Voici un petit rappel d'une conversation fort intéressante sur un ennemi commun rencontré lors de la dernière partie :
"... ce je fais sur cet astéro miteux à servir la meilleur Teq de la galaxie ? Tu veux vraiment savoir pourquoi j'ai décroché ? Alors, mets-toi à l'aise, ça va être long... J'étais le meilleur limier de Coruscant et voilà qu'on m'propose un contrat de 100 000 créds pour retrouver la fille d'un riche marchand. Tu parles qu'j'ai signé tout d'suite. J't'passe les détails mais en quelques mois , j'étais sur la piste d'un certain Aäron d'Estädt, L'Elégant qu'on l'surnommait. C'tait la dernière personne à avoir vu la disparue. Alors, j'm'rencarde sur lui et j'commence à l'pister. Et là, bingo, j'tombe sur le plus grand criminelqu'j'ai jamais croisé. J'te résume son histoire : véritable génie technologique, il était pilote d'essai dans l'entreprise familiale, une affaire de fabrication de transporteurs légers. Seulement, un jour on trafique l'un des engins et Aäron s'écrase sur sa famille, tuant tout le monde. L'enquête a jamais rien donné. Mais lui, il a survécu en y gagnant un grain de d'folie et un beau thorax tout artificiel : y peut respirer qu'avec un tube planté dans l'cou et la voix qui sort du dispositif phonique juste en d'ssous t'fait regretter d'avoir engagé la conversation. Bref, un charmant personnage. Les années passent et grâce à son cerveau sur-boosté, y fait son p'tit bonhomme d'chemin dans le gratin galactique. Y connaît que du beau monde l'Elégant : Impériaux, Rebelles, truands, il a des amis partout. Pratique, quand on a des vices encombrants. Car lorsqu'y fréquente pas les salons d'un gouverneur, d'Estädt met au point, pour le plaisir ou sur commande, de nouveaux gadgets pour trucider ou martyriser son prochain : micro-charge explosive télécommandée pour pimenter des dîners mondains, objets divers bardés de vibro-lames rétractables pour couper la parole, droïds assassins, etc. Mais sa plus belle réalisation est sans doute son vaisseau, le Black Lotus, un véritable bijou entièrement automatique. Y a qu'une dizaine de modèles semblables dans toute la galaxie, mais un seul de cet acabit : entièrement décoré d'oeuvres d'art morbides collectées à travers l'espace, il possède une géométrie variable tant interne qu'externe. Ainsi, il peut en quelques instants prendre une des cinq conformations possibles. Ajoute une coque à thermo-mimétisme et tu comprends pourquoi on a jamais mis la main dessus. De plus, l'Elégant a réussi à bidouiller le navordinateur pour lui inculquer une personnalité propre complètement barjot. Et ce satané vaisseau s'attaque parfois, de sa propre initiative, à d'autres transporteurs isolés : il lance une attaque éclair, ou se met en panne en émettant des SOS pour qu'un équipage monte à bord et tombe dans les pièges dissimulés dans les soutes. Car Aäron affectionne par-dessus tout dîner aux chandelles devant ses écrans de contrôle en suivant la lente agonie de ses victimes enfermées dans le Labyrinthe des Douleurs : un dédale de couloirs sordides truffés d'abominations contondantes à chaque coin... Tu vas m'demander comment j'sais tout ça et ce qu'est devenue la gosse de riche qu'j'étais v'nu chercher, hein ? Ben, c'est tout simple : L'Elégant l'a choisie comme fille spirituelle, lui apprenant tout ce qu'il savait, et m'a laissé la vie et un paquet de créds car j'm'étais plutôt bien comporté dans son satané labyrinthe. tu m'crois pas, hein ? Et où tu crois qu'j'ai choppé cette collection de prothèses qui m'maintiennent en vie ? Allez, prends une autre Teq, c'est moi qui offre..."
Je vous laisse méditer là dessus pour la prochaine partie
De plus, je sais que la dernière partie date un peu, 20 février, mais j'espère que le fait d'avoir joué en temps réel vous a plu. Je remettrais ça sûrement sur un prochain scénario alors n'hésitez pas à me dire ce qui est bien et surtout ce qui n'est pas bien pour la prochaine fois.
Bonne lecture.
