Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Voici la carto mis à jour. Pas grand chose de neuf: un LG tué par Taïma lors de la 31ème nuit, Ario passe en ductus, et arrivé de Ivan que j'ai mis en Pander (mouais ...) et de génération inconnue.
Je vais commencer à taper le résumé de la partie précédente, je la posterai dans quelques jours.
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
29ème nuit : Hésitation
Impossible de fermer l’œil de la journée. Un puissant foyer m’étreint, et éradique la moindre trace de péchés encore présente en moi. Mon corps paralysé encaisse tant bien que mal le choc. La douleur est insoutenable. Avec le peu de forces qui me restent je lance un cri… inaudible. Je sens une main sur mon front, celle de Cassiopée. Elle me demande télépathiquement si je souhaite participer à la réunion. Je refuse sèchement, je veux être seule, dans notre chambre, à l’abri du monde… Les heures défilent doucement. Je suis déjà bien loin de Houston. Je marche en riant dans une rue gorgée de soleil. Je porte un uniforme rouge et noir, un cartable à la main. Mes cheveux sont tirés en deux longues queues de cheval. Devant moi une jeune fille de huit ans, peut-être neuf, me prend par la main et me presse de me dépêcher : « Accélère Eva ! Les portes de Preston vont fermer et Sœur Marie va encore nous passer un savon…». Je me mets à courir. Le vent m’amène des éclats de voix lointains. Les nuages s’amoncellent rapidement, le ciel devient noir et il se met à pleuvoir. J’arrive devant des grilles vertes. A mon approche, Une vieille femme en robe grise et blanche se met à éructer des paroles sans sens. Ses traits tirés se tordent alors de douleurs et elle pousse un hurlement inhumain ! J’ouvre les yeux de surprise et voit Cassiopée débouler à toute vitesse dans la chambre, talonnée par Lucius qui lui lance un « Prend là ! ». J’ai beau protester énergiquement, leur rétorquer que je ne suis pas une femme objet et qu’il est hors de question qu’on me sorte de cette pièce, ils restent sourds à mes arguments et me descendent au salon.
A première vue Taïma s’est libéré de sa paralysie. Etant donné l’état général de la pièce, une rixe s’en est suivie. Le Gangrel, visiblement très agité, fait les cents pas dans la pièce tout en clamant à qui veut l’entendre qu’il a du faire, pour se libérer, un choix entre la bête ou Dieu. Une discussion s’engage, certains se demandent quel sera mon choix, d’autres proposent d’aller cacher le calice à la pyramide, Lucius veut explorer l’épave du bateau de la mafia russe, etc. Face à ce raz-de-marée de propositions, je perds le fil de la discussion et me ferme à l’agitation extérieure en me réfugiant dans mon être intérieur. Je suis sorti de ma méditation par une sensation de chaleur à mes pieds. Devant moi, fière d’elle, la louve de ce satané fils d’Horace vient de se lâcher. Immédiatement, je maudis ce sale caniche, son maitre et sa descendance. Je sais me montrer patiente, un jour Taïma payera cet affront ! Le salon se vide peu à peu de ses occupants. Lucius, Ario et Sylphaë prennent la voiture ; Cassiopée part discuter avec Fracas-du-Tonnerre dans le jardin ; seul Gerald reste me tenir compagnie. Je suis inquiète, le chaos règne en maitre dans notre meute depuis la mort d’Ashim. Ainsi dispersés, nous sommes une proie facile pour nos ennemis. Une chance que notre faiblesse passagère n’est pas encore été ébruitée… Cassiopée revient alors dans le salon, décroche le téléphone, puis compose un numéro. Après quelques secondes elle dit : « Sylphaë, c’est Cassiopée. J’ai contacté l’Archevêque, il souhaite que l’on se présente à lui avec l’artefact. ». Sur le coup j’hallucine…me demandant si mon état ne me fait pas divaguer. Alors certes je sais que la Toréador espionne les autres Sentinelles de l’Ombre pour le compte de l’Archevêque depuis son arrivée. Mais tout de même, je la pensais moins soumise à ce gâteux ! N’étant plus que la seule femme valide, s’est-elle sentie en insécurité pour en arriver à cette extrémité ? Et que fait-elle de mon autorité, de notre complicité! S’il n’y avait qu’un conseil de ma part à suivre, c’est bien celui de ne pas parler de la mort d’Ashim…
Vers deux heures du matin, l’intégralité de la bande est de nouveau réunie au salon. Une dispute éclate entre notre prêtre et Cassi : « J’ai des choses à dire » explique-t-elle. Sylphaë, furieux, rétorque : « Tu me casses les couilles ! Tu demandes l’avis de tout le monde pour tout et toi tu fais des coups en douce.» « En douce, en douce… je savais que c’était une espionne à la seconde où elle s’est collé à moi. Il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’elle était une taupe, tout comme il faut être inconscient pour penser que Gerald à totalement renier son passé au sein de la Camarilla ! » Pensai-je. Elle se défend alors : « J’étais contre de cacher le calice sur la pyramide et de plus… » Lucius, à ces dires, charge la traitresse. Son rival, Fracas-du-tonnerre, s’interpose mais perd l’équilibre et se fracasse de tout son long. Gérald tente de le dominer : « Lucius, calme-toi ! ». L’effet est nul. Devant cette scène cocasse, je ne peux m’empêcher intérieurement d’éclater de rire. Au final, la louve finit au plafond via la télékinésie de notre bon prêtre, Lucius se calme après avoir donné quelques mandales, le champion se la boucle, Gérald désespère que son pouvoir n’est pas marché, Cassi s’en sort indemne et Ario décide de prendre les choses en main. Cassiopée et Sylphaë monte à l’étage pour une tête à tête, voir plus si affinité ! Dix minutes plus tard, malgré mes protestations laissées pour lettres mortes, on m’installe dans une voiture, direction l’Archevêque.
A notre arrivée au centre-ville nous rentrons dans un parking couvert où nous attendent l’immonde Ox et le pseudo chevalier blanc Willem. Ce dernier nous conduit jusqu’à l’Archevêque Lazverinus. Après de longues minutes où le Ventrue attarda son regard sur chacun d’entre nous, il fit un signe de tête à son laquais qui nous raccompagna à l’extérieur. Sur le parking, nous tombons nez à nez sur une partie des Conquérants de l’Aurore. Il y a mon ténébreux sire Augure, visiblement énervé, le Serpent de Lumière Shêti et le mystérieux Jalal. Après un tête-à-tête entre Ario et son aïeul. Jalal fait sortir de leur van un géant fin, sec et musclé. Seulement Habillé d’un long imperméable, cet homme sans âge dérange par son physique inhabituelle. Sa laideur est accentuée par des traits anguleux, des cheveux gris longs et fillasses, un nez crochu, des yeux noirs disgracieux et une longue barbe grisâtre broussailleuse. « Voici le nouveau membre de votre meute » dit alors Augure. Une voix caverneuse, teintée d’un fort accent russe sort alors de la chose : « Je m’appelle Ivan ». Pendant qu’une discussion s’instaure entre mes camarades et le nouvel arrivant, je me mets à frissonner à l’idée de dormir sous le même toit que ce monstre. A ce que j’entends, cette Ivan vient à peine d’arriver en ville et semble totalement à l’ouest en ce qui concerne la politique des fils de Caïn sur le sol américain. Il utilise des termes obscurs pour désigner les rôles au sein du Sabbat. Par exemple, il parle de Voïvode quand il s’agit de faire référence au Ductus…A la fin de ce bref échange, Augure et ses comparses nous quittent non pas sans rappeler à mes compagnons de bien prendre soin de moi. La nuit se termine au manoir par l’installation d’Ivan dans une des pièces du sous-sol.

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Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
j'ai rien dit c'est aussi dans la carto
merci ^^

L'enfer c'est les autres, enfin des fois ...
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Tout est dans la cartoj'ai rien dit c'est aussi dans la carto merci ^^

Oki je vais regarder çaEssayez de faire les rectifications pour vendredi.
Bon pour les 3/4 des compétences sec j'ai pas les prérequis (mais je trouve ça logique cette histoire de prérequis)... Sinon je voudrais savoir si cette liste est définitive (ex je vois ni stratégie ni tactique donc je présume qu'elles ont été fusionnées en art de la guerre)
Je pense que je vais en priorité changer de comp sec et laisser tel quel les comp primaire (a moins de claquer de l'xp dedans) pour limiter l'impact de ce changement.

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
30ème nuit : Prospection
Malgré mon épuisement je n’arrive pas à trouver le sommeil jusqu’à ce que retentissent les douze coups de Midi. La douleur me quitte alors soudainement et je m’abandonne enfin à la torpeur bienvenue. Ce jour là, il n’y a aucune voix qui me parle, aucun rêve, aucun cri. Seul subsiste cette flamme, faible et vacillante, qui, malgré sa petitesse, brule comme mille soleils. Le nuit tombe, j’émerge enfin et me met avec peine sur mes pieds. Mon corps est blessé et mes articulations grippées mais je peux tout de même bouger. Un rapide état des lieux m’apprend qu’il faudra encore quelques nuits pour que je récupère totalement de cette épreuve. Je laisse vagabonder mes sens dans la pièce. Il est encore tôt, la maison semble toujours endormie. Dans le lit, je devine la forme de Cassiopée sous les draps et, à sa vue, pour la première fois depuis notre première rencontre, elle m’apparait comme une étrangère. Je secoue la tête pour chasser ses pensées de mon esprit, fait tomber les vêtements crasseux qui me couvre au sol, et rentre d’un pas assuré dans la salle de bain. Une heure plus tard, totalement lavée, récurée, peignée, parfumée, maquillée et habillée de vêtements propres, je descends au salon et allume la télévision. Je zappe plusieurs fois avant de tomber sur un épisode de Buffy contre les vampires.
Alors que la jeune chasseresse va enfin découvrir que son histoire avec Angel n’est en faite qu’une vaste mascarade, un flash info interrompt le programme : « Breaking News ! Une violente explosion vient de se produire dans un bar gothique proche de l’université de Houston ! De nombreuses victimes sont à déplorer. Les secours et forces de police sont déjà à pied d’œuvre. D’après notre correspondant sur place, la piste de l’attentat terroriste est pri… ». Je maudis ces journalistes de m’avoir privée d’un super épisode pour ces bêtises et coupe de rage la télévision. Quelques minutes plus tard, je rencontre Sylphaë et Lucius qui semble heureux de me retrouver sur pied. Ils m’expliquent qu’ils épluchent l’internet à la recherche d’informations sur le Calice. Nous apprenons ainsi que l’église de la Sainte Dame où nous l’avons trouvé a été consacrée en 1859 par une congrégation du Saint Siège. Elle a été bâtie en l’honneur d’une femme pieuse de la région qui possédait de puissant don de guérison. Sur le site de la paroisse un passage de l’épitre au corinthien attire mon attention : « Le corps est un temple, le temple garde l’âme et l’âme contient la vie ». Nous interrompons nos investigations en voyant que la totalité de la maisonnée est réveillée et attend au salon.
Après m’être présentée brièvement à Ivan, j’annonce que tant que nous n’avons pas élu un nouveau ductus en place de feu Ashim, c’est à moi, la gardienne, de diriger les opérations. L’affaire des hommes en noir est dès à présent suspendue, nous nous concentrerons pour les deux prochaines nuits à découvrir le réel pouvoir de cette relique. Un brouhaha éclate alors, chacun donnant son opinion sur la meilleure approche à suivre sans prendre en compte la moindre remarque des autres. Lucius rajoute à la cacophonie générale en objectant qu’il y a autres choses à faire que travailler sur la coupe. Mécontent et obnubilé par l’épave du cargo de la mafia qu’il a fait sauter il y a quelques semaines, il propose que l’on nage jusqu’à elle pour la fouiller. La désharmonie s’installe rapidement et les voix s’élèvent, chacun trouvant soudain quelques choses de mieux à faire. La mort de notre ductus, l’instabilité mentale de Taïma et de Lucius et le récent coup de Cassiopée semble avoir mis à vif les nerfs de mes compagnons.
La situation n’est pas pour me déplaire et je souris de toutes mes dents. En effet avec un peu de chance cette anarchie risque de repousser la date de la prochaine Vaulderie, me laissant le temps nécessaire pour me requinquer en vue de la désignation du nouveau ductus. Soudain Gérald sort de son mutisme et lance à la foule un « Eh bien, ça parle beaucoup au Sabbat ». Il n’en faut pas plus pour que Fracas-du-Tonnerre perd ses moyens et se jette, frénétique, sur le pauvre Ventrue. Lucius arrive tant bien que mal à plaquer la bête et à la calmer. J’attends que l’atmosphère se refroidisse puis j’ordonne : « Mon cher Taïma, je pense qu’il serait bon pour toi de te reposer cette nuit, tu garderas donc le manoir en compagnie de Gérald, punis pour avoir dit une phrase malheureusement sur notre grande et noble organisation. Lucius, je t’autorise à fouiller cette épave qui te tient tant à cœur ! Ivan t’accompagnera. Quant aux autres nous allons chercher la boite du calice et l’ouvrirons dans un endroit à l’abri des regards, au phare par exemple. En avant ! »
Nous faisons un petit détour vers le temple de Dennock, une grande pyramide protégée par de puissants glyphes magiques, pour récupérer le calice et sa boite qui ont été cachés au sommet de la bâtisse par notre prêtre. Par la suite nous nous rendons au phare. Situé sur une petite ile boisée reliée au continent par un petit pont, le lieu est peu fréquenté depuis que le phare a été automatisé. Enfin c’est ce que je pensais ! A peine sommes-nous entrés dans le bois qui l’entoure que nous tombons nez à nez face à une bête de guerre baveuse de trois mètres… Le Loup-garou, visiblement seul, les muscles tendus et le poil hérissé, nous défit du regard. Derrière lui se dessine un assortiment de monolithes, ils doivent considérer cette ile comme une terre sacrée. C’est peut-être un de ses lieux de puissance, un Caern comme ces animaux les appellent. Si c’est le cas, le reste de la meute ne doit pas être bien loin. Soulagée d’avoir laissé Taïma au refuge, j’ordonne la retraite immédiate: « Allons sur la plage, nous ne sommes pas les bienvenue ici ! »
« Seule sur le sable les yeux dans l’eau, mon rêve était trop beau. L’été qui s’achève, tu partiras, à cent milles lieux de moi… » Tout en fredonnant la chanson de Roch Voisine, j’aide le Kyaside à ouvrir le caisson qui protège la relique. Une lumière aveuglante en sort, et le métal de la coupe, au contact de notre peau, nous brule. Nous avons tout juste le temps de prendre une photographie de l’objet avant de le renfermer dans son écrin. De retour au manoir nous lançons une analyse de l’image du calice par l’ordinateur de Lucius. Ce dernier, revenu bredouille de sa visite de l’épave, est surexcité : « Quelqu’un a désactivé le système de sécurité de la maison durant notre absence, il me fera au moins une heure pour le remettre en fonction ! ». Je soulève un sourcil ne comprenant pas un traître mot de ce qu’il raconte. De quel système parle-t-il ? Il n’aurait tout de même pas mis l’ensemble de la maison sous surveillance ! Si je trouve le moindre micro ou camera dans ma chambre, je vais crier ! « C’est Taïma qui a débranché l’ordinateur pour pouvoir sortir en douce, il a mis la meute en danger ! » grogne-t-il. Je laisse notre prêtre régler ces bisbilles de Gangrel et monte dans ma chambre me coucher.

