Samedi 17 avril - 14 h 30 : Système J (Terre du Milieu)

[Niemal]

Après un Yule (Noël) particulièrement enneigé, de mauvaises nouvelles sur le plan de la guerre contre le Rhudaur, une convocation impérative pour Fornost Erain, et un contact à la fois riche et coûteux avec la bande de Cormac, les aventuriers se sont essayés à la joute diplomatique lors d'un Conseil Royal. Devant tant de beau monde - le gratin d'Arthedain et d'ailleurs - l'équipe a tenu sa place, la tête haute. C'est plus facile ainsi pour recevoir des baffes, et elles n'ont pas manqué ! Heureusement, c'est plus facile aussi pour en distribuer... Résumé pour plus tard, ça va être dur cette semaine.

Mais le Conseil est loin d'être achevé, le débat doit prendre place sur les meilleures options offertes à l'Arthedain, afin que le roi puisse prendre les décisions judicieuses. Comme certaines d'entre elles concernent l'enfant de Narmegil et d'Isis, mais aussi le risque que peuvent faire courir Sîralasse et Vif au pays et à l'équipe, il est important d'être présent. Sont donc conviés :
- Narmegil Eldanar (Hamfast), le noble cavalier dúnadan
- Vif (Dëlachiel), la féline rôdeuse fille des bois
- Geralt (Etienne), l'assassin de Tharbad aux cheveux blancs
- Drilun Vanherg (Enix), l'archer-magicien dunéen exilé
- Sîralassë/Grandes-Gigues (Psychopat, absent), le royal soigneur-guerrier elfe noldo
- Isis (Phéjal), la très humaine voleuse-magicienne elfe sinda enceinte

L'absence de Psychopat pose un problème alors que son perso est un des éléments importants du débat. Au moins concernant Sîralassë, il faudra qu'on avance un peu sur le forum, quitte à ce qu'on replace ça un peu dans le cours du débat le 17. Heureusement, ce n'est pas lui sur qui les passions risquent de se déchaîner le plus, un Noldo en impose quand même pas mal à tous ces seigneurs. Mais bon. Il faudra aussi qu'on ait la fiche à jour du perso, et que Psychopat nous dise qui le joue - une personne de l'équipe, voire quelqu'un d'invité qui connaisse un minimum le monde et ma manière de jouer peut-être (David ?).

Et puis, reste aussi à voir qui amène quoi pour un éventuel repas. Avec Hamfast et Dëlachiel, je serai rentré la veille au soir d'Annecy, donc notre participation sera minimale. Je tâcherai tout de même d'amener des cakes.

[Psychopat]

Je ferai passer ma fiche...

Pour ce qui est de mon perso, etant donné que la scéance est purement roleplay, un remplacant pourrait s'embêter royalement. Je pourrais laisser des instructions et laisser le maître de jeu (Niemal) le jouer. Toutefois, si une autre personne exterieur du groupe veut sonder la température de la table, il pourra alors le jouer sachant qu'il ne connaîtra ni le perso (alors que son BG est un vrai micmac et potentiellement une bombe à retardement) ni les aventures passées, ni les nombreuses casseroles que le groupe trainent, ni le dessein personnel de Sîralassë (connu de hervé et de moi même seulement ).

[Etienne]

Présent!

[Niemal]

Je viens de mettre le résumé de la dernière partie en ligne. Il est assez conséquent (7 pages sur mon ordinateur) et bien détaillé. Vous y trouverez diverses descriptions qui pourraient vous servir par la suite, dont certains détails que je n'ai pas précisés au cours de la partie - à propos de membres du conseil royal. Egalement, j'ai retrouvé le nom du capitaine de la garde royale, que j'ai indiqué dans le résumé, alors que j'avais donné un autre nom quand nous avions joué.

J'ai eu la flemme de relire une fois mis en ligne, donc je vous invite à me faire part des erreurs que vous verriez passer. Je n'ai pas non plus mis tous les détails de l'aventure, mais il y a aussi certains passages dont je ne me souvenais pas très bien, donc n'hésitez pas à me rappeler certains choses importantes oubliées ou les erreurs que vous pourriez repérer.

Enfin, après le résumé, je vais pouvoir ouvrir un petit peu le débat cette semaine, pour qu'au moins on puisse parler de Sîralassë. Ainsi je pourrai l'attaquer et il pourra répondre, pour que cela soit repris tel quel à la prochaine partie, ou que cela serve à un éventuel remplaçant - qui reste à trouver d'ailleurs. S'il n'y en a pas, il faudrait que Psychopat dise bien à qui il confie le soin de jouer - a minima - son personnage. Et puis, il n'y aura peut-être pas que du roleplay : vous pourriez peut-être vite vous mettre en route vers des destinations connues ou moins connues... et des surprises. Tout dépend de vous.

[Etienne]

OMG, 7 PAGES !!!

Mort de rire pour ce passage :

Narmegil et ses amis ne restèrent pas inactifs. Enfin... la plupart. Narmegil lui-même, qui avait la phobie de la neige, ne fit guère plus que pelleter un peu la cour du manoir. Et Geralt était vite déprimé par tout le travail à effectuer, et préférait la tiédeur de son lit.

