L5R. De longues histoires

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yoman
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L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

J'ai sauvegardé tout ce forum jusqu'en février-Mars 2007. Y'avait eu du Texte, de la gaudriole et mille petites choses. Eventuellement on pourrais se le remonter pour le fun à voir si quelqu'un avait récupéré le suite jusqu'en Juin. Voilou!
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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dinbo
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par dinbo »

on peux essayer de remettre en ligne ce que tu as sauvegardé

++
dinbo :sm0112: :mrgreen:

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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

On va y aller progressivement vu que ça fait dans les 83 pages sous Word's et pour ne pas réecrire l'histoire (encore que... :twisted: ).

Episode 1 Préambule

El poulpus

syvouplai ....

racontez moi la dernière partie de L5R ...
j'ai pas pu y assister mais j'aimerais connaitre vos pérégrinations.


merci.

Corann

Pour répondre de mon côté,

7 Samourais autour d'une table.

La recherche d'une Samourai Ko (femme) du clan du Scorpion.

Sa disparition dans les terres du clan du lion avait mobilisé 2 des magistrats d'émeraude, son frère du clan du scorpion, deux voyageurs des clans du crabe et de la licorne et deux ambassadeurs du clan du phoenix.

Pour découvrir que le daimyo (seigneur), avait il y a 20 ans fomenté une alliance avec le clan de la Grue afin de faire tuer son frère lors d'une bataille afin de devenir Daimyo à la place de son frère.

Le secret fut découvert par une samouraï ko Shosuro du clan du scorpion, et un samouraï du clan de la grue fut envoyer afin de se débarrasser de cette samouraï, mais la tragédie née dès lors que Kakita (Grue) tombe amoureux de Shosuro (Scorpion), et que son geste doit tout de même être accomplit.

Kakita empoisonne Shosuro et la fait enterré, seulement le poison ingurgité par Shosuro n'est qu'un poison qui feint la mort, elle se réveille donc près de deux paysans qui lui creusaient une tombe, pris de peur ceux ci la frappent avec leurs outils et s'enfuient de peur du fantôme qu'ils croient avoir vu.

Shosuro revient voir Kakita pour se venger, le combat s'engage entre les amants, Kakita finalement la tue définitivement et pars blessé dans un monastère pour y mourir et se lamenter sur son crime.

Voici l'histoire avant l'arrivé des 7 Samouraï.

"L'histoire est écrite par les vainqueurs"

Je laisserai donc aux vainqueurs le soin de conter leurs exploits.

Yoman

Gichin des Scorpions... honnête servant de l'empereur cherchait donc sa tendre et timide soeur qu'il chérissait du plus vif amour comme il se doit.

Il découvrit rapidement qu'un gredin du clan de la grue avait tenté de la séduire en usant d'un honteux breuvage....

Il pensa alors qu'il était bon et juste de retrouver ce gueux immonde qui comme de juste se lamentait, couard, jusqu'au bout sous les affres de sa patente ivrognerie enterré chez les bons moines de l'endroit.

Et donc, le héros s'en fut bousculer un peu la piétaille du patelin pour qu'elle avoue son indignité en dévoilant ou se trouvait le corps de ce discret pétale de fleur pris dans ce monde de brute armurée.

Après avoir miséricordieusement libéré l'esprit de deux autres coquins gredins, il retrouva aidé de quelques compagnons, le coupable encore vif et alerte qu'il élimina vertueusement d'un prise bien sentie de Skorpionjutsu!

Les dieux sont justes, et les méchants sont morts... enfin certains se sont grièvement blessés en aiguisant leurs sabre! Quelle pitié qu'ils n'aient plus souffert!

Encore une fois les Scorpions sauvent la mise!

El Poulpus

merci.

Labythe

perso, pas grand chose à dire, j'étais dans ce village un peu par hasard... seul mon esprit déductif a permis de remettre les différents éléments dont nous disposions dans l'ordre pour élucider ce mystère... même pas pu dérouiller ma lame...

Edit : j'allais oublier l'excellent saké de l'auberge
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 21:34, modifié 4 fois.
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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 2 Le Château du liévre.

Corann

Bilan de la soirée dernière.

- Le clan du Lièvre vassal du Lion supprimé de l'histoire.
- Une samouraï ko de la Licorne fidèle à son honneur se fait seppuku (Hara Kiri)
- Un shugenja du clan du Phénix et un Bushi du clan du crabe parjures sur leurs honneurs.
- Une excursion dans les terres de l'outremonde.
- Un clan du scorpion démontrant toute sa puissance.

"L'histoire est écrite par les vainqueurs"

Je laisserai donc aux vainqueurs le soin de conter leurs exploits.

Bloodymarry

Allez je m'y colle.

Les acteurs (c’est la que je peux me tromper) : Un bushi du clan du scorpion (Yoman), un bushi de la famille otaku de la licorne (votre serviteur) , un bushi du clan du crabe (labythe) et un shugenja du clan du phénix (Psychopat).

Le lieu : Dans le Sud du pays entre les terres du scorpion et celles du crabe.

Tout commença par une convocation de trois des samouraïs (les 4 moins le scorpion) d'un membre haut placé du Lion qui leurs demande d'aller chercher un parchemin sûrement volé par le clan du lièvre, un vassal a eux.

Sur la route menant au château du Lièvre nos héros tombe sur un combat entre un ogre et un samouraï en fâcheuse posture, les armes sont tirés du fourreau, une charge est donnée et quand l'ogre tombe on s'aperçois qu'une flèche est plantée dedans, un 4eme protagoniste entre en scène, c est le archer du clan du scorpion, apparemment connu des samouraïs du crabe et du phénix. Aussitôt le blessé (après avoir été fouillé, une carte avec l'emplacement d'un château envahi de gobelins est trouvée) est mis en croupe sur le cheval du samouraï de La licorne, durant la route qui les mène au château, les héros font connaissance entre eux.

Arrivé au château du lièvre, on leur offre aussitôt le gîte et le couvert. Puis le daimyo les convoque afin de les remercier, le blessé est en fait le fils du daimyo, bandé à cote de son père et de sa soeur. Apres les remerciement d'usage ils apprennent que le fils doit accomplir une quête en territoire interdit, récupérer le sabre ancestral de la famille. N'écoutant que leurs courage (pour certains) ou leurs but personnels (pour d'autres) ils arrivent a convaincre le jeune prince de l'accompagner pour sa quête.

Au petit matin la petite troupe se met en marche en direction du mur de protection du sud gardé par le clan du crabe. La traversée des terres du crabe se passe plutôt bien si l'on fait abstraction de la débauche qui règne.

Arrive au mur il passe les gardes, abandonnent les chevaux (au grand désespoir du samouraï de la licorne) et par le biais d un passeur arrivent sur les terres des gobelins, la route se passe a peu près bien jusqu au château (a part une sentinelle gobelin qui finis en brochette).

L'imposante masse du château en ruine fait face a nos héros qui choisissent la voie de la facilité (lâcheté?) en contournant l'entrée principal.

Arrivé a la muraille un homme rat surgit d'un bosquet , c'est un contact du prince qui indique au groupe une faille dans le mur , l'infiltration se passe a peu près bien , jusqu'au moment ou le samouraï du crabe, connus pour sa discrétion toute relative, éveille l'attention d'un gobelin, après une courte altercation, le groupe arrive devant ce qui semble être la salle de commandement gobelin, en tout cas un ogre et un gobelin plus impressionnant que les autres sont en sérieuse discussion ("apprendre a prendre une direction pour les nuls"), derrière eux le katana de la famille. Alors que le scorpion et le phénix tente d'élaborer une stratégie pour voler le katana discrètement, la vierge de bataille de la licorne se rue sur l'ogre la bave au lèvres , suivi plus tard par le samouraï du crabe, les sabres parle les sortilèges aussi et le combat se termine en faveur de la compagnie, bilan le chef gobelin et l'ogre sont morts la licorne est blessé et le crabe et le phénix voit apparaître de sombres trace sur leurs corps après avoir été touchés par des sortilèges maudits...

(je vais aller bouffer , la suite cette après midi)

Corann

Un grand merci pour ce résumé.

Reviens nous vite de ta pause déjeuner :lol: .

Yoman

Le Scorpion attend aussi la suite, mais il voit déjà de bonnes raisons pour sa conduite... 8)
Le rien c'est...

Et pourquoi les innocents sont-ils punis?
:evil:

Bloodymarry

Finalement beaucoup de taff hier après midi, je reprend donc...

..Une fois l'euphorie de la bataille retombée, un événement important se produit, le samouraï du scorpion, qui a récupéré le sabre du clan du lièvre, ne le rend pas de suite au Prince, préférant lui poser une question quand au vol d'un certain parchemin avant de restituer la lame. Le prince prend ça comme un affront, la situation est tendue, a tout moment un coup de sabre peut partir, finalement le scorpion abdique et rend le sabre. La confrontation semble remise a plus tard.

Nos vaillants combattants partent bivouaquer un peu plus loin. C'est le scorpion qui prépare le repas (quelle bonne idée!) . Le scorpion et la licorne voulant profiter du premier quart de ronde pour aller interroger le prince, c'était sans compter sur la perfidie du scorpion qui avait déposé un poison paralysant dans la nourriture, si le crabe et le phenix dormait a cet instant et ne prirent pas conscience des effets du poisons, ce n'était pas le cas de la licorne et du prince.

Au petit matin le réveil est douloureux, il n'y a plus que 3 samouraï de présent, le scorpion et le prince sont introuvables. La conclusion est évidente : Le groupe s’est fait doublé, que dis-je… trahi par l'un des siens.

La cavalière la plus compétente décide de rattraper les fuyards, suivie de loin par les deux autres. Aux postes du crabe on leurs signale le passage des deux individus, la poursuite continue et on arrive à une bifurcation, un des cheval part vers le château du lièvre, l'autre vers une autre direction, c'est cette voie qui sera choisie.

La samouraï de la licorne est alors arrêtée par une patrouille du clan du scorpion, c'est en fait une patrouille d'éclaireur d'un contingent armé de ce clan. Elle est alors conduite vers la tente de commandement.

Le cavalier demande a voir le fourbe samouraï du scorpion, il arrive l'air détaché, commence alors un dialogue ou il sera expliqué que le scorpion poursuivais son but personnel depuis le début, une autre vérité apparait alors, le parchemin aurais été volé par le clan du lièvre au clan du scorpion en assassinant un des membres éminent du clan du scorpion. Alors que le ton monte, les deux autres compagnons arrivent, c'est aussi le moment que choisi le général pour arriver. Il a à ses cotés le sabre du lièvre.

L'armée du scorpion est là pour éradiquer le clan du lièvre et venger le double affront subi par le clan. Il demande alors aux héros d'aller en émissaire récupérer le parchemin en échange du sabre. Dans tout les cas ils extermineront le lièvre.

Durant la nuit les camarades étudient les différentes possibilités, une propose d'aller voir le clan du lion pour faire valoir le droit de protection d'un vassal, un autre propose de récupérer le parchemin mais aussi d'en faire une copie, seulement qui a raison ? Qui a été volé? Les protagonistes ont alors l'impression de n'être que les tristes jouets d'un destin qu'il n'ont pas voulus.

Au petit matin la décision est prise d'aller au château conformément au souhait du général du scorpion. Avant de partir un dernier argument est lancé pour tenter de changer le cours de la balance, si le scorpion attaque le lièvre il encourt alors le courroux du lion. Les combattants apprennent alors que le Lion aurait été muselé par les accusations sans faille du scorpion. Etait-ce la vérité?

Bon je fatigue la, à un autre de continuer.

Yoman

Vous parlez de Traîtrise... mais qui sont donc les personnes qui cherchaient le manuscrit pour le compte du Lion à la conduite fort trouble en l'occurence?

Quelqu'un devait craindre qu'on révèle son incapacité à mater les ennemis de l'empereur?

Le Scorpion ose seul descendre dans les ténèbres pour y trouver la vérité.
In the absense of Light, Darkness prevail!

Une occasion s'est offerte de frapper alors il ne fallait pas attendre de méditer sur le juste ou l'injuste (les deux provinces des perdants)... dans l'action seule l'opportunité compte...

Pour continuer la narration, je dirais qu'en dépit des mises en garde du Scorpion les dignes et preux samouraïs se proposèrent de faire tampon entre le Scorpion et le Lièvre en échangeant le manuscrit contre le sabre emprunté.

Au cour de la négociation, ils se débrouillèrent pour rendre le katana sans rien récupérer, bernés par plus retord qu'eux (demander à une grouse de gruger le renard :twisted: ), alors qu'il en allait de leur honneur.

La Bushi de La Licorne, la seule bonne et innocente fleur de l'épopée ne supporta pas cette tâche à sa personne et s'en retourna au Scorpion pour expier de sa tête (en dépit de l'intervention d'un Scorpion médusé... why such a waste of a valuable asset ?).

Le Général du Scorpion lança alors l'assaut tandis que les Samouraïs "émissaires" détournaient le visage et oubliaient leurs consciences pour ne choisir que le camp du rien faire...

Durant cet assaut final, les lièvres furent massacrés sauf l'assassin du Scorpion qui put fuir en dépit d'une large estafilade au visage.

Le clan du Scorpion a donc mené a terme son mandat impérial et reprit le manuscrit tout en préservant l'ordre céleste.

El Sarrazin

wow, vous en avez perdus des plumes!
Kyoshiro Gusai de la mante vous rejoindra bientôt (accompagné de sa petite soeur bien sur!)
Cher scorpion, si vos buts sont si nobles, pourquoi ne pas expliquer (ou au moins faire semblant) aux autres avant de les mettre devant les faits accomplis, vous avez hérité désormais de certaines inimitiés...
Ce n'est juste que le conseil d'une mante à un scorpion...

Psychopat

Il est vrai que certaines pratiques ont mis le trouble dans les rangs des samouraïs. Nous étions de simples pions sur un échiquier politique avec peu d'indices pour basculer totalement dans un clan ou un autre, l'information vitale ne fut découverte que bien trop tard, juste avant l'assaut.

Bloodymarry

En fait la reine est morte vive la reine
Keiko Otaku de la licorne est morte dans l'honneur mais Nakumi Dodenji de la grue apparais alors pour châtier tout samouraï du lion qui se présentera a elle (ça va être coton a jouer ca encore )

Allez hop une prochaine partie ça me tarde méchant là, j’ai vraiment accroché l'univers.
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 21:33, modifié 1 fois.
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 3 Ryoko

Les magistrats viennent de s'installer à Ryoko pour y remettre l'ordre suite au meutre de leur prédécesseur Naritoki.
Ils viennent de s'installer au palais de la magistrature et la cohabitation n'est pas toujours facile.

Corann

Petits suppléments sur la magistrature :

- Mama San Hida a le lendemain matin de votre arrivée fait un sermont à Gusaï Sama votre Magistrat, sur le fait que sa vie de débauche et abjecte ne devait pas pervertir la bonté naturelle de son fils. Mama San a également confisqué l'argent confié pour sa mandature a Hida San.

- La femme de ashidaka l'ex magistrat a depuis le matin changé de comportement, elle se comporte désormais comme une gouvernante et non plus comme femme de magistrat.

- La garde tonnerre laissée en faction devant la résidence des magistrats n'a pas été relevé en fin d'après midi, il n'y a désormais aucun garde en faction.

- Vous avez trois serviteurs à l'intérieur de la magistrature, Rumiko une femme d'une trentaine d'année discrète chargée du nettoyage et du service à l'intérieur de la résidence, Hayato votre cuisinnier personnage rieur et joufflu chargé de la cuisine, et Kobo votre commis agé d'une quinzaine d'années chargé de s'occuper des écuries et des courses diverses.

el Sarazin Gusaï Kyoshiro

Euh...Mama San? Elle entend quoi par vie de débauche, et en plus Hida san est venu de son plein gré sur invitation de Shosuro san!

Yoman Shosuro Gichin

Magistrat sama il me semblait que vous étiez notre responsable?

:twisted:
D'autre part il me semble qu'Hidan San est venu de son plein grés si par la suite il a trouvé chair à son goût qu'y pouvons nous...

el Sarazin

Exactement, je vais pas le chaperonner non plus, j'ai déjà d'autres chats à fouetter avec la paperasse et l'affaire Naritoki!

Bloodymarry Nakumi Daïdoji

Enfin moi je note surtout la disparition de la garde tonnerre devant chez nous...

C'est ballot va falloir se défendre tout seul.

Squigg Shiba San

On est seuls....Certes! Mais Hida San va certainement être énervé de ne plus avoir de sous....ce sera une bonne chose si on se fait attaquer... :wink:

el Sarazin

Oui, mais Hida san n'est qu'un être humain (qui compte pour plusieurs certes), prudence donc...

Yoman

Je pense qu'il serait bon de rappeler certains faits assez simple...

Hida San au même titre que les autres a été mandaté par l'EMPEREUR pour mené à bien un mission! Mama San n'a aucun mandat elle...

Qu'elle veuille émettre des remarques à son fiston soit, par contre je trouve déplacé qu'elle se mêle d'en faire au Magistrat ou qui que ce soit d'autre dans l'équipe.

C'est le Magistrat qui a décidé de nous allouer à chacun une certaine somme qui doit également nous permettre d'entretenir un train de vie en accord avec la dignité de notre charge...
Hida San peut accepter de se faire régenter par sa mère mais cela ne doit nullement entraver la MISSION. Si malgré tout quelques soucis devait être entraîné par le présent état de fait gageons que le Magistrat saura en
référer à qui de droit... personnellement je n'hésiterais pas à le lui rappeler.

Pour ce qui est de la sécurité, en ce qui me concerne je ne crains personne au sabre... mais il pourrait être sage d'enrôler (une de nos prérogatives) quelques rônins pour protéger notre demeure en notre absence ou pendant notre repos bien mérité.

Le Rônin Colombe me semble remplir les critères de compétences et d'honorabilité qui la rendrait à même de remplir un tel office...

Enfin comme dit le Maître Scorpion.... là ou va le Tetsubo s'inclinera aussi la tête...

el Sarazin

C'est noté, mais bon, j'en discuterai avec mama Hida San.
Euh...Par contre MJ, les remontrances de la mama, ça ne serait pas une légère insulte à mon honneur? Elle est gentille et tout mais bon, je ne pense pas que j'aurais laissé passé ça sans me mettre en colère (une colère froide bien sur).

Corann

Achtung !

Cette remontrance légère a été fait sur un ton cassant qui n'entache absolument rien du tout. C'est juste un élément vivant qui a fait quelques remarques certes désobligeante, mais la manière dont elles se sont faites t'a littéralement soufflé, voit plutôt Mama San comme une personne sèche qui connaît malgré tout l'étiquette sauf quand il s'agit de son fils, mais la plus digne réponse à faire et d'en ignorer l'insulte
:wink:

el Sarazin

Ouais, ok, de toutes les manières, je préfère Mama San que les bayushi qui s'énervent sur le renouvellement de leur licence d'opium...

