Partie ambiance "Goulag"

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Résumé, compte rendu, impression des joueurs des séances précédente.
Récit et nouvelle en tout genre.
Zawak

Partie ambiance "Goulag"

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Avant de poster le récit de la partie vécu par mon personnage "Vladimir Serov", j'aimerai avoir l'aval du MJ (Christophe), avant.

Car j'ai cru comprendre, Christophe, que ce n'est pas la première fois que tu fait jouer ce scénario.
Donc plutôt que de spoiler un scénario je préfère demander avant.

Pour les autres joueurs qui veulent ce récit de la partie vue par Vladimir demandez moi en mp et je vous l'envoie sous format word par mail.

Voilou.
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boddhisa
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Re: Partie ambiance "Goulag"

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Moi je veux bien donner la version de Sergeï lol : enfin de ce qu'il se passait dans sa tête disons un peu zarbi lol
La peur tue l esprit.
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Otomo
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Re: Partie ambiance "Goulag"

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Je ne pense pas remaîtriser cette partie au club donc pas de soucis pour poster tout ce que tu souhaites, j'y ajouterai mes propres commentaires.
Zawak

Re: Partie ambiance "Goulag"

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Ok

Donc voici la partie vue et vécu par Vladimir Serov
Bonne lecture aux interressés

Vladimir Sérov

Partie d’ambiance
Le 6/11/2009
MJ : Christophe
PJ :
Stéphanie « Dimitria » Médecin
Fostine « Joséphine » Déportée religieuse (juive)
Loïc « Sergeï » prisonnier de droit commun
Gérome puis Olivier « Lev Kamenev » révolutionnaire
Guy « Ladislav Radek » militaire gradé de l’armée russe
Laurent « Vladimir Sérov » Koulak

Janvier 1931 en URSS

Je suis un Koulak, propriétaire terrien dépossédé de ses terres. Sauf que je me suis battu pour garder mes terres et que j’y ai perdu mes deux fils aînés, ainsi que ma liberté.
Le bataillon commandé par le capitaine Kurko, n’a eu aucune pitié pour le peuple en face de lui. La rébellion a été écrasée dans le sang et les prisonniers envoyés vers des « camps de travail »
D’ailleurs les militaires m’emmènent dans une gare, je passe un grillage barbelé, puis les portes d’une grande gare où apparemment on ne fait que trier les gens en partance pour ces camps, ici personne ne choisi sa destination, des militaires armés sont omniprésent.
Après un rapide enregistrement auprès d’un officier, on me fait entrer dans ce qui ressemble fort à un wagon à bestiaux. On doit être 50 dans ce wagon, les planches des parois sont très mal ajustées, je dirai même espacé, et l’on nous a distribué une couverture pour deux personnes, alors que la température avoisine les -10 degrés !
Avant de monter je remarque que des hommes chargent des caisses dans le wagon arrière. Du matériel pour bosser dans les mines… Ça promet.
Le wagon avant est un blindé où sont les militaires qui nous accompagnent dans notre voyage, il doit faire chaud là-dedans.
Bon sang !, il y a même des prisonniers de droit commun attaché au fond de notre wagon, heureusement que des barreaux nous séparent.

Les 5 jours de voyage sont un cauchemar. Le froid qui vous mord les os, la faim qui vous tiraille, les gens qui hurlent, pleur, se battent pour un bout de couverture.
Il y a même un prisonnier de droit commun qui a tenté d’étrangler un de ses voisins avec ses chaînes par ce que ce dernier a essayé de lui prendre son pain.
Et là tout bascule, le monde tourbillonne, tape, comprime, hurle, et puis le calme.
Je reviens à moi, je suis dans la neige proche de moi des gens, mort, agonisant. Le wagon est éventré, il y a des corps partout. Le train a déraillé !
C’est ma chance, je me dirige à tâtons vers l’avant du train, je trouve sur le trajet un homme encore valide, un prisonnier de droit commun (putain c’est celui qui a tenté d’étrangler son voisin) il m’accompagne. Prés du wagon blindé un des militaires est dans la neige, mort, je me jette sur son manteau et prend son arme.
Le wagon blindé n’est pas loin, le tollard (Sergeï) y est avant moi. Il me dit qu’un de ces enculé est encore vivant. À ce moment, un autre survivant nous rejoint. Je le reconnais, c’est Lev Kaménev, un révolutionnaire qui a tenté de créer une rébellion dans le wagon qui aurait pu tous nos tuer. Il n’a pas l’air trop mal-en-point.