L'attaque fut totale et il ne resta sur place aucun survivant

plutôt : La surprise fut totale?

[Niemal]

L'attaque fut totale et il ne resta sur place aucun survivant

plutôt : La surprise fut totale?

Non, personne ne sait si la surprise fut totale ou non, ou partielle, ou même s'il n'y eut aucune surprise. L'idée, c'est que l'attaque n'a rien épargné, rien ni personne. Pas un bâtiment ou objet intact, pas un survivant. Il faudrait peut-être reformuler ça, je suis ouvert à vos suggestions.

[Niemal]

Où l'on reparle de Sîralassë... en attendant les autres. Bref, relisez le résumé et surtout la partie sur le conseil royal, et imaginez-vous le silence qui remplit la pièce après que le chef des voyants ait fini de parler. Il y aura sans doute toutes sortes de réactions, mais en voici au moins une, concernant votre soigneur. A vous de réagir ensuite, et lui le premier, bien sûr. Bon courage.

Ferenariel Tarma prit alors la parole. Elle se réjouissait de la présence d'elfes aux côtés d'Arthedain, et de fiers guerriers et magiciens comme l'était apparemment (le ton employé laissait subsister un doute...) Sîralassë. Mais elle voyait mal comment évaluer concrètement les avantages de sa présence et les menaces qu'il faisait planer, sans en savoir plus. Elle réclamait donc plus de détails qui leur permettraient à tous de savoir à quoi s'en tenir et de prendre les bonnes décisions. Sans quoi, et d'autant plus si le problème était interne aux elfes d'Imladris, elle préférait que ledit problème soit résolu avant d'entreprendre toute action.

En d'autres termes : les alliés ne peuvent avancer ensemble que s'ils se font confiance. Ferenariel demande donc au Noldo de présenter aussi complètement que possible :
- les capacités particulières dont il fait preuve et qu'il maîtrise
- les sources de conflit possibles qu'il représente, et sa manière d'y faire face

Sans quoi elle peut difficilement seconder le roi dans sa tâche de trouver les meilleures solutions. Faute de pouvoir évaluer un danger, elle ne pourra s'empêcher de garder certaines informations pour elle, plutôt que de risquer de les voir utiliser d'une manière qu'elle pourrait regretter... Ce qui ne l'empêchera pas de conseiller le roi en privé, bien sûr.

Par ailleurs, elle a cru comprendre que le Noldo était un grand soigneur, qu'il savait faire des miracles. Plutôt que d'utiliser son fabuleux don auprès des semi-hommes, qui n'en avaient guère l'utilité et qui avaient leurs propres soigneurs pour les petits et rares maux qui les affectaient, elle en voyait un meilleur usage : de nombreux guerriers d'Arthedain soufraient des blessures ou des poisons des orcs et leurs alliés, et un tel soigneur près des lignes du front serait un avantage certain. Sans parler de l'impact énorme qu'il aurait sur le moral des troupes, accablées de mauvaises nouvelles, sans perspectives réjouissantes. Voir enfin un pareil allié à leurs côtés, avec de tels résultats, leur permettrait de vite retourner au combat avec un moral propre à faire reculer le roi-sorcier lui-même, s'il venait au combat !

[Psychopat]

" Sîralassë, à cheval, parcourait le pays pour s'assurer que les gens allaient bien et les soigner au besoin. "

Il apportait aussi vivres et diverses courses (c'est pour cela que j'ai pris le cheval, pour porter plus de poids).


Je suis en train de tapper un petit texte d'intro qui servira pour le deuxième tome de nos aventures. Si vous avez des petites idées faites moi les parvenir:

" Nous retrouvons nos héros là où on les avait laissés, à Tumulus, leur quartier général, sans le facétieux hobbit qui a décidé de rester à Imladris. Nous avons le seigneur dunadan Eldanar Narmegil joué par Nathanaël, le seigneur-soigneur elfe Noldo Sîralassë (Grandes Gigues) joué par Patrick, l’elfe magicienne enceinte Sirielle (Isis) jouée par Yan, la féline rodeuse des bois Vif jouée par Dëlachiel, le magicien-archer dunéen joué par Jerôme et l’assassin aux cheveux blancs Geralt joué par Etienne.
Certaines quêtes sont terminées, d’autres sont en cours et ils doivent en tenir informé le roi Argeleb II. Mais celui-ci est plus au courant de certaines choses que le groupe d’aventuriers en voudrait qu’il sache. Il y a aussi Isis qui est bientôt à terme et doit engendrer bientôt la descendance des Eldanar, il faudra l’élever et s’occuper de son éducation, le grand père Eldanar à retrouver et s’occuper de ce qui se trame à Tharbad une fois pour toute. Il reste aussi les elfes retenus captifs à Carn Dûm ... Le groupe est maintenant soudé plus que jamais puisqu’il détient un secret que nul ne doit révéler. En effet, l’appartenance de Sîralassë à la lignée royale de Feänor est dangereuse mais aussi pleine d’espoir… "

[Etienne]

@Psychopat : - Ton texte d'introduction est très bien. Je vois pas trop ce qu'on pourrait rajouter, hormis peut-être parler un peu plus de vif mais le problème c'est qu'à ce stade on sait rien sur l'importance de son rôle.
- Tu ne réponds pas à la Dame ?

