d’moins j’m’en rappelle jamais. On causait d’quoi?
Ah ouais les fameux cultistes d’Eastadt. Ben j’voulais pas en parler d’façon. J’veux pas d’emmerdes avec les répurgateurs sigmarites. Surtout q’mon avis perso c’est q’y a surtout eu trop d’picole dans l’rang d’la résistance ce soir là...
On m’a raconté qu’a Vatereshe z’ont vu dans l’ciel un disque multicolore avec un gars d’ssus. Y avait aussi des rapaces géants d’la forme d’raies mantas qui volaient dans l’ciel d’la nuit. Des poissons volant dans les nuages! Ouais ben moi quand j’raconte ça j’fini au trou et l’guet veut rien savoir. Alors si c’est pas d’la picole c’est quoi s’t’histoire ? T’en veux encore des rumeurs d’ivrognes ? Parait q’sur le chemin d’Vatereshe z’ont vu la même nuit des silhouettes difformes q’ressemblait a d’la boue animée rose fluo... Parait q’le chaos ça fait peur, mais on raconte q’la Sonia elle s’est tordue d’rire.
Ouais, des trucs roses fluo q’ressemblent a rien, des crises d’rires nocturnes, avec des poissons dans l’ciel et des disques multicolores...L’tout a Vatereshe connue pour ses distilleries d’eau tonnerre... T’en veux encore des preuves d’la picole?
Après j’sais pas, t’as p’être eu une bavure aussi. L’matin l’Eastadt était en cendre et t’avais tous les villageois et quinze chevaliers qu’avaient été envoyé zigouiller l’prétendu chaos qu’étaient tous morts. Parait q’dans une grotte proche y avait eu des sacrifices humains et q’on y trouva même Hagen ; l’frêre d’Len, victime d’horribles rituels et q’était désormais corrompu par plein d’mutations d’chaos. C’est Len qui lui donna une mort honorable a c’qui parait. Après y avait p’être aussi une question d’héritage, moi j’en sais rien. Q’Sigmar nous vienne en aide en tout cas si c’était vrai tout c’chaos. Pourra jamais vérifier d’façon vu q’tout a été effondré à coup d’explosifs. Ben tiens comme de par hasard... Picole j’te l’dit...
Sur q’les chevaliers étaient bien morts. La version officielle disaient q’z’avaient eu l’dessus sur les villageois q’étaient tous des mutants mais q’z’avaient péri cause d’plein d’créatures infernales invoquées. Ouais les raies mantas et les machins roses. Bavure d’picole que j’te répète. La journée fut passée a les enterrer les morts, avec l’aide d’coureurs des bois qu’étaient sorti d’leur forêt sacrée en compagnie des deux hiérarques de Taal. Parait d’ailleurs que c’est eux qu’avaient tués les poissons dans l’ciel et les horreurs roses avec leurs flèches. Bon ben si le clergé d’Taal s’mêlait aux rumeurs pour en faire des versions officielles , sur qu’on pouvait plus rien dire.
L’groupe avait récupéré Max, q’avait joint Dankerood, qui les mit au jus d’la situation d’la cité. L’avait eu du mal a quitté la Wanda le Max. Une idylle avec l’aubergiste des Trois Pommes, c’était l’explication d’ses jours d’absences. Vous avez du lire les rapports d’la Silke Arendt alors j’répéterai pas les choses. Max il avait ramassé les biens précieux des chevaliers morts pour les ram’ner a leur famille a Dankerood. D’la part d’un Halfling, tous des chapardeurs c’est connu, les nobles apprécièrent l’geste en vérifiant tout d’même q’manquait rien. Soutenaient la résistance les nobles. Mais pouvait pas y participer directement : z’étaient la tête pensante, les décideurs de d’main qui s’raient en charge de reconstruire d’la cité...Chacun son truc, c’était d’naissance, z’étaient pour rien sur la chose...Fallait les protéger et libérer la cité...Ouais facile....
A Dankerood on cru d’abord que l’temple d’Sigmar avait tenu cause d’cloches q’avaient été entendu.Mais en fait c’était c’lui d’Myrmidia. Avec ses murs d’granit, son entrée fortifiée en goulot, ses pièges a feu et plein d’truc dont seuls les gens d’la Tilée et d’Estalie semblent connaître, l’temple avait tenu contre une horde déchainée d’skavens. Celui d’Sigmar lui l’avait cédé. Ca rendait furibard le Wolfang Ludwingen, le grand prêtre d’Ulric, q’avait mis d’côté ses rancoeurs envers Sigmar pour ordonner a ses fidèles d’s’y retrancher. Alors d’coup il soupçonnait une entourloupe des myrmideens qui aurait mis en scène leur siège mais qui en fait s’raient d’mèches avec les skavens. Et puis tant qu’a faire l’Rocfoyer et les nains q’tenaient aussi, c ‘était pareil : tous des alliés des skavens...
Bon l’Elise , la comtesse, l’calma un peu, et le Wolfgang revint l’lendemain un peu , un peu seulement, sur ses affirmations. Faut dire q’vu q’tous les nains étaient massacrés l’alliance d’se côté c’était un peu foireux. Une rumeur dit q’l’groupe avait pu entrer dans l’temple de Myrmidia d’puis un tunnel secret q’donnait dans l’Ederwerks. Là z’avait pu sentit l’pouvoir du temple, une terre consacrée à la gloire d’la Vierge de Guerre. Y avait eu des pertes. La Tyralia l’avait subit la malpierre, criblée d'balles maudites en défendant l'entrée du temple, et connu l’même sort qu’Hagen , des mains d’la Griselda s’te fois. Alors là aussi l’coup d’un siège simulé a coup d’mutations ça t’nait pas la route. Bon après c’est des rumeurs alors moi j’en sais rien...
M’fin le Wolfgang accepta d’lever ses soupçons et les r’porta sur l’Aigle du Nord, le Lorentzo di Marco, le commandant d’tous les templiers d’Myrmidia stationnés dans l’empire. Un gars pas d’chez nous q’voulait parait-il annexer l’empire affaibli. Faut dire q’l’avait dit a l’Ar-Ulric d’Middenheim y a pas longtemps q’les sigmarites et les ulriciens étaient incapables d’gagner une guerre en étant plein d'finesse comme une enclume et à croire que tout pouvait se résoudre à coup de marteau. Alors c’est sur q’y’avait d’la tension d’en l’air. L’Wolfgang en tout cas l’était sur qu’on gagnait pas une guerre terré dans son temple à lire des bouquins pour savoir quoi faire...On gagnait une guerre, le marteau à la main et en éclatant les crânes...Plein d'finesse c'est sur...
J’sais bien q’j’raconte que des rumeurs mais tu veux que j’dise quoi ? Dans la cité j’ai plein d’copains d’picole mais dans l’temple d’Myrmidia ou dans l’Ederwerks j’en ai moins. Alors faut pas non plus pousser sur l’manque d’détails.
Bon en achevant leur repérage des alentours d’la cité, l’groupe s’fit des « amis » a l ‘Esgourde au Cochon, près du marché rural. Ouais pas inventé l’nom... Les amis c’était le Viggo Shultz, l'aubergiste qu’insultait tout l’monde : l’en voulait a tout l’Vieux Monde q’les skavens gachent sa r ‘traite après une vie d’aventurier bien remplie. L’était accompagné d’un duo insolite : un nain costaud nommé Khor q’semblait avoir d’vide a la place du ciboulot et un Elfe tout en élégance q’s’appelait Anysiel et qui fit les yeux doux a l’Iteza laquelle fit s’q’y faut pour s’le mettre provisoirement dans la poche. Ouais c’est une expression, bien sur q’l’Anysiel y t’nait pas dans la poche de l'Iteza! tu crois qu’j’ai trop picolé ou quoi? Juste q’elle l’a charmé , truc d’elfe, et q’l’Anysiel d’coup l’accompagnait un peu.
J’te mentionne deux derniers trucs et j’vais m’coucher. A Karfeld, l’village d’fermiers, trouvèrent une initiée d’Shallya réfugiée chez ses parents. Irmgar c’était son nom, leur apprit q’elle avait travaillé dans l’Asile Shalléen, avec les fous ouais. Y ‘en a un qui couinait et qui disait parler skaven. S’appelait Walter. Tout l’monde prenait pour un cinglé mais vu les évènements ça changeait un peu l’point d’vue... Toute la Promenade Des Dieux était saccagé mais l’gars semblait débrouillard et s’y connaître en hommes-rats, alors l’avait p’être pu échapper au massacre...
L’second truc c’était a la Trouée Des Guildes. Z’évacuèrent un chevalier panthère gravement blessé nommé Konrad vers Dankerood. A la brasserie d’Harrington, z’entendirent parler d’un démon prisonnier, noir comme l’charbon. Bon ben la démone, car c’était une femme, était en fait un chevalier d’la Vierge Noire, encore un ordre affilié a Myrmidia. C’était la femme q’le groupe avait sauvé des prisons des Aderholds. Cause de ses haillons , sa couleur d’peau, et la cicatrice sur l’visage, tous les ignorants l’avait pris pour un démon. Elle enrageait la guerrière . L’groupe avec leur aura d’résistants put facilement la libérer. Une fois en armure et en armes, la Nhamud -l’nom q’elle avait- elle en imposait un peu et fallait être plus que téméraire pour aller la traiter d’démon...
Enfin voilà, on savait pas trop ou ça allait finir tout s’merdier. C’était bien mal engagé... Et ça c’était pas une rumeur... Bon j’picole encore un peu pour mieux dormir...
Modifié en dernier par Slyden le 21 juin 2017, 17:52, modifié 1 fois.
Re: Terreur à Talabheim
Terreur à Talabheim
Chapitre Onze "Le Vent Tourne..."
Ouais ouais j’me répéterai pas.
J’ai encore rien dit? Ouais faites pas l’malin ou j’cause plus.
Ouais les menaces c’facile, q’j’aurai ma picole que quand j’aurai causé, sur que j’cause d’coup mais j’vous aime pas.
S’pas faux: la rumeur transmise par Irmgard, l’initiée d’Shallya réfugiée a Klarfeld, fut sans doute l’premier tournant d’la bataille d’la résistance. La présence d’un gars q’saurait couiner le rat semblait inestimable.
T’as l’Iksirebta, l’protégé d’la Elise, q’conduisit une expédition. On sait tous q’le chef d’la résistance c’était Len , l’initiée d’Ulric, d’moins a c’qui s’disait. En son absence c’était l’nain qu’avait sauvé l’Elise. Et l’Len l’était occupé s’jour là. Y ‘avait la Sonia, l’Thorin, L’Alexia et L’Iteza q’l’accompagnaient. Parait q’passèrent par des tunnels secrets, connus des nains et des myrmideens. Ouais ça la fout mal d’penser q’des étrangers ont tout un réseau souterrain, on s’sent pas en sécurité c’est sur. Bon a c’moment y avait aussi beaucoup d’skavens dans les rues d’la cité alors c’était pas l’plus important, c’ était même plutôt l’bienvenu.
L’groupe tua deux sentinelles dans les égouts avant d’sortir dans l’parc d’l’asile shalleen. Bon z ‘avaient tué les deux skavens a coup d’tromblons et d’pistolets avant d’réaliser l’barouf q’z’avaient causé. Fallait pas compter sur la discrétion au r’tour.
L’asile avait été dévasté, et tous les occupants massacrés au cours d’la récente bataille. Dans l’sous sol, l’eau des égouts avait commencé par endroit a créer des flaques putrides. C’était sinistre et z ‘en menaient pas large. L’odeur des cadavres était si pestilentielle q’les trois femmes eurent la nausée et purent pas s’empêcher d’vomir tout l’temps d’l’expédition. Faut dire que c’était pas un endroit à gonzesse de c’que j’dis. On sait tous qu’elles sont plus a l’aise dans les senteurs fleuris des cuisines a nous préparer d’bon plats. Ah ah..
Hein? Ouais ben non j’le répéterai pas aux myrmideennes, j’disais çà l’histoire de, s’tout. Ouais j’le répéterai pas j’te dis, j’leur ferai même des omelettes et tous leur diner si y faut, j’tiens à la vie moi. Putain on peut plus picoler, on peut plus plaisanter, on peut juste causer a s’sécher l’gosier... Fait chier...J’aurai du rester a Breittblatt...
Bon,tombèrent sur des nuées d’rats... Puis des rats difformes géants... Puis un rat encore plus gros avec une queue acérée comme une lance et victime d’mutations. T’avait même parait il quelques rats géants qu’avaient des têtes d’hommes. Un endroit d’dingos avec plein d’dingueries. Enfin dans une salle q’servait parait il a effectuer des dissections illégales sur des cadavres _comme quoi la compassion des shalleens n’était pas la même pour tous_ trouvèrent le Walter, q’faisait l’mort sous un drap blanc. Y s’était barricadé et avait survécu grâce a sa débrouille... et son agilité...Dès q’la Sonia compris q’l’était vivant y s’débina a la vitesse d’l’éclair. La Sonia put rien faire. L’Alexia voulu lui faire un croc en jambe d’son Baton mais l’gars sauta comme un lièvre. Le Walter voulu enfin esquiver l’Thorin qui gardait la porte. S’en fallu d’peu mais l’nain l’bloqua d’son bouclier et l’envoya valser sur l’sol. L’Iteza et L’Iksi? On dit qu’a s’moment là s’occupaient des rats. Une autre rumeur dit qui s’comptaient fleurette. Ouais c’est s’qui s’dit, en tout cas l’nain sentait l’vomi d’elfe a son r’tour. Puis faisaient que s’chamailler les deux a s’qu’on dit: mots rabaissants pour l’un, vomi pour l’autre. Bref c’était un couple, tout l’monde l’jurait. Puis les nains on connait pas leur coutume , p’t’être que l’vomi c’était leur truc... Non j’leur répéterai pas en face non plus... Ouais ouais j’leur f’rait aussi l’diner si y faut...
Enfin l’groupe, surtout l’Alexia, parvint a calmer l’Walter et a l’exfiltrer d’l’Asile. Vu le boucan a l’aller, fallait plus compter sur les égouts pour l’retour. Fallait traverser deux grandes rues et joindre à un passage secret pour joindre les tunnels. Et non j’sais pas ou y s’trouve. Ca s’passa pas trop bien. Z’étaient pas assez discret et une patrouille leur tomba d’ssus. L’un des skavens parvint a fuir et a donner l’alerte. N’voulant pas trahir l’entrée secrète, l’groupe s’réfugia dans une remise, déserte comme l’ensemble du quartier du reste. Une trentaine de skavens cherchaient leur trace mais des bruits d’combats s’firent entendre d’puis l’temple de Myrmidia. D’coup les hommes rats apeurés mirent moins d’coeur a l’ouvrage et déguerpirent fissa, s’disant qui s’agissait finalement q’d’maraudeurs. Leurs officiers fixeraient les représailles. Ouais c’est s’qui s’disaient les skavens: l’Walter traduisait.
L’Iksi et sa bande rallièrent l’temple de Myrmidia. L’Walter avait été prisonnier 15 ans a Skarogne, la capitale skaven qui disait. S’en était échappé et n’avait qu’une hantise: y retourner. Perso j’y crois pas a ces histoire: une capitale d’homme-rats ? Faut être un gosse pour y croire et j’suis pas un gosse moi.
Enfin en tout cas savait couiner l’rat. Aussi l’groupe d’nos résistants décida d’le convaincre d’les accompagner dans l’Suif, d’mander audience a Nelrich le Suppurateur, le chef du clan rival. Z’obtiendraient des infos et même peut être une alliance. Ou s’feraient zigouiller.. Mais vu la situation fallait tenter l’impossible pour inverser la tendance. Convaincre l’Walter était presqu’impossible mais l’Alexia savait être convaincante. Puis l’Walter agissait comme un gamin et la prenait un peu pour sa mère.
Après une bonne nuit d’sommeil, décidèrent donc de sortir du temple puis de contourner la cité pour rejoindre la Trouée de Guildes et emprunter le tunnel q’leur avait servi a fuir le Suif avec l’Rudolf. S’aperçurent que deux contingents skavens d’environ deux cents guerriers, sortaient d’la cité, au sud et au nord, pour réquisitionner les fermes: ordre était donné aux fermes de ravitailler le marché rural, près de l’Esgourde Aux Cochons, et d’acheminer quotidiennement des charrettes de vivres dans des points précis de la cité. La brasserie d’Harrinton dans la Trouée avait la charge de ravitailler les barricades. Le Mousquet Rouillé au nord et les Trois Pommes de la bien connue Wanda avaient la charge de ravitailler le reste de la cité. Tout manquement de nourriture conduirait a l’exécution de civils pour palier au manque de nourriture.
