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Les dangers du jeu de Role

Posté : 23 avril 2014, 10:43
par Marfores
.. peut être que cette étude a déjà été postée? sinon , à lire

Re: Les dangers du jeu de Role

Posté : 23 avril 2014, 14:21
par Niemal
Je ne connaissais pas celle-là, qui est bien moins sectaire que beaucoup d'autres avant elle. Dommage que l'auteur fasse passer sa foi envers Dieu avant la rigueur scientifique, ce qui l'empêche de prendre assez de recul. Ainsi il soulève quelques problèmes réels, mais - comme d'autres avant lui - il les attribue un peu vite au JdR, sans regarder les choses de manière plus large et de comparer avec d'autres loisirs - licites ou non - et les rares études qui ont été faites sur le sujet.

Re: Les dangers du jeu de Role

Posté : 23 avril 2014, 16:42
par OmbreDragon
J'aime le JdR, que ce soit pour jouer une brute épaisse ou une personnalité déchirée, pour le plaisir d'interpréter du mieux que je peux, donc sûrement aussi parce que le théâtre m'a attiré longtemps sans que j'ose sauter le pas,
parce que je peux découvrir en imagination d'autres mondes, et d'autres Histoires de notre monde, et donc créer,
parce que je ris avec des amis en partageant une aventure ludique.

Et puis...
Je suis croyant, peut-être pas au plus près des canons de l'Eglise (E majuscule, l'institution), mais je crois, comme les auteurs de ce document, en cet homme de Nazareth.

Et pourtant, la lecture de ce document m'a mise en colère.
Le petit sectarisme dont font preuve les auteurs, rejetant sur le seul Jeu leur ancienne vie, va déjà de par cette démarche à l'encontre de la liberté dont eux-mêmes parlent en citant les Ecritures : c'est d'abord à l'Homme de se libérer parce qu'il croit, et non pas seulement parce qu'il rejette.
Je ne comprends la façon de rejeter leur passé qui leur a apporté du plaisir au sein d'un groupe, quand bien même à une période ils aient pu, comme dans le premier témoignage, en venir à des rejets entre eux ; c'est le propre de tout groupe de connaitre des tensions, c'est le propre de l'amitié que de permettre de les dépasser.

Ce document est à la limite odieuse du plus bas et aveugle prosélytisme, qui plus est teinté d'un bien pauvre manichéisme.