@Niemal : Là j'ai pas d'idée pour la reformulation.
Sinon, ça me dérange pas d'avancer sur le forum puisque de toute manière Geralt ne peux pas intervenir. Mais est-ce que Phejal sait que l'on continue sur le forum?

[Psychopat]

- Tu ne réponds pas à la Dame ?

Il faut que je réfléchisse beaucoups avant de sortir quoique ce soit... Vu l'ampleur que prend les evenements, la moindre boulette peut avoir de graves conséquences.


Par contre, à l'annonce de ce qu'a dit le chef des voyants, qu' a été la réaction de Mithrandir ?

[Niemal]

@Niemal : Là j'ai pas d'idée pour la reformulation.
Sinon, ça me dérange pas d'avancer sur le forum puisque de toute manière Geralt ne peux pas intervenir. Mais est-ce que Phejal sait que l'on continue sur le forum?

De toute manière, on en fera aussi en roleplay direct. Mais comme Psychopat ne pourra être là, je fais en sorte qu'il puisse réagir directement plutôt que de laisser à d'autres le soin de répondre à sa place. Les parties concernant Isis se feront en direct, donc si Phejal n'a pas le temps de suivre sur le forum, il ne ratera rien le concernant directement.

Sinon, même si Geralt n'a pas la parole, Narmegil, Isis et Sîralassë peuvent la lui donner... voire d'autres. Méfie-toi, tu pourrais te voir interpelé de manière plus rapide et directe que tu ne penses !

[Niemal]

Il faut que je réfléchisse beaucoups avant de sortir quoique ce soit... Vu l'ampleur que prend les evenements, la moindre boulette peut avoir de graves conséquences.

Par contre, à l'annonce de ce qu'a dit le chef des voyants, qu'a été la réaction de Mithrandir ?

Mithrandir reste impassible, insondable, et il n'a pas particulièrement l'air surpris de ce qui vient de se dire. Il reste comme songeur, à regarder les uns et les autres d'une drôle de manière parfois. Comme Ferenariel Tarma, entre autres. Il fixe Sîralassë de son regard scrutateur et semble attendre sa réaction...

Mais réfléchis bien effectivement, profite que ça se passe par forum. En direct, les boulettes sont plus faciles, et Ferenariel n'est pas une débutante...

[Psychopat]

" Les pierres de vision permettent de voir beaucoup de choses dont certaines n’auront jamais d’existence. Il faut donc être très prudent dans la manière à les interpréter. Il y a néanmoins des vérités me concernant qui peuvent être dites dans cette cour :

- J’ai hérité de ma noble race l’habileté aux armes et la science de certaines magies connues que d’eux mêmes. Etant encore très jeune, je ne les maîtrise pas encore comme mes glorieux et puissants aïeuls de jadis dont parlent vos livres, mais, je puis les développer et les mettre à votre service comme je l’ai eu fait lors de nos dernières aventures contre Angmar. Je puis être sans nul doute un atout indispensable dans la lutte qui oppose tout les peuples libres de la Terre du Milieu contre Angmar, car ma race a toujours combattu les ténèbres mais, je vous rappelle que, même dans l’histoire de la race des hommes, le plus vaillant des héros peut avoir son côté obscur, prompt à surgir à tout moment et tenter de faire basculer sa noble quête en déroute. Je n’aurais pas l’audace, ici, de vous les énumérer… (Quelques secondes pour voir la réaction de l’assistance). Pour être plus terre à terre puisque certaines personnes ici ne connaissent en rien au monde des elfes mais sont tout de même prompt à médire sur leurs capacités je vais vous dire en quoi je puis être bon :

Je suis excellent soigneur car j’ai eu bon professeur. Le maître Elrond est le meilleur soigneur du royaume des elfes mais je détiens un don que lui-même ne peut avoir : La puissance du sang. Etant Noldo, j’ai accès à une puissance que lui-même ne pourrait accéder.

Je suis un elfe et j’ai accès à la magie subtile de leur race et celle qui touche la nature et les animaux.

Je suis un combattant même si les apparences ne s’y prêtent guerre. Je dispose à cet effet des rituels pouvant m’aider à battre mes ennemis avec les armes quand la voie de la diplomatie ne peut plus rien faire.


- En ce qui concerne notre avenir commun et le fait que je peux être une menace, rappelez-vous deux choses qu’on dit les palantíri : D’une part, que je suis fidèle et digne de confiance, je mettrais tout mes talents contre notre ennemi commun. D’autre part, la menace éventuelle ne concerne que le monde des elfes et, même si cela peut affecter que légèrement l’Arthedain, elle a déjà été traitée avec les principaux concernés dans la cour d’Elrond. Je n’y reviendrais pas sur ce qui a été dit puisque nous tous (je regarde les membres du groupe un à un) a fait le serment de ne rien dire à ce sujet. N’est habileté à le savoir, que sa majesté le roi Argeleb II que le monde des elfes tient en profonde estime. Quand à la manière d’y faire face, il est trop tôt d’en juger mais je pense que je suis le seul apte à le résoudre. Et puis, sachez que tout comme les membres de ma race, je suis doué de vie éternelle et que ce problème ne se révèlera, peut être, que dans quelques siècles…

Pour finir, pour ce qui est de m’enrôler dans l’armée d’Arthedain pour guérir et remonter le moral des troupes, (je regarde Ferenariel Tarma) ce n’est pas à vous d’en décider. Mais, si mes missions futures me permettent de les côtoyer, ce serait avec plaisir que de les aider, même brievement. "

[Niemal]

Suite aux paroles de Sîralassë, la réaction ne se fait pas tarder. Celle de Ferenariel, tout d'abord.