L’groupe évita les deux armées skavens et pénétra dans l’tunnel pour aller vers l’Suif. La Sonia reconnu des signes et symboles indiquant la présence de pièges: l’tunnel avait été découvert par les Kaltenbach qui le tenaient a présent. Pour pénétrer dans la basse ville durent parler à une dénommée Elsa. Reconnurent le nom, vu que c’était une des deux personnes qui s’étaient engagés à tuer lors d’un deal avec les Aderhold en échange d’la vie d’Rudolf...Avant q’la première invasion skaven les oblige à changer d’plan. Les Kaltenbachs étaient au courant d’l’ancien contrat. Contre la promesse d’un ravitaillement en nourriture et en remède médicinal contre la fièvre grise il fut tout d’même permis au groupe d’entrer. Il y avait Vasiliev avec l’Elsa, un des plus grand baron du crime d’la cité, qui resta discret et dans l’ombre, avec son fils Baldwin. Elsa s’occupait des palabres. La rouquine avait l’même visage et l’même prénom q’la Elsa Lacvert, la prêtresse d’Shallya qui aidait Daubler a Dankerhood. Elle accepta donner l’aide d’son gang. Demanda qu’on leur fournisse des explosifs pour faire tomber l’porte du temple souterrain d’Ranald dans l’quel Markus Aderhold et les siens s’étaient retranchés, sous la Lanterne Noire. Une fois la porte tombée, les skavens déferleraient et les réduiraient en miettes.
La Sonia répondit a l’offre par la négative. Vu la situation d’la cité, fallait oublier les anciens griefs et s’serrer les coudes contre la menace commune. La réponse aurait pu mal passer. Mais la Sonia et la Elsa partageaient un point commun: y supportaient pas les hommes. Du coup s’aperçurent qu’elles se supportaient par contre mutuellement, et en parlèrent en privé, dans une salle parfumée à l’encens pour couvrir la puanteur de maladie et de décomposition du quartier.
On dit aussi qu’Iksi perdit une de ses dents par un coup d’coude d’l’Iteza dans les gencives suite a des paroles d’nains vantant les capacités d’elfe a casser la corde d’son arc dans les moments importants...
Grâce a Walter, purent communiquer avec les skavens et demander audience. Les skavens furent surpris mais les attaquèrent pas et r’vinrent leur répondre plus tard par l’affirmative. Thorin et Iksi restèrent avec les Kaltenbachs, vu q’les nains étaient mis a mort a vue par les skavens. Sonia, Iteza et Alexia, accompagnées d’un Walter terrifié, allèrent voir le Nelrich. Avec des centaines de skavens tout autour d’eux fallait mieux être diplomate. Avant d’voir l’Nelrich, z’apercurent Worlen Aderhold, q’était prisonnier avec des dizaines d’pauvres gars dans une grande cage : la réserve de nourriture des skavens!
L’Worlen supplia la Sonia d’le sortir de là. Sur les Aderholds les avaient racketté, puis avaient manqué de peu de les condamner à être emprisonné aux Caves, mais l’Worlen promettait d’arranger les choses et cesser les agressions.
L’Nelrich était un skaven en décomposition, couvert de moisissure et semblant manquer de chairs par endroit. l’était terrifiant. Il parlait l’humain c’qui facilitait l’échange. Fut sensible a la promesse d’vengeance. C’était son clan , les Pestiliens, qu’avait mis au point la fièvre grise. J’laurai couic pour ça de suite moi mais l’groupe préféra parlementer. Z’apprirent qu’ Azorak Oeil d’Acier avait manipulé la souche pour la rendre plus virulente en lui ajoutant un poison. Le but d’Azorak, le mage gris, était d’obliger la cité a fermer ses portes ce qui fut fait. Puis la population affaiblie, d’envahir la cité et l’obliger a demander l’aide d’l’armée impériale, ce qui fut fait également. Les pestiliens trahis furent massacrés et obligé de fuir pour se réfugier dans l’suif. Tout cela était prévu par Azorak. Grace a l’aide des ingénieurs du clan Skyre, Azorak mettait au point des armes destructrices dans le but d’anéantir l’armée de l’empire. Le conseil des treize clans skavens le soutenait et croyait en son plan. Pourtant anéantir une armée a coup d'une dizaine de catapultes c'la semblait pas trop crédible.
Enfin tout ça c’est c’qui s’est dit. Perso un rat mage, des clans, treize en plus, j’y crois pas une seconde. Mais j’vous dit s’qui s’dit. Mais perso j’sais qu’c’est des trucs d’picoles. Tout cas on dit qu’le groupe fit un deal avec les skavens ça c’est sur.
Les chantiers construisaient donc des engins pour anéantir l’armée. Cela plaisait a Nelrich de nuire a son rival. Si on lui fournissait des explosifs son clan pourrait, le jour J, faire s’effondrer des tunnels clefs dans la souricière et empêcher les skavens d’envoyer des renforts dans la cité: ceux de la Haute-Porte seraient les seuls renforts possibles, et leur sortie permettra à une escouade discrète de la résistance restant à établir d’ouvrir la porte a l’armée. Il y avait d’autres paramètres à prendre en cause, mais c’était pas mal comme aide.
De plus en échange de nourritures, de préférence avariées, Nelrich accepta que son clan ne mange plus (beaucoup) d’humains. Sonia lui demanda de relâcher Worlen. Nelrich lui répondit qu’il serait le premier relâché dès réception des premières livraisons de nourritures.
L’groupe quitta l’Suif sans incidents. Z’apprendraient dans les jours suivant q’le Worlen , relâché comme convenu, était maintenant à la tête des Aderhold suite à la mort accidentelle de son père Markus. Une paix et une collaboration avait été décrété entre Kaltenbach et Aderhold. Les Pestiliens respectaient leurs engagements. Avec les Aderholds et les Kaltenbachs la résistance avait obtenu une armée d'agents discrets et efficaces.
Ouais des humains pactisant avec des rats, q’Sigmar nous garde !
Une fois ressorti d’la cité, une mauvaise surprise les attendait: Sumpfrand et Dankerhood avaient brulé. Heureusement la population s’était réfugiée a Vatereshe qui du coup croulait sous le nombre, passant d’une trentaine de personne à près de trois cents. La présence de famille noble dans un décor précaire provoquait également nombre de tensions.
Le grand prètre d’Ulric et ses templiers du loup blanc s’étaient illustrés en tombant sur les skavens alors que ceux ci regagnaient la cité. Grâce à la magie de Ludwingen, les tempêtes de glace d’Ulric et la furie des templiers, la charge soudaine fut si dévastatrice que les rangs skavens rompirent et les centaines de guerriers rats s’enfuirent vers la cité, massacrés pour certains de dos par leurs poursuivants.
Ulric n’avait jamais été aussi populaire parmi les nobles et la résistance: symbole de force et d’espoir d’vengeance.
Dans les jours q’suivirent on sentit l’vent changer d’direction: la résistance s’organisait.
Thorin et Iksi demandèrent audience aux nains d’Rocfoyer: on disait qu’un tunnel reliait l’temple d’Myrmidia à l’ambassade naine. Les nains étaient pas très chaud à quoi que ce soit mais z’obtinrent tout de même un peu d’aide et surtout la promesse d’participer à la bataille l’jour J. Sonia demanda la construction d’un engin volant et les nains acceptèrent d’construire rapidement un gyrocopter biplace dans la cour du temple d’la Vierge de Guerre.
Grâce à des diversions habiles, les nains, robustes, doués de vision dans l’noir, allèrent récupérer les armes et le métal dans l’temple d’Sigmar. Daubler confectionna des potions pour augmenter la résistance à la nausée car les cadavres en décomposition ébranlaient l’estomac des nains les plus endurcis. Excepté l’temple de Myrmidia encerclé, l’quartier des Dieux étaient pratiquement exempt de surveillance et d’présence et nombres d’armes et armures furent récupérées.
Dans l’même temps, les forges de Klarfled et de Vatereshe furent mise a contribution. Les coureurs des bois fabriquèrent nombre de lances et d’arcs.
La réquisition des fermes par les skavens fut aussi bien accueilli: car c’la permettait d’rentrer d’la contrebande dans la cité: nourritures et armes.
Grâce a Max et d’autre halfings agiles et discrets, des armes furent introduites dans les baraquements d’esclaves qui reprirent également espoir en pouvant de nouveau manger autre chose que des détritus. Fallait rester discret. La vigilance des skavens semblaient s’être émoussée. On sentait qu’ils étaient pas vraiment content d’rester dans la cité.
Peu a peu, a l’insu de l’occupant, s’tissait la toile de la libération. Le moral de la population était à la hausse. Dans tous les quartiers, des hommes et des femmes étaient peu à peu armés, attendant le jour J ou la cité se révolterai une ultime fois pour chasser l'envahisseur...
Je jour du Mystère, le jour ou les deux lunes sont pleines, au 17eme jour d’occupation, l’groupe d’la résistance alla rendre visite a Paul Von Soleck, dans le jardin de Morr dans l’espoir d’obtenir de l’aide. On sait pas trop c’que l’Augure leur répondit. Des conseils pour attaquer la nécromancienne j’crois.
Les prochains jours allaient être décisifs. L’groupe avait décidé d’attaquer l’Grand Manoir et d’en finir avec la Gugula Skell...
Chapitre Onze "Le Vent Tourne..."
Ouais ouais j’me répéterai pas.
J’ai encore rien dit? Ouais faites pas l’malin ou j’cause plus.
Ouais les menaces c’facile, q’j’aurai ma picole que quand j’aurai causé, sur que j’cause d’coup mais j’vous aime pas.
S’pas faux: la rumeur transmise par Irmgard, l’initiée d’Shallya réfugiée a Klarfeld, fut sans doute l’premier tournant d’la bataille d’la résistance. La présence d’un gars q’saurait couiner le rat semblait inestimable.
T’as l’Iksirebta, l’protégé d’la Elise, q’conduisit une expédition. On sait tous q’le chef d’la résistance c’était Len , l’initiée d’Ulric, d’moins a c’qui s’disait. En son absence c’était l’nain qu’avait sauvé l’Elise. Et l’Len l’était occupé s’jour là. Y ‘avait la Sonia, l’Thorin, L’Alexia et L’Iteza q’l’accompagnaient. Parait q’passèrent par des tunnels secrets, connus des nains et des myrmideens. Ouais ça la fout mal d’penser q’des étrangers ont tout un réseau souterrain, on s’sent pas en sécurité c’est sur. Bon a c’moment y avait aussi beaucoup d’skavens dans les rues d’la cité alors c’était pas l’plus important, c’ était même plutôt l’bienvenu.
L’groupe tua deux sentinelles dans les égouts avant d’sortir dans l’parc d’l’asile shalleen. Bon z ‘avaient tué les deux skavens a coup d’tromblons et d’pistolets avant d’réaliser l’barouf q’z’avaient causé. Fallait pas compter sur la discrétion au r’tour.
L’asile avait été dévasté, et tous les occupants massacrés au cours d’la récente bataille. Dans l’sous sol, l’eau des égouts avait commencé par endroit a créer des flaques putrides. C’était sinistre et z ‘en menaient pas large. L’odeur des cadavres était si pestilentielle q’les trois femmes eurent la nausée et purent pas s’empêcher d’vomir tout l’temps d’l’expédition. Faut dire que c’était pas un endroit à gonzesse de c’que j’dis. On sait tous qu’elles sont plus a l’aise dans les senteurs fleuris des cuisines a nous préparer d’bon plats. Ah ah..
Hein? Ouais ben non j’le répéterai pas aux myrmideennes, j’disais çà l’histoire de, s’tout. Ouais j’le répéterai pas j’te dis, j’leur ferai même des omelettes et tous leur diner si y faut, j’tiens à la vie moi. Putain on peut plus picoler, on peut plus plaisanter, on peut juste causer a s’sécher l’gosier... Fait chier...J’aurai du rester a Breittblatt...
Bon,tombèrent sur des nuées d’rats... Puis des rats difformes géants... Puis un rat encore plus gros avec une queue acérée comme une lance et victime d’mutations. T’avait même parait il quelques rats géants qu’avaient des têtes d’hommes. Un endroit d’dingos avec plein d’dingueries. Enfin dans une salle q’servait parait il a effectuer des dissections illégales sur des cadavres _comme quoi la compassion des shalleens n’était pas la même pour tous_ trouvèrent le Walter, q’faisait l’mort sous un drap blanc. Y s’était barricadé et avait survécu grâce a sa débrouille... et son agilité...Dès q’la Sonia compris q’l’était vivant y s’débina a la vitesse d’l’éclair. La Sonia put rien faire. L’Alexia voulu lui faire un croc en jambe d’son Baton mais l’gars sauta comme un lièvre. Le Walter voulu enfin esquiver l’Thorin qui gardait la porte. S’en fallu d’peu mais l’nain l’bloqua d’son bouclier et l’envoya valser sur l’sol. L’Iteza et L’Iksi? On dit qu’a s’moment là s’occupaient des rats. Une autre rumeur dit qui s’comptaient fleurette. Ouais c’est s’qui s’dit, en tout cas l’nain sentait l’vomi d’elfe a son r’tour. Puis faisaient que s’chamailler les deux a s’qu’on dit: mots rabaissants pour l’un, vomi pour l’autre. Bref c’était un couple, tout l’monde l’jurait. Puis les nains on connait pas leur coutume , p’t’être que l’vomi c’était leur truc... Non j’leur répéterai pas en face non plus... Ouais ouais j’leur f’rait aussi l’diner si y faut...
Enfin l’groupe, surtout l’Alexia, parvint a calmer l’Walter et a l’exfiltrer d’l’Asile. Vu le boucan a l’aller, fallait plus compter sur les égouts pour l’retour. Fallait traverser deux grandes rues et joindre à un passage secret pour joindre les tunnels. Et non j’sais pas ou y s’trouve. Ca s’passa pas trop bien. Z’étaient pas assez discret et une patrouille leur tomba d’ssus. L’un des skavens parvint a fuir et a donner l’alerte. N’voulant pas trahir l’entrée secrète, l’groupe s’réfugia dans une remise, déserte comme l’ensemble du quartier du reste. Une trentaine de skavens cherchaient leur trace mais des bruits d’combats s’firent entendre d’puis l’temple de Myrmidia. D’coup les hommes rats apeurés mirent moins d’coeur a l’ouvrage et déguerpirent fissa, s’disant qui s’agissait finalement q’d’maraudeurs. Leurs officiers fixeraient les représailles. Ouais c’est s’qui s’disaient les skavens: l’Walter traduisait.
L’Iksi et sa bande rallièrent l’temple de Myrmidia. L’Walter avait été prisonnier 15 ans a Skarogne, la capitale skaven qui disait. S’en était échappé et n’avait qu’une hantise: y retourner. Perso j’y crois pas a ces histoire: une capitale d’homme-rats ? Faut être un gosse pour y croire et j’suis pas un gosse moi.
Enfin en tout cas savait couiner l’rat. Aussi l’groupe d’nos résistants décida d’le convaincre d’les accompagner dans l’Suif, d’mander audience a Nelrich le Suppurateur, le chef du clan rival. Z’obtiendraient des infos et même peut être une alliance. Ou s’feraient zigouiller.. Mais vu la situation fallait tenter l’impossible pour inverser la tendance. Convaincre l’Walter était presqu’impossible mais l’Alexia savait être convaincante. Puis l’Walter agissait comme un gamin et la prenait un peu pour sa mère.
Après une bonne nuit d’sommeil, décidèrent donc de sortir du temple puis de contourner la cité pour rejoindre la Trouée de Guildes et emprunter le tunnel q’leur avait servi a fuir le Suif avec l’Rudolf. S’aperçurent que deux contingents skavens d’environ deux cents guerriers, sortaient d’la cité, au sud et au nord, pour réquisitionner les fermes: ordre était donné aux fermes de ravitailler le marché rural, près de l’Esgourde Aux Cochons, et d’acheminer quotidiennement des charrettes de vivres dans des points précis de la cité. La brasserie d’Harrinton dans la Trouée avait la charge de ravitailler les barricades. Le Mousquet Rouillé au nord et les Trois Pommes de la bien connue Wanda avaient la charge de ravitailler le reste de la cité. Tout manquement de nourriture conduirait a l’exécution de civils pour palier au manque de nourriture.
L’groupe évita les deux armées skavens et pénétra dans l’tunnel pour aller vers l’Suif. La Sonia reconnu des signes et symboles indiquant la présence de pièges: l’tunnel avait été découvert par les Kaltenbach qui le tenaient a présent. Pour pénétrer dans la basse ville durent parler à une dénommée Elsa. Reconnurent le nom, vu que c’était une des deux personnes qui s’étaient engagés à tuer lors d’un deal avec les Aderhold en échange d’la vie d’Rudolf...Avant q’la première invasion skaven les oblige à changer d’plan. Les Kaltenbachs étaient au courant d’l’ancien contrat. Contre la promesse d’un ravitaillement en nourriture et en remède médicinal contre la fièvre grise il fut tout d’même permis au groupe d’entrer. Il y avait Vasiliev avec l’Elsa, un des plus grand baron du crime d’la cité, qui resta discret et dans l’ombre, avec son fils Baldwin. Elsa s’occupait des palabres. La rouquine avait l’même visage et l’même prénom q’la Elsa Lacvert, la prêtresse d’Shallya qui aidait Daubler a Dankerhood. Elle accepta donner l’aide d’son gang. Demanda qu’on leur fournisse des explosifs pour faire tomber l’porte du temple souterrain d’Ranald dans l’quel Markus Aderhold et les siens s’étaient retranchés, sous la Lanterne Noire. Une fois la porte tombée, les skavens déferleraient et les réduiraient en miettes.