Prudemment on prend possession du wagon blindé, le seul survivant est l’officier, un certain Ladislav Radek, qui est coincé sous une lourde armoire.
Deux femmes nous rejoignent, Dimitria et Josephine, la première étant médecin.
Nous prenons nos aises dans le wagon blindé, je relance la chaudière. On fait le plein de nourriture, de manteau et d’arme (enfin ce qu’on trouve).
On hésite un moment sur le sort du lieutenant, avant de le libérer, tout en prenant soin de l’entraver avec les chaînes récupéré sur un détenu. Dimitria le soigne un peu.

Le lendemain, après une nuit au chaud, nous délibérons sur ce qu’il faut faire, et la seule solution qui nous laisse une chance de survie et d’aller au camp qui est à une trentaine de Kms d’après Ladislav (qu’on a dû secouer un peu pour lui faire cracher le morceau).
Sur les lieux du dérayage, on découvre que la voie a été visiblement piégé avec des explosifs.

Nous marchons toute la journée et une partie de la nuit pour arriver au camps qui est … Désert !!
Pas de lumière ni de garde, comme abandonné.
Ladislav nous emmène au bâtiment des soldats. Qui apparemment à été le lieu d’intense affrontement, il y a du sang un peu partout, mais aucun corps.
Dans le bureau du commandant Tupolev, encore des traces de lutte. Le journal du commandant nous indique qu’une rébellion s’est mis en place à partir du baraquement N°3, et que les soldats semblent débordés.
Dans l’armurerie à l’étage, il n y a plus de manteaux ni de fusil, mais quelques pistolets et de la dynamite à profusion ainsi que des détonateurs et des kilomètres de câble.
Ladislav nous indique qu’il y a une locomotive en panne plus loin sur les rails dans le camp, il est partant pour repartir du camp le plus vite possible.

Dimitria, Sergeï et moi nous dirigeons alors vers l’infirmerie, les autres vont voir la loco. L’infirmerie est en ordre, la salle d’infirmerie à été très utilisé les derniers temps, et la pharmacie piller de façon mal habille. Le registre de l’infirmerie nous apprend le décès de 5 personnes en une semaine. Des soucis dans la mine et des bagarres qui éclatent.

C’est alors qu’un coup de feu retentis dans le camp !
Nous nous précipitons dehors et nous dirigeons vers la locomotive d’où proviens apparemment le coup de feu. On aperçoit nos camarades entrées dans une petite battisse sur pilotis pas loin de la locomotive. Et c’est en nous approchant que surgis de dessous la battisse un loup énorme ! qui fonce vers le grillage barbelé et disparais dans la nuit en passant le grillage.

Dans ce qui s’avère être la baraque de l’ingénieur, on trouve son registre. Des problèmes ont eu lieu dans le puit N°6, où les hommes ne veulent plus travailler.
Les hommes entament une rébellion dés le lendemain (le 9 janvier) nous sommes le 20. Ça pue la charogne dans la baraque, nous ne traînons pas longtemps,

Après un rapide coup d’œil à la loco, il faudra deux jours pour la réparer.
Sergeï nous apprend que le loup est passé par un gros trou sous le grillage pas loin du baraquement de l’ingénieur. Il nous affirme aussi qu’il est sûr de l’avoir touché les deux fois où il a tiré sur lui avec son arme, ce qu’il n’a pas des masses ralentie !
« Cela fait remonter en moi de vielle légende que me racontait ma grand-mère quand j’étais petit, mais je mets rapidement ça de côté. J’ai hâte de me coucher ».

Un passage rapide au réfectoire pour s’approvisionner avant de retourner au baraquement des soldats qui est le seul bâtiment en dur. Là aussi il y a des traces de lutte. Les réserves de nourriture peuvent nous permettre de tenir des années.

On se regroupe dans le baraquement des soldats, on sécurise temps bien que mal le messe et tentons de récupérer des forces après avoir mis en place des tours de gardes.
« Comme ça fait du bien un lit et de la chaleur »

La nuit se passe bien, au réveil Dimitria et Sergeï sont en pleine forme, Dimitria passe même son manteau à Josephine.
Personnellement je n’aurai lâché le mien que contraint et forcé, de plus Sergeï ne semble plus du tout blessé ! pourtant la veille il avait le nez presque cassé. Et alors que la veille ils ne pensaient qu’à partir d’ici, là ils veulent absolument aller voir dans la mine ! Tout se décide vite, ils sont presque impatients d’y aller. Ladislav les accompagne. Leur comportement m’inquiète mais le plus urgent c’est la loco. Josephine Lev et moi allons nous occuper de la loco.