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
31ème nuit : Information
Cette nuit là je me lève tôt et utilise une grande quantité de ma Vitae pour soigner une partie de mes blessures internes. L’un des premiers symptômes du manque de sang se fait ressentir : ma gorge est sèche, j’ai soif, mon odorat s’aiguise. Il faudra que j’aille à tout prix chasser dans la soirée. Une fois vêtue, je sors de ma chambre, prend l’escalier et m’allonge sur le canapé. Un silence de mort règne dans notre beau manoir, je frissonne et allume la télévision à la recherche d’un peu de compagnie. Les figures fatiguées des présentatrices d’ABC13, la chaine locale de Houston, s’affichent sur l’écran. Un point rapide est fait sur l’attentat qui a frappé plusieurs lieux fréquentés par la communauté gothique de la ville. L’enquête semble patiner mais un nouveau crime pourrait être lié à cette affaire : « Un homme a été retrouvé dans le même quartier accroché en croix et totalement vidé de son sang. D’après l’adjoint au shérif, la mise en scène fait penser à un rite satanique. La victime a été longuement torturée avant de trépasser. » Tiens, voilà qui est intéressant, encore une victime collatérale de la guerre que se livre les vestiges de la Camarilla de Houston et le Sabbat. Quant à qui est derrière cette vague de crime, la réponse n’est pas claire : les Tremeres ou les Héros de l’Etrange ? Sur ces interrogations je laisse un mot sur le buffet, me glisse en dehors de notre logis et m’engouffre dans la nuit chaude texane à la recherche de proies faciles. J’offre le baiser à plusieurs victimes dominées en prenant soin de ne retirer que le juste nécessaire. Je suis d’une efficacité redoutable et en à peine une heure, j’en ai terminé.
Je retrouve le gros des troupes en pleine dispute autour de la question de la date d’élection du nouveau ductus. Certains estiment que la période de deuil arrive à son terme et qu’une cérémonie d’intronisation doit avoir lieu dès demain. Je propose que nous prenions cette décision par un vote à main levée. Seul Ivan, qui ne fait pas encore parti officiellement de notre meute, et Taïma visiblement absent, ne peuvent se prononcer. Lucius indécis vote blanc, il en résulte une égalité. Quelques arguments suffiront à faire comprendre aux réticents que le temps presse. Il ne reste plus qu’à se déclarer candidat. Ario est lui aussi intéressé par la fonction et nous présentons à l’ensemble de la meute nos programmes, très proche sur le fond, moins sur la forme. Le choix se fera donc sur la personne et ses affinités… Tout d’un coup, Fracas-du-Tonnerre suivit de son fidèle cabot traverse la pièce. Ses vêtements crasseux sont couverts d’un sang provenant visiblement d’une créature surnaturelle. Sans un mot il saisit un flacon dans la cuisine et repart dans la nuit. A mon avis, le Gangrel n’a pu résister à l’envie de faire un petit tour du coté du phare pour défourailler du garou. Mes doutes se confirme quand l’indien revient, plus tard, avec un flacon plein de sang.
Qu’importe d’où il sort ça, ses actions m’indifférent totalement, la priorité reste de découvrir le réel pouvoir du Calice ! L’analyse de la photographie a révélée une inscription apposée sur la relique : « La pureté de l’âme apporte la vie, le sang est le calice de l’âme. Seul Dieu peut rendre l’âme pure ». Cette citation n’apporte pas grand-chose de neuf, la recherche conventionnelle atteint ses limites, il est grand temps de passer à l’étape supérieure ! Ce n’est en rien un hasard si Cassiopée a été choisi par l’Archevêque pour nous espionner. Comme beaucoup de Toréador elle possède une certaine maitrise de l’Augure, la perception extra-sensorielle des vampires. Cette discipline permet, à un certain niveau de « lire » la trace psychique que l’on laisse sur un objet, apprenant qui l’a manipulé, à quel moment et ce qui a été fait avec récemment. En touchant le calice, elle pourrait ainsi découvrir d’où il vient ! Sans attendre nous partons effectuer l’opération. Nous découvrons ainsi que cette coupe aurait appartenu à Justinien, un empereur byzantin du sixième siècle, fervent défenseur du christianisme et autoproclamé élu de Dieu. Cette relique aurai été une pièce maitresse dans sa quête pour accéder à la vie éternelle. Cette piste est intéressante et mérite d’être un peu plus creusée. Si cet objet est bien le calice de Justinien, sa valeur doit être inestimable ! Mais alors, Pourquoi a-t-il été caché à Houston et surtout comment les Cranes Silencieux ont pu avoir vent de sa présence dans notre ville ? S’ils connaissaient sa véritable nature ils seraient allés le chercher eux-mêmes. Quel dommage que Cassiopée est eu la langue si pendue ! Bref je réfléchirai à tout cela plus tard, le jour ne va pas tarder à se lever et il faut que je sois en forme pour demain.

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
32ème nuit : Élection
Sylphaë est parti effectuer, il y a déjà une heure, les préparatifs de la cérémonie d’intronisation qui validera par le sang le résultat de l’élection. La meute se retrouve au grand complet au restaurant abandonné. Pour intégrer officiellement les Sentinelles de la Nuit, Ivan doit participer avec nous à une Vaulderie. Nos sangs sont mélangés dans une coupe, puis, chacun notre tour, nous plongeons nos lèvres dans cet insolite breuvage. Etrangement, alors que le rite est parfaitement effectué, personne ne ressent le lien nouvellement créé entre le nouveau membre et le reste de la meute. Un problème s’est produit, Ivan n’appartient toujours pas à notre groupe et cela l’empêche, pour l’heure, de participer à l’élection. Est-ce due à sa nature vampirique ? Possible, j’ai beau essayer de lui tirer les vers du nez, Ivan est mystérieux et reste évasif sur son passé, les conditions de son étreinte et son arrivée sur le sol américain… Tout d’abord son origine n’est pas clairement définie : pays de l’Europe de l’est, Russie, rien n’est moins certain. Ensuite il semble posséder des connaissances diverses en médecine, sur le système législatif, en occultisme et j’en passe. Il m’a dit avoir exercé de nombreuses professions comme celle, entre autres, de médecin. Il se souvient donc parfaitement de sa vie de mortel. Je m’interroge sur son véritable âge… Il pourrait bien être le plus ancien de la bande ! Et pourquoi diable était-il traité par les Conquérants de l’Aurore comme un quasi prisonnier… Ils n’ont eu aucun mot à son égard et l’ont laissé nu sous ce grand imperméable. A croire qu’ils étaient heureux de nous le refourguer !
Il y a aussi cette histoire fumeuse qu’il m’a sorti pas plus tard qu’hier soir. Alors qu’il nous faisait une démonstration de la discipline Vicissitude en adoptant une forme monstrueuse, amalgame de piques, d’os, de griffes et de plaie d’où suintent un liquide puant, je lui ai demandé si il avait un lien quelconque avec Anton le Tzimisce, ductus des Héros de l’Etrange. Il s’est alors fermé et m’a répondu qu’il ne le connaissait pas et que même si son sire était un Tzimisce il ne se définissait en aucun cas comme tel ! Comment peut-on renier ainsi ses origines lorsqu’on fait parti du Haut clan des Tzimisces, certes moins noble que celui des Lasombras mais tout de même glorieux, et se dire Pander ? Le « clan » Pander est un groupuscule plutôt obscur qui à vu le jour dans les années cinquante. Un Caitiffs du nom de Joseph Panders décida alors de rallier tous les membres du Sabbat n’appartenant à aucun clan sous une seule et unique bannière : la sienne. Il est ainsi le fondateur de la première S.P.A. pour les paumés de la société vampirique. Tiens je devrai faire déposer le sigle S.P.P. pour Société Protectrice des Parias/Panders ! Ah oui qu’est-ce qu’un Caitiff ? Les Caitiffs ou Parias sont généralement des dernières générations, le sang de Caïn étant si dilué qu’il ne transmet plus aucune caractéristique particulière et ne sont donc pas reconnus comme appartenant à leur clan d’origine. C’est sur ce point que le bas blesse car Ivan, si c’est vraiment son nom, connait la discipline clanique des Tzimisces et en fait même démonstration ! Mensonge ou non-dit ? Tout au long de mon court interrogatoire il m’a paru sincère, je penche donc pour la seconde option et j’ai déjà ma théorie sur la partie sombre de son histoire…
Place aux élections ! Nous procédons à un scrutin secret, pratique désormais classique chez les Sentinelles de la Nuit. Je suis candidate en face d’Ario, le Serpent de lumière et Infant de notre ancien ductus. Les votants sont au nombre de sept : Ario, Cassiopée, Gerald, Lucius, Taïma, Sylphaë et moi. Je fais rapidement mes pronostiques en ayant bien à l’esprit que les trois-quarts des votes à main levée effectués dernièrement se sont soldés par une égalité suite à l’abstention d’un des anciens du groupe : soit Sylphaë, soit Lucius … Hors il faut à tout prix que j’évite l’égalité, je suis encore trop faible actuellement pour défier dans un duel à la torpeur le fils d’Ashim. A contrario le retrait n’est pas envisageable, je perdrai la face en tant que gardienne. Voilà enfin un dilemme à ma hauteur et un magnifique moyen de tester la fidélité de chacun à mon égard ! Je ressens tout de même une légère amertume en déposant l’enveloppe dans l’urne. Quel dommage qu’Ivan ne peut pas participer et qu’il n’y a que si peu de candidats… Les votes sont dépouillés : quatre pour Ario, deux pour moi et un blanc. L’égalité est évitée de justesse, comme je l’avais prévu. Petit ouf de soulagement ! Maintenant décortiquons le résultat, j’ai pour certitude l’identité de trois personnes qui ont voté « Ario » et de gros soupçons sur la quatrième et dernière personne. Garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus près dit l’adage. Ben voyons ! Le vote blanc est logique pour quelqu’un qui souhaite garder jusqu’au bout sa neutralité. Reste les membres de mon fan-club « Mafalda forever», surement déçus à l’heure qu’il est et se sentant bien seuls. Mais gardez espoir mes frères, car moi, fille choisie de Caïn le béni, je jure que tout au long du chemin qui m’emmènera au sommet du monde, je vous donnerai la main !
Pendant que Sylphaë termine les derniers préparatifs pour la cérémonie d’intronisation, je vais féliciter notre nouveau ductus pour sa victoire « écrasante » et lui dis que, en tant que gardienne, je le seconderai avec joie dans ces taches et ferai appliquer avec ferveur la politique qu’il m’aura dicté. Le prête fait alors un signe à Ario de s’approcher de la baignoire. Après une courte formule, il le fait se déshabiller et ce dernier plonge dans un bain de sang. Soudain, pendant que le Kyaside maintient la tête de notre frère submergée, le sang prend la teinte d’un noir profond. Le rituel n’a duré que quelques secondes que déjà Ario est obligé de sauter en dehors de la baignoire, brulé par ce liquide couleur d’ébène. Inquiète j’interroge notre prêtre du regard. Il fronce les sourcils, comme surpris par le contrecoup du rite et fixe sa main, touchée par ce sang maudit et indélébile. Puis arrive à mes narines cette odeur : la maladie, le pourri, la corruption. Je m’efforce alors de garder mon calme en murmurant en boucle une prière de protection et je termine en remerciant le seigneur de m’avoir protégé du Malin, j’aurai très bien pu être dans ce bain.

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Après ces deux nuits bien remplies en émotion et en mort... Je propose que l'on lève le pied (façon de parler) pendant les deux prochaines nuits afin de réfléchir sur les tenant et aboutissant de ce que nous a appris Gérald et que l'on s'occupe un peu du refuge/activité perso. En gros je propose un inter scénario sur 2 nuits !
Quand pensez-vous ?
Quand pensez-vous ?