Yoman

:evil2: pas d'accusation sans preuve s'il vous plaît... allez voir le nommé crevette... :twisted:

Ombredragon Fantôme

Mais Shosuro San, où donc une accusation? Est-ce accuser d'une quelconque chose le Clan du Scorpion que de dire que la famille Bayushi espère le renouvellement de sa Licence Impériale sur l'opium au sein de Ryoko Owari afin d'apporter à son Clan l'honneur de mener à bien une mission Impériale de tout premier ordre pour la bonne marche de la cité?

Allons! Le régentement de ce commerce est plus que nécessaire, et les Magistrats d'Emeraude sauront sans nul doute, avec la bienveillance des Fortunes, faire le bon choix quant au don de la Licence Impériale. Car après tout chaque honorable Clan saura mener dans l'honneur et l'honnêteté la mission donnée par l'Empereur par l'entremise de TOUS.. ses honorables Magistrats. N'est-ce pas?..

A moins que pour prendre ombrage de la remarque de l'honorable Gusaï San, vous ayez connaissance de quelconques faits dans la cité que vos honorables compagnons ne connaissent pas encore du fait de vos journées de travail, harassantes et trop courtes afin de satisfaire au Mon d'Emeraude que vous portez, qui ne vous ont pas encore données la possibilité de vous entretenir avec eux à ce sujet?..

(Hiruma Takeru, Magistrat Impérial de Shiro no Ide, Terres du Clan de la Licorne).

El Poulpus Hida San

hein ... ?

Yoman

Gichin se gratte la tête...

"hum j'entends des voix dans ma tête... et en plus un magistrat de la licorne le comble.... allez c'est un cauchemar rendormons nous dans cette bâtisse ouverte à tous les vents..." :evil2:

Puis se redressant...

"Pi quand à Mama San, je m'en fiche c'est le Magistrat qu'elle a houspillé... niark niark.... encore un privilège du chef hihihi... :twisted:
sans compter que le crabe a la paluche blindé... finalement je préfére l'île des plaisir à la chancellerie hihihi... " :twisted:

Le scorpion se tourne et se retourne:

"de toute façon personne ne m'aime et même si je ne fais rien on me soupçonnera quand même alors... c'est même tarif..." :evil2:

"Ce que c'est que d'essayer de faire le bien en ce bas monde... " :evil2:

Premier ronflement...

"Et vive l'Empereur..."
:x

El Sarazin

A mon Dieu, c'est Cosette version L5R!
Et que dire de Kyoshiro en train de pionser sur ses dossiers?
"Déjà que ça sent le roussi cette affaire Naritoki, faut qu'en m'enquiquine pour des licences alors que j'ai d'autres chats à fouetter (d'ailleurs, le Magistrat-san, c'est pas un clebs!), en plus, la mama san me prend pour un sagouin et en plus faut que je m'occupe de petite soeur!...
.....Je crois que j'aurai du me casser une jambe le jour ou j'ai été nommé à ce poste..."
Bilan des courses: VILLE A LA CON! et vive l'Empereur que je n'oserai décevoir...

Ombredragon

Votre étiquette vous fait défaut dans le sommeil Shosuro San, la famille Hiruma appartient au Clan du Crabe
C'est ma qualité de Magistrat Impérial qui m'a placée sur les terres de la Licorne (Clan proche du mien d'ailleurs) au nom d'Hanteï.

(la Cosette v.L5R mwahahahahaah Mérou! Elle est très bonne :') )
(rhaaaaa le RP de L5R me manque parfois
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 21:33, modifié 1 fois.
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 4 Les assassins de Naritoki

Yoman

Une feuille traînant sur le bureau de Gichin Shosuro au petit matin:

"Chère petite soeur de là ou tu es au milieu des jardins éternel, tu dois regarder l'agitation d'ici-bas avec l'incrédulité de la jeune pousse s'éveillant au monde...

Je voulais te laisser cette dernière trace de ton frère favoris avant que ne s'écoule une heure fatale ou ma route croisera peut être de nouveau la tienne.

Je partirais le coeur léger car hier nous avons enfin vengé la mort d'un digne samouraï. Il s'appelait Naritoki et c'est l'empereur en personne qui l'avait élevé au glorieux emploi de Magistrat d'Emeraude en charge de Ryoko Owari.

Mon rôle exact dans l'affaire je le tairais. Je te dirais juste que nous avons débusqué quelques ignobles hetas, qui avaient organisé sous la direction d'un chef brigand au nom de Sourcil (le fourbe cachait sa malignité sous l'anodine fonction de médecin des gueux) l'abject assassinat du paragon de vertu qu'était le feu et regretté Naritoki.

Ils ont été pendus haut et court hier! Leur mort fut ma foi encore trop douce en comparaison de leurs actes... mais que veux-tu soeurette, le Magistrat Sama Gusaï a le coeur trop tendre (drôle d'insecte n'est ce pas...), trop prompt à être influencé par la sensiblerie bien étrange d'une Daïdoji mais aussi d'une Shugenja du Phénix qui se voudrait (le mot m'écorche les sens) "humaniste"...

Sais-tu qu'on a vu ce damné volatile cautionner la conduite inadmissible d'une Samouraï Ko du Dragon... qui enseigne à... non le fait est trop laid pour te le souffler à l'oreille ma petite fleur d'avril diaphane.

Par les milles démons et leurs cent légions, je m'égare! Pourvu que cet excès de pusillanimité de mes compagnons, ce manque d'âme du guerrier n'amène pas dans son sillage plus de violence qu'il n'en croit empêcher...

Enfin mon précieux joyaux des cieux, je m'en vais au champs demain midi pour faire mordre la poussière à un Bayushi qui a osé cracher sur l'honneur de notre magistrature tandis que nous goûtions paisiblement à un doux thé des îles dans un des palais de la vertu si caractéristique de Ryoko Owari...

Cet être aux goûts de bouvier souillant son kimono de soie, cet tâche infâme à la bonté des dieux qui permettent tout retournera bientôt au néant qui conclut tout... ou bien ... ou bien je me promènerais de nouveau en ta compagnie à l'ombre des bouleaux argentés!

Bien à toi gracile papillon des nuées et que tous les vents d'orients et d'occidents, les zéphyrs et les innombrables kamis élèvent ton âme par delà la sinistres toile qui enserre les réalités,

Gichin"

Le Squigg

Gichin, la justice des hommes est peut-être aveugle et intransigeante...
Mais celle des kami est chargée de nuances...
La justice humaine, qui ne voit que les actions, n'a qu'un pacte avec les hommes, qui est celui de l'innocence ; la justice divine, qui voit les pensées, en a deux, celui de l'innocence et celui du repentir...

Yoman

Extraits du livre de chevet de Gichin Shosuro "L'ombre du pin rieur à la lisière de la forêt" auteur anonyme:

"Quelle que soit la classe à laquelle il appartient, un homme qui se met en tête de faire quelquechose qui n'est pas de son rang social, finit toujours par commettre des actes inconsidérés ou lâches. Dans les classes les plus basses, il peut même arriver que des hommes prennent la fuite. Il faut faire attention aux domestiques et aux gens de leurs espèces. Il faut toujours savoir démontrer à ceux qui sont vos inférieurs les exactes limites de leurs places sur la terre. Celui qui ne le ferait pas s'exposerait à connaître l'infortune la plus amère."

...

"Il n'est pas possible de demander à un homme normal et sain d'esprit d'accomplir une tâche qui demande de la démesure. Ce n'est qu'au travers de la folie, lorsque l'homme atteint un état qui dépasse la raison et les considérations personnelles, qu'il peut accomplir une telle tâche. De même, un homme qui s'appuit sur la raison se trouve relégué loin derrière les autres dans la quête du Bushido..."

...

"Les hommes sont de pathétiques marionnettes dont les rouages invisibles semblent contrôlés par plusieurs maîtres ennemis. Si nous ne faisons que sortir du néant pour y retourner peut être que le bref interstice de lumière de nos existences n'est que le rêve d'une ombre morte pour toute l'éternité. Réfléchissant à cela, les concepts de justice, de générosité, de probité et d'honneur semblent de minces pétales de rose fanés voletant dans un gouffre obscur."

Corann

La matinée avait commencé avec les remontrances de Mama San à propos des conduites légères du Magistrat Gusaï et du fait que celui-ci aurait traîné son fils dans les affres du stupre et de la fornication.

Peu après c’est l’arrivée d’un magistrat du clan du Lion Akodo San, qui mit en émoi la tranquillité du magistrat, en effet Akodo venait annoncer à Gusaï qu’au nom de la justice et de la nécessaire loi de la vengeance, il s’installait à Ryoko Owari afin de tuer Daïdoji.

Pendant ce temps là Shosuro et Shiba Hachikõ se glissait en dehors de la magistrature afin d’aller interroger Sourcil dans sa boutique. Dans l’arrière boutique Sourcil finit par s’accuser du meurtre d’Ashidaka bousculé qu’il était par Gichin.

Conduit à l’hôtel de ville afin d’être plus interrogé par Pitoyable, Gichin et Hachikõ décidèrent de se rendre dans la partie de la ville où vivaient les Etas afin de rencontrer Rauque le chef de la communauté.

Gichin interrogea brusquement Rauque, persuadé qu’il était complice, Rauque avoua qu’il était au courant mais pas l’instigateur, il promit à Gichin de lui livrer le reste des coupables de l’assassinat d’Ashidaka Naritoki. Rauque se montra à son tour particulièrement ferme et invita Gichin a quitté la place avant que des évènements fâcheux se produisent.

Shiba Hachiko grâce à l’aide des Kamis de l’air se glissa invisible au sein de la communauté, afin d’observer Rauque et de voir si celui-ci observait sa parole de livrer aux magistrats les coupables. C’est le cœur serré qu’Hachiko observa les adieux déchirant à leurs familles.

Pendant ce temps là Daidoji et Gusai mettaient de l’ordre dans les papiers de la magistrature quand Shiba Hachiko et Shosuro Gchin revinrent à la magistrature avec les cinq coupables livrés par Rauque.

Les aveux obtenus Gusaï décida de mettre la sentence de pendaison pour le lendemain.

Le soir peu avant le dîner les magistrats eurent la visite d’un membre du clan du Dragon Agasha Gobei qui leur demanda une protection leur indiquant qu’il était menacé de mort, conformément aux devoirs de magistrats ceux-ci étaient contraint à accepter.

Durant le repas Agasha Gobei leurs indiqua les raisons des menaces de mort, en effet Agsaha avait joué aux dés contre des heimins et avait perdu une certaine somme, ceux-ci lui avaient signifié qu’il devait les rembourser, mais Agasha décida que en tant que Samouraï il ne devrait pas se rabaisser à le faire, de fait afin de montrer son pouvoir il tua la fille de son débiteur. Mais le heimin par vengeance avait décidé de tuer Agasha, voici pourquoi il demandait que les magistrats l’escorte.

Pendant ce temps Shiba Hachiko décidait de rencontrer Asako Kinto, pour y passer une partie de la soirée.

Peu après la fin du repas un magistrat d’émeraude Mirumoto débarquait à la magistrature.

Le Squigg

Question à Asako Kinto par la voie d'Hachikõ (vu que je suis convié à rester dehors...)

Sortir au delà des limites de notre sensibilité et de notre vision mentale, et atteindre à une liberté plus vaste, est-ce là le but l'illumination?

Corann

Shiba vous êtes le bienvenu malgré tout.

Demander le but de l'illumination n'est pas la bonne façon de l'atteindre, l'illumination n'est pas un but mais un état.

Sortir ou entrer dans notre sensibilité aucune réponse n'est totalement exact, il vous appartient de trouver votre propre voie, comprendre que les masques que vous portez vous empêche de voir le chemin. Posez vous d'abord la question de votre propre état naturel et peut être que votre masque se fissurera.

Le Squigg

Mes respects Shiba

Dans notre monde, la foi ne nous demande t’elle pas de "consacrer des dieux"?
La vraie foi ne consiste- t'elle pas à parier que l'espèce humaine est capable d'incarner les Kamis, de les réaliser, de transcender le Tao de Shinseï et les préceptes de Shiba en s'ouvrant à sa propre spiritualité?

Shiba lui même ne s'est il pas agenouillé devant Isawa pour nous montrer le chemin?...

Corann

Votre vision est de nouveau restreinte Shiba !

La geste de Shiba est capital en effet ! Mais son enseignement, l'enseignement qu'on vous a apporté est restreint, cherchez à voir ce que représente Isawa et vous comprendrez l'ordre des choses.
--------------------------------------------------------------------
A chacun son Haiku

Waga inochi kiku ni mukaite shizukanaru

Ma vie
Devant ce chrysanthème
Se tait soudain

Hito ni shishi tsuru ni umarete saekaeru

Les hommes meurent
Et les grues naissent
Translucides et glacés


Mujinjima no tenshi to naraba suzushikaro

Si j'étais souverain
D'une île déserte
Ce serait rafraîchissant!

higan-made imouto-no toki ane-no toki

jusqu'à l'équinoxe
ma soeur cadette jouit de la saison
ma soeur aînée aussi

Fumumai to shita sono kani wa katawa da

Je n'ai pas voulu
Marcher sur le crabe
Il est infirme

On'na idete uchi-nagame iru haruta kana

Rizière du printemps!
Une femme était dehors
et la regardait sereinement

Dans l'ordre Shosuro, Daidoji, Gusai, Shiba frère, Hida, Shiba soeur
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 21:32, modifié 1 fois.
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 4 Les Duels

Sorry manque un portion de la précédente mais bon je pense que ca reste cohérent et compréhensible. Ici on mange du crabe et on se désespére pour une montée en puissance de l'action.

Corann

En premier lieu je tiens à vous remercier tous pour la partie d'hier. J'ai été particulièrement heureux de vos prestations à tous, grand merci donc.

Ensuite deux trois choses. D'abord j'ai préféré arrêté la partie sur ce point d'orgue tragique de la mort d'Hida, afin de couper sur ce moment de tension. Les explications que vous souhaitiez avoir, doivent à mon avis se placer à un moment apaisé.

Il va sans dire que vous devrez mettre les choses à plat pour la suite de vos prérogatives de magistrats à la fois pour vous même et pour l'extérieur.

Pour le reste je vous laisse seuls juges.

Enfin en ce qui concerne le résumé de la partie je suis impatient de le découvrir, même avec la plus grande subjectivité sur le fond.

Sur les changements modifications de vos fiches de perso je vous laisse libre de le faire.

@Merouan tu peux sans problème prendre un nouveau perso et me dire ce que compte faire Gusaï suite à nos discutions.

@Hachiko j'attend avec impatience ton résumé ! Et tu pourras lire le dernier résumé que j'ai aéré.

@Le poulpe

Si vous avez des états d'âme des questions ou des points à éclaircir sur la partie en général n'hésitez pas à l'indiquer en privé ou en public ici

Merci encore

Yoman

Le long d'une ruelle obscure Shosuro chemine péniblement vers la magistrature en compagnie de Gusaï:

"Magistrat Sama, ma route va sans doute bientôt recroiser celle de tous ceux qui me furent chères. Puisque je vois que suivant mes voeux vous m'écoutez enfin d'une oreille exempte d'hostilité je vais vous dévoiler le cour de mes pensées avant qu'elles ne s'envolent vers un ailleurs que j'espère plus serein...

En tuant Bayushi, je sais que j'ai scellé mon destin à moins d'un concours de circonstance que je m'interdis d'espérer. Dans ma famille, les dettes de sang se payent sur la place, en dégustant le thé ou bien pendant le sommeil et la lame dans le dos. Qui sait si on ne m'attend pas déjà au prochain croisement. C'est donc un voix d'outre-tombe qui vous
parle ici.

Une des raisons qui a guidé ma main, c'est qu'on se rappellera aussi que vous, vous avez cautionné mon acte et que vous êtes donc capable d'inspirer le dévouement le plus improbable chez ceux qui vous servent... qui s'en prendra alors avec légèreté à qui peut pousser un scorpion a trancher les liens de son sang! La dévotion à l'empereur ne serait donc pas une voeux pieux!

"Me suivez-vous? Me comprenez vous? Car c'est essentiel et le temps va devenir compté maintenant."

"A présent entrons dans le vif du sujet car il vous a peut être échappé combien l'attitude de Korechika ne correspond pas à la description de notre prédécesseur. Alors qu'il nous décrit un être retord sous une apparence de complaisance nous faisons face à une personne éminemment arrogante qui se croit tout permis... ceci signifie que les rapport de forces ont évolué à Ryoko et que les Bayushi ont ou sont en passe d'avoir une importance croissante au dépend d'autre (la licorne?). "

"Cela nous amène au conflit actuel et vous ne me ferrez pas croire que vous n'entendez pas ce murmure diffus. La mort de Naritoki et la manière dont feu Hotado qui ne savait tenir sa langue manifesta son mécontentement quand nous trouvâmes les EXECUTANTS (pauvres héres qui avait au moins la dignité d'aller au bûcher sans sourciller) est un autre élément. Naritoki luttait contre des ninja mais qui les contrôlait? Quelle personne puissante gênait-il (commanditaires)? L'allégeance de Naritoki (il en avait une) gênait qui?"

"Suivez moi et réfléchissez, pourquoi Korechika a t'il tenu a éloigner son fils de la ville en le rabrouant vertement... il devait craindre qu'il ne parle de trop une fois de plus et pour dire quoi? Là je spécule mais arrêter moi si vous voyez d'autres fils échappant à mon entendement..."

"Pour dire que c'est Bayushi qui a éliminé Naritoki parce qu'il favorisait le commerce d'autre que lui! C'est mon intuition... je peux me tromper!"

"Quoi qu'il en soit vous ne devez plus vous imaginez que vous pourrez garder le statu quo en ne choisissant pas un camp dans la mêlée. Sachant que Bayushi sera contre vous, il faut si vous voulez survivre que vous vous associez à une des parties de la ville. Allons, allons vous sourcillez mais comme nous en parlions précédemment un peu de corruption ne ternie que le coeur de ceux qui gambade à l'ombre de soleils bienveillants... enfin entre insecte pragmatique nous nous comprenons! Hyobu vous recevra ce soir, sondez son état d'esprit! Je me méfierais de la licorne si j'étais vous (Insaisissable n'est ce pas)... voyez les phénix je ne sais qui encore et pourquoi pas cette femme à lame pointue et à l'esprit de folie (le dojo des gueux)."