On se rend rapidement compte qu’il va falloir trouver des pièces pour la loco, la machinerie du monte-charge de la mine devrait nous les fournir.
À la machinerie, on voit que le câble du monte charge a été scié ?
On commence à récuperer des pièces sur la machinerie, ça devrait faire l’affaire.
Pendant ce temps, l’autre groupe nous rejoint, en voyant l’été du monte-charge, ils sont passés au baraquement N°3. Là aussi des traces de lutte.
Ladislav parle d’un mot trouvé et d’une correspondance d’un prisonnier.
Je demande à là voir. Dimitri et Sergeï essayent de trouver des excuses pour ne pas nous les montrer. Je suis obligé de devenir menaçant pour les obliger, à me passer ces papiers. « Je leur fais de moins en moins confiance à ces deux-là »
Le mot est écrit de la main d’un détenu du baraquement N°3, et parle de ses camarades d’homme qui deviennent fort et résistant comme des bêtes, et sous-entend que quelque chose se prépare et qu’il n’est pas sûre d’y survivre.

Sans attendre plus longtemps Dimitria et Sergeï descendent dans le puit par les échelons !

Rapidement Ladislav nous parle des révélations que Dimitria a faites. Elle aurait vu un homme lumineux qui lui aurait proposé un marché pendant la nuit.
Les autres aussi ont des soupçons sur ces deux-là.
D’un commun accord, on décide de les empêcher de remonter en faisant sauter les 20 premiers mètres d’échelons. « Personnellement j’aurai tout fait sauter »

Suite à ça Lev et Josephine s’occupent de la loco et avec Ladislav on fait le tour du camps pour sécuriser les lieux. On rebouche le trou, plutôt une tranché qui passe effectivement sous le grillage. On continue le tour et là on voit Sergeï et Dimitria qui se dirige vers nous !!!
Ils se posent des questions (tu m’étonnes) on les embobine de justesse et capte dans l’échange qu’une corde leur a été lancée pour leur permettre de passer les 20 derniers mètres.

On va retrouver les autres à la loco et là ils nous disent ce qu’ils ont vu. Des cadavres, pleins de cadavres qui recouvrent le sol de la galerie N°6 apparemment on les a tous descendu, l’odeur est insoutenable. Et au fond, ils ont trouvé une stèle avec des inscriptions runiques qui brillent. Mais elle ne leur a pas paru dangereuse.
Et ce malgré les quelque 200 cadavres qu’ils ont dû traverser pour attendre cette saloperie. « La nuit va tomber, demain je détruirai cette chose diabolique, quoi qu’il m’en coûte »

Pendant la nuit, je suis aussi contacté par ce démon qui me propose un marché qui m’assurera la survie, sans me dire les conditions. Il me montre aussi le visage de la personne qui fût indirectement la cause de la mort de mes fils et la perte de ma liberté. Je suis persuadé que j’aurai pu réellement le tuer à ce moment-là.
Mais le démon avait perdu son masque, et cherchant au plus profond de ma foi, je pardonne alors à cet homme ses actes et refuse de le tuer, repoussant ainsi ce pacte diabolique, sauvant par là même mon âme.

Au réveil, l’ambiance est paranoïaque, visiblement les alliés se cherchent.
Josephine et Ladislav n’ont pas craqué, Lev n’est plus de notre côté.
Les 3 « bêtes » sont pressés de réparer la loco maintenant. Avec Ladislav, on prétexte une ronde pour vérifier que le périmètre du camp est sauf, afin d’aller récupérer un max d’explosif et descendre dans la mine.

Au bout d’une demi-heure de descente, on entend deux coups de feu à la surface.
Nous accélérons la cadence.
Puis on entend que plusieurs personnes descendent les échelons très vite. Ca y est ils nous courses ! On continue de descendre, mais visiblement ils nous rattrapent.
On fait alors sauté une partie des échelons, pour les empêcher de nous suivre.
Mais l’un d’entre eux réussi à passer, Dimitria d’après la voie.

Nous courons pour essayer de là distancer. Mais elle nous rattrape au niveau de la galerie N°6. Des cadavres jonchent le sol, l’odeur est insoutenable, je vomis de dégoût. Je pense à ce que ce démon risque de faire s’il garde des agents aussi dangereux en liberté dans le pays, il faut absolument l’arrêter. De toute façon au Goulag mon sort été jeté.