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
qu'est-il advenue de Cassiopée? Elle s'est bien remise? Elle est encore là ou elle est parti sous d'autres horizons?
Y a t-il des evenements dont je suis au courant?
Y a t-il des evenements dont je suis au courant?
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Melissandre est venue te chercher en Limousine et puis plus de nouvelle... Pour le reste je pense que ça se fera en inter-scénario quand on aura le feu vert du Big boss
Voilà la carto mise à Jour
Voilà la carto mise à Jour

- Bob Fortune
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Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Les deux. Bien sur !!!
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Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Je viens de modifier en profondeur la carto, le probleme c'est que maintenant le fichier est trop volumineux pour être posté. Je l'apporterai donc à chaque séance.33ème nuit : Sanction
Jeudi 6 Mai 2010
20h30, une heure avant la tombée de la nuit, je me lève en pleine forme. Sans un bruit, pour éviter que ma sœur Toréador et mes frères ne sortent de torpeur, je fais ma toilette puis me déplace à la salle commune. Il faut que je pense à renouveler ma garde robe, un jeu de trois, quatre robes n’est pas suffisant. Notre niveau de vie, au raz des pâquerettes m’insupporte ! Il me faut du changement. Je rumine durant de longues minutes mon mécontentement. Voilà trop de nuit que je n’ai eu un seul moment pour m’occuper de moi, faire les magasins, sortir m’amuser, bref vivre ! Et puis quel plaie cette meute ! Ses membres sont grossiers et crasseux. Je doute que leur présence soit bénéfique sur le long terme à mon développement personnel et à mon équilibre mental. Cassiopée n’a pour objectif que de plaire à sa sire Mélissandre. D’où son dernier coup d’éclat… Je ne parle pas des gémissements d’extase qu’elle pousse parfois avant que je m’endorme. Il faut que je trouve un moyen de la virer de ma chambre, un temps du moins, sinon je risque d’exploser. Sylphae est lui de plus en plus distant. Le kyaside est distrait, comme obnubilé par je ne sais quel quête mystique. Il s’enferme, seul dans sa chambre, parle à voie basse et est pris parfois de rire dément… Un grand malade, je dis ! Il a remplacé au sommet de mon top 5 des méga-mabouls Lucius. Le Gangrel va mieux. Je sais qu’il fait des efforts depuis la mort d’Ashim pour travailler en concert avec le reste du groupe. Il reste cependant volatile et risque à tout moment de rechuter en prenant des initiatives malencontreuses. Il faut que je lui trouve rapidement des os à ronger pour éviter qu’il se disperser bêtement.
Quelle plaie ce boulot de gardienne… Les individualités de la meute sont si prononcés que je dois d’avantage le protéger d’eux-mêmes que d’une quelconque menace extérieure… Je m’effondre dans le canapé, déjà fatiguée par la perceptive du futur « conseil » qui s’annonce où nous allons encore débattre des heures sur la couleur des murs… Cette démocratie participative est une belle blague ! A la télévision, les informations tournent autour des derniers faits divers du quartier de l’Université. Deux agents du FBI, Fox Skuller et Dana Muldy, spécialistes du paranormal, sont descendus de Dallas pour prendre l’affaire en main. Hum, l’homme est plutôt pas mal, un grand brun au regard mystérieux et la voie chaude. La fille est, elle, plutôt banale. Une blondasse comme on peut en voir cent dans les magazines féminins. Par contre il y a quelques choses d’étrange, les objectifs des cameras ne la quittent pas et les journalistes boivent littéralement ses paroles. Voilà que je deviens paranoïaque ! Je coupe l’écran alors que la maison s’anime enfin. Ivan propose d’organiser une réunion pour décider de la stratégie à adopter pour les prochaines nuits. Ario acquiesce et le « brain storming » commence. Seul Gérald manque à l’appel. Il n’est ni plus dans le manoir et sa porche a disparue. Les cameras nous apprennent qu’il a quitté le refuge avant notre réveil, alors que le soleil n’était pas encore couché, à bord de son véhicule. Bizarre, ce n’est pas dans ses habitudes de se la jouer solitaire… Mais revenons à notre conseil.
J'ai fait un paquet de changements:
-apparition du sabbat d'austine
-séparation camarilla/anarch et autres force (j'ai placé des gens au pifs comme archimede)
-MAJ des autres forces, des morts, ....

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
La suite la semaine prochaine. J'ai fais un calendrier des évènements marquants avec en rouge les Vaulderie parce que c'était un peu le bronx!Pendant une bonne heure, Ivan ne cessera de répéter que notre refuge n’est pas assez protégé, que nous devrions déménager au plus vite et nous entourer d’une armée de goule ! De nombreuses voix s’élèvent que ce soit pour exprimer leur mécontentement de quitter ce lieu ou de transgresser une des lois de notre évêché qui interdit toute création de goule sans l’accord de l’archevêque. Alors que nous décidons de quitter le manoir pour trouver un lieu plus sécurisé, Ivan fait marche arrière et nous explique qu’il avait omis qu’il ne pouvait déménager facilement… J’apprendrai plus tard que les Tzimisces, clan dont est issu notre compagnon, doivent effectuer un rituel complexe utilisant une terre particulière, pour préparer un lieu de repos. Il ne nous reste donc plus que l’option d’améliorer la sécurité du manoir. D’après Lucius, un demi million de Dollars, « oui rien que ça ! » suffirait pour transformer le manoir en une véritable forteresse. Sortir de nos manches une telle somme est pour le moment inenvisageable pourtant la protection de notre refuge est une nécessité, il faudra donc s’échiner pendant les prochaines nuits à trouver des sources de revenus importantes et régulières. Je soulève alors un point qui me chagrine : « Comme vous le savez, nous devons prendre en considération la présence de loups-garous et d’un caern sur le pas de notre porte ! Il faut nous attendre à des représailles rapides de ses monstres suite à la mort d’un des leurs tué par notre champion Taïma ». Je lui demande alors de contacter son sire : Horace, le ductus des arpenteurs de la nuit. Cette meute est en charge de gérer la menace Garou. Peut-être pourra-t-il nous fournir de précieux conseils. Fracas-du-tonnerre revient quelques minutes plus tard, tout peiné et nous explique, très gêné, qu’un contrat de neutralité existé entre la meute du Caern du phare et le Sabbat. En tuant l’un de leur théurge, l’accord est brisé. Horace nous recontactera prochainement pour nous suggérer la marche à suivre pour éviter une guerre ouverte…J’applaudis cyniquement notre champion. A cause de lui, un raid de monstres baveux et enragés risque de s’abattre sur nous !
Subitement, la sonnerie du manoir retentie. Un rapide coup d’œil nous informe que deux hommes en noir, type FBI ou NCIS, attendent au portail de la propriété. Sylphaë, intenable, sort du manoir et va à leur encontre. Je frissonne en voyant notre couverture voler en éclat… En effet, La légende raconte que Les Kyasides sont nés de l’accouplement magique entre un Lasombra et une fée. Leur physique est donc hors normes et il est difficile pour eux de se faire passer pour des humains. Je l’accompagne donc, au cas où il faudrait dominer ces mortels. Ils se présentent comme les agents Black et White du FBI et se mettent à questionner sans détour notre prêtre : « Avez-vous vu ou entendu quelques choses ces dernières nuits ? Pourquoi votre chien n’est-il pas attaché ? Quel est cette marque de sang sur votre portail ? Avez-vous lavé votre trottoir dernièrement ? Pouvons-nous faire le tour du jardin ?... » Scotchée par les réponses incongrues que Sylphaë leur donne, je regarde effarée les deux hommes noter stoïquement ses dires, faire le tour du jardin puis repartir à bord d’un véhicule balisé noir. Alors que nous rentrons à l’intérieur du bâtiment, il me souffle à l’oreille qu’il ne s’agissait pas de simples mortels mais de cyborgs comme Robocop ou le général Grievous dans Star Wars. Ils aurait vu sur leurs implants mécaniques le sigle « Itération X ». Voyant la folie dans les yeux de mon ami, je décide de le ménager et j’acquiesce impassiblement à son histoire.
Après cette brève interruption, la réunion continue sur le thème des événements qui ont touché ses derniers jours le quartier de l’université : « Un bar gothique à explosé dans la nuit du 3 Mai. Quelques heures plus tard, en pleine journée, un homme en feu, surement un caïnite, a été filmé en train de fuir par les égouts de la ville. Le lendemain, la police à retrouver un agent de la CIA, l’un des collègues de la Hackeuse que nous avons tuée il y a quelques nuits, crucifié. L’homme a visiblement été torturé et la mise en scène fait penser à celle d’un rite satanique. Plusieurs inscriptions en lettre de sang figurent sur le macchabé dont une en tchèque : Le sang appelle le sang. Actuellement l’enquête est confiée à deux agents du FBI, spécialiste des crimes paranormaux, D.Muldy et F.Skuller. » Alors que nous visualisons les vidéos du crime sur l’ordinateur de Lucius, Ivan croit reconnaitre le mode opératoire du sacrifice. Il y voit la signature d’un certain Victorien, sire d’Anton et évêque d’Austin, quatrième ville du Texas et capitale de l’Etat. Tiens, tiens… Voilà que le Tzimisce se révèle au grand jour. Ivan nous avoue qu’il vient des Architectes du Destin, une meute d’une vingtaine de fils de Caïn qui dirige, seule, la ville d’Austin. La phrase « Le sang appelle le sang » n’est autre que la devise de l’évêque Victorien et il semble que son infant Anton, le ductus des Héros de l’Etrange, l’ait reprise à son compte. Ivan, l’homme aux cent vies et aux dizaines de métiers n’est visiblement pas ou devrais-je dire plus en bon terme avec son ancienne meute. Je me rappelle encore de l’étrange impression qu’il m’avait donné lors de son arrivé : celle d’un captif hagard, sale et quasi nu. Augure avait alors coupé rapidement court à la présentation, un peu comme si on effectuait un banal transfert de prisonnier entre service, la routine quoi… Je suppose que l’énergumène a été renié par son sire, l’un des infants de Victorien, ou pire, banni de son clan ! Voilà pourquoi il se qualifie de Pander, de paria ! Une idée traverse soudain mon esprit, tellement folle qu’un sourire carnassier se dessine sur mes lèvres ! L’heure de rentrer dans la dance s’approche à grand pas !
Fracas-du-tonnerre décroche à la sonnerie de son téléphone portable. Les consignes d’Horace sont claires : « Pour éviter la guerre, les loups-garous demandent que l’assassin de leur théurge, Taïma, leur soit remis. L’autre option est que nous enquêtions sur un étrange maléfice qui empêche les métamorphes d’accéder à un lieu de puissance situé dans le parc ». Ario choisit la seconde option et nous voilà à bord de notre nouveau véhicule, un van « emprunté » lors de notre dernière chasse à un groupe de cambrioleurs. Le lieu interdit aux garous est un immense arbre, plusieurs fois centenaire, entouré d’un grillage et de plusieurs fontaines agrémentés de sculptures amérindiennes d’animaux. Lucius accompagné de notre ductus partent, invisible aux sens normaux, en éclaireur alors que Sylphaë, avec l’aide de Cassiopée, se mettent à étudier les curieuses fontaines. Je reste près du fourgon en compagnie d’Ivan. Brusquement, Taïma court vers l’arbre géant, saute le grillage et se met à l’escalader rapidement. J’ai beau lui demander de redescendre prestement, l’énergumène ne m’entend pas et disparait dans le feuillage touffu. Il émet alors une série de jappements d’animaux puis hurle à la lune. Exaspérée par de tel agissement, je tente de l’amadouer en sifflant et parlant comme on le ferait avec un chien ou un chat. Après de longues minutes où il se montre méfiant, il décide enfin de descendre et s’approche docilement vers mes bras accueillants. Je le cajole quelques instants, il reprend peu à peu ses esprits puis nous nous séparons, gênés par la situation. Cassi, qui a terminé de recopier les inscriptions sur les fontaines, regarde le sommet de l’arbre et appelle Lucius. Grace à sa discipline d’Auspex, elle est en effet la seule du groupe à pouvoir le voir. L’imbécile a du à son tour, monter dans l’arbre.
Alors que nous retournons tous vers le véhicule, la Toréador se met à pousser un hurlement strident et pointe le doigt vers une forme noire et poilue. Une créature hideuse de trois mètres, mi-homme, mi-loup, au pelage de cendres et à la musculature impressionnante nous observe depuis les fourrées, à une vingtaine de mètres de là. Visiblement peu enclin à combattre sept fils de Caïn, il tourne les talons et s’enfonce dans la forêt. J’ai à peine le temps de dire « Laissez-le ! Ce n’est pas notre combat » que notre champion se lance à sa poursuite, l’écume aux lèvres. J’arrête l’infant d’Horace d’un mot et l’exhorte de revenir près de moi mais le mal est déjà fait… Son mouvement a amorcé la charge et voilà que les autres sentinelles de l’ombre se mettent à courser l’hominidé. Cassiopée, à l’avant du groupe, rentre la première dans le sous-bois en hurlant « Lucius, Lucius, attends moi ! ». Notre prêtre décide de prendre de la hauteur en se mettant à léviter. Ivan après une brève course tente de toucher ce qui n’est plus qu’une silhouette noire à l’aide de couteaux de lancer. Quant à Taïma, que tous les ordres de la terre n’arrêteraient pas, part à la suite de la Toréador. Plusieurs fois il me semble que le loup-garou se bat dans le vide puis soudain, suite à un coup de griffes bien ajusté, Lucius réapparait et s’effondre, dans une mare de sang. Exultant de sa victoire, le monstre se jette alors sur Cassi et la frappe au ventre. Le gilet pare-balle explose sous l’impact et la jeune femme tombe au sol. Le Gangrel rural arrive alors au contact et plante ses griffes dans l’abdomen de l’homme-loup. Ce n’est pas suffisant car la bête, visiblement enragée, se défend en coupant en deux notre flamboyant et intenable champion. Il faudra l’intervention conjugué d’Ivan et d’Ario pour achever le métamorphe. Si on l’avait laissé fuir, comme je l’avais ordonné, le résultat ne serait pas aussi désastreux : Un mort et deux membres gravement blessés ! La charge de Taïma, je la comprends, je pouvais d’ailleurs la gérer, mais qu’est-ce qui a pris à Lucius d’engager le combat, ce n’est pas dans les attributions d’un éclaireur que je sache ! Reste que du coup, le problème garou est officiellement clos. Par la mort de Taïma, la justice vient d’être rendue. Nous contactons le ductus des Arpenteurs de la Nuit pour luis expliquer la situation et lui annoncer la mort ultime de son infant. Un lieu de rendez-vous est défini. Nous y livrons les cadavres de Taïma et du loup noir. Horace, fortement touché, se recueille quelques instant sur la dépouille de son fils puis nous demande dans l’avenir de ne plus nous approcher des garous. Il nous ordonne ensuite de laisse ici le loup de Taïma et de quitter les lieux. En arrivant à notre refuge nous remarquons, garée devant, une magnifique limousine noire aux vitres fumées. A l’intérieur Mélissandre, qui vient récupérer pour un temps son infant Cassiopée. En échange d’une future faveur de la part de la meute de l’archevêque, notre ductus a accédé à la requête de la prêtresse des Lions Etincelants. Grand bien lui fasse ! Ca me fera des vacances !