"Enfin magistrat sama sur nos camarades et ce à quoi nous venons d'assister. Dans la tourmente nous devons nous considérer de nouveau comme une famille. Ne vous séparez pas de Shiba! Hachiko peut avoir la parole plus rapide que l'esprit mais sa magie est forte! Shiba San est un digne guerrier et j'ai aimé sa manière de traiter avec l'heimin, il commence à comprendre combien les discours livresques sont creux. Daîdoji est une honnête samouraï qui ne craint pas de mettre sa vie dans la balance. Hida San avait la pince forte mais il eut du comprendre que notre mission passait bien avant sa dévotion familiale. Il eut dut tendre la pince au repentir quand il était encore temps car quand la lame siffle qui peut se mettre sur sa course! Le sang qui coule nous nourrit, nourrit nos âmes magistrat sama et je gage que ceux qui reste arriverons à cette perception ultime que quoi que nous fassions nous en répondrons devant des juges qui savent voir par delà les fragiles oripeaux de cette existence!"

Magistrat Sama n'abandonnez pas!"

el Sarazin

Je vous suis Shosuro-san, et quant à ce tragique incident, je crains que je ne sois pas assez subjectif quant à la décision à prendre, c'est pourquoi j'écrirai le rapport en compagnie de tous les magistrats. Ca sera à mon supérieur de juger selon ce qu'il croira bon...
Et quelque soit sa décision, je m'y plierai et considèrerai que l'incident est clos.
Nous devons rester unis face à notre ennemi.
Je ne me considère pas en faute cependant, c'était un problème entre 2 samouraïs et je n'avais pas à intervenir.
Mais que cela se sache, une telle chose ne se reproduira plus sous mous mon commandement!

Pour notre ami Korechika, il est nécessaire que nous trouvions des alliés...
Mais qui...
La mort d'Otado est dommageable car nous aurions put le faire parler mais vous avez fais ce qui devait être fait.
La mort de Vigilante nous est aussi dommageable mais nous avons nos soupçons...
Je me demande si Korechika n'a pas de rapport avec Sochi Seiryokou...
Tant de questions pour si peu de réponses...
Tiens nous arrivons à la magistrature, guérisseur!!

El Poulpus

Le repentir est pour les coupables !

Yoman

Shosuro retenant doucement Gusaï par la manche lui souffle quelques mots de plus:

"Magistrat Sama, le vérité est le hochet des fous...

Pour la mémoire d'Hida San, l'honneur de Chiba et pour ne pas déclencher une futile vendetta qui dissiperait nos énergies voici ce qui s'est passé : Hida San est mort en se sacrifiant pour sauver la vie de la Shugenja Chiba! Il a ainsi racheté son abandon de la magistrature...
Un rapport factuel contredisant ma version des faits n'apportera rien, hormis la honte sur nous et sur vous sans compter des tracas annexes (mama san).

Pour la Chiba, je vous conseille une fois pour toute de sonder son coeur. Si il vous semble qu'elle a agit d'une maniére qui démontre son manque d'attachement à notre mission vous pouvez lui demander de s'oter la vie au prétexte qu'elle ne supporte pas d'avoir causé la mort d'Hida San et ainsi l'honneur de tous serait sauf... pas pour le mieux puisque nous y perdrions deux lames.

Hé oui Magistrat Sama, vous étiez et vous êtes toujours notre seigneur.
Vous pourriez aussi me demander de m'oter la vie si vous pensez que cela apaiserait la colére de Bayushi. Je le ferais à l'instant sans broncher!

Pour finir n'accusez pas trop facilement Bayushi d'allégeance aux ténébres via Seryoku et réfléchissez au départ de Colombe... quelle sombre personne peut bien lui dicter sa conduite, une personne de son ancienne allégeance? Une personne qui pourrait elle aussi converser avec les esprits d'au delà du mur et contester la place de Seryoku?"

Kawaï Hachiko

Que les temps que nous vivons sont troublés… Nous venons à peine d’arriver dans cette ville, que déjà nous sommes confronté à sa corruption, ses vicissitudes, ses vilenies. Vols, trafics, assassinats, il semblerait que la perversion ait atteint, ici, son paroxysme.
Ici personne n’est ni tout blanc ni tout noir, personne n’a d’autres moyens pour survivre que de s’impliquer dans les ignobles entreprises des grands de ce monde, chacun semble mouillé de quelques manières que ce soit aux sombres affaires de la cité. Que ce soit des heta, ou des bushi, je ne me risquerais en aucun cas à avoir confiance en ces gens.
L’affaire sur laquelle nous travaillons actuellement n’est que le triste exemple de ce que je décris ci-dessus!

Alors que nous enquêtions sur le vol de la cargaison de Vigilante, nous avions découvert un collier dans l’entrepôt dont le propriétaire n’était autre que Bayushi Otado, celui là même que Shosuro-san avait provoqué en duel suite à des insultes qu’il avait proféré contre nous. Duel qui n’eut d’ailleurs pas lieu selon les conditions établies. En effet Otado n’arriva jamais au lieu de rendez vous, et face à sa couardise, Shosuro-san accompagné de mon frère et de moi-même allâmes à sa rencontre en sa demeure. Les gardes refusèrent de nous laisser rentrer, et face à notre insistance Bayushi père vint lui-même nous prier (de manière forte agressive) de quitter ses terres. Ce n’est que peu de temps après que nous le retrouvâmes dans un village proche de la ville, fuyant on ne sait quoi. Son échappée s’arrêta d’ailleurs en ces lieux, puisque Shosuro-san lui réclama son duel, qu’il gagna.
Pendant ce temps, nos camarades assistaient impuissant à l’assassinat de Vigilante. En effet ils ne purent la protéger, devant eux-mêmes lutter contre une créature de l’outre monde. Cette cité est décidément bien pervertie pour en arriver à faire appel aux damnés…
Aujourd’hui l’affaire se corse alors que nous apprenons que Vigilante a anciennement servi sous Bayushi, craignait terriblement son actuelle maîtresse Seiryuku, puissante shugenja, et que les Bayushi ont également été volé par ce qui semblait être, au vue des armures, des gardes de l’armée du tonnerre. Au milieu de cet imbroglio, gravitent Insaisissable, un cheval ayant un étoile sur le poitrail, le départ impromptu et inexpliqué de notre garde personnelle, des kamis peu bavards et des ninjas venus nous assassiner.

Et c’est au milieu de ce combat, que l’histoire a basculé de manière tragique. Certains faits que je vais rapporter ici m’ont été contés après puisque je ne pus assister à l’ensemble de l’incident. Mais avant tout je me dois de rappeler les circonstances qui nous ont amener à cette dramatique affaire. Il est vrai que je me suis probablement emportée de manière irraisonnés, mon impulsivité m’a très souvent fait défaut, et je parle malheureusement parfois bien plus vite que je ne penses. Ainsi face à d’infimes provocations au sujet de mes choix idéologiques, je ne pus m’empêcher d’insulter grossièrement Hida-san et du même coup sa mère. Je refusai de m’excuser et face à mon obstination, Hida-san quitta les lieux sur le champs en proférant une menace à mon encontre. Craignant sa colère je fus pris d’une terrible angoisse.
Lorsque arriva l’attaque, nous fûmes encerclés par d’inquiétants guerriers et le combat s’engagea. Chacun de mes camarades se repartit nos assaillants, moi exceptée, puisque je choisis de rester au centre afin de prêter assistance à mon frère. Cependant l’un de nos agresseurs réussit à se frayer un chemin jusqu’à moi, et quand il fut assez prés, j’appelai en aide un kami du feu, qui répondit à mon attente en lançant un éclair sur ce maraud. C’est alors qu’arriva Hida-san. En un instant il pris connaissance de la situation, et alors que l’ennemi grouillait partout autour de nous, je le vis s’élancer vers moi, l’arme au point. Pris de panique, j’implorai les kamis de l’air, qui me permirent d’éviter ce qui me sembla être une attaque puisque je vis son tetsubo s‘abattre au travers de mon corps devenu tangible. Et dans mon affolement je frappai à mon tour. L’éclair déchira le ciel et vint frapper Hida-san.
Mais face à une telle force de la nature, je ne pus résister et je subis son courroux! Sa puissante arme s’abattit sur moi, et je m’effondrai inconsciente. Alors que je sombrai dans l‘obscurité, je perçus une vague agitation, la voix de mon frère…
C’est à mon réveil que j ‘appris les conséquences de mes actes. Bien que personne ne souhaita s’étendre sur le sujet, je compris que mon frère, fou d’une rage incontrôlable, tua Hida-san.
Aujourd’hui, alors que j’attends mon jugement, je n’ose croiser son regard empreint de colère et de déception.

Bloodymarry

Tout a basculé en un instant.. comment a t on pu enarriver là? En arriver a ce gâchis.. Nous étions une communauté fondée sur le respect et l'honneur..

Je dis nous étions car je ne comprend toujours pas...

Je ne comprend pas ce qui est passé par la tête d'une shugenja du phénix , connu normalement pour leurs empathie et le respect de l'équilibre, pour insulter d'abord la mère de feu-Hida San , pourquoi ensuite le traiter d'ivrogne devant l'ensemble des magistrats? La question que chacun doit se poser : comment aurais je reagi face a cette double insulte , aurais je demander un duel sur l'instant ou serais je parti sur l'instant comme il le fis?

La journée fut éprouvante , le combat entre un etre surnaturel puis deux combattants aguerris ont laissé des blessures , tant physiques que mentales ,
sans les connaissances de combat contre les esprits du fier combattant du crabe , j ai bien peur que gusai-sama et moi même foulerions a présent les vertes prairies aux cotes de nos ancêtres....

Nous avons perdu une personne demandant notre aide , malgré nos efforts nous n'avons pu empêcher l'assassinat de vigilante , une défaite personnelle pour ma part...

A peine remis de nos blessures physiques, nous fumes attaques dans la rue par une douzaine de combattants. Mes camarades firent preuves de courage contre le double d’adversaires, traçant de sanglants sillons dans les rangs de nos ennemis.

C est la que je revis avec joie Hida-san entrer dans la mêlée et charger a mes cotes vers notre arrière garde en difficulté. Une joie qui fut brève quand j'entendis le feu céleste s'abattre sur le guerrier du crabe qui répliqua aussitôt (j'aurais fait de même après la journée que nous venions de passer , allant de combats en combats , de blessures en blessures , si je me faisait attaquer directement par un de mes alliés , de plus si cet "allié" m'aurait insulte auparavant) , le tetsubo d'hida fit son office...

La suite est une conséquence logique , je ne tiens pas rigueur au frère de la shugenja , ce que je vis dans ses yeux jetait la fureur aveugle , irraisonnée , irréfléchie. Je ne put rien faire, même en m interposant entre les amis d’hier. Ma moitie Crabe me criais vengeance devant le meurtre de mon frère d’arme, mais la tempérance de mon sang paternel me fis lacher mon sabre.. ah quoi bon rougir encore plus le sol de la ruelle , contre un frère blessé agissant contre lui même...

Comment pourrais je continuer a combattre au coté de personnes qui peuvent du jour au lendemain vous insulter puis vous agresser?

J'irais demander a gusai-sama la permission de régler les problèmes de mon passé, de donner fin a la vendetta dirigée contre mon sang, avec de la chance je périrais, mais, au moins, de la main de mes ennemis...

Les affaires de cette ville corrompue et de ses habitants déchus, puissent-t-ils brûler dans les flammes de leurs péchés, me paraissent bien loin a présent..

Le Squigg

Rapport fait à Magistrat-Sama Gusaï

A l’initiative de Gichin, nous sommes allés, Lui-même, Hachikõ et moi, établir une surveillance de la résidence de Bayushi Otado.
Après quelques instants d’attente, nous avons été les témoins de la sortie d’un palanquin entouré d’une importante escorte.
Hachikõ s’y est introduite de manière éthérée au nez et à la barbe des gardes. C’était Otado !
Sans doute en train de fuir ses responsabilités, le gredin !
Intrigué par ce départ précipité de la résidence Bayushi, nous avons suivi le convoi jusqu’à un camps militaire retiré en périphérie au nord de Ryoko Owari.
Là, une scène improbable s’est offerte à nos yeux.
Le convoi à été rejoint par des hommes en uniformes militaires et l’un d’eux, s’est approché du palanquin.
Otado en est sorti comme une furie et s’est fait malmené comme un enfant capricieux par un officier qui vraisemblablement se trouve être le général de Korechika.
Ce dernier le repousse violemment a l’intérieur en lui lancant de son regard un profond dégout.

Il semblerait que Bayushi Korechika a préféré ex-filtrer son fils plutôt que de le laisser « Fout’ la merde ! » (Spéciale dédicace, Mérou !) et de subir le courroux de Gichin !

Mais Gichin ne s’en tint pas la et cela était a prévoir…
Il m’a convaincu de le laisser faire son office…
Par quelques artifices, nous avons fait sortir Otado du palanquin et …Gichin, s’est alors présenté pour demander réparation.

Chose faite…Otado a payé de son arrogance.
Gichin, dans sa mansuétude à permis au général de laver son honneur.
GichinSan à frappé tel le scorpion, deux fois.

A notre retour, nous pensions que nous avions des choses intéressantes à raconter à nos compagnons d’armes, mais nous fûmes surpris quand nous entendîmes leur récit !
Dame Daidoji me raconta alors comment ils avaient subit coup sur coup l’attaques de créature des ténèbres, et celle d’un shugenja et de son Yojimbo connu sous le nom de Gueule en biais.
Ces derniers venus pour Tuer Vigilante, on malheureusement atteint leur but.
Je suis heureux que Dame Daidoji n’ait rien….

Dans tout cela, il est évident que cette affaire dépasse de loin le simple fait d’un vol d’entrepôt !
Mais nos pistes se lancent dans des directions totalement incohérentes mais il paraît évident que Bayushi Korechika prend une par importante voire capitale dans cette affaire. Et sur ce point, je suis l’avis de mon ami du Scorpion.
Et voilà le sort de nous rajouter par dessus une shugenja qui trempe dans les affaires occultes !

A la magistrature nous apprenons que Colombe, notre ronin, refuse de continuer à nous servir et rompt les engagements de ses hommes...
Mais bon sang, n’y a t’il personne pour se ranger du coté de la justice ici ?

Plus tard, nous décidâmes GichinSan, Hachichan et moi de parler a une heimin nommée Jument pour enquêter (quoique dans cette ville, enquêter est quasi impossible), du moins se renseigner au sujet des chevaux ayant servis au cambriolage de feu Vigilante.
Et là ..la même loi du silence !
J’usai de ma tempérance pour parvenir à une réponse mais cette heimin, ne tînt pas un langage digne d’être écouté par un samurai.
Je décidai alors de suivre le chemin de mon ami Gichin en ce qui concerne les interrogatoires…
Le contact de la lame froide eut vite fait de lui délier la langue.
Elle nous confia qu’ ayant récemment promis allégeance à la famille Bayushi et ayant auparavant été au service du clan de la Licorne, elle redoute des représailles…

Plus tard nous décidames de patrouiller autour du temple de Seiryoku.
Je reste profondement troublé quant à la puissance de la magie qui se dégage de ce temple.
Une magie sombre et…
Enfin…Nous tentons une première approche afin d’interroger Seiryoku, mais un serviteur nous signale que sa maîtresse n’est pas dans les lieux.

Décision fut prise de retourner à la magistrature pour faire le point.

C’est sur le chemin du retour que nous avons été attaqués.
Pris en étau par des individus, nous avons été contraint au combat.

Je combattais aux côtés de Gichin quand, je fus pris d’une violente douleur dans la poitrine.
J’ai su à ce moment précis que quelque chose de terrible venait de se passer.
Je me retournai et vis ma sœur allongée sur le sol et blessée au visage !
Hida se tenait au dessus d’elle en souriant, son tetsubo maculé de sang !
Je me suis réveillé au chevet de ma sœur.
Ce n’est que par la suite que j’ai appris quel a été mon geste.
Sachez toutefois que je n'en garde aucun remord.


Je m'en remets à vous Magistrat Sama afin que vous preniez les justes décisions.
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 21:32, modifié 1 fois.
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 4- La suite

Le Squigg

Lettre à Shiba Akane soeur aînée de Shiba Kusanagi:

Chère sœur,
Il n’est pas fréquent que je converse avec toi par missive.
Mais la situation, ici, est devenu intenable.

Traditionnellement, le shugenja a un rôle de conseillé passif, gardien de la sagesse et du savoir. Dans le clan du Phœnix, être shugenja, c’est ne faire qu’un avec les puissances de l’univers.
Je m’aperçois aujourd’hui qu’Hachichan n’a aucune perception des voies de chacun et que son don ne l’aide pas.

Sa crédulité et son ingénuité l’enferment dans un carcan dans lequel elle ne sait différencier
Les nuances et les subtilités.
Sa fragilité est sur le point de la perdre a présent.

Souviens toi, Akane San, de l’arrogance dont je faisais preuve étant jeune quand tu me répétais « Es tu si grand que tu ne puisse mettre un genou à terre comme le fît Shiba ? »

Souviens toi de ce jour ou cet homme de peu de vertu s’était montré, par maladresse, indélicat avec toi.
Souviens toi comme je l’avais rabroué et insulté, lui et son engeance.
Tu avais essayé d’apaiser les esprits car la boisson lui dictait ses paroles.
Mais mon orgueil à eu raison de moi et de sa vie.
Mon silis me le rappelle tous les jours…


L’histoire s’est répétée mais notre sœur a subit le courroux d’un guerrier puissant.
Hachichan, s’est sentie forte d’être entrée dans la magistrature et en a oublié toute étiquette.
Un samurai de valeur et d’expérience jouait a la taquiner comme tu le faisait avec moi en ces temps heureux.
Mais notre sœur n’a vu dans les paroles de ce samurai du clan du Crabe que grossièreté et indélicatesse.
Hachichan, lui a alors manqué de respect. Et ce fut l’escalade.
Il l’a agressé violemment.

Ma Sœur, J’ai alors été visité par le Phoenix flamboyant…

Je te demande de prier pour le repos de l'âme de ce guerrier.

Je ne comprends pas. Dans cette cité du vice et de la corruption, j’ai pourtant trouvé un homme de notre clan qui aurait pu être a même de lui enseigner la sagesse dont elle a besoin.
Mais je pense que l’enseignement ne sera pas suffisant.

J’ai pris la même décision que toi, à l’époque.
Et je compte le lui imposer des que son état de santé se sera amélioré.

Ecris moi pour que je lui montre le soutien que tu m’apportes.

Je t’aime, Akane San, je vous aime toutes les deux.