La Sonia répondit a l’offre par la négative. Vu la situation d’la cité, fallait oublier les anciens griefs et s’serrer les coudes contre la menace commune. La réponse aurait pu mal passer. Mais la Sonia et la Elsa partageaient un point commun: y supportaient pas les hommes. Du coup s’aperçurent qu’elles se supportaient par contre mutuellement, et en parlèrent en privé, dans une salle parfumée à l’encens pour couvrir la puanteur de maladie et de décomposition du quartier.
On dit aussi qu’Iksi perdit une de ses dents par un coup d’coude d’l’Iteza dans les gencives suite a des paroles d’nains vantant les capacités d’elfe a casser la corde d’son arc dans les moments importants...
Grâce a Walter, purent communiquer avec les skavens et demander audience. Les skavens furent surpris mais les attaquèrent pas et r’vinrent leur répondre plus tard par l’affirmative. Thorin et Iksi restèrent avec les Kaltenbachs, vu q’les nains étaient mis a mort a vue par les skavens. Sonia, Iteza et Alexia, accompagnées d’un Walter terrifié, allèrent voir le Nelrich. Avec des centaines de skavens tout autour d’eux fallait mieux être diplomate. Avant d’voir l’Nelrich, z’apercurent Worlen Aderhold, q’était prisonnier avec des dizaines d’pauvres gars dans une grande cage : la réserve de nourriture des skavens!
L’Worlen supplia la Sonia d’le sortir de là. Sur les Aderholds les avaient racketté, puis avaient manqué de peu de les condamner à être emprisonné aux Caves, mais l’Worlen promettait d’arranger les choses et cesser les agressions.
L’Nelrich était un skaven en décomposition, couvert de moisissure et semblant manquer de chairs par endroit. l’était terrifiant. Il parlait l’humain c’qui facilitait l’échange. Fut sensible a la promesse d’vengeance. C’était son clan , les Pestiliens, qu’avait mis au point la fièvre grise. J’laurai couic pour ça de suite moi mais l’groupe préféra parlementer. Z’apprirent qu’ Azorak Oeil d’Acier avait manipulé la souche pour la rendre plus virulente en lui ajoutant un poison. Le but d’Azorak, le mage gris, était d’obliger la cité a fermer ses portes ce qui fut fait. Puis la population affaiblie, d’envahir la cité et l’obliger a demander l’aide d’l’armée impériale, ce qui fut fait également. Les pestiliens trahis furent massacrés et obligé de fuir pour se réfugier dans l’suif. Tout cela était prévu par Azorak. Grace a l’aide des ingénieurs du clan Skyre, Azorak mettait au point des armes destructrices dans le but d’anéantir l’armée de l’empire. Le conseil des treize clans skavens le soutenait et croyait en son plan. Pourtant anéantir une armée a coup d'une dizaine de catapultes c'la semblait pas trop crédible.
Enfin tout ça c’est c’qui s’est dit. Perso un rat mage, des clans, treize en plus, j’y crois pas une seconde. Mais j’vous dit s’qui s’dit. Mais perso j’sais qu’c’est des trucs d’picoles. Tout cas on dit qu’le groupe fit un deal avec les skavens ça c’est sur.
Les chantiers construisaient donc des engins pour anéantir l’armée. Cela plaisait a Nelrich de nuire a son rival. Si on lui fournissait des explosifs son clan pourrait, le jour J, faire s’effondrer des tunnels clefs dans la souricière et empêcher les skavens d’envoyer des renforts dans la cité: ceux de la Haute-Porte seraient les seuls renforts possibles, et leur sortie permettra à une escouade discrète de la résistance restant à établir d’ouvrir la porte a l’armée. Il y avait d’autres paramètres à prendre en cause, mais c’était pas mal comme aide.
De plus en échange de nourritures, de préférence avariées, Nelrich accepta que son clan ne mange plus (beaucoup) d’humains. Sonia lui demanda de relâcher Worlen. Nelrich lui répondit qu’il serait le premier relâché dès réception des premières livraisons de nourritures.
L’groupe quitta l’Suif sans incidents. Z’apprendraient dans les jours suivant q’le Worlen , relâché comme convenu, était maintenant à la tête des Aderhold suite à la mort accidentelle de son père Markus. Une paix et une collaboration avait été décrété entre Kaltenbach et Aderhold. Les Pestiliens respectaient leurs engagements. Avec les Aderholds et les Kaltenbachs la résistance avait obtenu une armée d'agents discrets et efficaces.
Ouais des humains pactisant avec des rats, q’Sigmar nous garde !
Une fois ressorti d’la cité, une mauvaise surprise les attendait: Sumpfrand et Dankerhood avaient brulé. Heureusement la population s’était réfugiée a Vatereshe qui du coup croulait sous le nombre, passant d’une trentaine de personne à près de trois cents. La présence de famille noble dans un décor précaire provoquait également nombre de tensions.
Le grand prètre d’Ulric et ses templiers du loup blanc s’étaient illustrés en tombant sur les skavens alors que ceux ci regagnaient la cité. Grâce à la magie de Ludwingen, les tempêtes de glace d’Ulric et la furie des templiers, la charge soudaine fut si dévastatrice que les rangs skavens rompirent et les centaines de guerriers rats s’enfuirent vers la cité, massacrés pour certains de dos par leurs poursuivants.
Ulric n’avait jamais été aussi populaire parmi les nobles et la résistance: symbole de force et d’espoir d’vengeance.
Dans les jours q’suivirent on sentit l’vent changer d’direction: la résistance s’organisait.
Thorin et Iksi demandèrent audience aux nains d’Rocfoyer: on disait qu’un tunnel reliait l’temple d’Myrmidia à l’ambassade naine. Les nains étaient pas très chaud à quoi que ce soit mais z’obtinrent tout de même un peu d’aide et surtout la promesse d’participer à la bataille l’jour J. Sonia demanda la construction d’un engin volant et les nains acceptèrent d’construire rapidement un gyrocopter biplace dans la cour du temple d’la Vierge de Guerre.
Grâce à des diversions habiles, les nains, robustes, doués de vision dans l’noir, allèrent récupérer les armes et le métal dans l’temple d’Sigmar. Daubler confectionna des potions pour augmenter la résistance à la nausée car les cadavres en décomposition ébranlaient l’estomac des nains les plus endurcis. Excepté l’temple de Myrmidia encerclé, l’quartier des Dieux étaient pratiquement exempt de surveillance et d’présence et nombres d’armes et armures furent récupérées.
Dans l’même temps, les forges de Klarfled et de Vatereshe furent mise a contribution. Les coureurs des bois fabriquèrent nombre de lances et d’arcs.
La réquisition des fermes par les skavens fut aussi bien accueilli: car c’la permettait d’rentrer d’la contrebande dans la cité: nourritures et armes.
Grâce a Max et d’autre halfings agiles et discrets, des armes furent introduites dans les baraquements d’esclaves qui reprirent également espoir en pouvant de nouveau manger autre chose que des détritus. Fallait rester discret. La vigilance des skavens semblaient s’être émoussée. On sentait qu’ils étaient pas vraiment content d’rester dans la cité.
Peu a peu, a l’insu de l’occupant, s’tissait la toile de la libération. Le moral de la population était à la hausse. Dans tous les quartiers, des hommes et des femmes étaient peu à peu armés, attendant le jour J ou la cité se révolterai une ultime fois pour chasser l'envahisseur...
Je jour du Mystère, le jour ou les deux lunes sont pleines, au 17eme jour d’occupation, l’groupe d’la résistance alla rendre visite a Paul Von Soleck, dans le jardin de Morr dans l’espoir d’obtenir de l’aide. On sait pas trop c’que l’Augure leur répondit. Des conseils pour attaquer la nécromancienne j’crois.
Les prochains jours allaient être décisifs. L’groupe avait décidé d’attaquer l’Grand Manoir et d’en finir avec la Gugula Skell...
Re: Warhammer "Voyage Dans Le Vieux Monde"
Terreur à Talabheim
Chapitre douze « La Libération De Talabheim »
Plus on approche d’la fin, moins vous m’servez d’picole. S’pas réglo. Puis j’sais plus trop d’quoi vous q’voulez q’je cause vu q’vous en savez autant q’moi non ?
Nos huit bon gars d’la résistance donc allèrent zigouiller la nécromancienne dans l’Grand Manoir. On sait pas trop comment qui z’ont fait, y ‘à pas d’témoins. Ceux qui ont du faire l’ménage d’puis, disent q’y avait des centaines d’morts-vivants à déblayer et les restes d’une créature monstrueuse et gigantesque: une d’sorte d’pieuvre géante faites d’un amas rafistolé d’cadavres.
P’t’être q’z’avaient eu un plan et que dézinguer la Gugulla avait tuer d’même coup toute son armée?
Les rumeurs, qu’exagèrent toujours tout, disent q’la Sonia avait surpris et tué la nécromante d’une balle précise en pleine tête et q’Len lui avait tranché la tête puis avait pourfendu l’monstre vengeur au allure d’poulpe géante, d’un seul coup d’un seul d’son épée... Ouais d’un seul coup, les deux! T’m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou c’est c’qui s’dit et si tu m’remplis pas mes deux chopes j’continue pas!
D’façon une aut’rumeur disait q’la Gugulla avait survécu et fuit la cité car on avait pas r’trouvé son corps. Les héros diraient plus tard q’le corps avait été dissous dans l’sang d’la bestiole géante q’avait été aussi caustique qu’un bain d’soude. M’fin s’est facile d’inventer des trucs q’on peut jamais prouver...
Ouais Len avait une nouvelle épée. Après la grande hache donnée par les myrmideens , ces mêmes myrmidéens lui avaient légué une épée. J’sais q’les ulriciens et les myrmideens s’aiment pas trop d’ordinaire mais j’en sais pas plus q’vous. J’crois q’nos huit sois disant héros avaient l’don d’embobiner leur monde. M’fin vu c’que les myrmidiens ont fait du Len au final ont peu pas dire q’sa hache et son épée lui auront servit longtemps. Mais on en est pas encore là. Sers moi d’la picole d’coup q’je tienne jusqu’à la fin....
C’fut une grande victoire pour l’alliance d’savoir la menace des morts-vivants écartée. Malheureusement y’eu pas l’temps d’la fêter. L’onze du mois d’l’Après Mystère , les chantiers cessèrent leur activité. Un canon géant dissimulé dans l’ancienne guilde marchande d’la Dragonnière fit des tirs d’réglages sur l’Taalbastion. Les boulets c’était des boules d’verres contenant d’gaz verdâtre, l’ même truc foireux qu’avait fait des morts lors de l’attaque skaven. Ca n’inaugurait rien d’bon. L’canon avait la capacité d’tirer au d’ssus d’cratère d’Talabheim.
Walter, l’gars q’en connaissait un rayon sur les gros rats, savait q’les trucs qui couinaient, aimaient attaquer l’treize des mois ou lorsque Morrslieb était pleine. Et devinez quoi: l’treize du mois d’l’Après Mystère, les astrologue disaient q’ y aurait pleine d’lune d’la grosse bileuse.
L’plan des rats était clair: la nuit du treize lanceraient par dessus l’Taalbastion leur gaz sur Talagaad où l’armée impériale s’était rassemblée et l’anéantiraient un bonne fois pour toute. Saleté q’ces gros rats. L’pire c’est q’l’armée impériale aurait déjà pu donner l’assaut mais les généraux appréhendaient les maladies q’sévissaient dans la cité et s’décidaient pas à forcer la Haute-Porte. S’pas faux qu’en plus des maladies , craignaient les canons d’la forteresse d’l’entrée aussi.
L’Cercle d’la Résistance, comme nos huit s’faisaient surnommés, décida d’mettre en action l’plan d’la libération d’la cité à l’aube du treizième jour du mois de l’Après Mystère...
Magnus Mathias l’érudit qu’en savait un rayon sur les végétaux avait cueilli des plantes incapacitantes d’puis pas mal de temps. Max le halfeling s’était chargé d’les transmettre à sa Wanda à l’auberge des Trois Pommes, elle même l’distillant à toutes les auberges ravitaillant les skavens. L’tout fut mélangé aux tourtes à la viande et au fromage et distribué à tout’les garnisons d’la cité. L’crampe d’estomac et les vomissures promettaient d’être sévères l’moment des combats.
Les cloches d’temple d’Myrmidia sonnèrent à l’aube indiquant l’déclenchement des hostilités. Dans l’cour du temple, les nains d’Rofoyer avait construit un gyrocoptère biplace. Max et un pilote nain décollèrent avec plein d’explosifs pour détruire les engins d’siège d’puis l’ciel.
On dit q’les reste du groupe prit un tunnel secret pour s’rendre dans l’quartier d’la Dragonnière et détruire l’canon principal avec l’aide d’un ingénieur nain. Tardèrent à arriver sur place. Leur version dit q’Tobald, l’espion halfeling, les avertit in extrémis d’une embuscade du clan Eshin, le clan des assassins skaven, à leur point d’sortie. Perdit la vie l’Tobald.
L’aut’version comme vous l’savez c’est q’nos faux résistants tranchèrent la gorge d’pauv’Tobald alors q’celui ci avait d’viné leur fourberie et voulait allé avertir les officiers d’la résistance _not bon Wolfgang Ludwingen, Joerg Hafner, et la conte-electrice Elise_ pour les avertir d’la traitrise d’Sonia et sa bande. Enfin on en r’parlera plus tard, condition q’mes chopines soient remplies bien sur...
Comme l’feu mis a une poudrière, la cité explosa d’colère d’partout à la fois au son des cloches d’la Vierge de Guerre.
Les baraquements d’esclaves dans les quartiers du Nord, d’la Loi et des Marchands, prirent les armes q’la résistance leur avait clandestinement transmises, brisèrent les portes d’leur enclos et chargèrent leurs gardes rats recroquevillés sur eux même pour la plupart tant q’z’avaient mal au ventre.
L’clan des Kaltenbach et des Aderholds, les malfrats d’Suif, alliés d’circonstance, s’occupèrent furtivement des vigies skavens postées sur les toits et des tireurs embusqués du quartier du Châtelain.
Fidèle à leur sois-disante promesse, si on en crois la version d’nos héros, les pestiliens, l’clan des skavens du Suif, utilisa les explosifs donnés par la résistance pour faire s’effondrer des galeries d’la Souricière et r’tarder les renforts skavens r’tranchés dans l’Taalbastion.
D’puis la Trouée Des Guildes, des soldats d’la résistance , mené par Silke Arendt et Namud les myrmideennes, manoeuvraient dans les rues étroites du Geltwold sous les ordres précis d’leurs officiers: les rangs d’fusiliers tiraient sur les ogres-rats et les rangs d’soldats les protégeaient d’leur grand bouclier des charges furieuses pendant q’rechargeaient leur arme.
Conduit par les Ulriciens patibulaires mais efficaces, un second contingent d’la résistance chargeait au travers l’quartier du Châtelain devenu praticable pour prendre l’Académie Royale. L’nains du Rocfoyer sortaient d’leur bunker et renforçait l’assaut. Affaibli par les ennuis d’digestion d’une nuit difficile, surpris et forcé au corps a corps, les fusiliers et servants d’armes lourdes du clan Skyre fut pris en tenaille et massacré sur place.
La Elise rentra dans l’Grand Manoir quelque peu désordonné et ordonna à sa troupe d’domestiques d’se hâter d’retirer tous les cadavres, d’nettoyer les sols, réparer murs et vitres brisées avant l’arrivée d’l’armée impériale...Les priorités d’chacun étaient claires...
Un troisième contingent rassemblé a Karfeld, conduit par l’disciples d’Taal et Joerg Hafner, pénétra dans la cité d’puis l’quartier Nord pour soutenir la révolte des esclaves.
D’haut d’son gyrocoptère, Max envoya des grenades sur les trébuchets des grandes places du quartier des Loi. Mais lui et l’nain qui pilotait eurent la surprise, s’lon la version d’l’halfeling, d’voir apparaître un skaven sur les ailes du gyrocoptère, puis un second, puis un troisième. Max y fait bien rire et on compte plus l’nombre de tournées offertes dans les tavernes en l’honneur d’ses histoires farfelues pour masquer ses erreurs. M’fin les ailes déchirées l’gyrocoptère alla s’cracher dans cité et les explosifs firent grands nombres d’victimes collatérales. L’Max parvint a s’en sortir, sa chute amortie par l’pente d’un toit puis l’eau d’un bassin mais l’pilote nain mourut l’face écrasée sur les tuiles.