Ladislav est rattrapé par Dimitria et là tien en joue, pendant ce temps je continue a chercher la stèle. Dimitria réussi à passer Ladislav, elle a due réussir à le convaincre.
Moi elle ne m’aura pas, sans même l’écouter je lui balance un bâton de dynamite qui explose dans ses mains. Et je continue mon avancée. Peu de temps après j’entends Ladislav qui se bât apparemment avec Dimitria !! cette engeance de démon n’est pas morte !! Des coups de feu résonnent, des cris de douleur aussi.
Je ne pense plus qu’à une chose, détruire cette horreur.

La lutte s’arrête derrière moi, Dimitria continue de me courser. Il faut absolument essayer d’arrêter ça.
Bon sang la stèle !! je pose mon sac à dos rempli à craquer de bâton de dynamite contre la stèle que je regarde à peine, allume l’un des bâtons à mèche longue de mon manteau le pose sur le sac à dos et cour dans la direction opposée en hurlant à Ladislav de fuir. Prêt à jeter toute mes forces pour tuer cette créature satanique qu’est devenu Dimitria.
« Je vois ma femme, mes enfants à l’abri de ces démons, je vois les fils que j’ai perdu, ce que j’ai accompli dans ma vie et un bruit assourdissant, le poids de la roche qui ferme mes yeux d’homme libre à jamais ».

Débriefing :
Dimitria et Ladisalv ne survivent pas à l’explosion.
Sergeï et Lev se « réveillent » dans le camp une corde à la main sans trop comprendre le pourquoi du comment. Et rapidement ils ont super froid, vite un manteau, une couverture …

Ils réussiront à réparer la loco et à repartir vers l’ouest.
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boddhisa
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Re: Partie ambiance "Goulag"

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Fais suer j'avais écrit un vrai roman et ca a planté tant pis je le referais qd je serais de nouveau motivé.
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Re: Partie ambiance "Goulag"

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Janvier 1931 en URSS

Je suis un sans emploi, voleur des hauts dignitaires russes. Un soir, j’ai fait un casse, il mal tourné. Le proprio s’est ramené chez lui. Le con, il a dégainé. C’était lui ou moi. J’avais pas le choix. J’ai tiré. Trois jours plus tard, l’armée débarquait chez moi. Direct le Goulag. J’étais devenu un prisonnier de droit commun.
Après quelques long mois en prison, où le mot d’ordre est survie ou crève, j’ai été amené de force dans une gare.
D’abord ils ont fait rentrer les « petits » prisonniers. C’est comme cela qu’on les surnomme chez nous. Ils sont souvent plus rapides à crever que nous. Ils supportent moins l’inhumanité. Y’en a un qui m’a fait marrer Lev je crois. Il a voulu faire le fier à bras. C’était marrant. Ca fait longtemps qu’on avait pas vu un gars de cet trempe.

Nous, on est séparé d’eux. On nous parque tel des bêtes à l’arrière derrière un grillage. Vaut mieux y a des femmes devant. Et avec moi, y a pas les moins pire. Faut que je leur fasse peur pour ne pas qu’elles approchent. Elles risqueraient de se faire attaquer par les gros dingues qui sont avec moi. Nous on a de la « chance ». ON est que 10 par contre on a pas de bouffe c’est eux qui nous les donneront.
Les autres y sont 50 avec une couverture pour deux personnes. La chance, nous on a rien. Je leur propose de se pisser dessus pour se réchauffer, ils ont pas l’air d’accord. Attendez d’arriver au goulag, c’est comme cela qu’ils font les plus forts. Ils vous pissent dessus quoi. Merde, je suis rester trop longtemps avec les droits commun. Je divague. L’enfermement, les viols, la privation m’ ont fait tourner la tête. Fais chier, j’en ai marre.

Le premier ravitaillement, s’est la clé. J’essaie de me faire passer pour malade. Faut les faire rentrer dans le wagon et surtout dans notre pièce. On les tuera peut être. Ces chiens, ils sont pas venus. Ils savaient que c’était un piège. Je me fais passer pour un dingue, c’est ça qui nous suave la vie chez les droits communs. Paraître plus dingues que les autres. Les petits prisonniers ont peur de moi ca se sent.
Ils nous ont donné à bouffer. J’ai voulu récupérer de la nourriture mais un connard m’a frappé. J’ai pas dit mon dernier mot. Ne jamais rester sur une défaite. Faut sauver l’honneur. J’attends la nuit, je le chope aux yeux. Je le rendrais peut-être aveugle le con. Putain qu’il est fort. Il m’a pété le nez le con. Mais l’honneur est sauf. Il me laissera bouffer maintenant et les autres aussi. Ils ont pas l’air de comprendre les petit prisonniers. Mais ils verront là où on va se sera comme cela. Je m’inquiète pour les filles. Les baraquements sont souvent mixtes. Putain ca fait chier.