Corann

Kusanagi chan

Je mesure de plus en plus le temps qui nous sépare, les saisons passent les unes après les autres et renforcent la douleur de ma séparation de toi et ta soeur. Que je ne puisse être avec vous et de vous prendre avec tendresse afin de réconforter vos douleurs respectives.

Je suis consciente depuis longtemps des douleurs que tu endures, je suis encore consciente du sacrifice que tu as du faire et qui a provoqué notre séparation, je me rappelle également avec douleur ce jour difficile.

Mais saches que tu as été pardonné mille fois depuis ce temps là, saches que tu ne peux éternellement porter à toi seul la douleur sur tes épaules, saches également que tu seras toujours pour moi mon frère bien aimé.
Kusachan, je continues à croire que le sang de Shiba coule bien plus dans tes veines et que tu as ployé les genoux bien plus souvent que Shiba lui même c'est ta grande force et ton honneur est admirable en tout point.

En ce qui concerne Hachiko j'ai bien peur qu'elle a en elle la même fureur et la même révolte que tu as également, toi tu as choisit de l'oublier dans la douleur physique, elle veut l'exprimer au grand jour, en cela elle est vulnérable.

Le problème est que vous trouverez toujours sur votre chemin des ennemis qui chercheront à travers vos failles à vous sortir de la voie de la perfection, il en va ainsi dans la vie nul n'est à l'abris, je ne l'ai malheureusement pas suffisamment rappelé à Hachiko pour qu'elle saisisse l'enseignement que je t'ai instigué et qui me fait souffrir aujourd'hui autant qu'il te fait souffrir.

Tu me demandes ainsi mon avis Kusachan, et malheureusement je ne peux souffrir de t'en donner un et un seul, continue à aimer ta soeur avec indulgence rappelle la quelle est plus importante pour toi que la premier flocon de neige d'hiver que la première floraison des cerisiers, et accompagne là jusqu'à tes dernières forces, n'oublies pas le geste de Shiba et nourris t'en jusqu'à écoeurement, bien sur je ne doute pas de la difficulté de ta tâche.

Peut être qu'un jour tu me pardonnera toi aussi les souffrances que je t'inflige, mais pardonnes encore plus à Hachichan chaque jour et d'avantage. Un jour tu comprendras.

Je vous aime tout les deux portez vous bien

Shiba Akane

Shiba Kusanagi au chevet de sa bien aimée soeur, Hachikõ:

D'une main, brise douce et légère
De l'autre, tempête et orages
Tu es le vent divin

Et tel le souple roseau, je suis

D'une main, source discrète
De l'autre, mer en furie
Tu es le début, tu es la fin

Et tel le caillou qui roule ou le rocher immuable, je suis..

J'ai oublié les temps de souffrance...
et je regarde l'avenir serein
Nous sommes l'équinoxe dans l'esprit de Shiba
Tu es son trésor et j'en suis la forteresse.

Ne craint plus le courroux des hommes car je ne crains plus celui des dieux.

El Sarazin

Une lame a été perdue, certes, une mort inutile? non, c'est un combat d'honneur, point. On vit, on meurt, tel est notre monde, injustement ou pas, bêtement ou pas, c'est comme ça!
Mais mes compagnons, je ne vous reconnais pas!!!
Sont-ce là les valeureux guerriers aux cotés de qui j'ai cheminé?!
Sont-ce là les magistrats qui ont deja résolus maintes enquêtes?!
Sont-ce là les personnes nommées par l'Empereur lui-même de part leur valeur en tant que magistrats d'émeraude?!
Reprenez-vous, les ennuis ne font que commencer et le reste promet d'être bien pire qu'une querelle d'honneur entre 2 samouraïs!!!
Faut-il que la mante ai le courage de la grue, la sagesse du phénix, la subtilité du dragon, l'esprit du scorpion et la force du crabe?
Dois-je comprendre que je me suis trompé sur votre compte, suis-je aussi peu clairvoyant?
La mante que tout le monde méprise doit donc faire face seule là ou les autres clans majeurs ont cédé?!

Shiba Kusanagi:
Gusai Sama,
Mes questions ne sont plus, aujourd'hui, vides de réponses.
Solennellement, à vos côtés, je servirai la juste cause.
La légendaire sagesse du phoenix renaîtra des tumultes et, que Shiba m'en soit témoin, seul maître de mon destin, je demeurerai.
Mon daisho et la main qui le ceint sont vôtre...

Panachage Ombredragon et YomanMirumoto et Shosuro

Shosuro peine à monter les marches de la magistrature soufflant un peu il se tourne vers Daïdoji:

"Soeur d'arme sinon de coeur, je ne connais le fond de vos pensées mais je sais qu'il n'est plus temps d'espérer de grandes révélations. A l'instant, je viens chercher quelques guêtres et les accessoires de mon métier ensuite je filerais au temple quémander des soins puisque notre guerrisseur est mortelement blessé lui aussi.

Je ne sais si vous serez encore des notres car je sais que vous prétiez grand crédit aux faits et gestes d'Hida San et que vous devez bouillir en votre âme d'une colére légitime. Mais vous pouvez aussi diriger votre courroux contre moi car je n'ai pas su retrouver Hida San quand c'était le moment et je n'ai pas prévue que Bayushi s'en prendrait à nous si directement quand nous allâmes inspecter son entrepôt.

Finalement, je ne veux pas médire d'un homme mort mais peut être qu'un jour à tête reposé, je vous conterais l'histoire de l'ours des montagnes descendu en ville et qui sait peut être qu'alors nous trouverons l'énergie d'en rire. Pour moi je ne pense pas qu'il soit bon que je reste plus longtemps dans votre sillage car j'attire la mort et au palais d'Hyobu je sais ce qui m'attend. Je vais donc disparaître temporairement pour essayer de nous trouver quelque allié... l'ennemi de mon ennemi est...

Il se tourne enfin vers Gusaï:

"Quoi qu'il arrive ma lame reste votre et
pour moi ce fut et se sera toujours un honneur de vous servir!"
Il rentre alors à la magistrature.

Un dragon de passage se présente à la magistrature:

Pardonnez, mais je vois que d'estimés collègues ont eu des problèmes. Si je suis venu à Ryoko Owari pour une mission précise, la Charte d'Emeraude, et mon honneur, me poussent à vous proposer mon aide...

Shosuro sort avec son paquetage, il chemine en dépit de ses blessures sans montrer la moindre faiblesse:

"Ah! Ah!

Hiruma San, je pensais que vous étiez en train d'accompagner votre camarade qui devait effectuer une cure en montagne pour soigner quelques rhumatismes... ou bien une éruption scrophuleuse causé par l 'excés de consommation de boudins exotiques!
Je ne voudrais pas que vous vous perdiez en si bon chemin, vous y croiserez moultes demoiselles et bonnes bouteilles de saké qui seront plus à votre goût qu'une nuée de scorpions aiguisés.

Je ne crois pas que quiconque ait besoin d'aide séant. Vous voyez nous sommes des Guerriers simples et courageux. Nous comprenons à grand peine les manigances des Dieux Filous. Nous sommes embarqués sur un puissant esquif sous l'égide d'un fier capitaine et quand un matelot tombe à la mer nous l'honorons puis l'équipage se resserre ce qui fait que l'on ne saurait alors deviner qu'il puisse en manquer un!"


"Sur ce à très bientôt Samouraï! Vous me raconterez votre séjour à Ryoko un de ces jours... de belles lagunes et îles n'est-ce pas? N'y laissez pas votre santé comme d'autre à la carapace bien plus dure que la votre!"

(Rire démoniaque disparaissant au lointain!)

Le Dragon répond à Shosuro:

Vous vous trompez de personne Magistrat-San, je suis le Magistrat d'Emeraude Mirumoto Kenshin, du Clan du Dragon. Sûrement que le peu de lumière ambiante a trompé vos qualités en héraldique, les Ombres sont traîtresses...

De loin la voix de shosuro portée par la clarté blême:

"Ah! Ah! Qu'importe le nom je ne me trompais ni de personne ni de clan. Je reconnais le fumet du Dragon à milles lieues. Milles fumeux fantômes méphitiques peuvent hanter mes nuits mais je sais distinguer du verbiage au babillage à toute heure. Ceci dit si vous étiez sincére ne prenez pas ombrage, vous arrivez trop à point comme qui dirait..."
:twisted:
Plus tard confiant en les fortunes (quel naïf), Shosuro retourne quasi mourant sur ses pas:

"Bon le dragon est partis?" "Je l'ai bien eu cette fois! Ah! Ah!" :twisted:

...

"Hé puis tant pis, je reviens. Je ne peux contrôler le cour du destin mais je peux au moins choisir d'aller directement à sa rencontre..."

Il s'enferme dans sa chambre.

"Maintenant reposons nous..." :)

El Sarazin

Shosuro-san, vous êtes un éternel incorrigible, reposez-vous au lieu de faire le zouave!

El Squigg

A la bonne heure..., Gichinsan!

Je me voyais mal interroger les suspects sans vos précieux conseils ...
Et puis, avec qui aurais-je pu donner le change avec autant d'ardeur?...

Yoman

Une lettre pliée et froissée soigneusement dissimulée dans un vieux livre dans un fond de malle oubliée quelque part dans le manoir familial de Gichin Shosuro:


"Je ne sais comment vous pouvez trouver la folie furieuse de m'écrire.
Peut être que nous habitâmes un jour un même lieu, que nous appelâmes un temps une même personne maman mais ces timides liens ne signifient plus rien vous m'entendez?

Si une funeste route vous amène encore dans les parages du Château pour votre dévotion "familiale" avertissez qui de droit par le plus rapide coursier que vous trouverez. Si par la plus grande malchance que virent les Kami moqueurs vous m'entrapercevez de loin dans un ruelle glauque tournez court, tournez casaque enfin disparaissez vite et loin! Savez-vous que de savoir que vous pouvez fouler le sol de Rokugan me donne envie de me trancher les pieds, me donne une nausée dont je peine à me délivrer même sous l'emprise de la drogue la plus dure. J'ai un dégoût de vivre contre lequel je lutte à grand peine quand votre visage honnie ressurgie des tréfonds de souvenirs que j'aimerais engloutir à jamais en découpant très lentement le fin membre qui empêche encore mon visage de ployer!

Quels sont ces mots que vous employez? AH! AH! AH! AH!
Vous dites que vous m'aimez mais pour cela il vous manqua toujours un discret organe dans la poitrine.

Vos dénégations, le souffle m'en manque! Je vous connais et je vous le dis, je sais qui étouffa l'Enfant, Mon Enfant! Cette petite chose gentille et fragile qui éclairait mon existence! C'est vous et vous seul qui avait put commettre un acte qui glacerait l'âme de l'Oni le plus inhumain! L'honneur de la famille ou plutôt de ces vieilles coquilles soutenue par des bambous pourris a encore guidé votre main hein !?

Que me reste t-il présent ? Que m'offre le clan et son conseil de tarentules décrépits hein!? Une vie d'araignée tissant une toile odieuse dans le grenier hideux et puant d'une porcherie!?

Vous n'êtes qu'un pantin quand vous partirez nul ne se souviendra de vous et après les enfers!

Etre abject qui tout jeune déjà mordait et frappait sa mère! Vous y avez pris du plaisir n'est ce pas? Cela vous a plut de meurtrir, de planter vos crocs sanglants dans ma chair innocente!

A vie de monstre, mort de monstre, vous vous en rappellerez croyez moi!
Je me réjouirais et danserais quand j'entendrais que vous avez rencontré la camarde de la manière la plus atroce qui soit. Si jamais je pars avant vous que les dieux m’accordent de vous aménager une antichambre de torture ou vous souffrirez éternellement tandis que je sourirais d'un contentement sans fin! "

Ombredragon

D'un coin de la salle commune dans le Palais d'Emeraude de Ryoko Owari au passage du Scorpion rentrant en sa chambre)

Non, je ne suis pas parti...
Gishin-San, du peu que je sais encore sur la situation je comprends vos hésitations. Mais quant à parler des nuits d'autrui, vous devriez penser à vos dévotions afin de calmer les vôtres.
Les fantômes ont des raisons d'hanter qui n'appartiennent qu'à eux. Lorsque Jigoku s'ouvre vers Rokugan, il y a une raison ; pensez donc au Tao pour comprendre, vous y gagneriez davantage sûrement qu'à ignorer les signes du royaume de tous nos ancêtres.

Ceci dit, pour revenir sur vos hésitations et suspections, la situation semble tendue à Ryoko Owari, aussi non je ne m'offusquerai pas de simples paroles. Elles ont la sagesse de rappeler que les Fortunes interviennent à nos côtés chaque jour, et qu'elles sont les reines des "points nommés".
Le Tao enseigne que chaque signe de hasard selon l'Homme est un signe des Kamis et des Fortunes ; on dit aussi dans mes Montagnes que lorsqu'une pierre vient à rouler elle annonce des modifications dans le paysage ; en sachant voir autrement qu'avec les yeux il est possible de comprendre et de voir la Lumière derrière chaque signe, même derrière la lus infime pierre qui roule.

Prenez-moi comme cette pierre qui vient d'arriver jusqu'à vous par la décision du Champion d'Emeraude. La jetterez-vous hors de votre jardin actuellement envahi de mauvaises herbes bien plus dangereuses ? Ou en ferez-vous la base d'un muret pour redessiner ce jardin à votre convenance ?
Ne vous offusquez pas à votre tour Gishin-San de mes réponses directes puis de mes métaphores. Je ne suis pas ennemi, mais comme avec le sabre, lorsqu'on utilise la langue ou la plume il faut savoir qu'elle peut être employée aussi pour vous répondre.

(Kenshin se lève et s'en va vers le bureau du Magistrat d'Emeraude).

Yoman

Gichin installé en son antre a entendu un grand reptile glousser au rez de chaussée. Il est en train de sortir ses différents masques:

"Pas celui ci! :? Pas celui là! :( Celui là non plus! :cry: Ah! Les voilà mes deux amis! Mort tragique! :evil2: Mort comique! :twisted:

Il en prend un dans chaque main et leurs parle, les questionnant comme de vieux amis:

"Hum finalement il est resté le montagnard... viens la pluie! :evil2: mais aussi le beau temps! :twisted: "

"Ah ça mes bons, de toutes les façons, je n'en ai plus pour longtemps... la scéne est prête, les comédiens en place pour notre grand final... " :evil2: :twisted:

"Nous étions bien mais il faut savoir mettre bas le masque... ceux-ci pirouettent un temps dans les deux creux de ses paumes... " :evil2: :twisted: :evil2: :twisted:
"Puisqu'à la fin on me retirera tout et qu'importe en somme..."

"Pensez-vous qu'elle m'en voulait encore?"

:evil2: "Oui!"
:twisted: "Oui!"

"Accusé levez-vous alors!" :evil2: :twisted: Etirant une large main sur son front, il se rie intérieurement des philosophies et pharmacies :"Quel grand artiste part avec moi tandis que s'enflamme Ryoko mais ils n'ont encore rien vu les Bayushis..." :evil2: :twisted:

"Que les Kamis bénissent les reptiles à la langue acharnée!" :evil2: :evil2: :twisted: :twisted:
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 21:31, modifié 1 fois.
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 5 La confrontation

La derniére partie avec Corann et la meilleure à mon goût. Peu de jet de dés, seulement du doute de petite trahison et un improbable dénoument. L'action a été simple, Shosuro pour éviter d'encourrir le courroux de Korechika dont les forces faisaient le siége de la magistrature a feint d'être mort. Ca n'a pas bien marché quand des sbires du Bayushi sont venus vérifiés, et personne ne protégeant son corps on l'a bien crut mort pour de bon... Mais non, finalement ca s'est terminé en duel avec Korechika aprés moults discussions houleuses sur quoi faire du corps, et heureusement que la Shiba était là pour sauver la mise.

Yoman

Remontant dans le couloir vers sa chambre Gichin croise la petite soeur de Gusaï qui joue avec son petit chat. Il lui adresse un large sourire et va pour lui parler, mais alors entrapercevant Gusaî dont le tampon s'est figé dans l'air, il sifflote en détournant la tête pour disparaître promptement dans sa chambre.

AH!AH!AH!AH!AH! :twisted:

Une fois seul, il scrute à droite à gauche, ferme ses volets et barre sa porte. Il abandonne brusquement son masque pour l'envoyer culbuter sur son bureau. C'est là, enfin seul qu'il s'effondre récoltant sa tête soudain devenue lourde dans les paumes de ses mains. Il semble sous le coup d'une violente émotion qui fait trembler tout son corps un fugace instant... puis sa main va raturer une feuille blanche.

"J'étais mort, je jouais à la mort mais je l'étais et je le savais comme l'on sait que toujours la nuit suit le jour. J'avais tué Bayushi Hotado, je l'ai fait en toute conaissance de cause parceque c'était ce qui devait être fait pour l'empire et les magistrats et par ce qu'il s'agissait aussi d'une question de dignité... C'était à moi qu'il revenait de répondre à ses insultes parce qu'il s'agissait de ma famille du sang contre ma famille du devoir. "

Une phrase remonte des couches les plus profondes de ses souvenirs:

"A vie de monstre, mort de monstre vous vous en rappellerez croyez moi!"

Sa main écratigne de nouveau le papier:

"S'il n'avait tenu qu'à l'amitié de mes "fréres" Samouraï, je ne serais plus là. De tous ceux que j'ai accompagné ici d'aprés ce que j'ai compris aucun ne manifesta une réelle volonté de soustraire mon corps aux couteaux des bourreaux... sauf la plus improbable des shugenjas.

Ils furent mêmes prêts à m'offrir inconscient en gage de bonne volonté à Korechika!

Si la Dame Shiba n'avait pas dispersé le voile brumeux que je m'étais moi même imposé, je n'aurais certainement put partir taquiner une fois de plus le destin en Homme... je n'oublierais pas son geste ni les leurs. Je retiens mais le savais déjà que l'on peut se sacrifier pour quelqu'un et n'en jamais rien récolter hormis l'oubli et le mépris tout en n'en raillant un autre qui à la fin sera le dernier à vous tenir la main alors que se conclut la grande représentation... les gens sont ainsi fait.

Comprirent-ils ce qui était en jeux? Je ne sais pas... a la fin il faut bien que je leur accorde le bénéfice d'un doute puisque je ne suis pas là pour Moi.

Le monde miroite dans l'obscurité comme une lanterne à ombres en dispensant une clarté chaotique tandis que des fleurs ou des piques en jaillissent sans que l'on sache jamais vraiment pourquoi l'un ou l'autre vient vous rencontrer!"

Il ramasse délicatement son masque :twisted: qu'il repose tendrement sur la galerie pour laisser planer son regard autour de lui comme s'il redécouvrait une terre étrange au terme d'un voyage qu'il crut sans retour.

