Cthulhu 1920: Le Terre seule en vis à vis...

[yoman]

J'en étais tellement content de mon texte, puis finalement petit à petit, je vois qu'il y a un petit monde qui lit tout ça du Warham's au reste, alors je compléte sur ce qu'il s'est réelement passé. Notons qu'il ne faut pas compter sur Guyx pour nous conclure bellement une histoire.

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L'océan est sombre et sinistre, le livre qui s'est ouvert a ramené notre gaillard hors de ses rêves par délà le gouffre des âges là ou il devait se trouver tout à la fin.
Il y a bien un côté absurbe et futile, à tanguer dans ce grand espace vide tandis que le ciel au-dessus gronde de milles éclairs puis tout au milieu nage une femme seule, enfin plutôt, Ferdy surnage.
Il ne doit pas y avoir de bout à cette nuit qui marqua l'aube de la terre et dans le lointain, une grande forme sombre s'en roule hors de l'onde.

Un météore fumeux, vaporeux, descend en scintillant d'une lumiére fauve qu'il a glané en passant le portail du temps.
Shaubahr Fauhn, (est-ce bien là son nom?), fait sa derniére descente car s'ouvre sous son corps ramené à des dimensions plus raisonnable (par simple effet d'échelle), la grande gueule d'un poulpe.

Et la petite souris d'attendre de sombrer à son tour... sans savoir trop pourquoi, face à l'imensité il n'est plus temps de se sentir fou ou triste d'une existence absurbe? Il fallait bien à la fin charger la bête, non?

Ne jamais rien regretter certes mais tout de même, et une tête de disparaître à son tour dans le grand vortex d'eau qui marque la plongée d'un dieu vers son éternel repos.
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Par delà d'étranges aeons l'être vibre à l'unisson de son essaim, que se racontent t-ils par delà le mur du silence.
Tous ne sont pas de la même portée, car un, un jour, fut peut être fils d'homme.
Voilà la derniére mémoire d'une conscience bien humaine...

Dans une cage d'outrespace une vieille platine rayée tourne sur des mots de Novallis

Die Liebe wirkt magisch.
Sie ist der Endzweck
der Weltgeschichte,
das Amen des Universums.