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
ta oublier mon perso séléne qui a participé au sauvetage de gerald
faire la guerre au nom d'une religion sa revient a ce battre parce qu'on est pas d'accord sur qui a le meilleur copain imaginaire ^^
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Sélène n'arrive que la nuit suivant ! Le sauvetage de gérald aussi il a passé 2 nuits en dehors du refuge...
J'ecrirai ce passage dans la semaine puis je passerai à la dernière seance où il s'est passé pas grand chose finalement.
Hop quelques images:


J'ecrirai ce passage dans la semaine puis je passerai à la dernière seance où il s'est passé pas grand chose finalement.
Hop quelques images:



Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Comme d'hab j'ai masse de retard, (une seance) et la suite de nos aventures risque d'arriver pour la semaine prochaine... Je fait mon possible pour avancer: Voilà la première partie de la nuit du sauvetage de gérald qui signe la fin de l'avant dernière seance. A noter qu'il y a souvent des differences importantes entre ce que je poste ici (le premier jet) et ce que j'imprime pour amener en seance (version retravaillée avec pls rajouts, des corrections etc). Je m'excuse donc pour la qualité du texte sur le fofo (fautes et autres tournure de phrase lourding).
34ème nuit : Libération
Vendredi 7 à Samedi 8 Mai 2010
Voilà une belle nuit qui s’annonce ! Je n’entendrai plus jamais parler de cette tête brulée de Taïma ou de son loup puant. Il nous était de toute façon impossible d’établir la moindre relation positive entre nous, tout nous séparait ! Alors oui, la meute a perdu un combattant de valeur, notre champion, rôle qui mécaniquement m’incombe dorénavant… J’ose espérer que sa mort servira d’exemple et que la leçon a été bien apprise par le reste de la bande : On ne court pas bêtement après un garou ! Malgré nos différents, je ne peux m’empêcher d’adresser quelques prières au tout puissant pour qu’il daigne pardonner les péchés de notre compagnon. Après tout, tous les fils de Caïn, fussent-ils Gangrel, ont le droit au salut de l’âme lorsqu’ils rencontrent la mort ultime! Au bout de quelques minutes je descends regarder « Buffy contre les vampires » à la télévision. Je retrouve la chasseresse dans un endroit récurent de la série : un cimetière. Elle s’évertue à pieuter à la chaine des vampires qui tombent instantanément en cendre. Je souris devant la stupidité de la scène quand mon téléphone m’annonce l’arrivée d’un SMS. Curieuse je jette un coup d’œil à l’appareil : « Je suis coincé dans un immeuble du quartier universitaire… Venez me chercher ! J’ai des infos ! Gerald ». Je lâche un hoquet de surprise et, oubliant que la maisonnée est encore endormie, m’exclame à haute voie : « Ah le salaud ! Il n’a pas fait ça ! ». Ario et Sylphaë, réveillés par mes exclamations, se pressent autour de moi et me demande ce qui se passe. « Gérald est parti jouer au chevalier errant et le voilà coincé chez l’ennemi ! » dis-je. « Il faut qu’on aille le sauver même si, à cet instant, je n’en ai guère envie ! »
Avec l’aide de Lucius qui restera au refuge en compagnie de Sylphaë et qui nous guidera à distance, un plan est rapidement mis en place. Nous partons, tambour battant, vers le quartier de l’université. Pour vérifier l’identité réel de l’auteur du SMS je lui envois quelques questions personnelles : « Quel parfum portes-tu ? Qu’as-tu inscrit sur la porte de ta chambre ? Qui est la plus belle ? ». Il y répond sans soucis, sauf pour la dernière, ah ces Ventrues! Il n’y a donc aucun doute, nous avons bien affaire à Gérald. Il nous informe qu’il se cache sous un lit, dans un des refuges des Frères de sang, membres de la meute des Héros Silencieux. Dans la voiture, Ario m’explique que nous allons devoir faire un petit détour. Augure, lui a fait savoir, il y a peu, qu’un nouveau caïnite va nous rejoindre. Vu que le lieu de rendez-vous est sur le chemin, nous allons le prendre au passage. Du temps d’Ashim, j’étais l’interlocutrice privilégiée avec les Conquérants de l’Aurore. C’était moi qu’Augure contactait au premier abord ! La donne a semble-t-il changée depuis peu, pourquoi ? Il est vrai que ma relation avec mon sire est distante et tendue. Depuis mon réveil nous nous ne sommes jamais retrouver seuls en tête à tête ou eu la moindre conversation privée. Il m’évite et inconsciemment je fais de même ! Je dois découvrir pourquoi… Nous nous arrêtons sur un parking désert et obscur. Augure surgit alors des ténèbres et se met à parler laconiquement d’un ton agacé : « Voici Sélène » Il désigne d’un mouvement de tête un vide à sa droite où apparait une jeune femme en combinaison noire. « Ne la perdez pas celle-là ! ». Il disparait ensuite dans l’obscurité sans même un regard ou un « En revoir » à notre égard. Nous remontons dans la voiture avec la nouvelle. Je suis énervée ! Quel changement d’attitude depuis notre baptême, il nous avait alors fait un véritable discours de bienvenue ! Je suis extrêmement déçue de la relation qui petit à petit se dessine avec notre meute mère… Certes, Je comprends son agacement. Je sais qu’il s’est fait rouler dans la farine par l’Archevêque Lazverinus. Chaque nouvel infant créé par un Conquérant de l’Aurore lui est instantanément arraché… Du coup, trop occupé par la formation de nouveaux vampires, il se met hors jeu et son pouvoir stagne. La récompense pour la prise de la ville se révèle être un joli cadeau empoisonné. Au moins cet exemple m’a bien fait comprendre une chose : Dans le Sabbat, l’acte gratuit et désintéressé n’existe pas, tout à un prix !
J’informe la nouvelle de notre destination et de notre plan de sauvetage : « L’un des nôtres est actuellement coincé dans l’un des refuges des Héros de l’Etrange. Nous devons effectuer son extraction, si possible le plus discrètement possible. Le plan est simple. Je vais dominer un mortel pour qu’il fasse diversion. Pendant ce temps là, Ario et toi allez passer par le toit et préparez un moyen d’évacuation pour Gérald. Une fois que vous l’avez récupérer, on décroche, ni vu ni connu ! ». Sur ces mots je demande à Ario de me déposer ici, il est temps de lancer l’opération de secours. Sur le trottoir, j’adopte une posture suggestive pour appâter le client. Un taxi s’arrête à ma hauteur, je m’y engouffre et après quelques centaines de mètre, le chauffeur s’arrête et commence à me peloter. L’homme, un gros blanc puant et dégoulinant de sueur, a une alliance au doigt. L’infidélité est un grave péché. En cherchant le plaisir dans les bras d’une autre que sa femme, l’homme se ment à lui-même et se condamne ! Sa rédemption se fera par le don de sa vie, en servant les enfants de Caïn le béni, êtres miséricordieux au service du Seigneur éternel et omniscient, il sera pardonné de son écart. Je capture son regard et peu à peu lui insuffle l’ordre de foncer avec son taxi, à deux heures et deux minutes précises dans le garage de l’immeuble où se cache Gérald. Puis je quitte l’individu en me convainquant du bienfait de mon acte. Oui, cet homme court vers une mort certaine et brutale… Son sacrifice est pourtant nécessaire, sa vie d’athée, de pécheur ne vaut rien comparé à celle d’un Caïnite. Il doit être honoré d’avoir été choisi pour accomplir la volonté de Dieu !
Durant le reste du trajet qui nous sépare du refuge des Héros de l’Etrange, la voix criarde de Lucius retentie dans nos oreillettes Bluetooth : « Sylphaë vient de prendre feu dans la cave, je n’arrive pas à l’éteindre ! C’est de l’auto-combustion! Les flammes semblent n’avoir aucun effet sur lui, il continue même à me parler… » En bruit de fond je perçois le rire dément du Kyaside, visiblement très fier de sa blague. « Pauvre Lucius, hier le loup-garou ne l’a pas touché que physiquement, le mental a aussi été atteint ! » me dis-je. Puis, sur cette pensée, je coupe le son. Il est deux heures zéro deux du matin. Dans la nuit noire et silencieuse, un taxi surgit à toute allure du coin de la rue et va s’écraser sur le rideau de fer d’un garage. Le choc est assourdissant et réveille le voisinage alors que le chauffeur, encore conscient tente de s’extraire tant bien que mal de l’épave de son véhicule. L’homme a à peine le temps de pousser un hurlement que déjà plusieurs vampires se jettent sur lui. Quant à mes compagnons, ils sont sur le toit et s’introduisent furtivement dans le bâtiment. Les secondes font places aux minutes, les cris aux soupirs, puis l’attente s’interrompt enfin. Gérald entouré de Sélène et Ario retrouve la sécurité de notre véhicule. Alors, sans un mot, nous quittons ce quartier malfamé et maudit. Une fois au refuge, la meute se réunit et Gérald nous fait part de ses découvertes : « Devant l’inertie du groupe à régler les problèmes qui touchent le quartier de l’université, un ordre direct de l’Archevêque, dois-je le rappeler, j’ai décidé d’enquêter seul et saisi l’opportunité de m’introduire dans l’un des refuges, pas le principal, de la meute d’Anton. Malheureusement, pour ne pas être découvert, je n’ai pas eu d’autre choix que de me cacher sous l’un des lits de leurs appartements. De cette place, j’ai pu entendre les conversations qu’avaient les Frères de Sang entre eux ! »
Malgré mon calme apparent, je bouillonne intérieurement ! J’espère vraiment que les informations récupérées en valent la peine. Que ce serait-il passé, si par malheur les Héros de l’Etrange avait découvert Gérald ? De plus l’affaire est loin d’être réglée, pour l’extraire, j’ai du dominer un mortel. Cette discipline laisse malheureusement des traces dans la psyché de la victime que je ne peux encore camoufler. Ce gros lard m’a vu clairement et une bombe tel que moi, ça ne s’oublie pas, même à six pieds sous terre… Grand Dieu ! J’espère que l’homme a perdu la vie. Mort, il ne risque pas de parler ! Je ne pense pas qu’Anton le Tzimisce ou Féliciane, sa prêtresse, connaissent des rituels de nécromancie. Ce n’est pas trop dans leurs styles, mais qui sait ? Hum, il va falloir que je surveille mes arrières, au cas où ! Pendant ce temps là Gérald continue son monologue, c’est fou comme les Ventrues aiment s’entendre parler : « Des affrontements violents ont eu lieu entre les Héros de l’Etrange et les forces de la Camarilla. Le vampire qui a été brulé dans les égouts n’est autre qu’un des Frères de Sang. Quant à l’homme torturé puis offert en sacrifice il faisait parti du groupe de paramilitaires sur lequel nous avons enquêté il y a quelques semaines. Ils sont équipés d’armes anti-vampire et leur lien avec la Camarilla ne fait dorénavant plus aucun doute. Enfin Anton semble envoyer, à sa place, ses sbires en première ligne. Depuis un certain temps il tenterait de rassembler des objets de puissance et entretiendrait une correspondance avec son sire, Victorien l’évêque d’Austin, par le biais de goule animal. Enfin, j’ai appris que les rapports qu’il entretient avec Augure, le ductus des Conquérants de l’Aurore est des plus tendus»
Désolé, mais je n’adhère pas à cette vision officielle des choses… Depuis le début, l’archevêque Lazverinus, Ivan le faux Pander ou encore Gérald le Juda nous peignent un tableau exécrable d’Anton, de sa meute et de son sire. Il serait une sorte d’apprenti Sith, assoiffé de pouvoir, et prêt à tout pour renverser le leader actuel de Houston pour y mettre à la place son sire et maitre, Victorien. En bref nous avons affaire là au grand méchant de l’histoire, source de tous les maux de la terre, le roi de la manipulation, un futur Brutus en puissance. Toute cette histoire me parait bien trop simple et il est clair, comme de l’eau de source, que l’on souhaite nous utiliser comme force d’interposition dans ce petit combat de coq. Pour l’heure, je refuse de jouer ce rôle. Mon ambition va bien au-delà de la simple querelle entre petits chefs et je souhaite maitriser mon rôle dans toute cette histoire. En attendant, il est grand temps d’attendre et d’observer.

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
HRP: Avant que je noie cette section des résumés des 2 dernières séances je fais juste un petit point sur l’inter-scénario de 2 semaines qui va suivre.
Nous avons quartier libre de la 40ème nuit (Jeudi 13/Vendredi 14 mai 2010) à la 52ème nuit incluse (Mardi 25/Mercredi 26 mai 2010) soit 13 nuits au total de pure liberté... Merci d'éviter de vous attirer des "problèmes" (je fais un effort de langage pour notre ami Ivan, notez le bien !) sans en avertir au préalable la hiérarchie!
Normalement nous nous retrouverons au début de la 53ème nuit (Mer 26/Jeudi 27 Mai 2010) où nous aurons la possibilité de faire une Vaulderie (ça serai bien que nous restions sur le mercredi pour les Vaulderies, histoire de simplifier un peu le planning) et où nous pourrons parler de nos futurs actions.
J'affiche alors sur le frigo de la cuisine le calendrier des évènements marquants, la cartographie des forces en présences et les cartes de notre domaine. Cartographie (je suis obliger d'heberger le fichier sur Mediafire cr il est trop gros
)
J'ai mis tout ça à jour. Si vous voulez me joindre, vous avec deux options: Soit un post-it sur le frigo, soit sur mon portable. Attention de ne pas appeler le refuge ou lucius avec vos téléphones portables... Avant de nous disperser nous avant une dernière chose en commun à faire: enterrer les cadavres qui croupissent dans notre cave...
Nous avons quartier libre de la 40ème nuit (Jeudi 13/Vendredi 14 mai 2010) à la 52ème nuit incluse (Mardi 25/Mercredi 26 mai 2010) soit 13 nuits au total de pure liberté... Merci d'éviter de vous attirer des "problèmes" (je fais un effort de langage pour notre ami Ivan, notez le bien !) sans en avertir au préalable la hiérarchie!
Normalement nous nous retrouverons au début de la 53ème nuit (Mer 26/Jeudi 27 Mai 2010) où nous aurons la possibilité de faire une Vaulderie (ça serai bien que nous restions sur le mercredi pour les Vaulderies, histoire de simplifier un peu le planning) et où nous pourrons parler de nos futurs actions.
J'affiche alors sur le frigo de la cuisine le calendrier des évènements marquants, la cartographie des forces en présences et les cartes de notre domaine. Cartographie (je suis obliger d'heberger le fichier sur Mediafire cr il est trop gros

J'ai mis tout ça à jour. Si vous voulez me joindre, vous avec deux options: Soit un post-it sur le frigo, soit sur mon portable. Attention de ne pas appeler le refuge ou lucius avec vos téléphones portables... Avant de nous disperser nous avant une dernière chose en commun à faire: enterrer les cadavres qui croupissent dans notre cave...