Enfin malgré tout, ça s’engageait bien. Les myrmideens sortirent d’leur temple et chargèrent les skavens qui les encerclaient, soutenus par les nains qu’arrivaient d’puis l’quartier des lois. Parait q’aucun skaven n’eut l’cran d’tenir sa position malgré l’surnombre et q’s’enfuir tous en déroute tant z’avaient appris à craindre l’temple.
Comme prévu, les skavens de la Haute-Porte, seuls renforts disponibles, sortirent pour renforcer l’quartier marchand et protéger l’canon situé dans l’ancienne guilde des marchands d’la Dragonnière. Viggo Shultz , l’tenancier d’l’Esgourge au Cochon dans l’Ederwerks et son étrange ami elfe Anysiel, respectèrent aussi leur promesse et, on ne sait trop comment, ouvrirent la Haute-Porte, permettant a l’armée impériale d’pouvoir entrer dans la cité. On ne put jamais d’mander a Viggo et à l’elfe comment z’avaient fait puisqu’on les a jamais r’t’rouvé ses deux là. Ni d’ailleurs le nain au cerveau vide q’les accompagnait. M’est avis q’z’avaient pas envie d’s’étendre sur l’origine d’leurs capacités...Surtout q’au vue d’ses talents une rumeur f’sait de Viggo le fameux assassin du marais du Middeim , r’cherché d’puis tant d’année dans tout l’empire pour ses crimes... Z’avaient payé cher leur aide à la résistance ces trois là...On dit qu’ils sont morts dans l’gaz skaven.
R’venons a c’jour glorieux d’la libération, q’Sigmar soit r’mercié. Et hop une tite pinte en son honneur... Donc tout s’engageait bien.
Les renforts d’la Haute Porte n’atteignirent jamais la Dragonnière. On raconte que douze loups blancs géants à la crinière argentés, surgirent d’une brume soudaine et massacrèrent les hommes rats. Moi j’dis que c’est l’gaz des skavens mais chacun sa version du miracle.
Car voilà q’le canon d’la Dragonnière s’met a cracher ses boulets d’gaz mortel, non pas au d’ssus du taalbastion mais directement sur l’chemin du sorcier et la Haute-Porte. L’Gaz s’répand partout tuant tout c’qui a l’malheur d’rester trop longtemps d’dans: l’armée impérial n’peut pas entrer.
Bien q’la révolte des hommes d’Talabheim prenait l’dessus sur l’occupant, c’est question d’temps q’les renforts d’la souricière trouve un aut’chemin et viennent étouffer tout espoir d’victoire.
Comme moi vous connaissez l’deux versions d’histoire. On commence par celle qui fait rire.
Tandis q’le canon répandait la mort, nos héros disent q’z’avaient été obligé d’faire un détour dans les tunnels cause d’l’embuscade au point d’sortie initialement prévu. Qui aurait pu trahir leur trajet secret pour permettre cette embuscade d’meure toujours un mystère? Sans doute parce qu’y a eu jamais d’embuscade...
Enfin leur version disent q’pénétrèrent dans l’ancienne guilde des marchands reconvertit en une étrange usine. L’intérieur correspondait à rien d’connu: des grosses machines en aciers bourdonnantes, des tas d’esclaves humains morts et entassés pour alimenter des cuves fermées et créer l’gaz mortel. Nos héros disent q’z’affrontèrent l’ingénieur skaven et son gardes du corps aux armes greffées sur l’corps. S’fut dur. Encore davantage quand Azorak Oeil d’Acier vint défendre lui même son joujou. A distance, semblant pouvoir s’évaporer à volonté, l’mage des rats fit pleuvoir sa magie sur l’groupe des prétendus sauveurs qui manqua d’peu d’succomber selon leur version. Pas un ivrogne qui connait pas leur version qui tue, direct a tomber raide sous la table, crispé d’rire à vomir tout c’que t’a bu dans la nuit quand ont te l’raconte aux dernières heures d’la nuit... Ouais , durent leur salut à Max l’halfeling qui tout couvert d’bosses après sa chute d’gyrocoptère s’était infiltré dans la Dragonnière et avait avisé l’Azorak sur les toits. L’p’t’it gars surpris l’mage skaven. Deux coups d’fronde bien ajusté, et l’mage aux cornes d’béliers n’eut d’aut’choix q’de fuir gravement blessé. Et comme si ça suffisait pas d’imaginer l’cuisinier d’tourtes utiliser sa fronde sur l’plus puissant des skavens, y a encore plus fort: une fois l’usine sécurisée, l’groupe détruisit l’canon. Ouais pose et picole là parce que j’sens les zygomatiques qui lâchent, faut q’je contrôle... Ouais l’canon fut détruit par l’même Max et ses p’tits bras tout fins. Ouais y dira même q l’avait des grosses ampoules sur tous les doigts une fois tout terminé. Ben ouais, Len, l’pourfendeur d’abomination géante en un coup d’lame, pouvait pas s’occuper d’un canon avec sa grande hache. S’foutaient vraiment d’nous ces gars là quand on y repense. L’ingénieur nain put jamais témoigner vu q’l’était mort sur place, victime d’atroces mutations, et ça fait pas rire c’la car c’est vrai.
Enfin tout l’monde connait la vrai version désormais, mais c’est trop bon d’raconter la précédente. Sinon comme vous j’sais bien q’c’est Wolfgang Ludwingen et ses trois loup blanc survivant qu’ont chargé l’usine et que c’est l’nain qui s’est sacrifié pour détruire l’canon, provoquant la déroute d’Azorak et d’son armée d’rats et permettant à l’armée impériale d’entrer dans la cité et d’chasser les derniers skavens.
Bon en tout cas a c’moment nos héros ben y passaient pour des vrais héros. Epuisés et blessés allèrent s’faire soigner. Mais rapidement, dès la libération d’la cité, face à toutes les destructions causés, les guildes d’marchands et d’artisans, ainsi q’les nobles q’avaient vu leur manoir brulé, d’mandèrent réparation. Nos héros furent arrêté et l’procès d’la résistance allait commencé. Z’avait l’soutient d’Elise et d’Joerg qui savaient c’qu’ils leur devaient. Z’étaient aux caves mais logé dans l’luxe. Z’avaient compris que c’était une histoire d’gros sous. Fallait prendre son mal en patience, dans quelques s’maines tout s’rait réglé: la cité se s’rait engagée a rembourser les guildes et les héros s’raient libres et récompensés comme convenu, par une belle propriété dans l’Châtelain et des parts dans l’commerce d’la cité...
L’procès commençait...
Chapitre douze « La Libération De Talabheim »
Plus on approche d’la fin, moins vous m’servez d’picole. S’pas réglo. Puis j’sais plus trop d’quoi vous q’voulez q’je cause vu q’vous en savez autant q’moi non ?
Nos huit bon gars d’la résistance donc allèrent zigouiller la nécromancienne dans l’Grand Manoir. On sait pas trop comment qui z’ont fait, y ‘à pas d’témoins. Ceux qui ont du faire l’ménage d’puis, disent q’y avait des centaines d’morts-vivants à déblayer et les restes d’une créature monstrueuse et gigantesque: une d’sorte d’pieuvre géante faites d’un amas rafistolé d’cadavres.
P’t’être q’z’avaient eu un plan et que dézinguer la Gugulla avait tuer d’même coup toute son armée?
Les rumeurs, qu’exagèrent toujours tout, disent q’la Sonia avait surpris et tué la nécromante d’une balle précise en pleine tête et q’Len lui avait tranché la tête puis avait pourfendu l’monstre vengeur au allure d’poulpe géante, d’un seul coup d’un seul d’son épée... Ouais d’un seul coup, les deux! T’m’crois tu m’crois pas moi j’m’en fou c’est c’qui s’dit et si tu m’remplis pas mes deux chopes j’continue pas!
D’façon une aut’rumeur disait q’la Gugulla avait survécu et fuit la cité car on avait pas r’trouvé son corps. Les héros diraient plus tard q’le corps avait été dissous dans l’sang d’la bestiole géante q’avait été aussi caustique qu’un bain d’soude. M’fin s’est facile d’inventer des trucs q’on peut jamais prouver...
Ouais Len avait une nouvelle épée. Après la grande hache donnée par les myrmideens , ces mêmes myrmidéens lui avaient légué une épée. J’sais q’les ulriciens et les myrmideens s’aiment pas trop d’ordinaire mais j’en sais pas plus q’vous. J’crois q’nos huit sois disant héros avaient l’don d’embobiner leur monde. M’fin vu c’que les myrmidiens ont fait du Len au final ont peu pas dire q’sa hache et son épée lui auront servit longtemps. Mais on en est pas encore là. Sers moi d’la picole d’coup q’je tienne jusqu’à la fin....
C’fut une grande victoire pour l’alliance d’savoir la menace des morts-vivants écartée. Malheureusement y’eu pas l’temps d’la fêter. L’onze du mois d’l’Après Mystère , les chantiers cessèrent leur activité. Un canon géant dissimulé dans l’ancienne guilde marchande d’la Dragonnière fit des tirs d’réglages sur l’Taalbastion. Les boulets c’était des boules d’verres contenant d’gaz verdâtre, l’ même truc foireux qu’avait fait des morts lors de l’attaque skaven. Ca n’inaugurait rien d’bon. L’canon avait la capacité d’tirer au d’ssus d’cratère d’Talabheim.
Walter, l’gars q’en connaissait un rayon sur les gros rats, savait q’les trucs qui couinaient, aimaient attaquer l’treize des mois ou lorsque Morrslieb était pleine. Et devinez quoi: l’treize du mois d’l’Après Mystère, les astrologue disaient q’ y aurait pleine d’lune d’la grosse bileuse.
L’plan des rats était clair: la nuit du treize lanceraient par dessus l’Taalbastion leur gaz sur Talagaad où l’armée impériale s’était rassemblée et l’anéantiraient un bonne fois pour toute. Saleté q’ces gros rats. L’pire c’est q’l’armée impériale aurait déjà pu donner l’assaut mais les généraux appréhendaient les maladies q’sévissaient dans la cité et s’décidaient pas à forcer la Haute-Porte. S’pas faux qu’en plus des maladies , craignaient les canons d’la forteresse d’l’entrée aussi.
L’Cercle d’la Résistance, comme nos huit s’faisaient surnommés, décida d’mettre en action l’plan d’la libération d’la cité à l’aube du treizième jour du mois de l’Après Mystère...
Magnus Mathias l’érudit qu’en savait un rayon sur les végétaux avait cueilli des plantes incapacitantes d’puis pas mal de temps. Max le halfeling s’était chargé d’les transmettre à sa Wanda à l’auberge des Trois Pommes, elle même l’distillant à toutes les auberges ravitaillant les skavens. L’tout fut mélangé aux tourtes à la viande et au fromage et distribué à tout’les garnisons d’la cité. L’crampe d’estomac et les vomissures promettaient d’être sévères l’moment des combats.
Les cloches d’temple d’Myrmidia sonnèrent à l’aube indiquant l’déclenchement des hostilités. Dans l’cour du temple, les nains d’Rofoyer avait construit un gyrocoptère biplace. Max et un pilote nain décollèrent avec plein d’explosifs pour détruire les engins d’siège d’puis l’ciel.
On dit q’les reste du groupe prit un tunnel secret pour s’rendre dans l’quartier d’la Dragonnière et détruire l’canon principal avec l’aide d’un ingénieur nain. Tardèrent à arriver sur place. Leur version dit q’Tobald, l’espion halfeling, les avertit in extrémis d’une embuscade du clan Eshin, le clan des assassins skaven, à leur point d’sortie. Perdit la vie l’Tobald.
L’aut’version comme vous l’savez c’est q’nos faux résistants tranchèrent la gorge d’pauv’Tobald alors q’celui ci avait d’viné leur fourberie et voulait allé avertir les officiers d’la résistance _not bon Wolfgang Ludwingen, Joerg Hafner, et la conte-electrice Elise_ pour les avertir d’la traitrise d’Sonia et sa bande. Enfin on en r’parlera plus tard, condition q’mes chopines soient remplies bien sur...
Comme l’feu mis a une poudrière, la cité explosa d’colère d’partout à la fois au son des cloches d’la Vierge de Guerre.
Les baraquements d’esclaves dans les quartiers du Nord, d’la Loi et des Marchands, prirent les armes q’la résistance leur avait clandestinement transmises, brisèrent les portes d’leur enclos et chargèrent leurs gardes rats recroquevillés sur eux même pour la plupart tant q’z’avaient mal au ventre.
L’clan des Kaltenbach et des Aderholds, les malfrats d’Suif, alliés d’circonstance, s’occupèrent furtivement des vigies skavens postées sur les toits et des tireurs embusqués du quartier du Châtelain.
Fidèle à leur sois-disante promesse, si on en crois la version d’nos héros, les pestiliens, l’clan des skavens du Suif, utilisa les explosifs donnés par la résistance pour faire s’effondrer des galeries d’la Souricière et r’tarder les renforts skavens r’tranchés dans l’Taalbastion.
D’puis la Trouée Des Guildes, des soldats d’la résistance , mené par Silke Arendt et Namud les myrmideennes, manoeuvraient dans les rues étroites du Geltwold sous les ordres précis d’leurs officiers: les rangs d’fusiliers tiraient sur les ogres-rats et les rangs d’soldats les protégeaient d’leur grand bouclier des charges furieuses pendant q’rechargeaient leur arme.
Conduit par les Ulriciens patibulaires mais efficaces, un second contingent d’la résistance chargeait au travers l’quartier du Châtelain devenu praticable pour prendre l’Académie Royale. L’nains du Rocfoyer sortaient d’leur bunker et renforçait l’assaut. Affaibli par les ennuis d’digestion d’une nuit difficile, surpris et forcé au corps a corps, les fusiliers et servants d’armes lourdes du clan Skyre fut pris en tenaille et massacré sur place.
La Elise rentra dans l’Grand Manoir quelque peu désordonné et ordonna à sa troupe d’domestiques d’se hâter d’retirer tous les cadavres, d’nettoyer les sols, réparer murs et vitres brisées avant l’arrivée d’l’armée impériale...Les priorités d’chacun étaient claires...
Un troisième contingent rassemblé a Karfeld, conduit par l’disciples d’Taal et Joerg Hafner, pénétra dans la cité d’puis l’quartier Nord pour soutenir la révolte des esclaves.
D’haut d’son gyrocoptère, Max envoya des grenades sur les trébuchets des grandes places du quartier des Loi. Mais lui et l’nain qui pilotait eurent la surprise, s’lon la version d’l’halfeling, d’voir apparaître un skaven sur les ailes du gyrocoptère, puis un second, puis un troisième. Max y fait bien rire et on compte plus l’nombre de tournées offertes dans les tavernes en l’honneur d’ses histoires farfelues pour masquer ses erreurs. M’fin les ailes déchirées l’gyrocoptère alla s’cracher dans cité et les explosifs firent grands nombres d’victimes collatérales. L’Max parvint a s’en sortir, sa chute amortie par l’pente d’un toit puis l’eau d’un bassin mais l’pilote nain mourut l’face écrasée sur les tuiles.
Enfin malgré tout, ça s’engageait bien. Les myrmideens sortirent d’leur temple et chargèrent les skavens qui les encerclaient, soutenus par les nains qu’arrivaient d’puis l’quartier des lois. Parait q’aucun skaven n’eut l’cran d’tenir sa position malgré l’surnombre et q’s’enfuir tous en déroute tant z’avaient appris à craindre l’temple.
Comme prévu, les skavens de la Haute-Porte, seuls renforts disponibles, sortirent pour renforcer l’quartier marchand et protéger l’canon situé dans l’ancienne guilde des marchands d’la Dragonnière. Viggo Shultz , l’tenancier d’l’Esgourge au Cochon dans l’Ederwerks et son étrange ami elfe Anysiel, respectèrent aussi leur promesse et, on ne sait trop comment, ouvrirent la Haute-Porte, permettant a l’armée impériale d’pouvoir entrer dans la cité. On ne put jamais d’mander a Viggo et à l’elfe comment z’avaient fait puisqu’on les a jamais r’t’rouvé ses deux là. Ni d’ailleurs le nain au cerveau vide q’les accompagnait. M’est avis q’z’avaient pas envie d’s’étendre sur l’origine d’leurs capacités...Surtout q’au vue d’ses talents une rumeur f’sait de Viggo le fameux assassin du marais du Middeim , r’cherché d’puis tant d’année dans tout l’empire pour ses crimes... Z’avaient payé cher leur aide à la résistance ces trois là...On dit qu’ils sont morts dans l’gaz skaven.
R’venons a c’jour glorieux d’la libération, q’Sigmar soit r’mercié. Et hop une tite pinte en son honneur... Donc tout s’engageait bien.
Les renforts d’la Haute Porte n’atteignirent jamais la Dragonnière. On raconte que douze loups blancs géants à la crinière argentés, surgirent d’une brume soudaine et massacrèrent les hommes rats. Moi j’dis que c’est l’gaz des skavens mais chacun sa version du miracle.