El Sarazin

Gusai, brave samouraï de 23 ans regardant le ciel étoilé par une fenêtre:
"Quel piètre chef fais-je, tout ce que j'ai réussi à faire, c'est faire avaler aux autres que je l'étais...
Je l'ai laissé mourir, et je n'ai rien fais...Bien que cette affaire se soit conclue de manière fort improbable..."
Gusai regarde son miroir et voit son reflet lui dire:
"Tu l'as laissé mourir, comme Papa et Mama Gusai il y a 10 ans..."
"Je ne pouvais rien faire, je n'étais qu'un enfant!!"
"Oui, mais tu le regrette amèrement!"
"Je n'avais la force de les sauver à l'époque!"
"Et maintenant Kyoshiro, as-tu la force de sauver tes compagnons?!
Tu ne sais que te cacher derrière un carcan de lois que ton adversaire use à son avantage!
LACHE!
Ta faiblesse ne t'a pas quitté depuis la mort de Papa et Mama!
LACHE!!!!
Tu ne sais que mettre ton honneur et la vie des autres en jeu! Tu n'es pas digne de ton daisho!!
"non...NON! C'est faux!"
Gusai prend son katana et tranche son miroir..."lace..."
"Je ne peux donc sauver personne...ni ma famille, ni mes compagnons...

Petite soeur, étonnée du bruit rentre dans la chambre:
"grand frère, est-ce que ça va, ton miroir est tout cassé..."
"oui, petite soeur, ne t'inquiète pas..."
"Tu sais, j'ai rêvé de Papa et Mama il n'y a pas si longtemps..."
"Ah?"
"J'étais si contente de les voir, on s'est dit plein de choses, ton nouveau travail (qui te prend trop de temps d'ailleurs! méchant!), mon petit chat, mon entraînement...
Ils m'ont dit une phrase bizarre, à ton sujet: si la mante reste dans la cage de son passé, elle mourra de faim, cependant, si elle crochète sa cage avec ses pattes, elle pourra arpenter le monde et contempler ses merveilles!
Je n'ai pas trop compris mais ils m'ont dit que toi tu comprendrais."
Gusai, réfléchi: 'j'ai compris soeurette, je suis content que tu ais pus revoir Papa et Mama, mais ne serait-il pas l'heure de dormir?"
Petite soeur s'en repart vers sa couche...
"et n'oublie pas de souhaiter la bonne nuit à Shosuro-san!"
Gusai se rappelle une phrase de son père et de son ancêtre Gusai:"la vraie force n'est pas forcément de toujours réussir, mais c'est aussi de se relever dignement après une défaite!"
"Merci, Papa, merci, mon aieul..."dit Gusai en contemplant le ciel...
"Je me sens un peu plus fort maintenant..."
"Plus personne ne s'attaquera aux gens auxquels je tiens sans en subir les conséquences.."dit-il en regagnant sa chambre et en réajustant son daisho.
PS: je rappelle à l'honoré Shosuro qu'il peut discuter avec petite soeur autant qu'il le veut

Yoman

On toque à la porte de Shosuro...

"Hum qui cela peut-il bien être?" se dit-il une main sur son wakisashi, l'autre sur la barre de la porte qu'il retire très lentement.

Il ouvre alors brusquement la porte, prêt à frapper, un masque de mort au visage. :evil2:

Il n'y a personne et ce n'est qu'en baissant le chef qu'il finit par apercevoir supris la petite soeur de Gusaï un peu effrayé. Son chaton est blottis dans ses bras en train de ronronner:

"Je suis venu vous souhaiter la bonne nuit Shosuro sama." dit-elle de sa petite voie diaphane.

Shosuro s'essaye à sourire mais se rappelant de :evil2: , il prend le ton le plus amical qu'il puisse:

"Hum c'est vous ma dame... Oui entrez, entrez cinq petites secondes le temps que je vous offre quelquechose..."

Il file à la galerie aux masques :) puis se retourne un objet brillant à la main. Le Chaton a sauté des bras de sa maîtresse pour bondir sur la table de chevet de Shosuro, il s'amuse avec deux noisettes de la patte.

"Tenez voici une pierre comme j'en ramassais à la riviére prés de chez moi encore jeune... regardez la fine veinule noire qui la parcourt. Adapté sur une belle chaîne ce fera ma foi un beau netsuké mais ne la portez jamais à votre bouche c'est un joyau à scorpion... ce sera un secret entre nous hein!" :)

Pendant ce temps le félin a trouvé plus intéressant que les noisettes sous la forme d'un pot emplis de fines croquettes rougeâtre. Il croque dedans, une infime seconde avant que Shosuro ne tourne la tête de son côté.
Le chat se met à tourner en rond excité, et sa griffe fille vers une nouvelle croquette mais moins vite que Shosuro qui confisque le tout.

"MMMEEEEEEEEEEEEEEAAAAAAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOOOOOW" le chat souffle et vire au rouge si possible. Il tape les noisettes qui décollent vers la galerie en faisant chuter :evil2: :twisted: :? :( !
ensuite faisant tourner ses membres à la vitesse de l'éclair il sort en trombe de la pièce.

"Hum", conclut Shosuro, "ne vous tracassez pas il sera juste un peu énervé pendant quelque temps et je gage que la provisions de poissons de Gusaï Sama risque de subir des coupes franches... mais bon ce ne serait pas le pire... " :)
Il ajoute plus bas: "Si les crevettes pouvaient suivre la même route aussi..." :)

El Sarazin

Gusai dans sa chambre:
bon, il est temps de dormir, c'est pas tout ça mais la magistrature, c'est fatiguant...
En se retournant vers sa porte, il voit une boule de poil en rogne lui sauter dessus et le griffer de partout!
AAAH!
C'est quoi ça!?
Une bataille s'ensuit Gusai esquive à droite, à gauche, la boule de poil riposte!
Tentant une feinte, magistrat-sama réussit à saisir la boule de poil qui n'est autre que le chat de sa petite soeur, sifflant et crachant, le poil hérissé...
Et ben ça commence bien après ces bonnes résolutions...Chat 1- Gusai 0...
Le chat finit par se calmer, Kyoshiro va retrouver sa petite soeur, griffé et fourbu de la bataille:"je crois que ceci est à toi..."
Et il s'en repart vers sa chambre, drapé dans une dignité de bon aloi... (un peu déchirée quand même...)

Le Squigg

Une fois de plus les apparences se sont jouées de moi.
Et cette fois ci, c'est Gichinsan qui en a fait les frais.
Le cours des choses à Gisei Toshi ne se serait pas déroulé ainsi.
Cette Ryoko Owari est le lieu où l'on jette toutes les immondices de l'âme.
Et elle trouble mon jugement.
Elle pervertit ma vision du monde et du sens de ma vie.
Et Hachichan, elle, si fragile; je...

:shock: instant de silence

Je me trompe...
Depuis le début, je me trompe...

Mon rôle est, certes, d'enseigner à Hachichan la sagesse et la discipline de l'esprit...
Mais je comprend maintenant qu'elle à une mission elle aussi...
C'est Elle...

Kusanagi se radoucit alors...

C'est Elle qui m'apprend a revivre...
Elle me libère de mon carcan...
Elle est l'oiseau sur mon épaule...
Et moi, pauvre imbécile je chercher à refermer ses ailes... :?
Elle a été la lumière qui a permis à Gichinsan de défendre dignement son honneur.
Je suis fier de toi, Hachichan.
Et je retiendrai la leçon de courage que tu m'as donnée.

:( Je montrerai à Gichin :D que je ferai toujours preuve de tempérance mais jamais plus :twisted: de lâcheté :evil2: .

Kusanagi regarde alors par la fenêtre, les yeux dans les nuages

Nous ne sommes pas ici-bas pour vivre à genou.

Pour Shiba lui même, le prix à payer était bien faible face à l'arrogance d'Isawa.
Il a pu ainsi rallier un tonnerre de plus à sa cause...pour le bien de tous.
Malgrés le serment qu'il a fait à Isawa, Shiba a t'il feint l'abnégation?...
Les Isawa ont, j'en suis sûr, la destinée de Rokugan dans leurs mains.
Mais qu'en est ils de nous?
A l'école, j'ai pris conscience de ce fait.
Mais à part le geste de sacrifice de Shiba, que m'a t'on appris de son engeance?
N'a t'on pas aussi un rôle majeur à jouer? Un dessein plus...

un petit oiseau rouge aux plumes longues comme des rubans de soie vient se poser sur le rebord de la fenêtre...

Te revoilà, toi...je vois que ces graines te plaisent...

Kusanagi repousse son matériel d'écriture, place devant lui une coupelle de graines et tend sa main au visiteur impromptu

viens mon ami...

L'oiseau se perche sur son index

Mon petit oiseau, fragile mais si libre...

Caressant l'être ailé:

Je t'appellerai "Hachi-yachu"
" Hachikõ, petit oiseau sauvage"

Yoman

Shosuro balade son sabre sur la surface du sol devant la chambre de Shiba. Il tapote doucement de celui-ci à sa porte pour dire:

"Allons Shiba San venez goûtez un petit verre de saké en ma compagnie.
Sur ce qui s'est passé, il ne faut plus revenir. Je n'en pense rien et n'en ai jamais rien pensé ni conjecturé. Je suis joueur et j'aime tenter le sort. Vous fîtes tous ce qu'il vous fut possible d'imaginer avec votre coeur ainsi que les autres.
Je n'aurais pas du vous imposer de telles épreuve car au fond peut me chaud de vivre ou de mourir. :twisted: Dites-vous que ce n'était qu'un rêve rien qu'un rêve..."

"Votre épée reste ferme, et comment vous enfant des cieux limpides pourriez vous déchirer :twisted: votre chair propre comme on me l'appris jadis si jeune... laissez les raisonnements alambiqués aux moines des cimes qui jamais n'en descendirent... laissez les questions d'honneur à ceux qui croient qu'en s'en faisant une profession on peut un jour saisir le sens d'une telle chose..."

"On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus :twisted: moi actuellement j'affronterais volontier le bouchon d'une bouteille pourvue qu'elle fut d'un bon crue!" :twisted:
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 21:31, modifié 2 fois.
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 6 Un projet de mariage

pas une partie en tant que telle juste un petit interlude

Corann

La nuit pose délicatement son manteau, les êtres nocturnes de toutes envergures s'agitent sous la lumière pâle du seigneur lune.

Les vivants pleurent leurs morts, les morts pleurent leurs vivants, la frontière entre Ningen Do (royaume des mortels) et Yomi (royaume des ancêtres bénis) est ténu ce soir.

Les dernières larmes que lâchent les parents à leurs fils disparut prolongent un peu plus le départ des âmes désormais délivrés des tâches qu'elles devaient accomplir.

Kenshin trouve difficilement le sommeil entre la douleur de ses blessures et la douleur de sa conscience.

Kusanagi se penche sur ses blessures trop longtemps restées ouvertes et revoit une dernière fois le fantôme d'Hida une plaie sur le bras gauche.

Shiba Hâchiko se rendort apaisée du pardon qu'elle a reçut et donné.

Nakumi carresse une dernière fois la garde frappée du symbole du crabe, avant de se laisser envahir par le sommeil.

Gusaï reçoit toute la conviction qu'il faut pour reconstruire son mur chaque jour.

Gichin perçoit la douleur de la mort, et l'image de sa soeur à travers le visage d'Hida.

Puis la barrière se referme entre Ningen Do et Yomi ne laissant plus que cette impression qui ne les lacheront plus. L'ours vit en eux !

Au petit matin, un samouraï de la famille Bayushi apporte une lettre à Gichin. Il relit son contenu plusieurs fois, incapable de donner raison à cette lettre, incapable de comprendre la portée de cette lettre et du destin qui s'acharne sur lui, il relit une fois de plus la signature, et ne peux se résigner qu'à en subir les conséquences, comme il l'a toujours fait, sans savoir véritablement vers quoi il s'achemine.

"Shosuro San

Je ne peux me séparer de la tristesse de la perte de mon fils unique

Bien que nos lames ont été témoins et conciliateurs de notre querelle, je ne peux pas totalement vous pardonner, mais je dois aussi être honnête et prendre une grande responsabilité sur la perte de mon fils.

Lui que je n'ai sut préparer à l'honneur qui lui été fait de posséder le sang des Kamis, lui que je n'ai sut préparer à l'accomplissement de sa tâche, trop occupé que j'étais dans ma tâche importante pour l'empereur et le clan du scorpion.

Il a voulut écarter mon regard vers lui et je n'ai pas sut le fixer sur lui, il a pourtant tout fait pour se montrer digne de son père, je ne l'ai pas crut, et il s'est détourné de moi, pensant sans doute que plus il me haïrait, plus il aurait raison sur le fait que je ne pouvais totalement l'aimer. Et en cela il avait raison, je l'ai moins aimé, comparé, j'attendais plus et je le haïssais. Mais je me rend compte que je me suis mentit à moi même je l'aimais plus que cela et je ne voulais pas le lui montrer, je voulais qu'il soit plus digne que moi de porter le Daïsho.

Mais si je vous écris, c'est pour réparer certaines choses. Je souhaiterai et j'en ai fait la demande conjointe à Bayushi Shoju Sama, ainsi qu'à Doji Satsume Sama, que vous épousiez ma fille Omoto. J'attend de vous dignement samouraï que vous l'acceptiez, pour ce qu'elle a de plus cher à mes yeux et de plus fragile, je suis sur que vous serez à même de la protéger du mieux que vous pourrez.

Bayushi Korechika"

Ombredragon

Je passe entre les mailles du filet. Je suis la pointe qui file au coeur aussi bien que la lame qui le tranche. Je suis l'air par mes ailes, feu de mon souffle et de ma langue dont on m'a si longtemps pourtant prévenu qu'elle embrase.
Je suis la terre mes pieds au sol avec toute la force de ma volonté. Je suis l'eau, impassible et clairvoyant, fort et remuant.
Je suis le Vide, celui de l'instant entre les instants, au moment de l'action.

Qu'ai-je été ? Demi terre de mes hésitations, feu sans agilité, eau trouble trompée par les masques, vide d'action.

Déjà si peu que je suis ici, que les Fortunes m'ont envoyées ici. Ogoei n'était qu'un test de préambule ; j'ai servi et agi. Et entre les murs de Ryoko Owari Toshi me voici perdant le fermeté de ma main et de mon être. Si vite.

Honneur clair d'avoir tenu, mais entaché pour ceux qui le savent. Aurais-je oublié que l'honneur est le masque que les autres posent sur moi pour avoir autant voulu l'afficher de moi-même ?

Il a la langue comme le dard de son emblème mais aussi l'émeraude. Son courage a été grand, et son honneur supérieur à celui de nous tous réunis. Fallait-il que je le vois trop tard après avoir pensé à afficher moi aussi un masque d'honneur au mépris du mien finalement, au mépris de la fierté de mon sang ? Au mépris d'un frère d'arme ?

Ryoko Owari
Brillante de Ténèbres
Au coeur de la Nuit.

L'Emeraude, elle nous unit. Elle a été protégée dans l'honneur. Pourrai-je à mon tour faire tant étalage de force dans l'honneur et avec ma lame ? Il faut ce qu'il faut, nous l'avons voulu ainsi sans nous donner les moyens comme lui. De lui je peux apprendre, quelle ironie. La leçon est déjà chère pour un jeu dont le coût final risque d'être encore plus grand.
Est-ce là l'idée des Fortunes ? Ou n'est-ce qu'un premier pas vers plus grand, encore ?...

Le Squigg

Ne doute pas, mon ami.
Les fortunes veillent sur nous mais tu es maître de ton propre destin.
La détermination d'un homme peut faire la différence.
Ne soyons plus étriqués dans nos costumes de pions dans l'échiquier céleste.
Il ne tient qu’a nous de devenir les pièces maîtresses de notre propre jeu.

Yoman

AHAHAHAHAHAH!

Shosuro entame une lente sarabande ivre qui le mène en sa chambre tout en changeant de masque !

Il jongle avec ses mons.

"Je ne veux pas que l'on me respecte" :evil2: :

Il triture rythmiquement ses trois pompons le long de sa gaine de sabre.

"Je ne veux pas que l'on me glorifie!" :evil2:

Il agite la lettre de bayushi comme un éventail.

"Je ne veux pas que l'on m'honore!" :evil2:

Il croise en chantant la petite soeur de Gusaï

"Je ne veux pas que l'on m'aime!" :evil2:

Il virevolte et tourne plantant de son tanto son livre de chevet dans le mur du couloir.

"Je ne veux pas que l'on m'écoute sérieusement!" :evil2:

La porte fermée il grogne encore:

"Ah ça mais je suis saoul et alors!" :cry:
"J'aime qu'on me haïsse, déplaire est mon plaisir! J'aime la discrète morsure de ceux qui me honnissent m'offrant une auréole de délice ou je me sens si à mon aise!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ah ça le kami de mort
donnes moi la tourmente, donnes moi!
donnes moi la souffrance, donnes moi!
Ce que tous refusent, ce dont ils ne veulent pas donnez le moi comme mon royaume ma province!"
:twisted:

Un peu calmé il s'installe à sa table, cherche un peu sa plus élégante plume et d'une écriture ample et lente il écrit cette missive:

"Bayushi Sama,

par respect et amour de vous je souscris de mon plein grés à votre requête.
Je m'en sens indigne mais à si grand coeur je ne saurais faillir.
Je ne peux regretter mon geste, mais je peux regretter d'avoir fait peine à un homme comme vous.
Je défendrais votre fille jusqu'à ce que s'écroule le dernier temple, que résonne la dernière charge et que l'on ait à jamais oublié ce que se tenir debout dans un océan écarlate face aux kamis veuille dire!
Tenez je l'aime déjà en ce qu'elle est issue de vous et vous n'avez nul besoin de m'offrir sa main pour que je me dévoue jusqu'à l'ultime sacrifice à sa cause."

Votre serviteur ici et au delà,

Gichin Shosuro"

Puis il soupire: "Ah si la Dame Shiba pouvait me rendre invisible à jamais, je m'en retournerais à la rivière de ma jeunesse pour conter fleurette à quelque douce bergère seule dans la lande! Cette douce terre loin de tout qu'arpentent de discrets géants avant que je n'entre dans cette vie ou je fis tant de fois des choses que je ne pensais qu'homme pour son semblable puisse imaginer !" :twisted: Il regarde envieux le chat fripon qui s'essaye à picorer dans sa boîte à malice!