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Je viens de mettre à jour le planning et la carto mais je ne vais publier que ce premier. En effet la carto risque de s'agrandir via les infos glanées durant nos trois semaines de liberté.
Pour repaire:
-La semaine 1 commence la nuit 46 (mercredi 19 à jeudi 20 mai) et se termine à la fin de la nuit 52 (mardi 25 à mercredi 26 mai)
-La semaine 2 commence la nuit 53 (mercredi 26 à jeudi 27 mai) et se termine à la fin de la nuit 59 (mardi 1 à mercredi 2 Juin)
-La semaine 3 commence la nuit 60 (mercredi 2 à jeudi 3 juin) et se termine à la fin de la nuit 66 (mardi 8 à mercredi 9 Juin)
On est censé tous se retrouver en début de nuit 67 (mercredi 9 à jeudi 10). Je vais essayer de me rendre disponible pour notre hôte. Je rappelle qu'elle est sous notre protection et que la meute sera tenue pour responsable si il lui arrive le moindre problème. De plus il ne faut qu'à aucun instant Lucius soit laissé seul! Je préconise de quitter le refuge pour les affaires courantes à des heures différentes et d'utiliser à chaque fois des chemins différents pour nous y rendre. Évitons de sombrer dans la routine et soyons à chaque instant sur nos gardes. PS: il y a une erreur sur le nom du perso de pat, il ne s'agit pas d'Aurore Bellefleur mais d'Aurore Belleville, sorry!
Pour repaire:
-La semaine 1 commence la nuit 46 (mercredi 19 à jeudi 20 mai) et se termine à la fin de la nuit 52 (mardi 25 à mercredi 26 mai)
-La semaine 2 commence la nuit 53 (mercredi 26 à jeudi 27 mai) et se termine à la fin de la nuit 59 (mardi 1 à mercredi 2 Juin)
-La semaine 3 commence la nuit 60 (mercredi 2 à jeudi 3 juin) et se termine à la fin de la nuit 66 (mardi 8 à mercredi 9 Juin)
On est censé tous se retrouver en début de nuit 67 (mercredi 9 à jeudi 10). Je vais essayer de me rendre disponible pour notre hôte. Je rappelle qu'elle est sous notre protection et que la meute sera tenue pour responsable si il lui arrive le moindre problème. De plus il ne faut qu'à aucun instant Lucius soit laissé seul! Je préconise de quitter le refuge pour les affaires courantes à des heures différentes et d'utiliser à chaque fois des chemins différents pour nous y rendre. Évitons de sombrer dans la routine et soyons à chaque instant sur nos gardes. PS: il y a une erreur sur le nom du perso de pat, il ne s'agit pas d'Aurore Bellefleur mais d'Aurore Belleville, sorry!

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
c'est reparti !

35ème nuit : Transgression
Samedi 8 Mai 2010
Je me réveille de bonne heure, me prépare pour ma petite virée nocturne et, dans l’attente de la tombée de la nuit, tente une petite expérience. J’allume toutes les lumières de ma chambre, puis m’assoie en position yoga. Après une dizaine de minute de prière, j'essaie de faire le vide pour vérifier que ma lumière, celle qui séjourne dorénavant en moi depuis l’épisode de l’église, est toujours présente. Elle est discrète mais je finis à force d'introspection par ressentir sa présence. Je me concentre alors sur une ampoule et j'essaie de la faire de plus en plus briller. Mon objectif est de pouvoir utiliser mes connaissances en Obténébration mais d’agir non plus sur les ombres, mais sur son inverse : les sources de lumière. Pendant de longues minutes, rien ne bouge puis je me rends compte qu'avec un effort de volonté j’arrive à intensifier la luminosité mais seulement autour de moi ce qui, après réflexion, risquerait probablement de gêner toute personne qui souhaiterait m’agresser. Et devant ce résultat je m'exclame « Fiat lux! Que la lumière soit! » Hum, il faut que je trouve un nom à cette nouvelle discipline... Je me lève et vais chercher une encyclopédie dans la bibliothèque de ma chambre. Si je décompose le mot, Obténébration veut dire :"Aller à la rencontre (Ob-) des ténèbres". Son sens inverse serait "Aller à la rencontre de la lumière". Ma lumière intérieur n'a pas l'air d’émettre une chaleur particulière, c'est de la lumière froide, de la luminescence qui fonctionne avec la volonté, peut-être même la Foi. Donc pour l'instant j'appellerai cette discipline l'Obluminescence ! Après m’être notée mentalement de nombreuses séances d’entrainement, j’observe mon ombre. Toute vie l’a quittée, elle est inerte et semble comme celle de tout à chacun. Hum, cela me serre le cœur d'avoir perdue une bonne amie... Plus d'ombre qui bouge, mon reflet qui par intermittence réapparait. Petit à petit je perds tout ce qui caractérise un Lasombra mais qu’importent les sacrifices si c'est la volonté du seigneur! Serais-je la première d’une nouvelle lignée ?
Sur cette interrogation, je dis une prière rapide en remerciement au seigneur et à ma lumière de me guider sur ce chemin difficile, j'éteins les lampes, m'habille de ma robe rouge, me coiffe, me parfume, prend le cash que j'avais mis à part lors de mes virées nocturnes et descend au salon pour attendre Gérald. Je lui dis que je souhaite sortir, que j'ai l'autorisation du ductus à la condition qu'il m'accompagne dans mes déplacements en dehors du refuge... « J'ai besoin d'améliorer ma garde-robe, il faudrait que l'on passe chez un tailleur voir un styliste, puis au centre commercial! » Je me rapproche et lui murmure à l'oreille: « Ce sera aussi l'occasion pour toi d'obtenir un nouveau costume, on en aura besoin pour la suite des opérations. » Alors que nous sommes sur le chemin du centre-commercial, je romps le silence de mort qui règne dans la Porche et lui demande de but en blanc: « Je suis totalement perdue Gérald... Même au sein de ma propre meute, je lis ces mêmes sentiments dans les yeux de mes interlocuteurs, de la méfiance et de la peur! Lorsque je t'ai rencontré, j'ai cru avoir enfin trouvé une personne avec qui je pourrai parler vrai mais au lieu de ça tu t'es totalement fermé... Que s'est-il passé entre nous pour que nous arrivions à cette impasse ? ». Légèrement surpris par mes paroles, le Ventrue m’inspecte quelques secondes avant de me répondre : « J'ai peur de ne pas vraiment comprendre ce que tu attends de moi ? Par ailleurs, hors le lien de meute qui nous relie, dans quelle mesure puis-je t'accorder ma confiance ? En effet, tu es de sang Lasombra et malgré la confiance que j'ai dans ton sire, ton inexpérience de la vie vampirique et le manque de sagacité que tu as manifesté dans les situations auxquelles nous avons été confrontés me laissent perplexe quant à ta fiabilité réelle. On juge essentiellement quelqu'un à ses actes. »
Sur ces mots je prends immédiatement la mouche : « Ces années dans la camarilla ont, semble-t-il, porté ses fruits, tu es passé maître dans l'art de feindre l’incompréhension! Chacune de nos discussions se déroulent de la même façon: à peine l'ai-je engagée que tu te mets sur la défensive et dès que tu perds pied tu montes sur tes grands chevaux! Tu dis que l’on juge essentiellement quelqu'un à ses actes! Venant du prince de l'embrouille s'en est presque risible, surtout vu ce qu'il s'est passé hier, une erreur de nouveau né! Le pire c'est que tu ne t'appliques même pas ce credo. A t'entendre je me demande qui est vraiment le Lasombra entre nous deux! De plus, au lieu de m'envoyer à la figure des préjugées sur mon clan, ma supposée jeunesse vampirique ou je ne sais quels grands mots sortis tout droit de ton manuel de langage fleuri, il serait peut-être temps de poser une fois pour toute carte sur table... Tu parles de lien de confiance. Ce concept est dangereux, mortel! La confiance est une illusion, une vue de l'esprit, un instantané! Elle ne signifie rien car à tout moment elle peut-être battue en brèche! Le monde est peuplé de Judas ou de Brutus, en qui tu auras confiance, mais qui te poignarderons une fois le dos tourné. Tu as confiance en mon sire ? Alors il te tient... Je n'aurai jamais confiance en quiconque, je n'en ai pas besoin pour atteindre les hautes sphères! Ma conviction, ma maîtrise de soi, mon courage c'est-à-dire ma Foi suffit ! » A ce moment là il prit son air habituel, vous savez celui du mec qui se croit supérieur, qui a tout vu, tout entendu et qui sait tout sur tout. Ainsi, après la confrontation, j’allais avoir droit à la leçon de moral de Grand–père Gérald: « Je pense que vous vous méprenez ma chère. En effet, il est bien évident qu'en tant que vampire on ne peut réellement compter que sur soi-même mais il n'empêche que l'on peut tisser des liens de confiance jusqu'à un certains points avec d'autres Caïnites. A mon avis, de par mon expérience, j'ai pu constater que tout n'était pas blanc ou noir mais qu'il y avait souvent d'importantes nuances dont il fallait tenir compte. Ainsi, je sais que, malgré la méfiance que ton clan inspire, je peux avoir une certaine confiance en ton sire car il me l'a prouvé plusieurs fois, mais je suis loin de pouvoir être certain d'avoir la même certitude te concernant, pour l'instant ! Par contre, montres-moi que tu es quelqu'un qui prend à cœur ses responsabilités de gardienne en agissant de façon efficace dans l'intérêt du sabbat et de la meute et je pense que nos rapports changeront. Ensuite, je ne sais pas ce que tu attends de tes relations avec moi mais saches que celle-ci ne pourront en aucun cas dépasser le cadre de l'amitié et du respect mutuel. Par ailleurs, si tu attends de moi un soutien de nature politique, il faudra que tu me prouves que tu en es digne à long terme. Enfin, tu as raison, hier, j'ai commis une erreur que je n'aurais peut-être pas dû commettre, vu mon expérience, mais personne n'est parfait et cela me montre que j'ai encore besoin de progresser sur certains points. Au demeurant, cela aura eu quelque chose de positif, c'est que cela aura renforcé ma confiance envers les membres de la meute. »
Dieu, que cet homme est un fin manipulateur, dommage qu’il soit aussi vieux jeu. Quoiqu’il en soit, nous arrivons et il est grand temps de clore cette discussion, aussi intéressante fut-elle : « Prendre à cœur mes responsabilités de gardienne ? Je le fais depuis le début, et je défie quiconque de me démontrer qu'une de mes actions est entrée en contradiction avec les intérêts du sabbat et de la meute ! Tiens ça me fait penser que nous devons trouver 1/2 millions de dollars d'ici la fin de la semaine prochaine, pour sécuriser le refuge. Si tu as une idée pour trouver cette somme rapidement, tu es le bienvenu, après tout c'est toi qui à le réseau le plus développée de la meute. Si tu as pensé que je cherchais plus qu'une simple relation amicale, j'en suis désolé, ce n'était en aucun cas mon intention. Et puis entre nous, tu n'es vraiment pas du tout mon genre ! Notre discussion a éclairé ma nuit, je t'en remercie! Il est grand temps maintenant de se mettre au travail. » Dans la grande surface, je trouve mon bonheur en ce qui concerne les vêtements, Gérald m’a amené dans un magasin chic où il y a du choix: Accessoire, jean, chemise, veste, ceinture… Avec ça j’ai un look d’enfer et mets à jour une garde robe qui en avait bien besoin! Heureuse de mes achats, je lui demande sur le chemin du retour si on peut faire un crochet par la place de l’église, sait-on jamais… Je ne sais pas bien s’il s’agit de l’intuition féminine, du hasard ou bien du destin mais ce détour fut dès plus salvateur. Au détour d’une ruelle, nous tombons dans une véritable guerre des gangs. Les balles fusent de tous les cotés, tirées par un groupe de motard skinhead que je présume être le gang des Anges de l’Enfer. Leur cible est le gang des Amazones, les pauvres femmes tombent une à une sous le feu ennemi. C’est un véritable carnage ! Soudain le phare d’une moto attire mon attention et j’aperçois une jeune femme blessée tentant de fuir, perdre connaissance et tomber de son véhicule.
J’ordonne à Gérald de s’arrêter et me porte au secours de la malheureuse. Pas de doute il s’agit de Sophie, l’amazone que j’ai sauvée d’une agression il y a quelques semaines déjà ! Vu l’état de ses blessures, sa vie ne tient plus qu’à un fil et je ne peux pas me permettre de la perdre… Je la prends dans les bras, monte dans la Porche et demande à Gérald de quitter les lieux, direction le restaurant « Fish&Chips ». Là-bas je l’installe dans un bungalow et laisse le Ventrue l’examiner, il dit avoir exercé la médecine et bien qui le prouve…Quelques minutes plus tard il me regarde et secoue la tête : « Seul du sang de vampire peut encore la sauver.» Me voilà dos au mur, je me mords le poignet et verse le précieux liquide dans la bouche de la mortelle en jurant. Nous la laissons sur place et repartons au refuge. Durant le trajet, ma colère gronde, les Anges de l’Enfer me paieront cet affront, dans le sang!
36ème nuit : SubjugationDimanche 9 Mai 2010
Après une brève réunion, la meute se sépare en deux groupes distincts aux objectifs différents. Gérald et moi-même repartons au « Fish&chips » conditionner la Sang Noir du nom de Tara. Le reste du groupe, sous la tutelle d’Aryo, décide de trouver des fonds. Grace à ses contacts, il a pu négocier un contrat juteux auprès de la pègre locale : un simple vol de tableau pour quatre-vingt milles dollars cash ! Au restaurant, je retrouve la jolie amazone consciente, visiblement bien remise de ses blessures. Le sang des fils de Caïn a vraiment des effets époustouflants ! Je m’empresse de l’interroger sur son gang, les conditions de l’attaque d’hier et sa vie. En ressort quelques éléments intéressants : les Anges de l’Enfer menés par leur chef Samael ont profité d’un regroupement des amazones pour prendre par surprise les jeunes femmes et enlever leur reine, Camille. Cette dernière a d’ailleurs une sœur jumelle du nom de Liliane, disparue depuis déjà 7 ans. Elle me confirme que son gang est allié avec celui des Libres Penseurs dirigé par un certain Gary Wolf. Si je le souhaite, elle peut me le faire rencontrer dès demain. D’autre part, elle m’apprend que les attaques des Anges de l’Enfer semblent cibler tout particulièrement l’église de la Sainte Dame et qu’ils ont cherché à plusieurs reprises à y pénétrer. Enfin, elle m’apprend que Samael n’est pas le seul intéressé par ce monument, il y a environ un an, un groupe de trois hommes se disant appartenir à l’inquisition est venu questionner Camille. Celle-ci, voyant une supercherie, n’a rien voulu leur dire et les a renvoyé. Quelques jours plus tard ses soupçons se sont confirmés quand les faux inquisiteurs ont été aperçus par une amazone en train de discuter avec Rubis, une sorcière.
Je retiens un sourire devant la naïveté de la mortelle… Il y a de nombreuses nuits déjà, je me suis présentée aux amazones comme étant une inquisitrice de la Sainte Eglise Catholique, envoyée enquêter par le Saint Siège sur une cabale de sorciers adorateurs du Malin. Il semble qu’elles aient totalement gobé cet énorme mensonge. Je me surprends moi-même, quelle actrice ! Un tel niveau dans l’art de la manipulation et de la tromperie devrait me valoir un Oscar ! Malgré tout je ne peux rester insensible aux yeux larmoyants que m’adresse Sophie. La pauvre femme me voit comme un sauveur, envoyé par le Saint Esprit pour libérer sa reine et le reste de son gang. Et bien soit, je relève le défi, je réponds à sa prière ! Après tout, je suis d’un sang supérieur, une fille de Cain le Béni, une élue. Je suis née pour être admirée, adorée, adulée. En devenant le symbole de leur foi, un nouveau prophète, un être quasi-divin, j’atteindrai l’illumination ! Ma vocation est de guider les mortels, ceux qu’ils en valent la peine, les croyants, sur la voie du paradis et de sauver l’âme des autres, les pécheurs, en les punissant en fonction de leur faute. Il me faudra encore du temps pour m’acclimater à ces nouvelles prérogatives mais en tant que vampire j’ai techniquement l’éternité pour y parvenir…Reste que j’ai menti à des croyants en disant faire partie de l’Inquisition, le fait que à l’époque je n’avais pas encore reçu l’appel ne m’absout pas totalement de cette faute. Il ne tient qu’à moi de transformer ce mensonge en prémonition, reste à trouver comment…
A notre retour je retrouve la meute dans un état d’agitation extrême. Sylphaë a continué son étude des fontaines autour de l’arbre géant dans le parc et se gausse d’être à deux doigts de découvrir la vérité. Pour lui, cela ne fait aucun doute, un rituel d’emprisonnement a été pratiqué. Quand aux autres, ils déambulent dans la pièce comme des lions en cage. La raison ? Ivan est parti en éclaireur infiltrer la demeure, celle d’un certain Martin Muller, où se trouve le tableau à voler. Il aurait alors interrompu une discussion en hébreu ancien entre l’homme et une magnifique femme, cette dernière ayant ressentie sa présence. Pour Lucius, cela ne fait aucun doute, il s’agit de mages ! Pour Aryo, la situation est critique, le vol trop dangereux, l’opération est donc annulée ! Il faudra trouver un autre moyen pour gagner de l’argent. D’ailleurs il vient de recevoir une autre proposition de son contact, un individu cherche à acquérir des cadavres. Pour une fois, tout le monde semble d’accord, hors de question de mouiller dans le recel de cadavres. Par contre, il peut-être intéressant de savoir qui est l’acheteur, une affaire à creuser. Je monte pour réfléchir au calme, le restant de la nuit, à comment me présenter à Gary Wolf. Je sais qu’il s’agit d’un vampire qui refuse toute affiliation à la Camarilla ou au Sabbat. Il va falloir se montrer persuasive si je veux qu’il nous aide.
Modifié en dernier par Mafalda le 10 août 2011, 13:21, modifié 2 fois.

Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Vendredi 14 Mai
Je me remémore la conversation que j’ai eue la veille, formidable huis clos entre mon sire et une personne que je ne nommerai pas sur ce papier… Les tentures et les nombreux tableaux de la salle magnifiquement décorée me déconcentrent mais j’arrive à me contrôler et à boire les paroles qui affluent telle le sable fin qui reçoit et absorbe coup après coup les petites vagues s’échouant sur la plage. Il est question de Houston et d’artefact anciens, de l’avenir du Sabbat et de mon rôle dans l’engrenage complexe qu’est la politique vampiriques nord américaine. On me fait comprendre rapidement que notre combat contre nos ennemis pourrait peut être dépendre de mes recherches… J’ai le sentiment que mes épaules flanchent sous le poids des responsabilités.
La régente du sabbat est actuellement Mélinda du clan des Toréador et elle mène une très fine politique pour rester en place. En effet, nous représentons qu’une minorité mais en jouant sur d’habiles soutiens et alliances, nous réussissons à nous maintenir aux plus hautes marches. Réussir à trouver ces objets de puissances pourra faire basculer définitivement en notre faveur le combat entre la camarilla ou bien les lupins. Cela maintiendra en place notre statut pour de longues décennies tout en garantissant au sabbat une longue trêve.
Samedi 15 Mai
Arrivé à Houston, je passe sous silence quelques moments inintéressants ou hors de propos pour rentrer dans le vif du sujet, je suis reçue par l’archevêque Lazverinus avec un présent à la main. J’ai peine à lui remettre celui-ci tellement qu’il est criant de vérité mais cette peinture personnalisée lui est destiné, une fois le protocole accompli je prends connaissance de l’avancé de ces travaux et il me fait un rapide bilan des forces en présence. Mon attention s’arrête sur cette jeune meute nommée les sentinelles de l'ombre. Plusieurs facteurs positifs comme la découverte d’un objet de pouvoir sous la forme d’un calice, la jeunesse de leur sang et la méconnaissance de la non-vie et une certaine audace et pertinence me font choisir cette meute comme compagnons de route. Je sais que j’aurais du mal à m’y intégrer… Moi qui passait jusqu’à hier comme une jeune vampire débutante au sein de ma meute, je passerai illico comme la plus expérimentée dans celle-ci.
Je me permets une sortie seule dans les beaux quartiers de Houston, Les proies sont aussi faciles à berner que les lieux agréables à visiter. La lune projette sa silhouette sur le fleuve tandis qu’un courant d’air passe dans mes cheveux. Une certaine jouissance monte en moi quand je réalise la capacité de cette ville à me fournir tout ce que j’ai toujours désiré dans la non-vie. Je me glisse dans la foule et arrive très facilement à me faire inviter dans une soirée de gala. C’est fou ce qu’un sourire, la vue furtive d’une partie de mon anatomie ou simplement un billet vert peuvent faire dans ce monde. Je traverse la grande salle de réception bondée en frôlant les corps, j’ai de nouveau le sentiment d’être en vie en regardant les réactions que je provoque chez les hommes et le mécontentement de leur femme. Je me dirige vers une des tables du banquet et j’attends que l’on m’offre un verre. Je n’aurais pas à attendre longtemps que déjà deux hommes me contemplent telle la vénus de Milo. Ils s’approchent tout deux et arrivés à ma hauteur, s’aperçoivent qu’ils ne sont pas seuls sur leur proie. Je souris, ils ne pensent pas une minute que les rôles sont inversés… Le plus gaillard, surement une grosse pointure dans un quelconque réseau mafieux, lui fait comprendre que ses deux gardes du corps se chargeraient de lui s’il ne prenait pas la tangente. Je vois donc le bellâtre s’en aller me laissant seule devant ce macho qui doit plus passer son temps à cogner qu’à déclamer des alexandrins. Sa tombe bien, c’est juste la proie qu’il me faut. (Plus tard dans la soirée, grâce à mes talents, il m’avouera qu’il s’était marié déjà deux fois et que ses femmes n’avaient eu que le strict minimum grâce à ces « méthodes à lui »). Il me tend une coupe de champagne mais celui-ci n’est pas assez frais à mon goût… Les américains peuvent se vanter de marcher sur la lune mais n’arrivent toujours pas à servir du champagne à la bonne température… Quel gâchis…
La nuit continue à avancer, je fais semblant d’écouter cette homme qui parle avec cette façon désagréable qu’on les texans de se vanter de tout et d’être les plus forts. J’ai une irrésistible envie d’en finir avec lui. Je profite, alors qu’il se vante d’avoir un accès la nuit à la JPMorgan Chase Tower, le plus haut immeuble du Texas avec ses 305 mètres et ses 75 étages, et son belvédère au 60e étage pour lui demander de faire un tour dehors. J’attrape un seau à champagne et deux coupes au passage, les deux gardes du corps nous font un passage et je sors telle une diva au milieu de la foule qui tente encore, en vain, de pénétrer dans la salle. Nous entrons dans son Humer gris, et nous fonçons à vive allure vers le centre ville. Je profite de ce moment insolite pour assouvir d’anciens instincts purement physique avec cette brute en l’obligeant à me laisser faire, lui la marionnette, moi la dominatrice. Cette nuit n’est pas si mal après tout…
Deux heures plus tard, je suis au belvédère, seule, une coupe de champagne à la main… Je regarde la ville qui s’étends sous mes pieds, le vent caresse mon visage, quelques temps j’oublie ma condition de vampire. Mon compagnon de soirée, ma proie, descends les étages, il ne comprend pas encore ce qu’il vient de lui arriver… Il ne se rappellera pas de l’amour qui lui a été donné dans la cage d’ascenseur, de tout le champagne versé durant cette nuit, de l’étreinte du vampire et du sang bu goulument au moment même ou venait l’extase… Je me ressers une autre coupe de la bouteille qui flotte maintenant dans le seau. Le liquide coule doucement et j’éprouve encore du plaisir. le champagne est enfin à bonne température…
Dimanche 16 Mai
Je redoute les présentations mais Le ductus et le prêtre des sentinelles de l’ombre ont été mandés chez l’archevêque Lazverinus. Après un vite topo de ce que j’attendais d’eux je leur rappelle qu’ils ont toujours pouvoir sur la meute et leur territoire, j’essaie de les rassurer mais les questions fusent, je ne peux y répondre à toutes, le climat est tendu. J’aurais du mal à m’intégrer complètement dans le groupe. L’entremise de l’archevêque ne peut que renforcer la qualité de ma mission, ils obtempèrent presque à reculons.
A la sortie, je leur présente ma fidèle goule, Pablo Sanchez habillée en smoking Giorgio Armani, l’étiquette la pousse à m’ouvrir la porte de notre propre véhicule mais j’explique que je voyagerai avec les membres de la meute. Elle n’aura qu’à suivre avec les cantines. Un sourire sur son visage halé et ridé me rassure, cela me met du baume au cœur pour les épreuves qui vont suivre. Un étroit et ancien lien nous relie, elle s’occupe de moi comme elle a toujours fait auparavant, je m’occupe d’elle en retour...
Arrivés au manoir, on me demande de rester dans le véhicule afin que les instances dirigeantes de la meute préparent le terrain avant mon arrivé. Cette meute peut avoir des comportements plutôt chaotiques. Manquant d’expérience et étant très téméraires, un peu comme des enfants découvrant le monde sans conscience des dangers, mais elle présente tout ce qu’elle me faut pour mener à bien ma mission.
On vient me chercher et je pénètre dans le manoir. Les présentations faites, j’explique une fois de plus quel est le but de ma venue et je suis à nouveau assailli par les questions, à nouveau confronté à la suspicion. La parole du ductus met un terme provisoire à ce sentiment. Evoluer dans les sentinelles de l’ombre rendra ma tâche encore plus discrète. Cette meute possède des atouts qu’il ne faut pas sous estimer. Je serais aussi un membre actif supplémentaire dans ce groupe décimé par les dernières rencontres. Malgré mon apparence, je leur explique que j’aiderai de mon mieux aux actions qu’aura décidé le ductus dans la limite de ma mission.
Aurore Belleville, Toréador du sabbat.
Je me remémore la conversation que j’ai eue la veille, formidable huis clos entre mon sire et une personne que je ne nommerai pas sur ce papier… Les tentures et les nombreux tableaux de la salle magnifiquement décorée me déconcentrent mais j’arrive à me contrôler et à boire les paroles qui affluent telle le sable fin qui reçoit et absorbe coup après coup les petites vagues s’échouant sur la plage. Il est question de Houston et d’artefact anciens, de l’avenir du Sabbat et de mon rôle dans l’engrenage complexe qu’est la politique vampiriques nord américaine. On me fait comprendre rapidement que notre combat contre nos ennemis pourrait peut être dépendre de mes recherches… J’ai le sentiment que mes épaules flanchent sous le poids des responsabilités.
La régente du sabbat est actuellement Mélinda du clan des Toréador et elle mène une très fine politique pour rester en place. En effet, nous représentons qu’une minorité mais en jouant sur d’habiles soutiens et alliances, nous réussissons à nous maintenir aux plus hautes marches. Réussir à trouver ces objets de puissances pourra faire basculer définitivement en notre faveur le combat entre la camarilla ou bien les lupins. Cela maintiendra en place notre statut pour de longues décennies tout en garantissant au sabbat une longue trêve.
Samedi 15 Mai
Arrivé à Houston, je passe sous silence quelques moments inintéressants ou hors de propos pour rentrer dans le vif du sujet, je suis reçue par l’archevêque Lazverinus avec un présent à la main. J’ai peine à lui remettre celui-ci tellement qu’il est criant de vérité mais cette peinture personnalisée lui est destiné, une fois le protocole accompli je prends connaissance de l’avancé de ces travaux et il me fait un rapide bilan des forces en présence. Mon attention s’arrête sur cette jeune meute nommée les sentinelles de l'ombre. Plusieurs facteurs positifs comme la découverte d’un objet de pouvoir sous la forme d’un calice, la jeunesse de leur sang et la méconnaissance de la non-vie et une certaine audace et pertinence me font choisir cette meute comme compagnons de route. Je sais que j’aurais du mal à m’y intégrer… Moi qui passait jusqu’à hier comme une jeune vampire débutante au sein de ma meute, je passerai illico comme la plus expérimentée dans celle-ci.
Je me permets une sortie seule dans les beaux quartiers de Houston, Les proies sont aussi faciles à berner que les lieux agréables à visiter. La lune projette sa silhouette sur le fleuve tandis qu’un courant d’air passe dans mes cheveux. Une certaine jouissance monte en moi quand je réalise la capacité de cette ville à me fournir tout ce que j’ai toujours désiré dans la non-vie. Je me glisse dans la foule et arrive très facilement à me faire inviter dans une soirée de gala. C’est fou ce qu’un sourire, la vue furtive d’une partie de mon anatomie ou simplement un billet vert peuvent faire dans ce monde. Je traverse la grande salle de réception bondée en frôlant les corps, j’ai de nouveau le sentiment d’être en vie en regardant les réactions que je provoque chez les hommes et le mécontentement de leur femme. Je me dirige vers une des tables du banquet et j’attends que l’on m’offre un verre. Je n’aurais pas à attendre longtemps que déjà deux hommes me contemplent telle la vénus de Milo. Ils s’approchent tout deux et arrivés à ma hauteur, s’aperçoivent qu’ils ne sont pas seuls sur leur proie. Je souris, ils ne pensent pas une minute que les rôles sont inversés… Le plus gaillard, surement une grosse pointure dans un quelconque réseau mafieux, lui fait comprendre que ses deux gardes du corps se chargeraient de lui s’il ne prenait pas la tangente. Je vois donc le bellâtre s’en aller me laissant seule devant ce macho qui doit plus passer son temps à cogner qu’à déclamer des alexandrins. Sa tombe bien, c’est juste la proie qu’il me faut. (Plus tard dans la soirée, grâce à mes talents, il m’avouera qu’il s’était marié déjà deux fois et que ses femmes n’avaient eu que le strict minimum grâce à ces « méthodes à lui »). Il me tend une coupe de champagne mais celui-ci n’est pas assez frais à mon goût… Les américains peuvent se vanter de marcher sur la lune mais n’arrivent toujours pas à servir du champagne à la bonne température… Quel gâchis…