Car voilà q’le canon d’la Dragonnière s’met a cracher ses boulets d’gaz mortel, non pas au d’ssus du taalbastion mais directement sur l’chemin du sorcier et la Haute-Porte. L’Gaz s’répand partout tuant tout c’qui a l’malheur d’rester trop longtemps d’dans: l’armée impérial n’peut pas entrer.
Bien q’la révolte des hommes d’Talabheim prenait l’dessus sur l’occupant, c’est question d’temps q’les renforts d’la souricière trouve un aut’chemin et viennent étouffer tout espoir d’victoire.
Comme moi vous connaissez l’deux versions d’histoire. On commence par celle qui fait rire.
Tandis q’le canon répandait la mort, nos héros disent q’z’avaient été obligé d’faire un détour dans les tunnels cause d’l’embuscade au point d’sortie initialement prévu. Qui aurait pu trahir leur trajet secret pour permettre cette embuscade d’meure toujours un mystère? Sans doute parce qu’y a eu jamais d’embuscade...
Enfin leur version disent q’pénétrèrent dans l’ancienne guilde des marchands reconvertit en une étrange usine. L’intérieur correspondait à rien d’connu: des grosses machines en aciers bourdonnantes, des tas d’esclaves humains morts et entassés pour alimenter des cuves fermées et créer l’gaz mortel. Nos héros disent q’z’affrontèrent l’ingénieur skaven et son gardes du corps aux armes greffées sur l’corps. S’fut dur. Encore davantage quand Azorak Oeil d’Acier vint défendre lui même son joujou. A distance, semblant pouvoir s’évaporer à volonté, l’mage des rats fit pleuvoir sa magie sur l’groupe des prétendus sauveurs qui manqua d’peu d’succomber selon leur version. Pas un ivrogne qui connait pas leur version qui tue, direct a tomber raide sous la table, crispé d’rire à vomir tout c’que t’a bu dans la nuit quand ont te l’raconte aux dernières heures d’la nuit... Ouais , durent leur salut à Max l’halfeling qui tout couvert d’bosses après sa chute d’gyrocoptère s’était infiltré dans la Dragonnière et avait avisé l’Azorak sur les toits. L’p’t’it gars surpris l’mage skaven. Deux coups d’fronde bien ajusté, et l’mage aux cornes d’béliers n’eut d’aut’choix q’de fuir gravement blessé. Et comme si ça suffisait pas d’imaginer l’cuisinier d’tourtes utiliser sa fronde sur l’plus puissant des skavens, y a encore plus fort: une fois l’usine sécurisée, l’groupe détruisit l’canon. Ouais pose et picole là parce que j’sens les zygomatiques qui lâchent, faut q’je contrôle... Ouais l’canon fut détruit par l’même Max et ses p’tits bras tout fins. Ouais y dira même q l’avait des grosses ampoules sur tous les doigts une fois tout terminé. Ben ouais, Len, l’pourfendeur d’abomination géante en un coup d’lame, pouvait pas s’occuper d’un canon avec sa grande hache. S’foutaient vraiment d’nous ces gars là quand on y repense. L’ingénieur nain put jamais témoigner vu q’l’était mort sur place, victime d’atroces mutations, et ça fait pas rire c’la car c’est vrai.
Enfin tout l’monde connait la vrai version désormais, mais c’est trop bon d’raconter la précédente. Sinon comme vous j’sais bien q’c’est Wolfgang Ludwingen et ses trois loup blanc survivant qu’ont chargé l’usine et que c’est l’nain qui s’est sacrifié pour détruire l’canon, provoquant la déroute d’Azorak et d’son armée d’rats et permettant à l’armée impériale d’entrer dans la cité et d’chasser les derniers skavens.
Bon en tout cas a c’moment nos héros ben y passaient pour des vrais héros. Epuisés et blessés allèrent s’faire soigner. Mais rapidement, dès la libération d’la cité, face à toutes les destructions causés, les guildes d’marchands et d’artisans, ainsi q’les nobles q’avaient vu leur manoir brulé, d’mandèrent réparation. Nos héros furent arrêté et l’procès d’la résistance allait commencé. Z’avait l’soutient d’Elise et d’Joerg qui savaient c’qu’ils leur devaient. Z’étaient aux caves mais logé dans l’luxe. Z’avaient compris que c’était une histoire d’gros sous. Fallait prendre son mal en patience, dans quelques s’maines tout s’rait réglé: la cité se s’rait engagée a rembourser les guildes et les héros s’raient libres et récompensés comme convenu, par une belle propriété dans l’Châtelain et des parts dans l’commerce d’la cité...
L’procès commençait...
Re: Warhammer "Voyage Dans Le Vieux Monde"
Terreur à Talabheim
Chapitre Treize « Le Procès Du Conseil De La Résistance... »
Nos héros avaient l’soutient d’la Elise , d’Joerg Hafner l’ grand officier, et d’Wolfgang Ludwingen qui mettait en avant la responsabilité d’Len, encore initié d’Ulric, dans la libération d’la cité, loué soit le grand Ulric qui disait, tant de fois craint pour sa violence et sa discipline mais qu’on remercierai jamais assez pour ses gars plein d’prouesses martiales.
Les représentants des guildes et des nobles se succédèrent pour d’mander réparation et sommes d’argent. La première surprise vint des myrmideens. Griselda, leur grande prêtresse, passait pour avoir été mortellement blessée lors des combats et son remplaçant, Valerian Lorentz, réclama non moins la tête du Conseil d’la Résistance: une condamnation a mort pour haute trahison et conspiration avec l’ennemi. C’la surpris tout l’monde et c’la fut mis sur l’aigreur des myrmideens d’voir les ulriciens avoir la faveur des éloges et des remerciements. Des échanges de r’gards noirs de haine eurent lieu entre les huit membre du groupe et le commandant myrmideen qui jamais n’détourna les yeux.
Thorin fut interrogé, puis Iksirepta, Iteza l’elfe, Magnus l’érudit, Len l’Ulricien, Sonia la Rouge, Maximillien le cuistot rigolo, Alexia la prêtresse d’Shallya. Tous ne comprenaient pas ce procès et ce manque de reconnaissance. Le pire coup dans le dos venait des myrmideens. Il devait y avoir quelque chose qui leur avait échappé, un dessein caché. Ils juraient de s’en occuper plus tard et d’leur faire payer.
Des avocats nains d’Rocfoyer firent leur apparition et bien q’s’opposant pas directement au procès firent r’marquer q’les lois d’la cité f’saient d’eux les seuls juges d’Thorin et d’Iksirepta, les deux nains du groupe. Z’écouteraient jusqu’au bout mais au final c’est eux qui décideraient d’la sentence.
Les témoignages s’succédèrent. C’est là q’j’fis mon apparition. V’nant de Breittblatt j’avais été bloqué au port d’puis des s’maines, survivant dans la crasse et la misère. Un assassin sévissait dans l’village où q’les héros nous avait emm’né. Z’avait dit q’s’était une bête sauvage qu’avait tué Klaus, Ingrid et Martha: l’oncle, la tante et la nièce de Len Mordracks. Mais c’tait faux: la bête s’était un homme qui maniait l’arc comme personne et les morts s’accumulaient a Breittblatt. M’fin on m’promit d’envoyer des enquêteurs dès q’possibles. Tout l’monde avait l’air d’sen foutre en fait. Besoin d’picole...
Y’eut un mélange d’louanges envers nos héros et d’récriminations visant à obtenir des sous pour les dégâts causés. Milius l’avocat s’en sortait bien mais la durée du procès commençait à l’agacer.
T’as un Norsca nommé Björn qu’est apparu au procès dans sa fourrure d’loup alors que les premières froidures d’l’Automne apparaissaient. Proposait d’participer à la réparation d’la cité au nom d’un grand roi d’Norsca en échange d’la Sonia. On savait pas si il la voulait pour esclave, pour la saigner comme un animal a l’abattoir, ou pour la sauver d’ce mauvais pas, toujours est il q’proposait des sommes défiant l’imagination d’tous. La Sonia avait eu sa soeur enlevée par des Norsca plus jeune alors elle s’disait q’ça sentait pas bon pour elle c’t’échange qui fut r’fusé par le haut conseil a c’moment là.
A la troisième semaine, d’procès, alors q’le mois d’Apres Mystère touchait à sa fin, s’passa un truc qu’allait tout changé.
L’Milius s’énerva et lâcha avec verve q’y en avait marre d’harceler ses clients pour des balivernes. Une ancienne loi d’Talabheim f’saient d’eux les héritiers d’la cité car tous les nobles avaient quitté la cité au moment d’sa libération. Alors s’était déjà un beau geste d’la part d’ses clients d’pas réclamer plus à la ville.
L’effet fut pas c’lui escompté par Milius. Dans un brouhaha complet la séance fut ajourné. Des nobles qu’avaient jamais vu l’groupe les approcha pour leur d’mander si ça leur disait pas d’venir comte-electeur à la place d’Elise. Quand l’jugement repris l’lendemain tout avait change: enfin la vérité éclatait moi j’dis!
Face à la menace politique r’présenté par les héros, des enquêtes plus poussées avaient été menées rapid’ment , très rapid’ment même qu’on dit dans les tavernes avec un sourire entendu. Des anciens et nouveaux témoins furent entendus. D’anciens amis passés aux mains de sigmarites zélés pour un interrogatoire précis, repassèrent témoigner, l’visage un peu tuméfié, les bras en écharpe, la démarche boitillante...La halffeling Wanda, le médecin Daubler, des membres de la résistance, tous avouèrent q’les héros avaient en fait pactiser avec les skavens du Suif pour perdre la cité. C’était eux qu’avaient apporté la fièvre grise dans Talabheim et permis l’invasion Skaven. Ils n’avaient jamais tué la nécromancienne mais masqué son départ. Z’avaient utilisé l’canon contre la grande porte avant q’dans un sacrifice ultime l’nain q’les accompagnait détruise la machine. Les Ulriciens avaient vaincu Azorak et arrivés dans l’usine skaven a temps, empêchant que le canon soit réparé. La grande prêtresse d’Shallya ne défendit pas Alexia, victime de la déviance de ses amis. Ludwingen se porta absent du procès. Moi même après avoir causé à vous autres j’en rajoutai une couche et témoignait d’nouveau contre eux.
Le Norsca réclama de nouveau Sonia contre de l’or, l’équivalent de millions de pièces d’or vu les réparations promises. Le conseil accepta mais les myrmidiens réfutèrent l’offre, objectant que rien ne pouvait s’opposer à la condamnation à mort et au jugement d’la Cité des Lois.
L’groupe fut condamné à mort, loué soit la clairvoyance d’Sigmar. Pendaison en place publique au zenith du sixième jour du mois des moissons. Les nains revendiquèrent la sentence pour les deux nains et fixèrent la pendaison suivi de la crémation des corps pour qu’ils ne puissent être enterrés au zenith du sixième jour également. Les myrmideens, les plus clairvoyants d’entre tous, se chargeraient d’la mise a mort des six autres, et il fut décidé q’les huit périrait au même moment, l’même jour...Louée soit la justice de Verena...
La cité s’reconstruisait et grâce a Taal, Verena et Ulric avait su écarté la menace des rats, car au final c’était plutôt des gros rats que des trucs appelés skavens. J’crois q’l’imagination d’tous avait un peu grossit l’truc dans la panique.
Moi j’étais content vu l’nombre de mort dans mon village. Puis j’sais même pas combien y en aurait au total quand j’y retournerai une fois q’la cité aurait envoyé l’autorité compétente découvrir et arrêter l’assassin.
On dit qu’en cadeau d’adieu, Sonia reçu un étrange sac contenant la tête des quatre membres d’sa famille a Breittblatt. J’espère que c’est qu’une rumeur car j’l’aimais bien c’te famille. Mais c’est bien fait pour eux aussi, vu la mauvaise graine q’z’avaient engendrée.
La nuit du cinq au six était particulièrement sombre, c’était la nouvelle lune d’Mannslieb, complètement absente d’ciel et la préférée d’Morr s’ réduisait elle à un ti croissant. Un brouillard épais s’répandait autour d’la prison. Elsa Kaltenbach, allié d’Worlen Aderhold, tentèrent d’faire s’évader l’groupe avec leurs hommes d’mains. Sale vermine d’Suif.
Mais l’guet veillait et malgré la brume, empêchèrent les gueux d’libérer les traitres. Puis tombèrent surtout sur une grosse tuile imprévue pour eux: les myrmideens et les nains v’naient chercher les prisonniers pour exécuter la sentence. L’zénith , c’était l’zénith d’la nuit et non du jour s’lon une ancienne loi naine d’j’sais plus trop d’quand. D’un côté c’était moche pour l’spectacle, d’un autre côté l’traitres méritent pas d’spectacle et puis comme ça les inutiles d’la basse ville l’avaient encore plus dans l’os. Surtout q’la rumeur q’disait la Griselda morte l’était fausse. L’avait récupéré d’ses blessures et s’occupaient elle même d’la sentence. Une légende s’te Griselda, pouvait rien faire les vers d’terre du Suif face à elle...
L’groupe fut emmené dans une cage, portée sur une charrette. L’guet dispersa les Kaltenbachs et les Aderholds q’parvinrent à s’enfuir sans un mort: pas courageux les voleurs.
Les myrmideens et les nains pendirent les huit traîtres dans la nuit sombre. Les flammes des buchers firent sortirent les badauds malgré la froidure. Des pierres et des insultes furent jetées sur les corps qui brulaient.
Iksirepta et Thorin, les deux nains les plus déloyaux.
Sonia l’hypocrite jouant les héroïnes mais aux mensonges accomplis.
Alexia la garce sous ses airs de sainte.
Maximillien de Mont Fleuri le pompeux halfeling aux histoires mégalomanes qu’en finiraient pas d’faire rire dans les tavernes.
Magnus Mathias l’érudit la honte d’sa famille sorcier d’jade d’génération en génération et q’voyait leur descendant voué son âme au chaos.
Len qu’on croyait un fier Ulricien et q’était un fourbe parmi les fourbes.
Pour l’Iteza l’elfe, on invoquera la protection d’Sigmar et on dira rien car les rumeurs disent qu’elle à un mentor et un mage protecteur dans l’ Suif et personne veut vérifier si c’est vrai ou pas...
M’fin l’important c’est q’tous ces corps finirent en cendres et s’dispersèrent au vent à l’aube d’vant la foule soulagée...
Tout est bien qui fini bien... La cité s’reconstruisait...Les traitres avaient été châtiés comme il se devait... L’assassin de Breittblatt allait être arrêté et la vie paisible allait enfin reprendre...
****Fin de la campagne Terreur a Talabheim***
Chapitre Treize « Le Procès Du Conseil De La Résistance... »
Nos héros avaient l’soutient d’la Elise , d’Joerg Hafner l’ grand officier, et d’Wolfgang Ludwingen qui mettait en avant la responsabilité d’Len, encore initié d’Ulric, dans la libération d’la cité, loué soit le grand Ulric qui disait, tant de fois craint pour sa violence et sa discipline mais qu’on remercierai jamais assez pour ses gars plein d’prouesses martiales.
Les représentants des guildes et des nobles se succédèrent pour d’mander réparation et sommes d’argent. La première surprise vint des myrmideens. Griselda, leur grande prêtresse, passait pour avoir été mortellement blessée lors des combats et son remplaçant, Valerian Lorentz, réclama non moins la tête du Conseil d’la Résistance: une condamnation a mort pour haute trahison et conspiration avec l’ennemi. C’la surpris tout l’monde et c’la fut mis sur l’aigreur des myrmideens d’voir les ulriciens avoir la faveur des éloges et des remerciements. Des échanges de r’gards noirs de haine eurent lieu entre les huit membre du groupe et le commandant myrmideen qui jamais n’détourna les yeux.
Thorin fut interrogé, puis Iksirepta, Iteza l’elfe, Magnus l’érudit, Len l’Ulricien, Sonia la Rouge, Maximillien le cuistot rigolo, Alexia la prêtresse d’Shallya. Tous ne comprenaient pas ce procès et ce manque de reconnaissance. Le pire coup dans le dos venait des myrmideens. Il devait y avoir quelque chose qui leur avait échappé, un dessein caché. Ils juraient de s’en occuper plus tard et d’leur faire payer.
Des avocats nains d’Rocfoyer firent leur apparition et bien q’s’opposant pas directement au procès firent r’marquer q’les lois d’la cité f’saient d’eux les seuls juges d’Thorin et d’Iksirepta, les deux nains du groupe. Z’écouteraient jusqu’au bout mais au final c’est eux qui décideraient d’la sentence.
Les témoignages s’succédèrent. C’est là q’j’fis mon apparition. V’nant de Breittblatt j’avais été bloqué au port d’puis des s’maines, survivant dans la crasse et la misère. Un assassin sévissait dans l’village où q’les héros nous avait emm’né. Z’avait dit q’s’était une bête sauvage qu’avait tué Klaus, Ingrid et Martha: l’oncle, la tante et la nièce de Len Mordracks. Mais c’tait faux: la bête s’était un homme qui maniait l’arc comme personne et les morts s’accumulaient a Breittblatt. M’fin on m’promit d’envoyer des enquêteurs dès q’possibles. Tout l’monde avait l’air d’sen foutre en fait. Besoin d’picole...