"Sale bête!" :twisted:

Corann

"Eh bien, oui, c'est mon vice.
Déplaire est mon plaisir. J'aime qu'on me haïsse.
Mon cher, si tu savais comme l'on marche mieux
Sous la pistolétade excitante des yeux!
Comme, sur les pourpoints, font d'amusantes taches
Le fiel des envieux et la bave des lâches!
--Vous, la molle amitié dont vous vous entourez,
Ressemble a ces grands cols d'Italie, ajoures
Et flottants, dans lesquels votre cou s'effémine
On y est plus a l'aise. . .et de moins haute mine,
Car le front n'ayant pas de maintien ni de loi,
S'abandonne a pencher dans tous les sens. Mais moi,
La Haine, chaque jour, me tuyaute et m'apprête
La fraise dont l'empois force a lever la tête;
Chaque ennemi de plus est un nouveau godron
Qui m'ajoute une gène, et m'ajoute un rayon
Car, pareille en tous points a la fraise espagnole,
La Haine est un carcan, mais c'est une auréole! "

Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand

Yoman

Vive Tchouang Tseu:

Alors que Tchouang Tseu pêchait à la ligne dans la rivière de P'ou, le Roi de Tch'ou envoya deux de ses grands officiers pour lui faire des avances.

- Les deux officiers

"Notre Prince désirerait vous confier la charge de son territoire."

- Tchouang Tseu

"J'ai entendu dire qu'il y a à Tch'ou une tortue sacrée morte depuis trois mille ans. Votre Roi conserve sa carapace dans un panier enveloppé d'un linge, dans le haut du temple de ses ancêtres. Dites-moi si cette tortue aurait préféré vivre en traînant sa queue dans la boue ?"

- Les deux officiers
"Elle aurait préféré vivre en traînant sa queue dans la boue"

- Tchouang Tseu
"Allez-vous-en ! Je préfère moi aussi traîner ma queue dans la boue."
Vive Tchouang Tseu:

Alors que Tchouang Tseu pêchait à la ligne dans la rivière de P'ou, le Roi de Tch'ou envoya deux de ses grands officiers pour lui faire des avances.

- Les deux officiers

"Notre Prince désirerait vous confier la charge de son territoire."

- Tchouang Tseu

"J'ai entendu dire qu'il y a à Tch'ou une tortue sacrée morte depuis trois mille ans. Votre Roi conserve sa carapace dans un panier enveloppé d'un linge, dans le haut du temple de ses ancêtres. Dites-moi si cette tortue aurait préféré vivre en traînant sa queue dans la boue ?"

- Les deux officiers
"Elle aurait préféré vivre en traînant sa queue dans la boue"

Mais il a dit aussi:

"Savoir ce contre quoi on ne peut rien et l'accepter comme sa destinée, voilà la vertu suprême."

Damné Taoïste!

Ombredragon

Ce contre quoi on ne peut rien.. et ce qu'on peut choisir.

La loyauté qui impose, et la manière de la montrer aussi par soi-même quand ce ne sont pas des ordres.
Les feintes de la langue qui imposent des jeux qui sont si loin de la netteté du tranchant de mon katana.

Il n'y avait pas de choix finalement, c'était à faire.
Il n'y a pas que tromperie, mais aussi au fond honneur de gestes, en elle-même.

(Kenshin se retourne et laisse les muscles de sa nuque se détendre...)

"Autant dormir maintenant, je peux prendre ce choix, j'ai agi comme ça devait être fait, c'est au final mon honneur."

Le Squigg

Kusanagi entendît les paroles troublées de son ami du clan du Dragon.
Lui rappelant l'allégorie de la pierre et du muret, une main sur son épaule, il lui tînt ces mots, son âme pleine de compassion:

Mon cher ami, Kenshinsan, ton humble discours semble révéler que dans les questions d'honneur, il n'y a de vrai et de décisif que la voie de la lame.

Le vrai triomphe ne se trouve pas dans la gloire et les honneurs, mais dans le devoir vaillamment accompli, ainsi que les bonnes actions.

Saches que l'homme d'honneur n'a pas de rempart aussi sûr qu'une âme sans remords et qu'un coeur toujours pur.

Toutefois, mon ami, si tu cherche l'honneur, il doit être, pour toi, tel un éperon pour la vertu, et non pas un étrier pour l'orgueil.
L'honneur n'est pas toujours le prix du mérite, il est aussi souvent le partage du crime que la récompense de la vertu.

Mon silis me le rappelle tous les jours...
Au début, on croit mourir à chaque blessure. On met un point d'honneur à souffrir tout son soûl. Et puis on s'habitue à endurer n'importe quoi et à survivre à tout prix.
Dis toi enfin que le souvenir de la honte passée, si toutefois, tu l'envisages ainsi, préserve l'honneur de l'avenir....

Tu peux t'endormir en paix, maintenant, Tu as agi comme cela devait être fait, c'est au final ton honneur et notre fierté de te savoir à nos cotés.

Yoman

HA!HA!HA! HI!HI!HI! OH!OH!OH! :twisted:

La porte de Gishin claque et un chat prend son envol pour percuter le mur d'en face, il ne demande pas son reste:

"Hors de ma vue Coquin! Je n'ai pas besoin d'un fainéant alors que des rongeurs dévorent mes affaires! Vas te cacher dans les jupes de ta maîtresse!" :evil2:

Une lame jaillie et vient cueillir sous le menton un serviteur qui vient de décrocher le livre de chevet de Shosuro.

"Toi viens ici avec ce que tu tiens en main!" :evil2:
"C'est une honte, cette masure tombe en ruine, un rat énorme rôde chez moi! Le service est déplorable, si je n'écoutais ma tendresse coutumière, je te tuerais à l'instant! " :evil2:

"Entre promptement, tu vas peut être pouvoir racheter ta misérable vie!" :evil2:

Puis plus doucement dans l'intimité:
Tu vas faire plusieurs choses pour moi... d'abord tu porteras ce message à Bayushi Korechika et cela sans que l'on se doute ici de quoi que ce soit. :evil2:
Ensuite voici cinq Kokus, je vois tes yeux luirent mais là encore prends garde! :evil2: Je retrouves toujours qui me déçoit! :evil2:
Je te charge également d'aller acheter de belles fleurs en pots que tu disposeras dans la chambre des trois jeunes dames d'ici. Tu diras qu'un beau cavalier de la ville leur adresse ses compliments.

Tout ceci tu le feras dans le plus complet secret, si tu me sers bien tu seras récompensé. Si tu faillis cela serait ta dernière erreur Heimin! :evil2: soufflant."

Le serviteur partis Gichin sourit pour lui même:

"Ah Ah, le Shiba a goûté du même élixir d'ambroisie que l'on trouve dans les monastères de montagne ou officient de lubriques moines que je connais bien..."
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 6 suite

Shosuro fixe Shiba:

:evil2: " J'ignorais que vous étiez là..."
Il repose son masque pour en prendre un autre. :twisted:

"Les Dragons... les Dragons au mon d'émeraude... il leur faudrait un texte de loi pour qu'il s'autorise à respirer. Je juge aux actes Shiba San, et celui la n'a encore rien montré donc en ce qui me concerne nous verrons."

"Un précieux savoir qu'ils cachent sournoisement... il vous intéresse n'est ce pas?" :twisted:

Le Squigg

Kusanagi sourit à Gichin: :twisted:

Yoman

:twisted:
"Kusanagi, je ne suis pas homme de savoir, j'aimerais moi aussi connaîtres les infinies possibilités de ce monde et des autres mais je n'ai pas le temps et je n'ai jamais rien vu qui vaille plus que le songe d'un enfant mort..."

"Tenez..." Il lui tend un feuillet déchiré de son livre abiîmé "Gardez le, cela vous sera sans doute plus utile qu'à moi..."

Sur le papier froissé et percé on peut lire écrit en grands idéogrammes écarlates:

"L’homme parfait est pur esprit ! Il ne ressent pas la chaleur de la brousse enflammée ni la froideur des eaux débordées ; la foudre qui fend les montagnes, la tempête qui soulève l’océan ne sauraient l’effrayer. Celui-là, les nuées sont ses attelages, le soleil et la lune sont ses montures. Il vagabonde au-delà des Quatre mers ; les alternances de la vie et de la mort ne le concernent pas, encore moins les notions de bien et de mal."

Tchouang Tseu"

Corann

Une heure propice au rencontre au palais des magistrats.

Shinjo Yoshifusa dans la salle de réunion des magistrats, encore debout il fait face à Gusaï pour une entrevue qu'il a lui même demandée. Flanqué par un bushi du clan de la licorne il s'avance l'air menaçant pour un vieil homme.

"Te revoilà coquin, fourbe, tu as enfin réussit à revenir paré noblement, pour essayer de la reprendre, ambitieux, prétentieux, te revoilà venu chanter tes sornettes alors que je t'avais rejeté dans la fange, qu'espères tu en revenant ici, vil coquin, tu crois m'attendrir avec cette couleur émeraude, tu crois que tu vas réussir à te débarrasser d'un vieillard, je ne suis pas dupe de ce que tu es vraiment pas la peine de te vêtir ainsi même pour franchir ma porte. Que cela soit bien clair Gusaï ! Viens Sanefusa rentrons avant que ce porc n'adresse le moindre mot"

Sanefusa bégaie un "bien père" puis baisse la tête sans accrocher le moindre regard.
Yoshifusa éclate de fierté et de certitude dans ses gestes et sors aussi vite qu'il est entré dans le palais de la magistrature.

El Sarazin

Gusai s'en retournant digne les poings serrés par colère:
"coquin? fourbe? porc? Allons, je suis sur qu'il pouvait mieux faire, j'ai enduré bien pire que cela...pourquoi ne comprend-il pas? Encore ces préjugés, toujours..."
Il se dirige vers la salle d'entraînement... Je serais vous, je l'y suivrais pas...

Yoman


Gichin est en train de faire tourner et virevolter sa lame dans la salle d'entraînement. Tout à coup, il se fige se presse le flanc comme s'il était mortellement blessé puis il s'effondre.

:twisted:

Entendant Gusaï qui rentre et s'approche, il bondit de nouveau en sortant son wakisashi...

"AH!AH!AH! Ca marche toujours ce tour là..."

"Alors Gusaï Sama, j'ai ouï un vieux cerf bramer... je ne pensais pas que c'était saison de chasse... quelque facheux?" :twisted:

"Un petit souffle au coeur? Parlez en confiance!" :twisted:

El Sarazin

Ha ha ha!
Quelque soit la situation, vous arrivez toujours à me dérider!
Sachez que ce n'est point un problème qui concerne la magistrature, en fait, c'est mon passé qui vient me saluer de temps en temps...

Yoman

Une feuille volante est maladroitement glissée dans la reliure d'un livre de chevet déchiqueté puis abandonné dans la sordide chambre d'une glauque maison de passe. On peut sentir une forte et oppressante odeur de pourriture marine...

"Mon aimé,

vous ne m'avez sans doute pas pardonné depuis...

J'ai grugé les dieux mais ils sont toujours bien fielleux et fripons. Ils ont trouvé de singulières chaînes pour entraver ma course mais qu'importe et à bon entendeur, je reste le sournois larron d'une foire que j'ai toujours choisie... Que dis-je? Une foire? Non un cocasse carnaval d'hommes masqués qui n'en finissent pas de défiler en récitant des couplets pathétiques et délavés au sujet de l'âme, de l'amour et surtout de l'honneur. Quel spectacle! J'acquiesce sans fin tandis que je ricane par devers moi.

Ma Dame, vous savez je fus toujours un étranger en ce royaume des merveilles mais aussi des bassesses . Je ne suis pas de ce lieu... et je vous aimais vous ainsi que celle qu'il me faut bien appeler "ma fille".
Je vous aimais jusqu'à lutter contre la funeste trame défigurée qui tissa nos existences à la fois si proches et si lointaines. Nous ne comprîmes et ne pûmes exprimer nos sentiments réciproques qu'au cour d'une funeste nuit qui scella à jamais notre destin... et si je pouvais revenir en arrière!

Alors Mon Unique Dame, oui c'est bien moi qui ai assassiné "notre enfant" mais ce fut miséricorde et ce fut aussi le dernier geste d'un coeur condamné... ce qui sans doute n'excuserait rien pour les reptiles."

Celui qui rôde au seuil des maisons de joie des honnêtes, vertueux mais surtout honorables Samouraïs.

Les Mâchoires de La Mort pris dans le temps qui file trop vite
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Episode 7 La Guerre de l'Opium

Le Squigg est passé meneur.

Yoman

"Si les dieux ignorent mes prières sous prétexte que j'ai été souillé par le sang de l'ennemi, je ne peux rien y faire, si ce n'est de poursuivre mes actes de dévotion sans me soucier de la souillure.
Même si, comme on le dit, les dieux n'aiment guère la souillure du sang, j'ai pour ma part une attitude qui m'est propre.

Je n'oublie jamais mon heure de prière quotidienne. Et même si sur le champ de bataille, je suis éclaboussé par le sang ou si je trébuche sur les cadavres gisant à mes pieds, j'ai confiance en l'efficacité de mes prières adressées aux dieux pour obtenir le succès militaire ou m'assurer une longue vie. "

Hagakuré
:twisted:

Le Squigg

De retour de leur pérégrinations respectives (sauf Gichin et les jumeaux Shiba), les magistrats se remettent au travail.
L’annonce de l’assassinat de Vigilante commence à se répandre dans tout Ryoko Owari et vient ajouter à l’attaque des entrepôts d’opium son lot d’inquiétude et de tension. On pourrait presque la sentir palpable…

Le lendemain de leur retour, ils reçoivent la visite de AKODO Soichiro, un yojimbo de la magistrature envoyé par DOJI Satsume pour palier au manque laissé par la disparition tragique de HIDA Kashiga Bu.
Sa beauté tranchait étrangement avec la terreur qu’inspirait son regard.
Alors qu’il se présentait au magistrat GUSAI Kyoshiro avec emphase, DAIDOJI Nakumi quitta promptement la pièce laissant derrière elle une volute de parfum de fleurs des champs mêlé de mépris.

Nakumi décida de se changer les idées et vagabonda dans l’enceinte de la magistrature en quête de quelconques havres de solitude.
Au détour d’un couloir, sa nuque la picota légèrement.
Elle s’attarda quelques instants ert surprit un commérage de premier ordre entre deux servants !
« Des plumeaux rouges protègent les fermiers et les champs de pavot qui ceignent la ville. Les hommes d’Incisif, le marchand, se posent d’ailleurs beaucoup de questions concernant ces déplacements de la garde tonnerre. Incisif en est tellement nerveux qu’il a engagé Colombe, un ronin de renom. »
« Tu m’étonnes ! En plus, il paraît que « Le vent » a encore frappé ! Si tu veux mon avis, ils ne l’attraperont jamais ! »


En l’absence remarquée de Nakumi, Kyoshiro se charge de mettre le yojimbo du clan du lion au courant des affaires courantes.
Et la journée se passe …entre coups de tampon pour les licences et rédaction de rapports…

Vers la fin de journée, Nakumi revient à l’office et fait part de ses « découvertes » à son supérieur et ami, Kyoshiro.
Sur le trajet que les magistrats empruntaient pour rentrer aux appartements, une bande de samouraïs bayushi « en manque » déclenchent une altercation en arguant du fait que la pénurie va de la responsabilité des magistrats qui se « sucrent » au passage.

Soichiro met fin a la discussion houleuse en coupant la main d’un Bayushi particulièrement vindicatif envers Kyoshiro...Incident clos…
Durant la nuit, les magistrats sont réveillés par le glas de la ville indiquant une alerte majeure.
Se ruant a leurs fenêtres, ils distinguent au loin un panache d’épaisse fumée blanche surmontant une immense luminosité rougeâtre.

Les magistrats se rendent immédiatement sur les lieux et constatent que les champs d’opium ont été brûlés. Et que les hommes du feu s’affairent déjà a leur besogne.
Des corps de gardes tonnerre gisent sur le sol. Et l’ensemble des cavaliers a perdu toute cohésion, c’est la débandade.
MIRUMOTO Kenshin prend la direction des opération d’extinction du feu n’hésitant pas a mettre la main a la patte pour porter de l’eau ou user de la batte a feu (une batte dans chaque main dans le pur style Mirumoto !)

Mais alors que les cloches s’étaient tu depuis quelques minutes déjà et que le feu de champ était à son apogée, elles retentirent une nouvelle fois, provenant cette fois ci du quartier des pêcheurs…

Kyoshiro, Nakumi et Seijiro filent sans attendre vers les lueurs rouges grandissantes.
Ils arrivent sur les quais.
Devant eux, l’épave d’un bateau gisant par quelques mètres de fond et un ballot de forme sphérique emporté par le courant.
ET SOUDAIN !…une chose vint violemment leur percuter les tympans !

…Le silence…

Pas âme qui vive.
Nos amis décident de se rendre à la capitainerie où ils trouvent le gardien de nuit.
Après consultation des registres, les magistrats constatent que le navire qui a coulé n'était pas répertorié...
L’interrogatoire tourne court. Le gardien subit un flash-back d’opium qu’il s’était envoyé plus tôt dans la soirée…question de rhumatisme, vraisemblablement…
Les pupilles ouvertes comme des shakras, le gardiens sourit bêtement aux magistrats…
Tant bien que mal ils arrivèrent, entre deux moments de lucidité, à le convoquer le lendemain à la magistrature pour approfondir l’affaire.

Soichiro se propose pour surveiller les quais pendant la nuit. Il sera relevé plus tard dans la nuit par Kenshin.
Le lendemain matin, Soichiro se rend sur les quais avec de quoi ravitailler Kenshin de sa nuit fraîche, suivi plus tard par les magistrats.
Les questions sont là mais les réponses semblent avoir déserté les pontons…

Kyoshiro demande a un des marins présents de plonger là où le bateau a sombré afin de déterminer de quelle façon a coulé le bateau.
Le jeune marin plonge, motivé par le tintement de quelques piécettes…
A son retour, il leur décrit donc le spectacle :
Le navire a été éventré par le milieu et certaines parties du bateau semblent noircies…
Les magistrats rentrent à la magistrature.
Un groupe de marins affables s’enfuient soudain a leur approche.
Kyoshiro décide de les suivre discrètement.
Au bout d’un certain temps du jeu du chat et de la souris autours des entrepôts, ils parviennent à les serrer. C’étaient des marin du clan de la mante et Kyoshiro sentit qu’il pouvait tirer son épingle du jeu en jouant la carte de la fraternité de clan…
Les questions fusent au sujet de la soirée et les langues se délient …à la vu de quelques pièces
Et une réponse tombe enfin…
« Vous devriez allez voir Crevette, il a vu des choses hier soir… »…

les magistrats s’attardent au QG de la garde tonnerre pour avoir une entrevue avec Shosuro Jocho.
C’est un commis qui les reçoit et leur indique qu’ils pourront trouver Jocho en fin de journée.