La fille du chef des Tarmas eut une moue de dédain, et elle prit la parole, sur un ton où se mêlait tout à la fois ce même dédain, l'incrédulité et l'ironie.
"Surpasser maître Elrond dans ses capacités de soigneur, vraiment ? A tout le moins, il faudra certainement beaucoup d'expérience pour y arriver, fit-elle. Et votre patron est autant connu pour les soins qu'il sait prodiguer que pour sa grande sagesse, ce qui manifestement vous fait défaut, pour ne rien dire de l'humilité. Humilité qui n'est pas le propre des Noldor, d'après ce que j'ai pu lire de bonne source. Il est amusant de se voir accusée de ne rien connaître des elfes par une personne qui a préféré le contact d'autres peuples que ses semblables, si j'exclus Isis Eldanar ici présente. Et encore cette dernière a-t-elle des traits qui la feraient plus passer pour une humaine que pour une elfe, et qui expliquent sans doute son union avec le seigneur Narmegil.

Voyez-vous petit elfe, si vous êtes potentiellement immortel, je crois connaître les vôtres assez bien pour pouvoir vous dire que vous manquez singulièrement d'expérience. A mes yeux comme à ceux de maître Elrond je parie, vous n'êtes encore qu'un enfant, prometteur, certes, mais auquel il reste bien des choses à apprendre. Comme certains des fils auxquels j'ai donné jour, je trouve des similitudes avec vous, lorsqu'ils étaient dans leur adolescence et disaient avec force que le roi-sorcier n'avait qu'à bien se tenir lorsqu'ils seraient adultes. Ils se sont assagis depuis, et j'espère pour vous que vous le ferez vite, sans quoi je commence à entrevoir les menaces qui pourraient s'abattre sur votre maisonnée.

Vous parlez de nous éduquer, jeune Noldo ? Vous croyez être le seul à connaître certains secrets ici ? Même en matière de magie, où je ne doute pas que vous ayez des prédispositions, je crois que vous ignorez complètement l'étendue du savoir de certains Dúnedain. Peut-être votre sang vous prédispose-t-il à certaines prouesses, bien qu'il vous ait été transmis sans effort de votre part. Mais le labeur et le savoir peuvent apporter des connaissances bien utiles dont vous-même ignorez tout, redoutables quand on les maîtrise, ce qui semble vous manquer selon vos dires. Sans parler de la maîtrise de la parole, dont il vous reste beaucoup à apprendre.

Et donc, je ne suis pas dupe de vos grands airs. En clair, vous dites que vous êtes un grand magicien et un grand guerrier, et de très haute lignée à ce qu'il paraît. Mais que le reste ne nous concerne pas, cela concerne les elfes et surtout vous-même. J'aimerais bien que maître Elrond lui-même me dise le fond de sa pensée à ce sujet, ou au moins un autre de ses représentants (regard en biais vers Niemal). D'autant que les pierres de vue ont bien dit que vous étiez à part, vous et la paysanne : à ce titre, la confiance que l'on peut vous accorder est sujette à caution. Faute de paroles plus concrètes, vous ne risquez pas d'avoir la mienne."

Après quoi Niemal prit la parole en ces termes.
"Grande dame, vos paroles sont plus perçantes et acérées que les meilleures des flèches de nos ennemis. Avec des gens comme vous dans le royaume d'Arthedain, il devient facile de comprendre d'où vient la résistance et l'opiniâtreté des Dúnedain face au mal d'Angmar.

Néanmoins, vous avez émis un souhait, et je pense pouvoir y répondre. Je ne connais pas la nature de la menace que Sîralassë fait porter aux elfes d'Imladris ou d'ailleurs, mais le seigneur Elrond a néanmoins accepté de m'en parler. Selon lui, le secret derrière tout cela est tout à le fois une grande menace et un épouvantable fardeau. Si maître Elrond ne met pas plus de personnes dans la confidence, aussi dignes de confiance soient-elles, c'est pour leur propre bien.

La connaissance de ce secret n'apporte absolument aucun avantage dans les affaires que nous traitons ici, ni dans aucune autre en fait. Et même, ce secret serait d'une grande tristesse et un poids à porter, un mal que seuls la mort ou le départ pour le lointain Ouest pourraient guérir. Mais en plus, la connaissance de ce secret est plus que jamais une terrible menace pour celui qui le porte : les forces d'Angmar et peut-être d'autres ont pris conscience de quelque chose, et elles chercheront désormais à savoir exactement à quoi elles ont été confrontées.