Y’eut un mélange d’louanges envers nos héros et d’récriminations visant à obtenir des sous pour les dégâts causés. Milius l’avocat s’en sortait bien mais la durée du procès commençait à l’agacer.
T’as un Norsca nommé Björn qu’est apparu au procès dans sa fourrure d’loup alors que les premières froidures d’l’Automne apparaissaient. Proposait d’participer à la réparation d’la cité au nom d’un grand roi d’Norsca en échange d’la Sonia. On savait pas si il la voulait pour esclave, pour la saigner comme un animal a l’abattoir, ou pour la sauver d’ce mauvais pas, toujours est il q’proposait des sommes défiant l’imagination d’tous. La Sonia avait eu sa soeur enlevée par des Norsca plus jeune alors elle s’disait q’ça sentait pas bon pour elle c’t’échange qui fut r’fusé par le haut conseil a c’moment là.
A la troisième semaine, d’procès, alors q’le mois d’Apres Mystère touchait à sa fin, s’passa un truc qu’allait tout changé.
L’Milius s’énerva et lâcha avec verve q’y en avait marre d’harceler ses clients pour des balivernes. Une ancienne loi d’Talabheim f’saient d’eux les héritiers d’la cité car tous les nobles avaient quitté la cité au moment d’sa libération. Alors s’était déjà un beau geste d’la part d’ses clients d’pas réclamer plus à la ville.
L’effet fut pas c’lui escompté par Milius. Dans un brouhaha complet la séance fut ajourné. Des nobles qu’avaient jamais vu l’groupe les approcha pour leur d’mander si ça leur disait pas d’venir comte-electeur à la place d’Elise. Quand l’jugement repris l’lendemain tout avait change: enfin la vérité éclatait moi j’dis!
Face à la menace politique r’présenté par les héros, des enquêtes plus poussées avaient été menées rapid’ment , très rapid’ment même qu’on dit dans les tavernes avec un sourire entendu. Des anciens et nouveaux témoins furent entendus. D’anciens amis passés aux mains de sigmarites zélés pour un interrogatoire précis, repassèrent témoigner, l’visage un peu tuméfié, les bras en écharpe, la démarche boitillante...La halffeling Wanda, le médecin Daubler, des membres de la résistance, tous avouèrent q’les héros avaient en fait pactiser avec les skavens du Suif pour perdre la cité. C’était eux qu’avaient apporté la fièvre grise dans Talabheim et permis l’invasion Skaven. Ils n’avaient jamais tué la nécromancienne mais masqué son départ. Z’avaient utilisé l’canon contre la grande porte avant q’dans un sacrifice ultime l’nain q’les accompagnait détruise la machine. Les Ulriciens avaient vaincu Azorak et arrivés dans l’usine skaven a temps, empêchant que le canon soit réparé. La grande prêtresse d’Shallya ne défendit pas Alexia, victime de la déviance de ses amis. Ludwingen se porta absent du procès. Moi même après avoir causé à vous autres j’en rajoutai une couche et témoignait d’nouveau contre eux.
Le Norsca réclama de nouveau Sonia contre de l’or, l’équivalent de millions de pièces d’or vu les réparations promises. Le conseil accepta mais les myrmidiens réfutèrent l’offre, objectant que rien ne pouvait s’opposer à la condamnation à mort et au jugement d’la Cité des Lois.
L’groupe fut condamné à mort, loué soit la clairvoyance d’Sigmar. Pendaison en place publique au zenith du sixième jour du mois des moissons. Les nains revendiquèrent la sentence pour les deux nains et fixèrent la pendaison suivi de la crémation des corps pour qu’ils ne puissent être enterrés au zenith du sixième jour également. Les myrmideens, les plus clairvoyants d’entre tous, se chargeraient d’la mise a mort des six autres, et il fut décidé q’les huit périrait au même moment, l’même jour...Louée soit la justice de Verena...
La cité s’reconstruisait et grâce a Taal, Verena et Ulric avait su écarté la menace des rats, car au final c’était plutôt des gros rats que des trucs appelés skavens. J’crois q’l’imagination d’tous avait un peu grossit l’truc dans la panique.
Moi j’étais content vu l’nombre de mort dans mon village. Puis j’sais même pas combien y en aurait au total quand j’y retournerai une fois q’la cité aurait envoyé l’autorité compétente découvrir et arrêter l’assassin.
On dit qu’en cadeau d’adieu, Sonia reçu un étrange sac contenant la tête des quatre membres d’sa famille a Breittblatt. J’espère que c’est qu’une rumeur car j’l’aimais bien c’te famille. Mais c’est bien fait pour eux aussi, vu la mauvaise graine q’z’avaient engendrée.
La nuit du cinq au six était particulièrement sombre, c’était la nouvelle lune d’Mannslieb, complètement absente d’ciel et la préférée d’Morr s’ réduisait elle à un ti croissant. Un brouillard épais s’répandait autour d’la prison. Elsa Kaltenbach, allié d’Worlen Aderhold, tentèrent d’faire s’évader l’groupe avec leurs hommes d’mains. Sale vermine d’Suif.
Mais l’guet veillait et malgré la brume, empêchèrent les gueux d’libérer les traitres. Puis tombèrent surtout sur une grosse tuile imprévue pour eux: les myrmideens et les nains v’naient chercher les prisonniers pour exécuter la sentence. L’zénith , c’était l’zénith d’la nuit et non du jour s’lon une ancienne loi naine d’j’sais plus trop d’quand. D’un côté c’était moche pour l’spectacle, d’un autre côté l’traitres méritent pas d’spectacle et puis comme ça les inutiles d’la basse ville l’avaient encore plus dans l’os. Surtout q’la rumeur q’disait la Griselda morte l’était fausse. L’avait récupéré d’ses blessures et s’occupaient elle même d’la sentence. Une légende s’te Griselda, pouvait rien faire les vers d’terre du Suif face à elle...
L’groupe fut emmené dans une cage, portée sur une charrette. L’guet dispersa les Kaltenbachs et les Aderholds q’parvinrent à s’enfuir sans un mort: pas courageux les voleurs.
Les myrmideens et les nains pendirent les huit traîtres dans la nuit sombre. Les flammes des buchers firent sortirent les badauds malgré la froidure. Des pierres et des insultes furent jetées sur les corps qui brulaient.
Iksirepta et Thorin, les deux nains les plus déloyaux.
Sonia l’hypocrite jouant les héroïnes mais aux mensonges accomplis.
Alexia la garce sous ses airs de sainte.
Maximillien de Mont Fleuri le pompeux halfeling aux histoires mégalomanes qu’en finiraient pas d’faire rire dans les tavernes.
Magnus Mathias l’érudit la honte d’sa famille sorcier d’jade d’génération en génération et q’voyait leur descendant voué son âme au chaos.
Len qu’on croyait un fier Ulricien et q’était un fourbe parmi les fourbes.
Pour l’Iteza l’elfe, on invoquera la protection d’Sigmar et on dira rien car les rumeurs disent qu’elle à un mentor et un mage protecteur dans l’ Suif et personne veut vérifier si c’est vrai ou pas...
M’fin l’important c’est q’tous ces corps finirent en cendres et s’dispersèrent au vent à l’aube d’vant la foule soulagée...
Tout est bien qui fini bien... La cité s’reconstruisait...Les traitres avaient été châtiés comme il se devait... L’assassin de Breittblatt allait être arrêté et la vie paisible allait enfin reprendre...
****Fin de la campagne Terreur a Talabheim***
Re: Warhammer "Voyage Dans Le Vieux Monde"
Interlude
Chapitre Quatorze « Un Nouveau Départ...Ou Une Nouvelle Fin... »
Tout s’était passé comme Griselda et les myrmideens l’avaient prévu. Cela avait été difficile d’encaisser pour un temps la haine des sauveurs de Talabheim se croyant trahis, mais il avait fallu les tromper pour rendre crédible l’opération. Les héros n’avaient pas écouté les conseils de la grande prêtresse de ne pas se mêler aux politiciens.
Ils étaient condamnés a cause de cette ancienne loi qui faisait d’eux les nouveaux possesseurs de la cité. Griselda le savait. Tôt ou tard le souvenir de cette loi allait ressurgir et le jeu des politiciens les feraient condamner à mort. Anticiper, prévoir. Avec les nains du Rocfoyer les myrmideens avaient éplucher les anciens livres de lois nuits et jours avant le début du procès: etre les premiers a demander la sentence de mort ,afin d’être les exécuteurs ,puis échafauder un plan pour faire croire a l’exécution et les sauver tous semblait être la seule solution.
Griselda devait passer pour morte. En tant que mère de Len, jamais celui ci croirait en une demande de condamnation à mort et il risquerait de tout compromettre. L’ancien calendrier lunaire nain serait parfait pour brouiller le moment de la sentence. Personne ne se douterait que l’exécution aurait lieu de nuit et non de jour.
Les parents de Magnus Mathias , finalement vivant, furent d’une grande aide en créant cette épaisse brume. Intervertir les deux charrettes fut finalement un jeu d’enfant. La diversion créée par les gangs d’Elsa Kaltenbach et de Worlen Aderhold occupa suffisamment les hommes du guet pour qu’aucun n’observe la manoeuvre de trop près. Les corps de substitutions avaient reçus les prières d’un prêtres de Morr, Paul Von Soleck avait accepté. Cela n’avait pas été difficile avec les malheurs récents de trouver huit cadavres ressemblants à nos héros. Seul celui d’Iteza ne lui ressemblait pas, car ce n’était pas un elfe, mais en réclamant la crémation des corps tout de suite après la pendaison ce petit défaut disparaîtrait.
Les badauds étaient arrivés juste au moment ou les corps commençaient a bruler. Tous témoigneraient que les huit traitres avaient bien périt, que la condamnation avait eu lieu...
Les héros furent emmenés dans le temple de Myrmidia. Dans le sanctuaire réservé aux héros, huit statues à l’image des sauveurs de la cité, ont été sculptées aux côtés des héros de Myrmidia et on peut lire sur la pierre « Nous ne vous oublierons pas... ». Griselda demande qu’ils se rendent à Breittblatt pour trouver l’assassin de sa soeur, Ingrid. Ludovicus Hanicke, le sorcier du chaos qui gouvernait dans le village d’Eastadt, celui qui a transformé le frère adoptif de Len en mutant et tué la famille de Sonia, les attends la bas. Son fils, Regimus, faisait parti de la population qu’ils ont conduit a Breittblatt et c’est ce dernier qui a tué Klaus, Ingrid et Martha...
Avant l’aube un chariot bâché tiré par quatre chevaux monte le Chemin du Sorcier vers la Haute-Porte. Un cheval est attaché a l’arrière. Sonia la Rouge conduit l’attelage. A l’intérieur Magnus Mathias et Alexia passent pour un couple de marchands de vin. Iksirepta et Thorin sont leurs gardes du corps, Max et Iteza leurs serviteurs. Len suit sur un cheval bardé de maille, comme un chevalier. Tous se font discrets dans leurs amples vêtements à capuchon dissimulant leur visage grimé pour l’occasion. Tous les papiers sont en règles. Les nains du Rocfoyer se chargeront de falsifier les registres mais en attendant il faut prendre des noms d’emprunts.
La sortie de la cité est fastidieuse, les procédures longues mais tout se passe bien.
En fin d’après midi, le sept du mois des Moissons, le chariot traverse Talagaad. Le port est en effervescence. Le commerce reprend, les quartiers se reconstruisent, la vie reprend son cours.
La vieille doyenne du quartier Kislevite arrête le chariot. C’est elle qui par le passé avait clamé les oracles a l’oreille de Sonia sur les deux soeurs étrangères et que le salut viendrait de la Vierge de Guerre. Elle n’avait pas mentit. Elle reconnaît le groupe malgré son regard aveugle. Elle communique de nouveaux oracles hélas bien funestes. Quelque soit le chemin choisi, la vieille oracle ne voit pas les héros survivre. Elle ne sait comment ils vont mourir, mais elle sait qu’ils ne survivront pas. Malgré tout elle leur dit ce qu’elle a vu, espérant avoir mal interprété quelque chose.
Le chariot prit le chemin de Breittblatt par le nord au soir du sept du mois des Moissons. Certains témoins affirment qu’ils ont vu au matin du huit, Elsa Kaltenbach emprunter la route du sud, plus courte mais menacée par la présence de peaux vertes, dans l’espoir de gagner Breittblatt au plus vite. Une missive lui aurait indiqué que son amie Sonia la Rouge et son groupe vont être victime d’une embuscade. Elle galope dans l’espoir d’arriver a temps pour l’empêcher...
Le matin de ce même jour, des villageois de Grundach sur la route du nord, ont croisé Sonia, Thorin, Len et Iteza et ont accepté de s’occuper de quatre chevaux. Les héros paraissaient pressés et préoccupés. Thorin montait un cheval avec Sonia et Iteza un autre avec Len. Iksirepta, Alexia, Max et Magnus avaient été enlevés durant la nuit et emmenés a Breittblatt. Les quatre amis se pressaient dans l’espoir de les sauver d’une terrible fin. Le souvenir des mutations d’Hagen était dans toute les têtes.
Personne ne sait ce qui se passa dans le village. Ce soir là le ciel devint d’un noir d’encre et une pluie diluvienne se mit à tomber dans des roulements de tonnerre qui se firent entendre des lieux à la ronde sans discontinuité. Malgré l’obscurité du ciel, la foudre éclairait le paysage comme en plein jour. Les deux chevaux ainsi qu’un troisième qu’on put associer a Elsa Kaltenbach furent retrouvés a Sprotau , le village au nord de Breittblatt, avant celui de Grundach. Les montures affolés avaient fuit la tempête et l’orage.
Nulles traces ne fut jamais retrouvés de leurs cavaliers. Nulles traces de personne du reste ne fut jamais retrouvées.
Au soir du neuvième jour du mois des moissons, sous un ciel redevenu calme, il ne restait de Breittblatt que des ruines.
On ne sut jamais ce qu’il advint de la population ou des aventuriers venu y chercher vengeance: il n’y avait plus d’âme vivante, non plus le moindre cadavre. Les répurgateurs brulèrent les restes de ce villages et il fut décider d’en oublier l’existence et les rumeurs sinistres bien qu’infondées se chargeraient pendant longtemps d’éviter que quiconque puisse avoir envie d’explorer les lieux....
******************************************************************************************************************
Sous un crépuscule d’automne rougeoyant, un soir d’automne, quelque part entre Middenheim et Altdorf, sur une route bordée d’épaisses et impénétrables forêts, apparait un cercle gris et lumineux au dessus du sol d’où tombent huit personnes comme venu de nulle part...
Entièrement nue à l’exception d’un pendentif portant un clef en cristal, la peau gelée par endroit, Iteza en larme est la première à se relever et va trouver rapidement refuge dans un buisson en sanglotant.
Dans la terre boueuse, Len se relève, s’aperçoit que son épée, l’héritage de son père, est brisée. Il ne porte plus ni son armure de maille ni sa hache à deux mains.
Thorin a plus de chance: ses mains tâtent son corps comme pour se rassurer d’être vivant et son armure est encore en place ainsi que sa hache magique, don précieux des nains pour avoir sauvé la cité de Talabheim. Son bouclier n’est plus tout comme son grand sac de bivouac.
Sonia se relève à son tour, pestant une nouvelle fois contre le destin qui la fait toujours moins riche au fur et a mesure des jours. Elle n’est plus qu’en armure de cuir et sa belle épée n’est plus, mais elle porte encore son sac et ses deux pistolets à sa ceinture. Loin d’être abattue, elle est pleine de colère.
Les visages sont tous épuisés. Des cristaux de glaces se mêlent aux chevelures et couvrent en partie l’équipement et les vêtements de chacun.
Les quatre autres ont encore moins belle allure. Ils sont pâles, exsangues même, comme si ils s’étaient vidés d’une partie de leur sang.
Alexia tâtonne sur le sol désorientée et tarde à se relever. Elle ne porte qu’un linge de lin, sinon elle serait aussi nue qu’Iteza. Son corps frisonne dans le froid. Ses bras portent des marques de sang coagulé.
Il en est de même d’Iksirepta qui n’a plus sa côte de maille et dont les deux manches de cuir ont été coupé: du sang séché marque ses bras. Le nain porte encore ses armes à sa ceinture mais son sac et son bouclier ne sont plus avec lui. Tout comme Alexia, il semble un peu absent, en quête de repères. Habituellement fier et farouche, le nain tremble.
Magnus Mathias tousse, à quatre patte sur le sol, les bras marqués de sang comme les deux autres, les manches de sa chemise coupées. Il ne porte que ses simples vêtements. Le souffle lui manque. Il a froid, très froid, semble proche de l’évanouissement.