De retour à la magistrature, les magistrats constatèrent que le travail des greffiers de la ville avaient augmenté de façon alarmante du fais du chaos grandissant qui s’épandait en ville…

Kenshin, voyant le moment opportun s’empressa d’aller voir Yogo Osako pour lui proposer l’aide des greffier de la magistrature d’émeraude qui n’étaient, eux, que peu atteint pas la charge de travail supplémentaire que causaient les troubles de la pénurie d’opium.

L’un de nos magistrats lance à la volée :
« Il faudrait aller voir le gardien de la capitainerie… Mais au fait…il ne s’est pas présenté comme convenu ! »
Kyoshiro : « faites le venir ici immédiatement ! »
Deux greffiers s’exécutèrent.

derrière la porte.
Kenshin offre donc les services des greffiers de la magistrature d’émeraude.
Mais l’entretien ne s’arrête pas là :
Kenshin lui fait part de ses inquiétudes quant à la sécurité de la ville vu l’état de manque de certains samurai au service de la ville.
Osako fait totalement confiance a Shosuro Jocho pour régler efficacement le problème.


Osako explique que le geste du yojimbo du lion a été interprété non pas comme un geste de défense mais comme un acte réfléchi, délibéré destiné à assouvir de cruelles pulsions.
Elle ajoute toutefois qu’une solution a été trouvé concernant le tranchage de main intempestif de la veille.
« Nous considérons que votre yojimbo n’a pas su, par maladresse, éviter la main du samurai qui s’est écroulé sur lui. »
Kenshin sachant la proximité de Soishiro, tanta d’arrondir sérieusement les angles pour éviter le pire si cela devait lui venir aux oreilles.
Ce qui fut fait….
Soichiro fit irruption dans le bureau de Osako, les yeux injectés de sang, la main au daisho…
Osako se mit en position de iaijutsu…

Soichiro fut le premier a baisser les yeux.
Il sortit de la pièce avec rage.


Kenshin et Soichiro, avec l’accord de Kyoshiro, décident de prendre contact avec Colombe au sujet de son contrat avec Incisif pui d’aller rendre visite à Iuchi Sakado de la licorne et à Kitsu Senshi du clan du lion.

Iuchi leur apprend plein de chose sur le adorateur du seigneur lune et les adeptes du culte du serpent. Mais elle est vite prise pour un illuminée aux yeux des magistrats.

Kitsu Senshi, les accueille, avec peu de gentillesse. Ils n’en apprendront rien.


Yogo Osako convoque Kyoshiro et lui fait part de nouvelles alarmantes : Le gardien de la capitainerie a été tué d’un coup de tanto dans le bas du dos, puis égorgé.
Osako voit dans ce crime la signature des ninjas…et fait part de ses inquiétudes à Kyoshiro.
Elle profite de l’occasion pour le mettre en garde du fait de l’impétuosité malvenue de certains membres la magistrature d’émeraude qui pourraient chèrement le regretter…

La fin de la journée s’annonce et les magistrats retournent au QG de la garde tonnerre pour rencontrer Shosuro Jocho qui les reçoit enfin.
La nervosité est presque palpable et les gardes tonnerre sont sur les dents.
Il leur assure que la sécurité de la ville n’est pas en péril pour l’instant et que les magistrats peuvent aller se détendre….
Pourquoi pas à l’île de la larme….

El Sarazin

En effet, nos efforts afin de démêler la situation et d'empêcher cette poudrière de sauter nous ont encore mené à l'île de la larme!

Je partis en compagnie de Daidoji-san à une des tavernes de cette ile afin de discuter avec la-dite crevette, bushi du clan de la mante.

Après quelques verres de saké, nous entamions une discussion sur le bateau, il nous a été révélé que les hommes qui ont récupéré les ballots du bateau coulé étaient ceux de Korechika!
De plus, nos soupçons au sujet d'une attaque du bateau par la magie ont été confirmés (enfin pas tout à fait).

Bref, ayant fini la discussion, nous avons aperçu Magda (une gaijin d'apparence mais une rokugani dans l'âme), la tenancière de l'établissement d'en face: "la maison des histoire étrangères".
Elle nous invita Daidoji-san et votre mante bien-aimée à consommer quelque liqueur, la dame Daidoji fut très intéressée par un spectacle de kabuki.

Pendant ce temps, je restai discuter en privé avec la belle Magda (et je pense pas être le seul à penser ça) dans ses appartements.
Le spectacle de kabuki se terminant, je revins à la rencontre de Daidoji-san avec un objet o combien intéressant:
le journal d'Ashidaka Naritoki notre prédécesseur!
Sur ces entrefaites, nous revînmes à la magistrature...

Bloodymarry

Déjà quelques éléments qui peuvent avoir leurs importance et qu'il ne ma pas semblé lire :

-Les champs qui ont brûlés ne sont dans aucun registre , ils n appartiennent a personne d’après les papiers , et au gouvernement selon josho. Le bateau non plus n'appartient a personne, d’après le confrère de gusai , il y a souvent des bateaux de ce genre (fantôme,dans aucun registre) qui transite par ce fleuve , chargé d'opium .

-Les gardes tonnerre qui gardaient les champs et qui se sont fait découper , l'ont été par d'autres gardes tonnerre(?!?) .

-Les gens commencent à crever dans la rue du manque d'opium.

Pour en revenir a la suite de notre enquête :

Apres avoir eut des informations de josho quand au bon état de la garde tonnerre et lui avoir assuré le soutien de la magistrature, il nous restait a éclaircir certains points.
Il fallait savoir ce que savait Incisif le marchand, pourquoi avait il embauché Colombe (qui avait mystérieusement accepté après avoir refusé de travailler pour nous).

Apres s'être fait posé un lièvre, les magistrats décidèrent de le surprendre avant qu'il ne les évitent a nouveau, donc arriver a 7 h pour un rendez vous a 9h a son entrepôt. Son palanquin arriva vers 7 h et il rentra prestement dans son antre, les magistrats se décidèrent alors a rentrer tout en surveillant les sorties pour ne pas qu’il s’échappe.

Au moment ou les samouraïs arrivent a la porte, celle ci s'ouvre, c est incisif qui surpris en voyant Gusai derrière la referme aussitôt. Apres avoir force la porte, il se retrouve face aux magistrats et tente de s enfuir par deux fois, une vigoureuse clé de bras l'empêche alors de tenter une troisième fuite.

Et la incisif craque, sous ses dehors arrogant c est en fait un gros lâche, qui nous sert toutes les informations sur un plateau tant que l'ont appuie la ou ça fait mal (au sens propre comme au figuré) .

Résultat : Il se sent menace depuis que seryoku a perdu ses entrepôts, il dis qu elle est finis et qu elle cherche a se venger, il a pris colombe en tant que Yojimbo, que le bateau était a korechika , que son cousin subtil sait beaucoup plus de chose et qu'il faut aller le voir. Il nous dit qu'il est fini dans cette ville et qu'il va s'enfuir. Il nous donne aussi le lieu ou est raffiné et stocké l'opium .

Au final nous le laissons s'enfuir pour qu'il aille se faire pendre ailleurs.

Ca sera donc au tour de subtil de recevoir notre visite.

Nous le trouvâmes assez facilement du coté des dock , sur son territoire, après l’avoir isolé dans sa cabane , il s'avère qu'il ne parlera pas , il est beaucoup moins impressionnable que son cousin au final , une seule personne pourra lui délier la langue : Pitoyable.

Aussitôt embarqué a la magistrature, il est "interrogé" par notre bourreau personnel et la on apprend pleins de choses :

L'intégralité des champs d'opium autour de la ville appartient au gouverneur, assurant l'approvisionnement sur tout rokugan. (après la j’ai un trou sur ce qu il nous appris d'autres)

Pour finir je crains la réaction de sa protectrice, on la quand même torturé, il va marché beaucoup moins bien après.

Ombredragon

Pour compléter les notes de mon estimée collègue de la Grue...

L'heimin Incisif, alors que nous avions décidé de le rencontrer à tout prix, s'est montré fort surpris, et contrarié, de nous trouver à la porte de son commerce si tôt le matin.
Essayant de se soustraire à l'entrevue, pourtant prévue, il a été nécessaire de le retenir. Ses paroles ont alors dérapé ; vulgaire, méprisant, et au-delà de sa place d'heimin, Gusaï, Akodo, Daidoji et moi-même avons dû lui rappeler l'ordre céleste dans l'Empire.
Ce poussah s'est alors mis à parler, rongé par la peur pour sa vie, et devant l'ire normale de 4 Samuraïs insultés.
L'heimin Incisif a donc couché par écrit en divers documents ce qui suit :

- la bâteau non enregistré coulé la veille dans le port appartenait à son protecteur, Bayushi Korechika, et transportait de l'opium raffiné, autrement dit à fumer. Ces ballots d'opium venaient de Itsu Yumura, un village proche de Ryoko Owari, appartenant à Bayushi Korechika, où l'opium est raffiné, puis envoyé à Ryoko Owari, et de là vers les terres des Clans du Crabe, du Scorpion et des clans mineurs.
Il attribue l'attaque du navire à Soshi Seiryoku, dont les affaires ont été détruites avec la mort de l'heimin Vigilante, chute qu'elle attribuerait donc Bayushi Korechika et dont elle aurait, logiquement, décidé de se venger.
A ce titre, craignant pour sa vie, Incisif avait dernièrement engagé la ronin Colombe pour le protéger personnellement.

- à propos des champs ayant brûlé autour de Ryoko Owari la veille, il invite à aller s'adresser à l'heimin Subtil, son cousin, dont le protecteur est la Gouverneur Shosuro Hyobu.

Suite à quoi nous avons décidé de rendre sur le champ viste à l'heimin Subtil. La raison étant, je le rappelle, que son cousin Incisif a écrit cette note avant de.. disparaître, craignant pour sa vie.
Le mépris et le ton déplacé de l'heimin Subtil nous ont conduit à replacer les choses comme pour son cousin. C'est à ce moment-là qu'il a laissé échapper que "la magistrature d'émeraude était corrompue et cherchait à s'engrosser sur le dos des marchands de Ryoko Owari en profitant des cartels et du système".
Accusation grave, et mouillant par contrecoup l'heimin en question à ces cartels, lui qui semble donc connaître si bien ce "système"...
Les demandes premières d'explications se sont alors transformées, de ce fait, en interrogatoire, qui n'a rien donné.
Le trafic d'opium raffiné inonde tout Rokugan, et à ce titre il est du devoir et des attributs de la magistrature d'émeraude d'enquêter pour protéger l'Empire d'Hanteï de ce fléau.
C'est pourquoi l'heimin Subtil a été arrêté et conduit dans les murs de la Magistrature où l'eta Pitoyable l'a mis à la question, et en a tiré ce qui suit :

- les champs d'opium autour de Ryoko Owari appartiennent personnellement à la Gouverneur Shosuro Hyobu. Elle pense elle aussi actuellement que Soshi Seiryoku s'attaque à elle par vengeance.

- la production de ces champs sert, avec une façade d'opium médicinal, à approvisionner les Clans de la Grue, du Lion, et la cité impériale Otosan Uchi. Pour se faire, le Clan de la Mante prête son concours.

Soyons bien d'accords. Les accusations d'heimin, dont un est en fuite après nous avoir fait parvenir ces confessions (Incisif), contre des Samouraïs, dont certaines et certains sont de hauts dignitaires, ne sont absolument pas officiellement recevables.
L'interrogatoire de Subtil, heimin, est dû à la piste donnée par son cousin Incisif, heimin lui aussi. Aussi bien qu'à l'attitude déplacée et irrespectueuse de l'ordre céleste dudit Subtil.

Nous possédons aujourd'hui des informations, certes. Mais il faut savoir et décider lesquelles utiliser.
Je souhaiterais donc que nous nous entretenions toutes et tous rapidement, car l'arrestation de Subtil ne va effectivement pas tarder à provoquer une réaction, et la magistrature d'émeraude regroupant actuellement plusieurs honorables samouraïs il est je pense nécessaire d'être ensemble d'accords sur la démarche à suivre, le dernier mot revenant à Gusaï sama après avoir écouté nos conseils et points de vue.

Les choses, bien utilisées et bien présentées, peuvent nous aider dans notre combat contre l'opium, quand bien même ce ne soit pas une mission officielle et prioritaire donnée par le Champion d'Emeraude.
A défaut, elles provoqueront ce que craint de voir arriver, à juste titre certainement, la Magistrate Daidoji Nakumi san.
Personnellement, je sais ce que je pense de tout ça. Et vous?...

Yoman

Shosuro est rentré discrètement dans le hall de la magistrature.
Ses vêtements portent la marque d'un long voyage, il arbore un masque noir au motif ambigu qui dissimule la moitié gauche de son visage. :?
Il s'est installé nonchalamment en seiza dans un coin de la grande salle.

Il a écouté attentivement le discours des magistrats sans trahir un quelconque sentiment, tout en grappillant avec ses baguettes quelques grains de riz dans un petit bol qu'un serviteur lui a apporté. Son katana est devant lui prêt à jaillir, toujours enserré dans son fourreau... trois pompons sont étalés sur le tatami.

Quand tous ont parlé, il redresse la tête puis salut Gusaï Sama et Daïdoji San. Il ignore Mirumoto et le Samouraï du Lion qu'il ne connaît pas. Il parle posément ne quittant pas son seigneur des yeux:

"Kyoshiro,

Je suis revenu des terres de mon clan où j'avais une affaire personnelle à régler. Je ne suis pas rentré directement car auparavant j'ai voulu me promener en ville pour apprécier en personne l'ambiance. Je ne sais pas encore tout mais je voudrais juste m'expliquer de vive voix avec vous et en présence des autres pour reposer certaines choses qui concerne à mon sens la magistrature entière.

Je pense que notre fonction est très claire. Nous sommes ici avec un rôle de tierce partie afin de veiller à ce que l'ordre règne. Nous avons peu de moyens (financiers, militaires et politiques) en propre. Nous avons par contre, un grand poids symbolique en tant que représentant de la justice de l'empereur. Dans cette optique si notre action est soutenue par le pouvoir en place, nous pouvons disposer d'importants leviers... par contre si nous nous plaçons en porta faux vis à vis de la puissance politique nous ne sommes plus rien. Certains amoureux de belles conceptions cristallines de la société humaine voudraient peut être qu'il en soit autrement, mais le monde dans lequel nous vivons ne les a jamais attendu pour poursuivre sa route. Rokugan ne s'est pas bâti en un jour, il s'agit de l'agrégat des multiples passions des êtres humains qui vécurent et vivent encore dans ses frontières. Je vous ré explique tout ceci en préambule afin de remettre dans leurs contextes nos actions et leurs conséquences probables.

Oui, le savoir est le pouvoir.
Le fait d'avoir recouvré le journal d'Ashidaka est de ce point de vue un don des dieux ainsi que les aveux de Subtil et d'Incisif.
Oui, le savoir est le pouvoir par contre ce savoir a beaucoup moins de valeur si les intéressés savent que vous savez.
Oui, le savoir est le pouvoir par contre ce savoir vaut en définitive moins que rien si vous êtes en plus à la merci de ceux que vous avez démasqué.

Le savoir n'est plus le pouvoir alors, et il peut même devenir fatal si l'on n'y prend garde.
Ce savoir là permet, dans le meilleur des cas, l'ouverture d'une petite fenêtre dans une conscience obtuse...

Assez parlé de savoir, je vais peut être déplaire pour la suite mais j'ai l'habitude. Préparez vos oreilles à un discours stupéfiant pour certains.

Samouraï, la loi cela n'existe pas et le tamponnage des documents officiels, activité plaisante s'il en est, n'a aucune signification concrète.
Nous sommes de simples acteurs dans la grande comédie qui permet l'emprise de quelques uns sur la multitude.

Samouraï, la vérité nue cela n'existe pas. La vérité émerge toujours d'un compromis entre l'ensemble des partis impliqués.

Je sais que sur cette grande scène, certains ont la fibre artistique, mais ceci posé vous comprendrez que l'arrestation de Subtil fut une erreur.

Cessez de faire les dupes!

Nous ne sommes là que parceque l'on veut bien de nous. Nous avons su nous faire respecter, mais cela ne signifie pas que nous pouvons manquer de respect à n'importe qui. L'arrestation de Subtil va se payer et cette fois, il n'y aura que peu de préavis et encore moins de forme en un simple retour à l'envoyeur. Nous risquons à cette occasion de faire, et c'est rare dans l'empire, l'unanimité contre nous.

Quand à...

Lutter contre le trafic de l'opium! La Lune! Décrocher la lune! HAHAHAHAHA!"

Shosuro ricane férocement en cet instant et ses yeux luisent fugacement.
Il reprend alors le ton qui était le sien quand il commença à parler:

"Certains diront mais à quoi servons nous? N'y a t'il nulle tâche digne à accomplir? Dois-je me faire Seppuku? Non Sens!
Je reviens au début de mon discours... "veiller à ce que l'ordre règne".
L'ordre du marécage, oui peut être parfois, mais c'est cet ordre qui permet à certaines petites personnes comme votre soeur de vivre pour voir ses enfants grandir à l’abri des monstres qui trop souvent ont un visage humain... C'est cet ordre qui permet parfois d'avoir véritablement une conduite honorable, la seule celle qui est le fruit du "en connaissance de cause".

Dans ce cas ci, il faudrait que nous oeuvrions à faire cesser la guerre qui couve dans les murs de Ryoko, avant que trop de personnes précieuses n'en fassent les frais tandis que les démons sourient au delà du mur. A mon sens si nous démasquons insaisissable nous aurons fait un grand pas. Enfin qui sait Kyoshiro j'aurais peut être des choses à vous confier en privé cette fois et qui sait vous aussi à moi?

Verrons nous tous le lendemain?"

Shosuro se redresse pour finir en usant de son sabre comme d'une canne, il fixe l'assemblé et sa voix devient alors glaciale:

"Mais en fait, si vous estimez que le but de notre présence ici est de faire tomber mon clan dans l'intérêt d'on ne saura qui, en ce cas et en toute franchise je vous le dis nous risquons de ne plus nous retrouver. Cela en dépit des sentiments que je puis éprouver pour certains d'entre vous. Je ne servirais plus de caution à quiconque céans."

Il s'arrête, opine un temps le chef et rajoute presque plaintivement à l'adresse de Kyoshiro:

"Rappelez-vous de notre chemin ensemble… moi je m’en rappelle et en cette minute je veux y croire encore!"

El Sarazin

Dites-vous que je n'ai pas oublié que le chemin parcouru, j'ai entendu la voix du scorpion qui est sage...Mais dites-moi: lors des différentes guerres contre l'outremonde, n'avons-nous pas était au bord de la défaite? La victoire n'était-elle pas qu'un doux rêve?
Ne vous inquiétez- donc pas, j'ai d'autres priorités à part l'opium, je dois remettre la ville sur pieds, après...j'aviserais!