Pour toutes ces raisons, dans cette période d'épreuves, il est inutile de s'encombrer d'un fardeau supplémentaire.

(avec un sourire) En revanche, vous voyez juste lorsque vous pensez entrevoir les menaces que Sîralassë pourrait apporter. Son inexpérience et sa fougue n'ont d'égales que ses capacités. Capacités vraiment exceptionnelles : même moi auquel maître Elrond a beaucoup enseigné, je suis à des lieux de pouvoir faire les mêmes tours de force que Sîralassë. Bien sûr, il se trompe sur les capacités de maître Elrond, dont le sang remonte au roi Elwë et à Melian la Maia - qui pourrait se vanter, parmi les elfes ou les hommes, d'une meilleure parenté ?

Mais ce défaut de jeunesse peut facilement être corrigé : si nous voulons aider Sîralassë à faire les bons choix et à ne plus représenter aucune menace, le mieux que nous puissions faire est de lui donner le savoir qui lui manque. Plus il apprendra de choses variées, mieux il sera en mesure de faire les choix judicieux et d'écarter la menace qui pèse sur lui et tous les elfes. Donnons-lui l'occasion de prouver sa valeur et de gagner de l'expérience, et aidons-le en cela. Alors le potentiel en lui fleurira, et la menace sera écartée pour de bon."

Mais Mithrandir intervint à son tour.
"Maîtresse Ferenariel, je n'ignore pas que vous avez consacré une bonne partie de votre vie à de nombreux savoirs, ésotériques pour une partie. En certains vous êtes passée experte et redoutable, mais méfiez-vous de ne pas commettre les mêmes erreurs que de grands noms par le passé. Pour apprendre plus et forger mieux, Celebrimbor accepta l'aide d'Annatar, grâce à qui il put forger les anneaux de pouvoir... Ce qu'il regretta amèrement par la suite, lorsqu'il se rendit compte que son "ami" n'était autre que Sauron, qui forgea en secret un anneau unique pour les gouverner tous. Il en perdit la vie et maints hommes et elfes également.

Le savoir n'est rien sans la maîtrise, vous l'avez suggéré vous-même. Maîtrise de soi et de ce qu'on pense qui vient de soi. Assurez-vous que les paroles que vous prononcez viennent bien toutes de vous. Sîralassë ici présent n'est pas un ennemi, pas plus que ses amis, contrairement à ce que certains ici pourraient penser ou voudraient faire penser, et qui les arrangerait. Vous voyez loin, Dame, mais ne perdez pas de vue ce qui vous entoure. Les hobbits ont peut-être bien des choses à vous apprendre, et si votre assiette est si souvent pleine, et celle de vos guerriers, c'est en partie grâce à eux. Le savoir n'est utile qu'à un estomac bien rempli."

[Hamfast]

À son tour, Narmegil prend la parole d'une voix d'abord gênée, mais qui prend ensuite de l'assurance, s'adressant à Ferenariel Tarma

"Ce que je vais dire vous semblera certainement une marque d'égoïsme, due à ma jeunesse et mon inexpérience, mais je tenais à vous faire remarquer que la confiance que vous semblez ne pas vouloir accorder à Sîralassë concerne la sécurité de mon enfant - et si les visions des sages se révèlent exactes, du destin de nos peuples - ce qui fait que l'incertitude posée par Sîralassë me concerne en premier lieu, et je pense le connaître depuis assez longtemps pour savoir que malgré son manque d'expérience, comme nous tous il est vrai, il reste un atout certainement indispensable à la sécurité de cet enfant, aussi, même s'il serait certainement très utile aux côtés des guerriers combattant Angmar chaque jour, je crois sincèrement qu'il est plus utile à nos côtés, et bientôt aux côtés de l'enfant...

À moins que vous n'ayez envisagé d'envoyer l'enfant en première ligne lui aussi ? " ironisais-je

"Non, je pense qu'il a fait ses preuves pour la plupart d'entre nous, dis-je en balayant des yeux le groupe ainsi que Niemal, et qu'il le fera à mes côtés pour ceux dont la confiance semble difficile à obtenir. achevais-je en regardant Ferenariel d'un regard neutre

[Psychopat]

" Je n’ai jamais dit que j’étais meilleur soigneur que maître Elrond mais seulement que j’avais accès à un pouvoir que lui-même, même avec toute la sagesse et l’expérience qu’il peut avoir, ne peut revendiquer. Je le considère comme un second père tant il m’a apporté.
Je n’ai jamais dit non plus que j’étais un grand guerrier, je puis le devenir avec les années et je gagnerai surement en expérience et en sagesse au contact des autres peuples, mais j’ai déjà combattu avec mes amis nombre d’ennemi que peu de grands guerriers ne peuvent se vanter. Vous avez raison sur les traits de personnalité des Noldor et vous prouvez devant tout le monde deux choses : votre érudition et vos talents d’orateur. Vous êtes bien à votre place, c'est-à-dire à la cour, manipulant les opinions à votre gré. C’est un don que je n’ai pas et que je me défends d’avoir car je ne suis pas habitué de vivre à la cour. Mais c’est mal me connaître car je suis beaucoup plus enclin à aider les autres peuples que ceux de ma race, ce qui m’a valu un temps les foudres des miens. Vous devez savoir que j’aide les hobbits gracieusement que vous-même Dúnedain dédaignez ? Suis-je pas à me mêler des affaires que les miens préfèrent ne pas se soucier ? Alors, ne me traitez pas définitivement comme un de ceux de ma race. Je suis peut être hautain, signe de mon éducation sans doute, mais c'est à mon inexpérience que j'ai quitté la première fois mon foyer qu'est Imladris. Les Noldor restent de plus en plus dans leur sanctuaire et le peu qu’il reste se mêlent de moins en moins avec les autres races. Louez cette chance et profitez de me montrer ce que peuvent m’apporter les autres races, mais n’agissez pas comme si j’étais un ennemi. Je suis peut être destiné à devenir un grand magicien et un grand guerrier certes, mais c’est l’Arthedain que j’ai choisi d’apporter mon aide actuellement. "