La nuit continue à avancer, je fais semblant d’écouter cette homme qui parle avec cette façon désagréable qu’on les texans de se vanter de tout et d’être les plus forts. J’ai une irrésistible envie d’en finir avec lui. Je profite, alors qu’il se vante d’avoir un accès la nuit à la JPMorgan Chase Tower, le plus haut immeuble du Texas avec ses 305 mètres et ses 75 étages, et son belvédère au 60e étage pour lui demander de faire un tour dehors. J’attrape un seau à champagne et deux coupes au passage, les deux gardes du corps nous font un passage et je sors telle une diva au milieu de la foule qui tente encore, en vain, de pénétrer dans la salle. Nous entrons dans son Humer gris, et nous fonçons à vive allure vers le centre ville. Je profite de ce moment insolite pour assouvir d’anciens instincts purement physique avec cette brute en l’obligeant à me laisser faire, lui la marionnette, moi la dominatrice. Cette nuit n’est pas si mal après tout…
Deux heures plus tard, je suis au belvédère, seule, une coupe de champagne à la main… Je regarde la ville qui s’étends sous mes pieds, le vent caresse mon visage, quelques temps j’oublie ma condition de vampire. Mon compagnon de soirée, ma proie, descends les étages, il ne comprend pas encore ce qu’il vient de lui arriver… Il ne se rappellera pas de l’amour qui lui a été donné dans la cage d’ascenseur, de tout le champagne versé durant cette nuit, de l’étreinte du vampire et du sang bu goulument au moment même ou venait l’extase… Je me ressers une autre coupe de la bouteille qui flotte maintenant dans le seau. Le liquide coule doucement et j’éprouve encore du plaisir. le champagne est enfin à bonne température…
Dimanche 16 Mai
Je redoute les présentations mais Le ductus et le prêtre des sentinelles de l’ombre ont été mandés chez l’archevêque Lazverinus. Après un vite topo de ce que j’attendais d’eux je leur rappelle qu’ils ont toujours pouvoir sur la meute et leur territoire, j’essaie de les rassurer mais les questions fusent, je ne peux y répondre à toutes, le climat est tendu. J’aurais du mal à m’intégrer complètement dans le groupe. L’entremise de l’archevêque ne peut que renforcer la qualité de ma mission, ils obtempèrent presque à reculons.
A la sortie, je leur présente ma fidèle goule, Pablo Sanchez habillée en smoking Giorgio Armani, l’étiquette la pousse à m’ouvrir la porte de notre propre véhicule mais j’explique que je voyagerai avec les membres de la meute. Elle n’aura qu’à suivre avec les cantines. Un sourire sur son visage halé et ridé me rassure, cela me met du baume au cœur pour les épreuves qui vont suivre. Un étroit et ancien lien nous relie, elle s’occupe de moi comme elle a toujours fait auparavant, je m’occupe d’elle en retour...
Arrivés au manoir, on me demande de rester dans le véhicule afin que les instances dirigeantes de la meute préparent le terrain avant mon arrivé. Cette meute peut avoir des comportements plutôt chaotiques. Manquant d’expérience et étant très téméraires, un peu comme des enfants découvrant le monde sans conscience des dangers, mais elle présente tout ce qu’elle me faut pour mener à bien ma mission.
On vient me chercher et je pénètre dans le manoir. Les présentations faites, j’explique une fois de plus quel est le but de ma venue et je suis à nouveau assailli par les questions, à nouveau confronté à la suspicion. La parole du ductus met un terme provisoire à ce sentiment. Evoluer dans les sentinelles de l’ombre rendra ma tâche encore plus discrète. Cette meute possède des atouts qu’il ne faut pas sous estimer. Je serais aussi un membre actif supplémentaire dans ce groupe décimé par les dernières rencontres. Malgré mon apparence, je leur explique que j’aiderai de mon mieux aux actions qu’aura décidé le ductus dans la limite de ma mission.
Aurore Belleville, Toréador du sabbat.
Modifié en dernier par Psychopat le 09 août 2011, 13:51, modifié 1 fois.
"Allez tous vous faire déchirer..."
Asako Moharu :
"Un rikugunshokan infaillible peut-il commettre une erreur Daïdoji-san ?"
Daïdoji Asami :
"Un rikugunshokan Grue ou un rikugunshokan Lion Asako-sama ?"
Asako Moharu :
"Un rikugunshokan infaillible peut-il commettre une erreur Daïdoji-san ?"
Daïdoji Asami :
"Un rikugunshokan Grue ou un rikugunshokan Lion Asako-sama ?"
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
De retour de chez l'archevêque, Ivan semble visiblement inquiet mais arrivé au refuge, il déclare :
"L'opération avec les hommes d'affaires s'est relativement bien passée. je vous remercie de votre confiance même si pour certains, ça n'a pas été sans mal. Enfin, nous avons éliminé une menace importante, nous avons récupéré un peu d'argent (de quoi payer les clopes faut pas se leurrer et nous avons à notre disposition 11 mercenaires très bien entrainés, je fais confiance là-dessus à Victorien. Il faut décider comment nous allons utiliser tout ça pour nous protéger de nos ennemis (la menace Assamite bien sûr mais aussi une éventuelle vengence de la part de Victorien qui n'est pas du genre à oublier un affront).
Pour ma part, je pense que si nous avons devant nous un petit moment d'accalmie avant la tempête, nous devons l'utiliser à bon escient.
Il faut décider de ce que nous faisons par rapport à notre refuge. Comme je l'ai déjà exprimé, je ne suis pas disposé à le quitter, pour les raisons qui me sont propres mais aussi par principe. C'est mon territoire, je suis ici chez moi, rien ni personne ne me forcera à bouger si je ne l'ai pas décidé. D'autre part, des espions compétents pourront toujours trouver le refuge où je réside. Je n'ai aucun moyen d' être discret ni de percevoir ceux qui le sont. Ainsi, dès mes premières chasses, je pourrai être repéré et suivi. Je ne pense pas être le seul dans ce cas. Changer de refuge ne m'apparait pas donc comme un gage de sécurité au contraire. Nous connaissons bien cette partie de notre territoire. Il faut par contre bien évidemment le sécuriser et quadriller notre quartier de caméras visant à repérer tout individus arabisant suspect comme à commencer à le faire Lucius.
En ce qui me concerne, voici ce que je compte faire dans les prochains jours, sous réserve de l'accord de notre ductus.
Je vais bien sûr finir de changer l'apparence de Lucius. Je pense aussi qu'il faut continuer le travail sur les "goules". Je me propose de continuer à les améliorer.
De plus, le vide laissé par l'extermination des anges de l'enfer et la quasi destruction des amazones doit être comblé. Je compte aller voir les russes blancs et leur proposer d'affilier nos 11 hommes et d'étendre leur activité sur les quartiers contrôlés par les gangs. Une alliance peut s'opérer avec le gang des amazones en reconstruction car les tcheques auront la force de frappe mais pas l'entregent nécessaire. Le jour, je propose de leur trouver un lieu de résidence proche de notre refuge et faire en sorte qu'ils soient contactables et opérationnels en cas d'alerte en un temps reccord.
Pour nos finances, je propose à nouveau l'option de remplacement de personnes riches (pas nécessairement des millionaires). Il nous faut pour cela trouver les "clients" (qui doivent impérativement résider sur notre territoire et vivre assez reclus), et trouver les "acteurs". Je pense que Lucius pourrait trouver cela assez facilement. Je me propose pour m'occuper des "clients" et modeler les "acteurs".
Je pense aussi qu'il faut songer à espionner la mafia italienne et repérer un candidat à la "succession" en cas "d'accident". Je ne suis pas le plus compétent pour cela.
Voilà quelques idées à court terme. Je pense aussi que chacun doit avoir une part de liberté pour des actions personnelles mais qu'il est nécessaire aussi de coordonner certaines de nos actions.
"L'opération avec les hommes d'affaires s'est relativement bien passée. je vous remercie de votre confiance même si pour certains, ça n'a pas été sans mal. Enfin, nous avons éliminé une menace importante, nous avons récupéré un peu d'argent (de quoi payer les clopes faut pas se leurrer et nous avons à notre disposition 11 mercenaires très bien entrainés, je fais confiance là-dessus à Victorien. Il faut décider comment nous allons utiliser tout ça pour nous protéger de nos ennemis (la menace Assamite bien sûr mais aussi une éventuelle vengence de la part de Victorien qui n'est pas du genre à oublier un affront).
Pour ma part, je pense que si nous avons devant nous un petit moment d'accalmie avant la tempête, nous devons l'utiliser à bon escient.
Il faut décider de ce que nous faisons par rapport à notre refuge. Comme je l'ai déjà exprimé, je ne suis pas disposé à le quitter, pour les raisons qui me sont propres mais aussi par principe. C'est mon territoire, je suis ici chez moi, rien ni personne ne me forcera à bouger si je ne l'ai pas décidé. D'autre part, des espions compétents pourront toujours trouver le refuge où je réside. Je n'ai aucun moyen d' être discret ni de percevoir ceux qui le sont. Ainsi, dès mes premières chasses, je pourrai être repéré et suivi. Je ne pense pas être le seul dans ce cas. Changer de refuge ne m'apparait pas donc comme un gage de sécurité au contraire. Nous connaissons bien cette partie de notre territoire. Il faut par contre bien évidemment le sécuriser et quadriller notre quartier de caméras visant à repérer tout individus arabisant suspect comme à commencer à le faire Lucius.
En ce qui me concerne, voici ce que je compte faire dans les prochains jours, sous réserve de l'accord de notre ductus.
Je vais bien sûr finir de changer l'apparence de Lucius. Je pense aussi qu'il faut continuer le travail sur les "goules". Je me propose de continuer à les améliorer.
De plus, le vide laissé par l'extermination des anges de l'enfer et la quasi destruction des amazones doit être comblé. Je compte aller voir les russes blancs et leur proposer d'affilier nos 11 hommes et d'étendre leur activité sur les quartiers contrôlés par les gangs. Une alliance peut s'opérer avec le gang des amazones en reconstruction car les tcheques auront la force de frappe mais pas l'entregent nécessaire. Le jour, je propose de leur trouver un lieu de résidence proche de notre refuge et faire en sorte qu'ils soient contactables et opérationnels en cas d'alerte en un temps reccord.
Pour nos finances, je propose à nouveau l'option de remplacement de personnes riches (pas nécessairement des millionaires). Il nous faut pour cela trouver les "clients" (qui doivent impérativement résider sur notre territoire et vivre assez reclus), et trouver les "acteurs". Je pense que Lucius pourrait trouver cela assez facilement. Je me propose pour m'occuper des "clients" et modeler les "acteurs".
Je pense aussi qu'il faut songer à espionner la mafia italienne et repérer un candidat à la "succession" en cas "d'accident". Je ne suis pas le plus compétent pour cela.
Voilà quelques idées à court terme. Je pense aussi que chacun doit avoir une part de liberté pour des actions personnelles mais qu'il est nécessaire aussi de coordonner certaines de nos actions.
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
" Pour répondre à Ivan, je pense que si Lucius trouve des proies qui correspond à notre recherche, je pourrais facilement les approcher et les attirer dans le refuge afin qu'il soit "préparé. "
"Allez tous vous faire déchirer..."
Asako Moharu :
"Un rikugunshokan infaillible peut-il commettre une erreur Daïdoji-san ?"
Daïdoji Asami :
"Un rikugunshokan Grue ou un rikugunshokan Lion Asako-sama ?"
Asako Moharu :
"Un rikugunshokan infaillible peut-il commettre une erreur Daïdoji-san ?"
Daïdoji Asami :
"Un rikugunshokan Grue ou un rikugunshokan Lion Asako-sama ?"
Re: Vampire-Sabbat : l'épée de Caïn
Dimanche 16 Mai (suite)