A ce moment-là, je tiendrais conseil avec tous mes magistrats et je déciderai quoi faire.

Yoman

La main droite de Shosuro pétrit nerveusement deux billes. Un demi sourire amer circule rapidement sur ses demis lèvres. :?

Il rajoute tranquillement à l'adresse de Kyoshiro:

"Bien, quoi que je dise en somme cela ne sert à rien puisque vous ne m'entendez pas plus aujourd'hui qu'hier, les mots peuvent plairent mais le sens échappe. C'est notre fortune, ou notre infortune à tous que vous ne sachiez taper du poing sur la table à propos."

"Bah même les dragons ont une raison de vivre tandis que le scorpion ne meurt jamais tout à fait et la mante, la mante il faudra bien qu'elle jette l'ancre..."

"Quand à la fable présente, il sera bien sage en vérité celui qui pourra prédire ou tout ceci nous mènera. Je vois pourtant- et il contemple un temps ses deux billes noires et blanches qui apparaissent papillonnants entre les doigts de sa main- beaucoup de douleurs pour certains avant que tout ne s'achève."

"Y sommes nous? Peu importe...Ah! Ah!" :?

El Sarazin

Kyoshiro sourit:
"Vous êtes sur que je ne vous entend pas plus aujourd'hui qu'hier?
Moi, je pense que les rôles sont inversés mon cher ami!
Car mon discours lui, a bien changé, et mon discours reflète ma pensée."
Kyoshiro s'en retourne préparer le départ de sa soeur.

Ombredragon

Shosuro san, si vous m'aviez écouté, j'ai bien dit que contrer le trafic illégal d'opium n'est pas une mission prioritaire donnée par le Champion d'Emeraude.
Il se trouve que les faits, et d'anciens choix, nous ont conduit à ceci. Aucun n'est de mon fait, mais au-delà de tout, nous portons le même Mon d'Emeraude. Ainsi je reste aux côtés de la magistrature et n'ait pas encore reculé d'un pas pour m'en désolidariser.
Au total, je suis d'accord, ce combat contre l'opium revient à vouloir décrocher la Lune, et au final nous le voyons dans les rues, fait bien plus de mal que de bien dans notre mission de préserver l'ordre, comme vous l'avez dit.

Yoman

Gichin rattrape au vol ses billes et se tourne vers Mirumoto:

"Mirumoto San, j'ai exprimé ma pensé comme vous nous le demandiez et vous me verriez ravis de constater qu'elle suit un cour parralléle à la votre...

Je vous crois parfois emporté par je ne sais quelle fiévre légaliste qui semble vous oter tout sens commun. Nous nous entendrons pourtant, mais ce ne sera peut être pas toujours comme vous le souhaiteriez. "
:?

Yoman

Shosuro passe devant la salle d'arme y entendant du bruit il glisse sa tête dans l'entrebâillement. Il y voit la petite soeur de Gusaï en train de répéter un kata avec ses deux kamas. Il entre en tornade un demi visage scandalisé:

"Oh, ma mie ou pensez vous aller avec ces, ces choses,- il pointe les deux faucilles-, aux champs ou à la guerre. Tenez, vous avez la larme à l'oeil, vous vous êtes sans doute encore meurtrie les mains, que vous avez si délicates, sur leurs rugueuses poignées! Et les postures de wakizashi que je vous avais montré!"

"Morsouffle! Satanés pratiques des îles!"

Il s'arrête un temps et regarde la petite fille plus attentivement.
Son rictus grognon se décompose et il la contemple avec sollicitude.

"Qu'y a t-il petit ange? Excusez-moi si je vous parle durement, j'ai tant soucis de vous parfois!"

L'enfant ne se déridant pas, il interroge inquiet:

"Mais enfin qu'y a t-il?"

Elle répond alors d'une petite voie:

"Mon frère m'a dit que je devais partir d'ici... et bien moi je ne veux pas. "

"Il craint pour ma sécurité, et lui alors, qui veillera sur la sienne si je ne suis plus là!"

Elle prononce cette dernière phrase d'un air farouche.

Shosuro la fixe puis finit pas ajouter d'une ton rassurant:

"Allons, allons tout ceci n'est qu'enfantillage. Kyoshiro devra bien comprendre qu'il ne sert à rien de courir si vous ne pouvez vous cacher.
J'ai quelques espoirs qu'il m'écoute et vous verrez que vous pourrez rester à ses côtés. Nous faisons tous des erreurs, le tout est de savoir agir avant qu'elle ne transforment en des fautes bien plus graves..."

Il lui adresse un dernier sourire pour se replier circonspect dans sa chambre.

El Sarazin

Vers la salle d'arme:"Vais m'entraîner aux kamas et au lancer moi...Ah!tiens, cher scorpion, vous vous entraîniez? Vous avez l'air...indéchiffrable (pour changer)..."

Yoman

Shosuro grommelle en agitant la main:

"Si ce n'est pas misère que de faire sangloter sa petite soeur!"

"Malheur! Malheur!"

Il se calme et ajoute en traînant la patte dans le couloir:

"Il ne tient qu'à vous que la situation présente n'évolue sous de biens meilleurs auspices.

Vous avez dit que nos rôles étaient inversés, mais moi je n'avais rien à perdre et j'avais mûrement réfléchi aux conséquences de mes actes avant. Il suffit, je ne veux pas parler plus, j'ai dit beaucoup quand je suis rentré et plus sans doute que je n'aurais du...

Vous êtes notre seigneur et j'ai mon idée sur comment nous tirer avantageusement de l'impasse ou nous sommes mais voilà il y a la fierté Samouraï! Et celle la, quand on ne parles pas en plus des manigances de certains..."

Il souffle et toussote:

"Nous nous verrons tous ce soir pour décider de la course à suivre. Je veux vous entendre donner votre avis à vous, avant de donner le mien parceque j'espère que de vous même vous arriverez aux mêmes conclusions que moi!"

La vie est précieuse quand on a l'amour."

Il lorgne du masque vers la salle d'entraînement pour ensuite se glisser furtivement le long du corridor.

El Sarazin

"Bon ben je pense que je vais ranger les affaires de ma petite soeur...
Heureusement que j'ai pas encore écrit à tante Gusai Tayuya, elle m'aurait sans doute tordu le coup pour la faire se déplacer pour rien..."
Modifié en dernier par yoman le 18 juillet 2007, 22:38, modifié 2 fois.
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

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Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

La suite, hé oui, malheureusement elle a dut se disjoncter en milles petits éclats, aussi vite perdu qu'oublié.
Il y avait encore beaucoup de bons passages, et je ne parle pas du final qui tourna, ah, qui s'en rappele encore.

Ce qu'il y avait de bien c'est que tout le monde participait et faisait vivre la discution, un peu trop peut être parfois, mais c'était bien cool tant que ça dura.

Allez qui sait et une petite complainte sur l'ours:

"Dans la montagne vivait un ours peu affable qui n’aimait rien tant que de gloutonner et de régner en seigneur et maître sur l’ensemble des créatures de cette terre abandonnée. Hors donc un discret colibri vint le chercher dans son antre, en craignant d’y laisser ses plumes, pour lui dire que le Rois des animaux le mandait en sa cour. Grognon et rochon l’ours prit la piste, il n’aimait pas quitter ses cimes austères pour en rencontrer d’autres dont il se gaussait intérieurement de la faiblesse. Il partait également avec un secret désir de trouver quelque femelle assez large pour chauffer ses valeureux os dans la longue nuit hivernale quand souffle la terrible bise.

Dondolinant de la tête, il entra impassible dans la demeure du Lion pour rouler de la patte puis se retrouver mêlé à une étrange assemblé qui fut envoyé pour enquêter sur une affaire louche de trafic de miel. Là je vous le donne en mille, l’ours goûta fort peu aux ramages des frêle créatures qui l’environnaient. La chair tendre des villes était à son goût mais le vin lui taquinait le gosier qu’il avait rugueux à force de mastiquer les vieilles roches, les grouses et les scolopendres alpins. Des râles et grincheries croissaient en son âme sourde et une obscure rancune semblait le consumer jour après jour.
La dent lourde, il butta sur un oisillon qui le pinça en retour. Le ventre malade, la langue jaune il se dressa sur son séant et griffa furieusement la crinière d’un lion en promettant qu’on ne l’a lui conterait plus.

Prenant ses nippes et ses nappes, il voulait s’en crisser le tablier lors qu’au dessus de sa tête planait une sure camarde. Oh ! Oh ! L’ami voulait encore planter les crocs dans une savoureuse tranche de bon sanglotin… et le malheureux scella ainsi son sort. Le destin voulu qu’il culbute au sortir d’un troquet au beau milieu d’une meute de loup qu’il envoya illico voler de droite de gauche en de majestueux crochets de ses larges paumes griffus. La bataille faisait rage autour de lui tandis que tombaient les plus hardis prédateurs.

On dit qu’il est mort là sans s’en rendre compte tout a fait comme à son habitude, mais vous savez, c’est de lui dont on se souviendra bien après que nous ayons tous été oubliés. "

Et n'oublions pas le Bushido et ce n'est pas moi qui le dit:

"Bushido signifie la volonté déterminée de mourir. Quand tu te retrouveras au carrefour des voies et que tu devras choisir la route, n'hésite pas : choisis la voie de la mort.

Ne pose pour cela aucune raison particulière et que ton esprit soit ferme et prêt. Quelqu'un pourra dire que si tu meurs sans avoir atteint aucun objectif, ta mort n'aura pas de sens : ce sera comme la mort d'un chien.

Mais quand tu te trouves au carrefour, tu ne dois pas penser a atteindre un objectif : ce n'est pas le moment de faire des plans.

Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons ou si nous faisons des projets nous choisirons la route de la vie.

Mais si tu manques le but et si tu restes en vie, en réalité tu seras un couard.

Ceci est une considération importante.

Si tu meurs sans atteindre un objectif, ta mort pourra être la mort d'un chien, la mort de la folie, mais il n'y aura aucune tache sur ton honneur.

Dans le Bushido , l'honneur vient en premier.

Par conséquent, que l'idée de la mort soit imprimée dans ton esprit chaque matin et chaque soir.

Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit aura trouvé une demeure stable dans ton âme, tu auras atteint le sommet de l'instruction du bushido".
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

D’un gîte océanique, Gichin a assemblé milles perles et coraux pour consteller le cadre d’un fin portrait destiné à emporter un peu de lui en place et lieu ou ça compterait un peu. Des sirènes y combattent de sombres guerriers tandis qu’un grand sabre le ravage en son centre constellant d’écarlate l’étendue bleue déchaînée, pourtant dans ce maelstrom un frêle esquif entraîne sauf un homme sans visage la garde au cœur dans la tourmente. Une écume de crâne assiége son navire, mais on croit distinguer en son entour un assemblée insectimale qui s’échine à s’élever vers un astre dans le coin à l’extrême gauche ou on pourrait croire que se trouve quelque case à dieu, pâle lumière dans la clarté glauque.

« Faire ce premier pas au dessus des gouffres marins sous la garde d’un digne capitaine d’obsidienne dont nous évoquons tous la pensée à milles facettes! Serons nous hommes ou badins quand on nous noiera dans le ventre de la bête! »

S’y joint une lettre scellée puis encore contre scellée, il scintille dans les roses dessinées une sourde menace à importun, quelque discret parfum de suaire pour celui qui n’aurait été mithridatisé au berceau… :twisted:
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SquigSan
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par SquigSan »

J'ai enfin tout lu...
Dans ma fierté, j'avais oublié que nos joueurs étaient formidables...
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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Masque de mort :evil2: , qui en dépit de tout ce que l'on lui souhaita n'a point passé le seuil, se tient dressé en l'obscure proue d'un esquif mené par un saoul capitaine nomé fatalité. Il s'adresse aux gouffres marins sombres et fumeux puisqu'il n'est nul compagnon d'infortune assez ferme pour tendre l'oreille du haut de la dunette. Une étoile du nord pour seul témoin entend à peu prés ce discour:

"Ah! C'est croire, mais enfin, qu'avant même les méchants faillissent jusqu'aux dieux mêmes!
Tout fut emportés en une grande lame mais moi je me souviens, je me souviens encore...
Il fut temps ou de ces larges envolés de sabres bien dessinées par des destins félons nous n'avions que faire!
En cette ére de géants, nous allions tel bandins par la terre défier les plus fourbes lames sans espoir de succés!
Il n'y avait pas de retour, sans comencement et sans fin, nous étions baignés par les flots d'un éternel fleuve sous l'imensité de l'univers.

Oh! Inarrêtable porteur du néant laisses nous encore composer quelques bonne musique! Fifre, ils croisaient tous donc bien!

Puis sans doute est-ce ainsi que s'échouent les plus vigoureuses barques, il fallut bien compter et il s'avéra qu'à ces jeux morbides ils surent mieux que nous tirer leur épingle!

Mais pourtant, je suis encore là et j'attends de vaincre ce contre quoi on ne peut rien: le temps et l'oubli!

Je resterais donc ma mie jusqu'à ce que je puisse faire ce dernier geste, ganté de plomb sous un sourd horizon de faucheuses ricanantes, vers ce qui a la fin comptera le plus en une futile envolée vers la lune."

Un navire disparaît dans la brume pour attendre de resurgir telle Marie Céleste quand les astres s'y décideront à la revoyure de la croisée des mondes.

:sm0201:
Modifié en dernier par yoman le 14 décembre 2007, 14:05, modifié 2 fois.
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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Masque rieur :twisted: , qui jamais n'est en reste, louvoie à son tour par délà un bastinguage branlant secoué d'une houle fielleuse comme un grand vol de Dragons, mais il ne tombera pas et qu'importe! Il ne parle pas comme l'autre :evil2: lui, parcequ'il sut de longue date que cela ne sert à rien hormis à appater la gallerie lors qu'on mijote quelque nouvelle sournoiserie!

"Par de bien fripons Kamis, que dans cette brume de poies on ne distingue goutte à présent. Il ne manquerait plus que Gusaï se décide à prendre la barre... à en finir au pôle en toute certitude. J'imagine déjà la scéne, Mirumoto frigorifié s'occupant de faire marcher au pas des pingouins jonglant avec des glaçons (et oui même en arctique il faut faire respecter un certain ordre céleste), Daïdoji coursant de sa splendide lame un pauvre ours polaire pour nouer quelque cordon de plus à sa garde (elle finira par ne plus pouvoir la serrer en sa main et suicide obligé!), et enfin le Lion se muant en Tigre des neiges pour défier un sombre Iceberg qui se serait mélé de lui manquer de respect en lui faisant de l'ombre (au premier sang je vous accorde que cela durera, ah!)!"

"Allez, allez, gageons qu'on se reverra bien quelque derniére fois avant de sombrer tous ensemble..."

Ceci dit :twisted: file retrouver :evil2: pour laisser place à un homme sans visage dernier tour en sac d'un Scorpion trop vertueux...:sm0124: puis qui finira par ne plus savoir à quelle sauce gruger ses camarades :sm0033: pas bien et que vienne une sure camarde maintenant.
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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SquigSan
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par SquigSan »

-Une voix dans les méandres spirituels de Gichin Shosuro Bayushi comme un chuchotement...-

De la verve, mon ami...
yoman a écrit : Et n'oublions pas le Bushido [...] :

"Bushido signifie la volonté déterminée de mourir. Quand tu te retrouveras au carrefour des voies et que tu devras choisir la route, n'hésite pas : choisis la voie de la mort.

Ne pose pour cela aucune raison particulière et que ton esprit soit ferme et prêt. Quelqu'un pourra dire que si tu meurs sans avoir atteint aucun objectif, ta mort n'aura pas de sens : ce sera comme la mort d'un chien.

Mais quand tu te trouves au carrefour, tu ne dois pas penser a atteindre un objectif : ce n'est pas le moment de faire des plans.

Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons ou si nous faisons des projets nous choisirons la route de la vie.

Mais si tu manques le but et si tu restes en vie, en réalité tu seras un couard.

Ceci est une considération importante.

Si tu meurs sans atteindre un objectif, ta mort pourra être la mort d'un chien, la mort de la folie, mais il n'y aura aucune tache sur ton honneur.

Dans le Bushido , l'honneur vient en premier.

Par conséquent, que l'idée de la mort soit imprimée dans ton esprit chaque matin et chaque soir.

Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit aura trouvé une demeure stable dans ton âme, tu auras atteint le sommet de l'instruction du bushido".
Nous verrons bien si tes actions seront dignes du Bushido, mon Ami...
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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Ce ne sera jamais ce Bushido à grand trait qui guidera les actes d'un scorpion, n'écoutes pas ce qu'il dit, ne prête pas attention à ce qu'il fait, n'anticipe pas ou il sera, car sa voie est celle du non être, celle de celui qui toujours se faufile dans les allées sombres que tous ignorent, ou ne veulent voir, dans le second monde des consciences, là ou les choses sont dévoilées en vérité.

Un seul honneur, celui de la grande confrérie des guerriers de l'ombre, qui se gausse bien des avis des gens qu'on dit 'honorable".
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par SquigSan »

yoman a écrit : Un seul honneur, celui de la grande confrérie des guerriers de l'ombre, qui se gausse bien des avis des gens qu'on dit 'honorable".
Nous nous comprenons...
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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

Souvenir de rebellion à Ryoko, affiche refusée (niark!):...
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

Comment savoir que tu en as?

Ne t’inquiètes pas de cela. Cela grandit en toi, et cela te parle. Tout ce que tu as à faire c'est d'écouter.
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par SquigSan »

Je viens de relire...
Je veux rejouer...
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par OmbreDragon »

Squigsan a écrit :Je viens de relire...
Je veux rejouer...
Je viens de lire ça.. J'veux que tu rejoues Shiba san :mrgreen:
Insensés que nous sommes, nous voulons tout conquérir,
comme si nous avions le temps de tout posséder
.

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yoman
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Re: L5R. De longues histoires

Message non lu par yoman »

OmbreDragon a écrit :
Squigsan a écrit :Je viens de relire...
Je veux rejouer...
Je viens de lire ça.. J'veux que tu rejoues Shiba san :mrgreen:
:twisted: Et moi qui en savais tant des uns et des autres... :evil2:
C'est chagrin de ne se joindre à ce deuxiéme, non troisiéme épisode de cette grande saga, mais j'ai vu en cheminant que j'aurais bon et prompt remplacement Shosuro.

Ah! Ah! Il a fait ses armes déjà, et ainsi donc que croule l'Empire!
L'Honneur, c'est ce que l'on ne peut vous prendre et ce que l'on ne vous donnera jamais...

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