[Niemal]

Ferenariel Tarma reprit la parole après quelques instants de réflexion.

(à Gandalf)
Mithrandir, j'admets que les semi-hommes ont une certaine utilité, bien plus importante que ce à quoi je m'attendais. Ils ont leur rôle à jouer en Arthedain, et la volonté de mon suzerain de leur faire une place parmi nous s'est révélée plus fondée que je l'imaginais. Mais le prix à en payer, et les modalités de leur participation au pays, voilà qui mérite réflexion.

Les semi-hommes sont bien incapables de gérer un territoire comme leur Comté, par exemple en ce qui concerne des éléments extérieurs comme des fugitifs du Cardolan. De nombreux Dunéens occupent de manière illégale le sud du territoire confié aux semi-hommes, et il faut souvent protéger ces derniers, dans la mesure où ils ne sont pas capables de le faire eux-mêmes. Pas plus que de contrôler les méfaits de ces Dunéens, qui rançonnent les voyageurs sans vergogne. Mais lorsque leurs voisins veulent les aider à mettre de l'ordre dans tout cela, les Petites Personnes n'en font qu'à leur tête, prétextant qu'ils n'ont de comptes à rendre qu'au roi, qui est occupé par bien d'autres problèmes et ne peut y consacrer toute son attention.

Que les semi-hommes soient utiles, je n'en disconviens pas. Mais ou bien il faut qu'ils apprennent vite à être autonomes et à assurer la sécurité de tous - la leur comme celle des voyageurs, ou bien il faut qu'ils remettent leur soi-disant autorité entre des mains plus capables. Je ne surprendrai personne en affirmant que le prince Minastir est actuellement incapable de gérer conjointement les troubles issus du Cardolan et ceux qui germent dans la Comté elle-même. Si nous n'y mettons pas vite bon ordre, la situation pourrait dégénérer et devenir difficilement tenable, et les semi-hommes pourraient en être les premières victimes.

(à Narmegil)
Comme mon petit-fils ici présent, vous avez montré par votre bravoure que vous méritiez votre place parmi la noblesse d'Arthedain. Mais cela ne vous dispense pas d'écouter vos aînés. Vous pensez bien connaître vos amis, et à coup sûr je ne peux prétendre en savoir autant que vous. Mais je puis vous dire que le temps et les circonstances font parfois des ravages et entraînent des changements que jamais on n'aurait cru possibles. Les meilleurs amis peuvent un jour voir leur relation remplie d'amertume et de déception (regard vers le roi), et les amants d'un jour peuvent parfois se déchirer le lendemain...

Votre enfant est très précieux, à vos yeux comme à ceux du royaume, mais sa protection est-elle vraiment garantie entre vos seules mains, avec vos seuls amis ? Si j'ai bien compris ce que vous avez raconté tout à l'heure, vous avez fait prendre de terribles risques à cet enfant et à sa mère. Si la venue au monde de cet enfant et l'avenir du royaume ont des liens si forts - et méfions-nous des interprétations des pierres de vue - il me paraît irresponsable de faire prendre tant de risques à votre descendance. Et derrière vos récits parfois peu détaillés, j'ai cru deviner que vous évitiez soigneusement certains souvenirs douloureux, dont la connaissance serait peut-être fort instructive ici.

Les meilleurs amis du monde n'empêchent pas les erreurs de jugement. Votre action à tous fut remarquable dans le sud de Siragalë, où - j'ai entendu dire - vous avez mis en échec un mal très ancien, celui-là même qui avait distillé son poison dans les veines d'Aradan Marwen. Mais vous n'avez pas non plus été exempts de ses influences empoisonnées, vous et vos amis : plusieurs gardes de ma maison sont morts par votre fait, sans avoir aucunement fait preuve d'agressivité à votre égard, juste pour avoir croisé votre chemin en accomplissant leur tâche quotidienne.

La bravoure n'est rien sans la sagesse, et celle-ci s'apprend entre autres en écoutant les avis éclairés de ceux qui ont marché sur des chemins bien plus noirs que vous l'imaginez.