Viens le moment des présents, j’appelle depuis la fenêtre Pablo et lui demande d’apporter les paquets, il tourne autour de la voiture nerveux, je le vois dans ces gestes pour me répondre. Trois paquets pour suivre un certain protocole (je devrais expliquer ce geste par la suite, certains vampires de la meute ne comprenant pas pourquoi des cadeaux à certains et pas à d’autres. Il est très bien vu de venir avec des présents *), un pour Aryo une veste Kevlar légère et résistante, pour Mafalda un Shimshir, petit cimeterre qui à appartenu a un chevalier franc revenu des croisades et enfin, pour Sylphaë, un livre extrêmement ancien et rare lui fournissant une protection contre les pieux. Je présente ces présents comme une aide dans leur quête future, ils sont bien accueillis dans l’ensemble malgré la froideur de la gardienne. La lasombra aurait voulue quelque chose de plus beau et esthétique comme une œuvre d’art ou une robe (elle est l’une des seuls vampires ici à essayer de soigner ses apparences) mais lui offrir autre chose aurait été, à mon goût, déplacé et inutile face à la fonction qu’elle tient dans sa meute. Déjà un jeune de la meute, une gangrel urbain nommée séléne, montre des signes d’énervement, elle se contient et arrive à m’expliquer l’origine du problème. Elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas eu de présent mais surtout, je sens comme une forme de jalousie envers l’arme offerte à sa gardienne. J’aurais bien voulu lui répondre que si elle voulait bien prendre les fonctions de gardien, et ainsi prendre la responsabilité de la protection de la meute et le risque de se faire détruire par la même occasion, elle aurait eu un tel cadeau. Un débat s’ensuit rapidement, traitant de la politique future de la meute, les actions à mener et des artefacts découvert ou à découvrir quand j’ai eu l’idée de tester l’unité de la meute en commettant, volontairement, des impairs. Leurs réactions n’ont pas mis longtemps à venir, le ductus me prouve, à ce moment là, qu’il sait se faire respecter et gronde aussi séléne à plusieurs reprises, cette gangrel est une vraie pile électrique, j’ai du mal à me l’imaginer dans un combat où des règles strictes ont été établies !
La question du couchage se pose enfin et Aryo propose sa chambre, je décline poliment la proposition. Ivan, un vampire aux allures de monstre m’explique qu’il y a assez de place dans le sous sol et que celui-ci semble être l’endroit le plus sur de la maisonnée. Je lui explique poliment qu’une toréador de mon genre ne passe plus ces journées sur la terre au fond d’une cave. En parlant de cet Ivan, l’accent et son origine géographique, son apparente intelligence et le fait qu’il soit obsédé par la sécurité de la maison, peut être la maîtrise de la VICISSITUDE me font penser aux Tzimisces. Plus tard, lors d’une chasse, d’une discussion ou simplement contemplant son art, j’ai eu la désagréable sensation qu’il pourrait être un excellent compagnon. Pour finir, je demande l’autorisation au ductus de partager une chambre avec Mafalda. Ces deux acceptèrent et je fais monter mes affaires personnelles dans la vaste chambre. Celle-ci comporte tout les petits plaisirs qu’une femme peut demander au quotidien, une grande salle de bain, des rangements pour sa garde-robe…
Pablo ouvre les énormes cantines et les raccorde au secteur, J’ouvre les tiroirs et met en place devant la coiffeuse la jolie chaise en osier. Tandis que mon servant, muni d’un plumeau, cède à sa manie qu’est de nettoyer la moindre poussière ou salissure, je m’approprie un peu de cette espace, sortant la médaille qui m’a valu de me faire remarquer par la caste des vampires. Je sors délicatement de leur fourreau, mes armes. Faire quelques mouvements avec celles-ci me font monter en moi un vif plaisir. Le duel ou l’escrime est une forme d’art que tout vampire devrait apprendre à savourer. Je touche le métal froid, un sourire aux lèvres. Mafalda entre dans la pièce et je l’invite à prendre place sur la chaise en osier. Elle est réticente, surement la peur que je lui fasse une quelconque traîtrise dans son dos. J’essaie de la rassurer par des paroles et accepte enfin, prenant place devant la glace et les lumières. Les étagères sont bondées de produit de cosmétiques parisien, les tiroirs remplis de parfums... Je lui pose des questions plus personnelles, savoir si elle se rappelait de son ancienne vie et quelle apparence avait-elle avant d’être le prédateur nocturne d’aujourd’hui. Elle ne se souvient plus très bien, on dirait qu’elle préfère éluder la question. Je commence à lui mettre du fond de teint, et la maquille discrètement. J’essaie d’arriver à retrouver les couleurs qu’elle avait pu avoir avant de basculer dans le monde des ténèbres. Un peu de fard et une touche légère au pinceau pour les yeux pour terminer. J’allume la rampe de spots et lui demande de se regarder dans la glace. Elle sait qu’elle n’a plus de reflet et je dois insister gentiment pour qu’elle se décide enfin. Dans la glace, malgré son statut vampirique, une forme légèrement floue apparait. Nous pouvons contempler la beauté qui était sienne auparavant. Je décide maintenant de revenir au sujet du présent que je lui ai offert et lui dit avoir remarqué son sentiment à l’égard de celui-ci. Je lui explique que j’ai un second cadeau, qui ravira surement son cœur de lasombra, et que je trouvais plus raisonnable de le faire en petit comité. Mes mains fouillent entre les nombreux porte-manteaux et je sors délicatement une robe de soirée en soie rouge et noire. Mes yeux experts jugent des mensurations de Mafalda et je lui mets la robe devant elle. Dans la glace, nous pouvons juger du choix de la robe sans l’enfiler. Ce premier choix est excellent. Je lui demande si elle veut bien l’essayer, elle le fait sans hésitation, une certaine fébrilité en elle. Je l’aide à ajuster cette magnifique robe sur elle, ce Dior lui va à merveilles. Je lui dis qu’elle peut la garder et un sourire monte en elle. Je n’entends pas de merci, peut être étais-je abasourdie par la communion de cette lasombra et de cette robe ? Je profite du silence qui régna par la suite pour me changer et m’enfiler une tenue plus adéquate au danger imminent… Je serre la ceinture qui portait ma rapière et ma main gauche, enfile une légère gabardine dans laquelle sont cachés mes couteaux de lancer. Le métal froid sur le cœur me rassure. D’après la meute, une attaque dirigée contre Lucius ne devrait pas tarder… Mais dans quel ennui s’est-il encore fourré ?
Viens le moment des présents, j’appelle depuis la fenêtre Pablo et lui demande d’apporter les paquets, il tourne autour de la voiture nerveux, je le vois dans ces gestes pour me répondre. Trois paquets pour suivre un certain protocole (je devrais expliquer ce geste par la suite, certains vampires de la meute ne comprenant pas pourquoi des cadeaux à certains et pas à d’autres. Il est très bien vu de venir avec des présents *), un pour Aryo une veste Kevlar légère et résistante, pour Mafalda un Shimshir, petit cimeterre qui à appartenu a un chevalier franc revenu des croisades et enfin, pour Sylphaë, un livre extrêmement ancien et rare lui fournissant une protection contre les pieux. Je présente ces présents comme une aide dans leur quête future, ils sont bien accueillis dans l’ensemble malgré la froideur de la gardienne. La lasombra aurait voulue quelque chose de plus beau et esthétique comme une œuvre d’art ou une robe (elle est l’une des seuls vampires ici à essayer de soigner ses apparences) mais lui offrir autre chose aurait été, à mon goût, déplacé et inutile face à la fonction qu’elle tient dans sa meute. Déjà un jeune de la meute, une gangrel urbain nommée séléne, montre des signes d’énervement, elle se contient et arrive à m’expliquer l’origine du problème. Elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas eu de présent mais surtout, je sens comme une forme de jalousie envers l’arme offerte à sa gardienne. J’aurais bien voulu lui répondre que si elle voulait bien prendre les fonctions de gardien, et ainsi prendre la responsabilité de la protection de la meute et le risque de se faire détruire par la même occasion, elle aurait eu un tel cadeau. Un débat s’ensuit rapidement, traitant de la politique future de la meute, les actions à mener et des artefacts découvert ou à découvrir quand j’ai eu l’idée de tester l’unité de la meute en commettant, volontairement, des impairs. Leurs réactions n’ont pas mis longtemps à venir, le ductus me prouve, à ce moment là, qu’il sait se faire respecter et gronde aussi séléne à plusieurs reprises, cette gangrel est une vraie pile électrique, j’ai du mal à me l’imaginer dans un combat où des règles strictes ont été établies !
La question du couchage se pose enfin et Aryo propose sa chambre, je décline poliment la proposition. Ivan, un vampire aux allures de monstre m’explique qu’il y a assez de place dans le sous sol et que celui-ci semble être l’endroit le plus sur de la maisonnée. Je lui explique poliment qu’une toréador de mon genre ne passe plus ces journées sur la terre au fond d’une cave. En parlant de cet Ivan, l’accent et son origine géographique, son apparente intelligence et le fait qu’il soit obsédé par la sécurité de la maison, peut être la maîtrise de la VICISSITUDE me font penser aux Tzimisces. Plus tard, lors d’une chasse, d’une discussion ou simplement contemplant son art, j’ai eu la désagréable sensation qu’il pourrait être un excellent compagnon. Pour finir, je demande l’autorisation au ductus de partager une chambre avec Mafalda. Ces deux acceptèrent et je fais monter mes affaires personnelles dans la vaste chambre. Celle-ci comporte tout les petits plaisirs qu’une femme peut demander au quotidien, une grande salle de bain, des rangements pour sa garde-robe…
Pablo ouvre les énormes cantines et les raccorde au secteur, J’ouvre les tiroirs et met en place devant la coiffeuse la jolie chaise en osier. Tandis que mon servant, muni d’un plumeau, cède à sa manie qu’est de nettoyer la moindre poussière ou salissure, je m’approprie un peu de cette espace, sortant la médaille qui m’a valu de me faire remarquer par la caste des vampires. Je sors délicatement de leur fourreau, mes armes. Faire quelques mouvements avec celles-ci me font monter en moi un vif plaisir. Le duel ou l’escrime est une forme d’art que tout vampire devrait apprendre à savourer. Je touche le métal froid, un sourire aux lèvres. Mafalda entre dans la pièce et je l’invite à prendre place sur la chaise en osier. Elle est réticente, surement la peur que je lui fasse une quelconque traîtrise dans son dos. J’essaie de la rassurer par des paroles et accepte enfin, prenant place devant la glace et les lumières. Les étagères sont bondées de produit de cosmétiques parisien, les tiroirs remplis de parfums... Je lui pose des questions plus personnelles, savoir si elle se rappelait de son ancienne vie et quelle apparence avait-elle avant d’être le prédateur nocturne d’aujourd’hui. Elle ne se souvient plus très bien, on dirait qu’elle préfère éluder la question. Je commence à lui mettre du fond de teint, et la maquille discrètement. J’essaie d’arriver à retrouver les couleurs qu’elle avait pu avoir avant de basculer dans le monde des ténèbres. Un peu de fard et une touche légère au pinceau pour les yeux pour terminer. J’allume la rampe de spots et lui demande de se regarder dans la glace. Elle sait qu’elle n’a plus de reflet et je dois insister gentiment pour qu’elle se décide enfin. Dans la glace, malgré son statut vampirique, une forme légèrement floue apparait. Nous pouvons contempler la beauté qui était sienne auparavant. Je décide maintenant de revenir au sujet du présent que je lui ai offert et lui dit avoir remarqué son sentiment à l’égard de celui-ci. Je lui explique que j’ai un second cadeau, qui ravira surement son cœur de lasombra, et que je trouvais plus raisonnable de le faire en petit comité. Mes mains fouillent entre les nombreux porte-manteaux et je sors délicatement une robe de soirée en soie rouge et noire. Mes yeux experts jugent des mensurations de Mafalda et je lui mets la robe devant elle. Dans la glace, nous pouvons juger du choix de la robe sans l’enfiler. Ce premier choix est excellent. Je lui demande si elle veut bien l’essayer, elle le fait sans hésitation, une certaine fébrilité en elle. Je l’aide à ajuster cette magnifique robe sur elle, ce Dior lui va à merveilles. Je lui dis qu’elle peut la garder et un sourire monte en elle. Je n’entends pas de merci, peut être étais-je abasourdie par la communion de cette lasombra et de cette robe ? Je profite du silence qui régna par la suite pour me changer et m’enfiler une tenue plus adéquate au danger imminent… Je serre la ceinture qui portait ma rapière et ma main gauche, enfile une légère gabardine dans laquelle sont cachés mes couteaux de lancer. Le métal froid sur le cœur me rassure. D’après la meute, une attaque dirigée contre Lucius ne devrait pas tarder… Mais dans quel ennui s’est-il encore fourré ?
"Allez tous vous faire déchirer..."
Asako Moharu :
"Un rikugunshokan infaillible peut-il commettre une erreur Daïdoji-san ?"
Daïdoji Asami :
"Un rikugunshokan Grue ou un rikugunshokan Lion Asako-sama ?"
Asako Moharu :
"Un rikugunshokan infaillible peut-il commettre une erreur Daïdoji-san ?"
Daïdoji Asami :
"Un rikugunshokan Grue ou un rikugunshokan Lion Asako-sama ?"