Max à un air ahuri démontrant sa complète incompréhension de la situation. Son teint est encore plus pâle que les trois précédents et ses jambes flageolent. Il porte encore son armure du Moot, découpée au niveau de l’avant bras et tachée de sang...
à suivre...
Chapitre Quatorze « Un Nouveau Départ...Ou Une Nouvelle Fin... »
Tout s’était passé comme Griselda et les myrmideens l’avaient prévu. Cela avait été difficile d’encaisser pour un temps la haine des sauveurs de Talabheim se croyant trahis, mais il avait fallu les tromper pour rendre crédible l’opération. Les héros n’avaient pas écouté les conseils de la grande prêtresse de ne pas se mêler aux politiciens.
Ils étaient condamnés a cause de cette ancienne loi qui faisait d’eux les nouveaux possesseurs de la cité. Griselda le savait. Tôt ou tard le souvenir de cette loi allait ressurgir et le jeu des politiciens les feraient condamner à mort. Anticiper, prévoir. Avec les nains du Rocfoyer les myrmideens avaient éplucher les anciens livres de lois nuits et jours avant le début du procès: etre les premiers a demander la sentence de mort ,afin d’être les exécuteurs ,puis échafauder un plan pour faire croire a l’exécution et les sauver tous semblait être la seule solution.
Griselda devait passer pour morte. En tant que mère de Len, jamais celui ci croirait en une demande de condamnation à mort et il risquerait de tout compromettre. L’ancien calendrier lunaire nain serait parfait pour brouiller le moment de la sentence. Personne ne se douterait que l’exécution aurait lieu de nuit et non de jour.
Les parents de Magnus Mathias , finalement vivant, furent d’une grande aide en créant cette épaisse brume. Intervertir les deux charrettes fut finalement un jeu d’enfant. La diversion créée par les gangs d’Elsa Kaltenbach et de Worlen Aderhold occupa suffisamment les hommes du guet pour qu’aucun n’observe la manoeuvre de trop près. Les corps de substitutions avaient reçus les prières d’un prêtres de Morr, Paul Von Soleck avait accepté. Cela n’avait pas été difficile avec les malheurs récents de trouver huit cadavres ressemblants à nos héros. Seul celui d’Iteza ne lui ressemblait pas, car ce n’était pas un elfe, mais en réclamant la crémation des corps tout de suite après la pendaison ce petit défaut disparaîtrait.
Les badauds étaient arrivés juste au moment ou les corps commençaient a bruler. Tous témoigneraient que les huit traitres avaient bien périt, que la condamnation avait eu lieu...
Les héros furent emmenés dans le temple de Myrmidia. Dans le sanctuaire réservé aux héros, huit statues à l’image des sauveurs de la cité, ont été sculptées aux côtés des héros de Myrmidia et on peut lire sur la pierre « Nous ne vous oublierons pas... ». Griselda demande qu’ils se rendent à Breittblatt pour trouver l’assassin de sa soeur, Ingrid. Ludovicus Hanicke, le sorcier du chaos qui gouvernait dans le village d’Eastadt, celui qui a transformé le frère adoptif de Len en mutant et tué la famille de Sonia, les attends la bas. Son fils, Regimus, faisait parti de la population qu’ils ont conduit a Breittblatt et c’est ce dernier qui a tué Klaus, Ingrid et Martha...
Avant l’aube un chariot bâché tiré par quatre chevaux monte le Chemin du Sorcier vers la Haute-Porte. Un cheval est attaché a l’arrière. Sonia la Rouge conduit l’attelage. A l’intérieur Magnus Mathias et Alexia passent pour un couple de marchands de vin. Iksirepta et Thorin sont leurs gardes du corps, Max et Iteza leurs serviteurs. Len suit sur un cheval bardé de maille, comme un chevalier. Tous se font discrets dans leurs amples vêtements à capuchon dissimulant leur visage grimé pour l’occasion. Tous les papiers sont en règles. Les nains du Rocfoyer se chargeront de falsifier les registres mais en attendant il faut prendre des noms d’emprunts.
La sortie de la cité est fastidieuse, les procédures longues mais tout se passe bien.
En fin d’après midi, le sept du mois des Moissons, le chariot traverse Talagaad. Le port est en effervescence. Le commerce reprend, les quartiers se reconstruisent, la vie reprend son cours.
La vieille doyenne du quartier Kislevite arrête le chariot. C’est elle qui par le passé avait clamé les oracles a l’oreille de Sonia sur les deux soeurs étrangères et que le salut viendrait de la Vierge de Guerre. Elle n’avait pas mentit. Elle reconnaît le groupe malgré son regard aveugle. Elle communique de nouveaux oracles hélas bien funestes. Quelque soit le chemin choisi, la vieille oracle ne voit pas les héros survivre. Elle ne sait comment ils vont mourir, mais elle sait qu’ils ne survivront pas. Malgré tout elle leur dit ce qu’elle a vu, espérant avoir mal interprété quelque chose.
Le chariot prit le chemin de Breittblatt par le nord au soir du sept du mois des Moissons. Certains témoins affirment qu’ils ont vu au matin du huit, Elsa Kaltenbach emprunter la route du sud, plus courte mais menacée par la présence de peaux vertes, dans l’espoir de gagner Breittblatt au plus vite. Une missive lui aurait indiqué que son amie Sonia la Rouge et son groupe vont être victime d’une embuscade. Elle galope dans l’espoir d’arriver a temps pour l’empêcher...
Le matin de ce même jour, des villageois de Grundach sur la route du nord, ont croisé Sonia, Thorin, Len et Iteza et ont accepté de s’occuper de quatre chevaux. Les héros paraissaient pressés et préoccupés. Thorin montait un cheval avec Sonia et Iteza un autre avec Len. Iksirepta, Alexia, Max et Magnus avaient été enlevés durant la nuit et emmenés a Breittblatt. Les quatre amis se pressaient dans l’espoir de les sauver d’une terrible fin. Le souvenir des mutations d’Hagen était dans toute les têtes.
Personne ne sait ce qui se passa dans le village. Ce soir là le ciel devint d’un noir d’encre et une pluie diluvienne se mit à tomber dans des roulements de tonnerre qui se firent entendre des lieux à la ronde sans discontinuité. Malgré l’obscurité du ciel, la foudre éclairait le paysage comme en plein jour. Les deux chevaux ainsi qu’un troisième qu’on put associer a Elsa Kaltenbach furent retrouvés a Sprotau , le village au nord de Breittblatt, avant celui de Grundach. Les montures affolés avaient fuit la tempête et l’orage.
Nulles traces ne fut jamais retrouvés de leurs cavaliers. Nulles traces de personne du reste ne fut jamais retrouvées.
Au soir du neuvième jour du mois des moissons, sous un ciel redevenu calme, il ne restait de Breittblatt que des ruines.
On ne sut jamais ce qu’il advint de la population ou des aventuriers venu y chercher vengeance: il n’y avait plus d’âme vivante, non plus le moindre cadavre. Les répurgateurs brulèrent les restes de ce villages et il fut décider d’en oublier l’existence et les rumeurs sinistres bien qu’infondées se chargeraient pendant longtemps d’éviter que quiconque puisse avoir envie d’explorer les lieux....
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Sous un crépuscule d’automne rougeoyant, un soir d’automne, quelque part entre Middenheim et Altdorf, sur une route bordée d’épaisses et impénétrables forêts, apparait un cercle gris et lumineux au dessus du sol d’où tombent huit personnes comme venu de nulle part...
Entièrement nue à l’exception d’un pendentif portant un clef en cristal, la peau gelée par endroit, Iteza en larme est la première à se relever et va trouver rapidement refuge dans un buisson en sanglotant.
Dans la terre boueuse, Len se relève, s’aperçoit que son épée, l’héritage de son père, est brisée. Il ne porte plus ni son armure de maille ni sa hache à deux mains.
Thorin a plus de chance: ses mains tâtent son corps comme pour se rassurer d’être vivant et son armure est encore en place ainsi que sa hache magique, don précieux des nains pour avoir sauvé la cité de Talabheim. Son bouclier n’est plus tout comme son grand sac de bivouac.
Sonia se relève à son tour, pestant une nouvelle fois contre le destin qui la fait toujours moins riche au fur et a mesure des jours. Elle n’est plus qu’en armure de cuir et sa belle épée n’est plus, mais elle porte encore son sac et ses deux pistolets à sa ceinture. Loin d’être abattue, elle est pleine de colère.
Les visages sont tous épuisés. Des cristaux de glaces se mêlent aux chevelures et couvrent en partie l’équipement et les vêtements de chacun.
Les quatre autres ont encore moins belle allure. Ils sont pâles, exsangues même, comme si ils s’étaient vidés d’une partie de leur sang.
Alexia tâtonne sur le sol désorientée et tarde à se relever. Elle ne porte qu’un linge de lin, sinon elle serait aussi nue qu’Iteza. Son corps frisonne dans le froid. Ses bras portent des marques de sang coagulé.
Il en est de même d’Iksirepta qui n’a plus sa côte de maille et dont les deux manches de cuir ont été coupé: du sang séché marque ses bras. Le nain porte encore ses armes à sa ceinture mais son sac et son bouclier ne sont plus avec lui. Tout comme Alexia, il semble un peu absent, en quête de repères. Habituellement fier et farouche, le nain tremble.
Magnus Mathias tousse, à quatre patte sur le sol, les bras marqués de sang comme les deux autres, les manches de sa chemise coupées. Il ne porte que ses simples vêtements. Le souffle lui manque. Il a froid, très froid, semble proche de l’évanouissement.
Max à un air ahuri démontrant sa complète incompréhension de la situation. Son teint est encore plus pâle que les trois précédents et ses jambes flageolent. Il porte encore son armure du Moot, découpée au niveau de l’avant bras et tachée de sang...
à suivre...
Re: Warhammer "Voyage Dans Le Vieux Monde"
Chap XV-Journal de Magnus Mathias-mois des récoltes 2304-
Proche de l’évanouissement, je titube sur la route de terre. Je reconnais mes compagnons mais , désorienté, je me retrouve incapable de reconnaitre quoique se soit d’autre. En ce soir d’automne, les forêts s’assombrissent rapidement et les ombres s’allongent, telles des doigts géants et sinistres. Si nous ne voulions pas trépasser dans les griffes des dangers tapis dans l’obscurité il nous faut trouver un proche refuge.
Un relais de diligence s’aperçoit non loin. D’ailleurs malgré l’heure tardive, les portes s’ouvrent pour laisser passer un attelage à quatre chevaux. Il disparait rapidement dans la direction opposée à la notre.
J’entend Sonia jurer et se plaindre de toujours perdre l’argent qu’elle met tant d’effort a gagner. Ce n’est pas la première fois. Elle semble dire que nous devons nous trouver entre Altdorf et Middenheim. Du moins c’est ce que représentait le tableau selon la rouquine. Quel tableau? Ah oui celui dans lequel nous avons plongé alors que des éclairs aveuglants pleuvaient tout autour de nous. Une vision d’apocalypse...
J’ai l’impression de rêver. Ou de cauchemarder. Quelques compagnons parlent et soutiennent les plus faibles pour marcher vers l’auberge-relais. Je me laisse faire. Je ne n’arrive même pas a voir distinctement celui ou celle qui m’aide a marcher tant je me sens faible.
Iteza geint et sanglote dans un arbre. Nue et désespérée elle ne veut plus descendre. Alexia -Automne devrais-je désormais la nommer- use de douceur et de persuasion pour inciter l’elfe a descendre. Pourtant la prêtresse de Shallya n’a pas fière allure, couverte de sang et le visage exténué. Len l’accompagne, tenant une couverture avec laquelle Iteza pourra s’envelopper.
Iksi est mal en point , tout comme moi. Il ne porte plus son armure de maille et ses bras sont couverts de taches écarlates. Les miens aussi. Je frissonne soudain me rappelant les infâmes tubulures qui nous perçaient les veines et nous vidaient de notre sang. Alexia et Max ont subit le même sort. Je vois l’halfeling sur les épaules de Thorin. De tous, le robuste nain semble le plus en forme. Il y avait une cinquième personne, victime tout comme nous du rituel impie, mais je ne me souviens plus de qui, ni pourquoi elle ne nous accompagne pas. Ah oui c’était Elsa Kaltenbach , l’amie de Sonia. Je me demande ou elle peut être.
J’ai du perdre connaissance un instant.
Nous avons franchit les portes du relais. Un portier nommé Jacob converse avec Sonia la Rouge. Elle parle avec une voix lasse. Iksi intervient parfois. Tous deux parlent de bandits qui nous auraient détroussé. Cela n’étonne pas Jacob. Avec les guerres récentes, les forêts sont infestées de brigands. Et ce n’est pas la pire des menaces semble-t’il penser. Les attaques de mutants ou d’hommes bêtes sont également fréquentes en ces temps de troubles.
Nous nous hâtons d’entrer dans la chaleur de l’auberge.
Sonia demande poliement des vêtements pour Iteza. Une femme d'une cinquantaine d'année, compatissante, acquiesce et s'en va en chercher.
J’ai perdu de nouveau connaissance.
L’eau chaude du bain me détend. Je ne me souviens plus d’y être entrer.
Détendu, je fini par m’endormir sur le lit de la chambre, le corps lourd, l’esprit agité d’images terrifiantes...
Au matin, Sonia me raconte tout ce que j’ai manqué alors que je m’empiffre de nourriture, n'ayant pu me sustenter la veille au soir, vaincu par l’épuisement. Iksi a parlé avec l’aubergiste lequel lui a parlé du couronnement récent de l’empereur. Prétextant un peu de confusion du à la soit disante attaque des brigands et un mauvais coup sur la tête, Iksi a demandé des précisions, sur la date, le nom. Non sans une certaine anxiété, il a ainsi appris que nous étions en 2304. Magnus le Pieux vient d’être couronné empereur suite à ses récents exploits contre les force du chaos. Avoir pu unir les provinces dans un même but pour rallier Praag et mettre les hordes du chaos en déroute n’est pas le moindre de ses prouesses. Il y a peu, Teclis, le haut elfe, a créé les collèges de magie, lesquels sont toujours en phase de construction dans la capitale, Altdorf.
J’ai du mal à croire ce que j’entend et me demande si il n’y a pas une noire sorcellerie la dessous qui égare nos sens. Lorsque j’aurai retrouvé des forces, j’approfondirai la chose. Pour le moment je fais signe a Sonia de continuer a me raconter ce qui s’est déroulé la veille en mon absence.
Iteza a fini par accepter de descendre de son arbre et, emmitouflée dans une couverture, à rejoint l’auberge. Néanmoins, ébranlée par les évènements , elle semble avoir été intenable toute la soirée. Elle a même tirer sur Thorin avec son arc. Enfin Thorin et Iksi ont put la maitriser puis une petite concoction spéciale de Gustav l’aubergiste l’a finalement endormi pour la nuit.
Automne a convaincu ,pour une douzaines de couronnes, les deux cochers d’une diligence , Gunnar et Hurzt, de nous conduire vers Aldorf, située à six ou sept jours de voyages. Le tarif semble un peu léger pour huit passager mais je laisse Sonia continuer.
Thorin a perdu cinq couronne en jouant aux dés contre un bretonnien. Les autres l’ont bien sermonné.
Le sergent des patrouilleurs qui veillent sur le relais, ainsi que le forgeron local, ont accepté de nous vendre quelques armes et boucliers. J’écoute d’une oreille distraite la liste des achats. Enfin tout cela pour conclure que les couronnes diminuent rapidement.
Sonia passe rapidement sur sa nuit agitée. J’apprendrai plus tard qu’après s’être saoulée, elle a passé une partie de la nuit avec deux jeunes frères et soeur particulièrement volages, Eli et Bertha Jung. La surveillance d’un certain Gunder, le chaperon des deux jeunes volages, obligea Sonia à sauter par la fenêtre et à se rhabiller dans l’herbe humide avant d’entrer de nouveau dans l’auberge, par la porte cette fois. Les deux jeunes lui ont proposé de faire route ensemble dans leur propre diligence laquelle doit pouvoir accueillir quatre ou cinq personnes supplémentaires.
Max, fidèle à son habitude, et ce quelque soit les épreuves traversées, a pu aider la femme de l'aubergiste Gustav aux cuisines.
Len a fait un tour dans la petite forge du relais. Son épée est brisée. Sans doute à cause des éclairs qui ont frappé son fourreau: tous les objets touchés ont disparus a l’exception de cette épée. A moins que cela soit a cause du passage dans le tableau que l’arme se soit cassé. De toute façon il n’y pas de réponses certaines alors inutile de supputer inutilement. J’éprouve quelques difficultés à chasser cette arme de mes pensées et je dois dire que la savoir hors d’usage me soulage quelque peu tant sa proximité me fait peur. Je sais que trop proche d’elle, je serais blessé, voir tué et ce sans qu’elle me touche. Alexia ressent la même chose. Tous les autres semblent ne pas y prêter attention et se réjouir que Len porte cette lame. Il me faudra me pencher dessous un jour prochain car je me demande si il n’y a pas là encore une oeuvre du chaos la dessous.