(sans transition, en se tournant vers Sîralassë, avec comme une flamme dans les yeux)
Croyez-vous que le savoir ne serve qu'à la cour ? Mes enfants sont tous morts contre Angmar ou ses serviteurs, et je n'ai pas acquis toutes mes connaissances en restant sagement cloîtrée dans une bibliothèque ! Vous parlez de grands ennemis combattus, mais savez-vous seulement quels exploits ceux qui sont présents ici ont accompli avant vous ? Plusieurs dans cette assemblée ont foulé les rues de Carn Dûm et posé les yeux sur le roi-sorcier. Croyez-vous que vous soyez les seuls à avoir combattu ses serviteurs, magiciens noirs compris ? Apprenez à vous taire et à écouter avant de porter vos jugements faciles.

Nous accueillons et accueillerons toujours les vôtres avec grand plaisir et le respect qui leur est dû, comme cette invitation du roi à ce conseil le prouve bien. Mais il ne s'agit pas ici de jouer au jeune coq, mais d'informer au mieux le roi pour qu'il puisse prendre les plus sages décisions. Malgré vos capacités, vos erreurs de jugement passées et présentes ne jouent pas beaucoup en votre faveur. Le roi risque de retenir de vous que vous êtes meilleurs pour accomplir de hauts faits que pour prendre de sages décisions. On peut être très bon guerrier et très mauvais capitaine, ne confondez pas les deux.

Et j'aimerais bien que l'on m'explique comment un Noldo, d'aussi noble lignée soit-il - et quelle est-elle, cette lignée, d'ailleurs ? - a accès à un plus grand pouvoir que l'héritier direct du grand roi des Sindar et de Melian la Maia. Peut-être n'avez-vous pas dit que vous étiez meilleur soigneur que maître Elrond, mais vous venez encore d'affirmer que vous étiez plus puissant que lui. Vous prétendez que je maîtrise bien la parole, ce que je revendique en effet ; mais vous ne vous privez pas vous-même de jouer sur les mots, bien que de manière très grossière.
(elle achève sa diatribe par un petit sourire dédaigneux...)

Après cette petite "sortie" qui lui a redonné des couleurs, la représentante des Tarmas observe l'assemblée. Nombreux sont ceux qui sourient, ce qui semble indiquer qu'elle a marqué un point, ou bien tout simplement qu'elle est fidèle à sa réputation. Plusieurs personnes semblent réfléchir, comme si elles s'apprêtaient à prendre la parole... mais choisissent plutôt d'observer vos réactions.

NB du meneur : et ça n'est que pour Sîralassë ! Si je devais faire tous vos persos comme ça, je crois que je pourrais écrire un bouquin, et le conseil risquerait de se finir fort tard !

[Etienne]

Pour revenir sur le résumé : il manque l'épisode du défi entre Isis et Vif (l'elfe devait réussir à lui voler une pièce d'or sans que vif s'en aperçoivent), c'est volontaire ?

[Niemal]

Pour revenir sur le résumé : il manque l'épisode du défi entre Isis et Vif (l'elfe devait réussir à lui voler une pièce d'or sans que vif s'en aperçoivent), c'est volontaire ?

Non, un oubli. Mais je ne sais pas si ça peut trouver sa place dans le résumé, sans casser un peu le sentiment général d'escalade... A voir l'avis des intéressées.

[Psychopat]

" Je sais très bien que je suis entouré ici même de personnes valeureuses, tant dans le combat que dans la sagesse mais vous détournez bien mes paroles pour me faire passer pour plus prétentieux que je ne le suis vraiment. Ce que j’ai fait n’est plus à faire et ne peu plus être refait, mes erreurs comme mes victoires, l’assemblée à été informé maintenant de ce qu’on a réalisé mais ce n’est pas encore à vous, dame Ferenariel Tarma, de juger si mes actions jouent en ma défaveur, le roi sera seul juge.
Pour ce qui est de mon pouvoir qui ne regarde que moi et ceux à qui il sert, il doit être maintenu au secret le plus strict, il est dû à ma race, comme les elfes sylvains parlent aux animaux, et n’est dû à aucune lignée, d’ailleurs, je n’ai jamais rien dit de tel à cette cour, vous déformez une fois de plus mes propos. Une fois révélé, il attirera surement l’attention du Roi-Sorcier d’Angmar et je suis tout disposé à porté ce lourd fardeau seul.
Si vous me le permettez, je vous retourne votre conseil qui est de vous taire, d’écouter, et de ne pas porter des jugements faciles. "

[Niemal]

Ferenariel Tarma reprend la parole, d'un ton plus léger et avec comme un sourire. Mais elle se tourne vers une autre personne que votre soigneur.

"Dites-moi, noble dame Elindiel, est-il vrai que tous vos sujets parlent aux animaux ? Et est-il vrai que les Noldor ou Sindar ont des pouvoirs qui sont propres à chaque "race" ? Vous qui êtes petite-fille d'Aegnor, lui-même petit-fils de Finwë, grand roi des Noldor, et fille d'une Sinda de Doriath, vous qui avez épousé un seigneur sylvain, vous connaissez mieux que quiconque les peuples elfes. Pourriez-vous nous éclairer sur les paroles un peu cryptiques de notre jeune ami ? Quels fameux pouvoirs liés aux Noldor peuvent-ils être si lourds à porter et si secrets qu'ils ne seraient jamais parvenus à nos oreilles ?"