Ce que j’écris est inexact. Un second objet a été frappé par la foudre dans cette maison maudite à la gloire de Tzeench, et pourtant il ne s’est pas brisé: la clef en cristal que porte Iteza autour du cou. Son protecteur dans le Suif de Talabheim, un énigmatique haut elfe que l’on surnomme « le sans nom » le lui aurait donné il y a plus de trente ans sans vraiment lui en dire quoique ce soit sinon de la garder précieusement et qu’elle lui servirait un jour. Pourquoi les êtres puissant aux connaissances étendues s’amusent-ils toujours à prononcer des paroles sibyllines ? Peut être le saurais-je un jour, si j’arrive moi aussi a connaître plein de chose sur le monde... Toujours est il que cette étrange clef est fait d’un cristal incassable malgré la fragilité de son aspect.
Len m’appelle et m’extirpe de mes rêveries. Il est temps de prendre la diligence.
Rien ne se passe jamais comme prévu. Nous sommes tous autour de la diligence. Une dame de la noblesse hautaine et antipathique fait comprendre que les cochers Gunnar et Hurzt ont fait n’importe quoi en louant des places qui n'étaient plus disponibles : la diligence est déjà pleine. Cette dame s’accompagne d’une grande garde du corps bardée de métal, peu avenante au visage fermé et menaçant ainsi qu’une servante, par contraste toute timide et discrète. On m’indique également que le bretonnien à l’épaisse chevelure bouclée s’appelle Philippe Destrées et que c’est lui qui a allégé Thorin de cinq belles couronnes. Une cinquième personne, un jeune comme un étudiant, est également présent et ne participe pas aux échanges. Mes amis m’indiquent qu’ils ne savent pas son nom.
Le ton monte. Automne exige remboursement. On va en venir aux mains. Le sergent et quelques patrouilleurs interviennent. Gunnar et Hurzt fondent en larmes s’excusent. Mais les couronnes sont toutes passées dans une beuverie mémorable. D’ailleurs Hurzt s’excuse encore, mais cette fois pour la nécessité d’aller rapidement aux toilettes extérieures, prit d’une soudaine envie de vomir.
La dame noble finit par accepter que je monte dans la diligence avec Max. Mes manières semblent l’avoir rassuré et je dois faire pitié avec mon visage anémique. L’halfeling lui a su charmer ses dames grâce aux souvenirs culinaires du dernier diner. Dans un élan de froide gentillesse la dame propose à une dernière personne de voyager sur le toit de la diligence si cela lui chante. Len se dévoue. Le vent et la pluie ne sont pas des choses qu’il craint.
Mes autres compagnons iront avec la famille Jung. Nous convenons que nous nous retrouverons le soir ou au matin du prochain jour à la prochaine auberge relais appelée « La Tête du Mutant ». Un trophée du plus mauvais gout si c’est ce qui donne le nom à l’établissement.
La diligence part.
Thorin me racontera bien plus tard qu’ils ont pu monter finalement dans la diligence privée d’Eli et Bertha Jung. Le retard était conséquent car Iksi, qui voyait d’un mauvais oeil l’intérêt des deux hurluberlus envers Sonia, n’avait rien trouvé de mieux la veille que de saboter l’essieu du véhicule, et la matinée fut occupée à le réparer. Il est vrai qu’ Iksi était toujours protecteur vis a vis de la rouquine et que toute manifestation d’intérêt vis a vis d’elle lui faisait toujours craindre une entourloupe. Il avait l’oeil le nain pour les percevoir les entourloupes, quitte a les inventer lui même si elles venaient à manquer d’ailleurs.
Vers midi l’attelage put enfin partir. Thorin avait prit place aux cotés d’Hedric le cocher. Iksi s’était assis sur le toit au grand soulagement d’Eli et Bertha. Le nain s'était plu à les intimider lorsque les deux jeunes lui avait fait des avances pour la nuit, avant de jeter leur dévolu sur Sonia.
Iteza, Sonia et Automne prirent place dans la diligence avec Eli et Bertha tous deux émoustillés de tant de promiscuité. La présence de Gunder qui leur rappela avec fermeté de bien se tenir eut l’effet d’une douche froide sur le frère et la soeur.
Les Jung faisaient route vers Gruben, un petit village à l’écart de la route principale. Leur oncle et tante y tenaient une auberge. Nous étions le dix du mois des récoltes. Non loin de Gruben poussaient des vignes produisant un vin réputé. Eli et Bertha allaient participer aux vendanges: une nouvelle expérience qui serait sans doute très excitante selon les deux écervelés!
Avec le retard du à la réparation de l’essieu brisé, le temps manquait pour faire le détour jusqu’a La Tete du Mutant. Le groupe dormirait à Gruben et dès l’aube prochaine, Hedric se chargerait de conduire Sonia et ses amis à l’auberge-relais où les attendraient Magnus, Len et Max.
Un accident lors du voyage fit que les choses ne se passèrent pas ainsi...
Proche de l’évanouissement, je titube sur la route de terre. Je reconnais mes compagnons mais , désorienté, je me retrouve incapable de reconnaitre quoique se soit d’autre. En ce soir d’automne, les forêts s’assombrissent rapidement et les ombres s’allongent, telles des doigts géants et sinistres. Si nous ne voulions pas trépasser dans les griffes des dangers tapis dans l’obscurité il nous faut trouver un proche refuge.
Un relais de diligence s’aperçoit non loin. D’ailleurs malgré l’heure tardive, les portes s’ouvrent pour laisser passer un attelage à quatre chevaux. Il disparait rapidement dans la direction opposée à la notre.
J’entend Sonia jurer et se plaindre de toujours perdre l’argent qu’elle met tant d’effort a gagner. Ce n’est pas la première fois. Elle semble dire que nous devons nous trouver entre Altdorf et Middenheim. Du moins c’est ce que représentait le tableau selon la rouquine. Quel tableau? Ah oui celui dans lequel nous avons plongé alors que des éclairs aveuglants pleuvaient tout autour de nous. Une vision d’apocalypse...
J’ai l’impression de rêver. Ou de cauchemarder. Quelques compagnons parlent et soutiennent les plus faibles pour marcher vers l’auberge-relais. Je me laisse faire. Je ne n’arrive même pas a voir distinctement celui ou celle qui m’aide a marcher tant je me sens faible.
Iteza geint et sanglote dans un arbre. Nue et désespérée elle ne veut plus descendre. Alexia -Automne devrais-je désormais la nommer- use de douceur et de persuasion pour inciter l’elfe a descendre. Pourtant la prêtresse de Shallya n’a pas fière allure, couverte de sang et le visage exténué. Len l’accompagne, tenant une couverture avec laquelle Iteza pourra s’envelopper.
Iksi est mal en point , tout comme moi. Il ne porte plus son armure de maille et ses bras sont couverts de taches écarlates. Les miens aussi. Je frissonne soudain me rappelant les infâmes tubulures qui nous perçaient les veines et nous vidaient de notre sang. Alexia et Max ont subit le même sort. Je vois l’halfeling sur les épaules de Thorin. De tous, le robuste nain semble le plus en forme. Il y avait une cinquième personne, victime tout comme nous du rituel impie, mais je ne me souviens plus de qui, ni pourquoi elle ne nous accompagne pas. Ah oui c’était Elsa Kaltenbach , l’amie de Sonia. Je me demande ou elle peut être.
J’ai du perdre connaissance un instant.
Nous avons franchit les portes du relais. Un portier nommé Jacob converse avec Sonia la Rouge. Elle parle avec une voix lasse. Iksi intervient parfois. Tous deux parlent de bandits qui nous auraient détroussé. Cela n’étonne pas Jacob. Avec les guerres récentes, les forêts sont infestées de brigands. Et ce n’est pas la pire des menaces semble-t’il penser. Les attaques de mutants ou d’hommes bêtes sont également fréquentes en ces temps de troubles.
Nous nous hâtons d’entrer dans la chaleur de l’auberge.
Sonia demande poliement des vêtements pour Iteza. Une femme d'une cinquantaine d'année, compatissante, acquiesce et s'en va en chercher.
J’ai perdu de nouveau connaissance.
L’eau chaude du bain me détend. Je ne me souviens plus d’y être entrer.
Détendu, je fini par m’endormir sur le lit de la chambre, le corps lourd, l’esprit agité d’images terrifiantes...
Au matin, Sonia me raconte tout ce que j’ai manqué alors que je m’empiffre de nourriture, n'ayant pu me sustenter la veille au soir, vaincu par l’épuisement. Iksi a parlé avec l’aubergiste lequel lui a parlé du couronnement récent de l’empereur. Prétextant un peu de confusion du à la soit disante attaque des brigands et un mauvais coup sur la tête, Iksi a demandé des précisions, sur la date, le nom. Non sans une certaine anxiété, il a ainsi appris que nous étions en 2304. Magnus le Pieux vient d’être couronné empereur suite à ses récents exploits contre les force du chaos. Avoir pu unir les provinces dans un même but pour rallier Praag et mettre les hordes du chaos en déroute n’est pas le moindre de ses prouesses. Il y a peu, Teclis, le haut elfe, a créé les collèges de magie, lesquels sont toujours en phase de construction dans la capitale, Altdorf.
J’ai du mal à croire ce que j’entend et me demande si il n’y a pas une noire sorcellerie la dessous qui égare nos sens. Lorsque j’aurai retrouvé des forces, j’approfondirai la chose. Pour le moment je fais signe a Sonia de continuer a me raconter ce qui s’est déroulé la veille en mon absence.
Iteza a fini par accepter de descendre de son arbre et, emmitouflée dans une couverture, à rejoint l’auberge. Néanmoins, ébranlée par les évènements , elle semble avoir été intenable toute la soirée. Elle a même tirer sur Thorin avec son arc. Enfin Thorin et Iksi ont put la maitriser puis une petite concoction spéciale de Gustav l’aubergiste l’a finalement endormi pour la nuit.
Automne a convaincu ,pour une douzaines de couronnes, les deux cochers d’une diligence , Gunnar et Hurzt, de nous conduire vers Aldorf, située à six ou sept jours de voyages. Le tarif semble un peu léger pour huit passager mais je laisse Sonia continuer.
Thorin a perdu cinq couronne en jouant aux dés contre un bretonnien. Les autres l’ont bien sermonné.
Le sergent des patrouilleurs qui veillent sur le relais, ainsi que le forgeron local, ont accepté de nous vendre quelques armes et boucliers. J’écoute d’une oreille distraite la liste des achats. Enfin tout cela pour conclure que les couronnes diminuent rapidement.
Sonia passe rapidement sur sa nuit agitée. J’apprendrai plus tard qu’après s’être saoulée, elle a passé une partie de la nuit avec deux jeunes frères et soeur particulièrement volages, Eli et Bertha Jung. La surveillance d’un certain Gunder, le chaperon des deux jeunes volages, obligea Sonia à sauter par la fenêtre et à se rhabiller dans l’herbe humide avant d’entrer de nouveau dans l’auberge, par la porte cette fois. Les deux jeunes lui ont proposé de faire route ensemble dans leur propre diligence laquelle doit pouvoir accueillir quatre ou cinq personnes supplémentaires.
Max, fidèle à son habitude, et ce quelque soit les épreuves traversées, a pu aider la femme de l'aubergiste Gustav aux cuisines.
Len a fait un tour dans la petite forge du relais. Son épée est brisée. Sans doute à cause des éclairs qui ont frappé son fourreau: tous les objets touchés ont disparus a l’exception de cette épée. A moins que cela soit a cause du passage dans le tableau que l’arme se soit cassé. De toute façon il n’y pas de réponses certaines alors inutile de supputer inutilement. J’éprouve quelques difficultés à chasser cette arme de mes pensées et je dois dire que la savoir hors d’usage me soulage quelque peu tant sa proximité me fait peur. Je sais que trop proche d’elle, je serais blessé, voir tué et ce sans qu’elle me touche. Alexia ressent la même chose. Tous les autres semblent ne pas y prêter attention et se réjouir que Len porte cette lame. Il me faudra me pencher dessous un jour prochain car je me demande si il n’y a pas là encore une oeuvre du chaos la dessous.
Ce que j’écris est inexact. Un second objet a été frappé par la foudre dans cette maison maudite à la gloire de Tzeench, et pourtant il ne s’est pas brisé: la clef en cristal que porte Iteza autour du cou. Son protecteur dans le Suif de Talabheim, un énigmatique haut elfe que l’on surnomme « le sans nom » le lui aurait donné il y a plus de trente ans sans vraiment lui en dire quoique ce soit sinon de la garder précieusement et qu’elle lui servirait un jour. Pourquoi les êtres puissant aux connaissances étendues s’amusent-ils toujours à prononcer des paroles sibyllines ? Peut être le saurais-je un jour, si j’arrive moi aussi a connaître plein de chose sur le monde... Toujours est il que cette étrange clef est fait d’un cristal incassable malgré la fragilité de son aspect.
Len m’appelle et m’extirpe de mes rêveries. Il est temps de prendre la diligence.
Rien ne se passe jamais comme prévu. Nous sommes tous autour de la diligence. Une dame de la noblesse hautaine et antipathique fait comprendre que les cochers Gunnar et Hurzt ont fait n’importe quoi en louant des places qui n'étaient plus disponibles : la diligence est déjà pleine. Cette dame s’accompagne d’une grande garde du corps bardée de métal, peu avenante au visage fermé et menaçant ainsi qu’une servante, par contraste toute timide et discrète. On m’indique également que le bretonnien à l’épaisse chevelure bouclée s’appelle Philippe Destrées et que c’est lui qui a allégé Thorin de cinq belles couronnes. Une cinquième personne, un jeune comme un étudiant, est également présent et ne participe pas aux échanges. Mes amis m’indiquent qu’ils ne savent pas son nom.
Le ton monte. Automne exige remboursement. On va en venir aux mains. Le sergent et quelques patrouilleurs interviennent. Gunnar et Hurzt fondent en larmes s’excusent. Mais les couronnes sont toutes passées dans une beuverie mémorable. D’ailleurs Hurzt s’excuse encore, mais cette fois pour la nécessité d’aller rapidement aux toilettes extérieures, prit d’une soudaine envie de vomir.
La dame noble finit par accepter que je monte dans la diligence avec Max. Mes manières semblent l’avoir rassuré et je dois faire pitié avec mon visage anémique. L’halfeling lui a su charmer ses dames grâce aux souvenirs culinaires du dernier diner. Dans un élan de froide gentillesse la dame propose à une dernière personne de voyager sur le toit de la diligence si cela lui chante. Len se dévoue. Le vent et la pluie ne sont pas des choses qu’il craint.
Mes autres compagnons iront avec la famille Jung. Nous convenons que nous nous retrouverons le soir ou au matin du prochain jour à la prochaine auberge relais appelée « La Tête du Mutant ». Un trophée du plus mauvais gout si c’est ce qui donne le nom à l’établissement.
La diligence part.
Thorin me racontera bien plus tard qu’ils ont pu monter finalement dans la diligence privée d’Eli et Bertha Jung. Le retard était conséquent car Iksi, qui voyait d’un mauvais oeil l’intérêt des deux hurluberlus envers Sonia, n’avait rien trouvé de mieux la veille que de saboter l’essieu du véhicule, et la matinée fut occupée à le réparer. Il est vrai qu’ Iksi était toujours protecteur vis a vis de la rouquine et que toute manifestation d’intérêt vis a vis d’elle lui faisait toujours craindre une entourloupe. Il avait l’oeil le nain pour les percevoir les entourloupes, quitte a les inventer lui même si elles venaient à manquer d’ailleurs.
Vers midi l’attelage put enfin partir. Thorin avait prit place aux cotés d’Hedric le cocher. Iksi s’était assis sur le toit au grand soulagement d’Eli et Bertha. Le nain s'était plu à les intimider lorsque les deux jeunes lui avait fait des avances pour la nuit, avant de jeter leur dévolu sur Sonia.
Iteza, Sonia et Automne prirent place dans la diligence avec Eli et Bertha tous deux émoustillés de tant de promiscuité. La présence de Gunder qui leur rappela avec fermeté de bien se tenir eut l’effet d’une douche froide sur le frère et la soeur.
Les Jung faisaient route vers Gruben, un petit village à l’écart de la route principale. Leur oncle et tante y tenaient une auberge. Nous étions le dix du mois des récoltes. Non loin de Gruben poussaient des vignes produisant un vin réputé. Eli et Bertha allaient participer aux vendanges: une nouvelle expérience qui serait sans doute très excitante selon les deux écervelés!
Avec le retard du à la réparation de l’essieu brisé, le temps manquait pour faire le détour jusqu’a La Tete du Mutant. Le groupe dormirait à Gruben et dès l’aube prochaine, Hedric se chargerait de conduire Sonia et ses amis à l’auberge-relais où les attendraient Magnus, Len et Max.
Un accident lors du voyage fit que les choses ne se passèrent pas ainsi...