Ce à quoi Elindiel de Siragalë lui répondit :
"Vous vous souvenez un peu tard, Ferenariel Tarma, que je fais moi aussi partie des Noldor, et les allusions parfois blessantes que vous avez employées sont allées plus loin que vous n'auriez peut-être souhaité. Le côté hautain n'est pas toujours propre à un peuple, parfois il est concentré dans certaines familles, comme la vôtre sait si bien le montrer.

Vous vouliez ridiculiser notre ami et montrer toute son inexpérience, et en fine manipulatrice que vous êtes, vous avez parfaitement réussi. Certes, les Nandor sur lesquels s'étendent mes responsabilités ne parlent pas tous aux animaux ; certes, les Noldor ou Sindar n'ont pas de pouvoir particulier autre que celui que leur donne leur apprentissage, ou dans certains rares cas leur famille. Pour autant que je sache, le secret de notre ami est avant tout personnel, et je ne vois guère quel pouvoir il pourrait avoir auquel le seigneur Elrond n'aurait pas accès. Le seul "pouvoir" qu'il partage peut-être avec la dame Galadriel, s'il est de haute lignée, c'est de ne pouvoir aller à Valinor, et c'est plutôt pour moi une malédiction.

Et quel était le but de vos tirades, pouvez-vous maintenant me le dire ? Le roi attend de nous que nous mettions en commun nos forces, nos atouts, nos connaissances, pas que nous nous en servions pour assurer notre position sociale ou politique au détriment des autres, et avoir ainsi toute l'oreille du roi ! Roi qui ne me paraît pas dupe de vos manigances, je tiens à vous le dire. Vous avez traité ce très jeune elfe de jeune coq, et c'est certainement en partie mérité. Mais à mes yeux, vous n'avez pas agi autrement, même si c'était avec plus de finesse et d'expérience. Pire encore, vous nous faites perdre notre temps à tous et vous risquez de vous aliéner des individus prometteurs qui pourraient faire toute la différence dans ce conflit souterrain et magique contre Angmar.

L'humilité n'est pas non plus en vous une qualité que vous ayez beaucoup développée, vous pourriez en remontrer à bien des Noldor que j'ai eu l'heur de connaître. Tout hautain et imbu de son importance qu'il soit, Sîralassë sait aussi écouter et soigner, il sait s'abaisser à la hauteur de hobbits, malgré toute sa taille. En cela vous devriez prendre exemple sur lui. Et je n'oublie pas vos manœuvres concernant la Comté, dont vous mettez un peu trop facilement les travers sur le compte de certains subordonnés ou d'un esprit ancien... qui vous a peut-être plus affectée que vous ne l'imaginez.

Laissons son secret à notre ami, et laissons-le s'exprimer sur la manière de contrer Angmar qui lui paraît la plus pertinente. Comment voit-il les choses, quelle contribution se voit-il apporter, lui, mais aussi ses amis. Qu'a-t-il fait ou appris que nous aurions pu mal percevoir ou interpréter ? Qu'il nous dise sa vérité à lui, qu'elle puisse enrichir la réflexion du roi. Et cessons ces jeux de pouvoir. Parlez maintenant, Sîralassë : de quelle manière vous voyez-vous le mieux agir contre Angmar, et quelles précautions prenez-vous ou de quelle aide avez-vous besoin pour écarter la menace qui gronde au loin sur vous et les vôtres ?"

[Psychopat]

Hors Rôle Play: Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à sous entendre que je suis de haute lignée ?


Qui à parlé ???

[Etienne]

Peut-être ça ?

e suis excellent soigneur car j’ai eu bon professeur. Le maître Elrond est le meilleur soigneur du royaume des elfes mais je détiens un don que lui-même ne peut avoir : La puissance du sang. Etant Noldo, j’ai accès à une puissance que lui-même ne pourrait accéder.

[Psychopat]

Etre de sang noldo ne veut pas dire être de haute lignée... A chaque fois quand j'entends celà, j'ai l'impression que cela sous entends que je suis de lignée royale alors que je n'ai rien dans ce sens...

[Niemal]

On pourrait dire aussi que Sîralassë n'arrête pas de dire qu'il a un pouvoir accessible à nul autre, ce qui est le propre de certains individus ou certaines familles... Car, comme l'a précisé Elindiel, les Noldor n'ont rien de particulier (en plus) par rapport à d'autres elfes. Rajoutons à cela que vous êtes en terre dúnadan, où l'on dit que les mains d'un roi peuvent faire des miracles en termes de guérison, que Niemal a bien précisé que Sîralassë faisait des miracles (confirmé par ailleurs)...

Par ailleurs, Elindiel, la plus importante Noldo (au sens politique) après Galadriel, a bien dit "si" Sîralassë est de haute lignée... Tout dans l'attitude de ce dernier fait penser à quelqu'un d'exceptionnel, et les gens présents n'ont qu'à faire A+B pour se poser certaines questions...

Au fait, ayant vu les prouesses d'Elrond en matière de guérison, vous vous doutez bien qu'il maîtrise aussi la magie royale. Et bien mieux que Sîralassë.