Après 5 jours de galère. De froid et de sang. Tout bascule, le train déraille. J’ai eut le temps de choper le connard qui m’avait attaqué. Il meurt en amortissant la chute. Je lui aurais bien craché dessus mais il est mort. Et puis cela me rendrait pareil qu’eux. Je sorts, il y a des morts. Plein et heureusement, beaucoup de droits communs aussi. Heureusement, j’aurais pas aimé avoir affaire à eux. Je me dirige vers le wagon ou y avait une mitraillette. C’est ma chance. Devant moi y a Dimitri. Un putain de molosse. Il a pas voulu me donner à bouffer. Je l’égorgerais bien mais on est tous dans la même galère et puis, je suis LIBRE. Faut que j’arrête de penser comme un droit commun. J’en suis plus un. Je sents qu’il ne me fait pas confiance (tu m’étonnes, ils me prennent tous pour un fou). Je le vois choper le flingue d’un mort. Il ne veut pas m’armer. Je le sens il a peur de moi pas dans le sens force dans le sens que je suis à ces yeux un fou. Pourtant armé, je suis bon.
J’arrive à les semer, je vais au wagon blindé. Je trouverai peut-être une arme, Merde, y en a un qui est vivant. J’ai rien pour voir. Dimitri et Lev arrive. Je leur propose de m’armer. Ils veulent pas. Je leur propose de les éclairer Je fais une belle cible. Je sents que cela ne leur redonnera pas confiance en moi. Je suis en ligne de mire. S’il est vivant je ferais une belle cible. Je le reconnais c’est l’officier enculé, Ladislav Radek, il est coincé sous une lourde armoire.
Je m’avance et lui crame l’oreille. (Faut montrer qui est le boss surtout à ces raclures) Putain, le con de dimitri, il m’a collé une rouste. Il a failli me tuer. Le con, si j’avais un flingue bon dieu. Il comprend pas, c’est la seule manière que ces russes ont de comprendre, il faut lui montrer que le vent à tourner. Après cet incident Deux femmes nous rejoignent, Dimitria et Josephine, la première étant médecin. Elle me soigne, elle est sympa mais je crois qu’elles ont peur de moi (tu m’étonnes, je les avaient effrayées pour ne pas qu’elle approche du grillage). Je leur donne mon manteau. Même ca ce ne les rends pas moins méfiants. Qu’est ce qui faut que je fasses
Nous prenons nos aises dans le wagon blindé, Vladimir relance la chaudière. On fait le plein de nourriture, de manteau et d’arme (enfin tous sauf moi bien sur.
il hésite un moment sur le sort du lieutenant, avant de le libérer. Moi, je l’aurais un peu bousculer mais bon mon avis compte pour du beurre. Il l’entrave avec les chaînes récupéré sur un détenu. Dimitria le soigne un peu.

Le lendemain, après une nuit au chaud, nous délibérons sur ce qu’il faut faire, et la seule solution qui nous laisse une chance de survie et d’aller au camp qui est à une trentaine de Kms d’après Ladislav (qu’on a dû secouer un peu pour lui faire cracher le morceau).
Sur les lieux du dérayage, on découvre que la voie a été visiblement piégé avec des explosifs.

Nous marchons toute la journée et une partie de la nuit pour arriver au camps qui est … Désert !!
Pas de lumière ni de garde, comme abandonné.
Ladislav nous emmène au bâtiment des soldats. Qui apparemment à été le lieu d’intense affrontement, il y a du sang un peu partout, mais aucun corps.
Dans le bureau du commandant Tupolev, encore des traces de lutte. Le journal du commandant nous indique qu’une rébellion s’est mis en place à partir du baraquement N°3, et que les soldats semblent débordés.
Pendant qu’ils consultent je monte. J’inspecte. Je trouve ma caverne d’Ali BABA. Je prends deux pistolets et des chargeurs. Par contre y a plus de manteaux. Fais chier. J’ai froid merde. Et pour ce que j’en gagne. Ils me font toujours pas confiance. Je trouve aussi de la dynamite mais ca c pas pour moi. J’aime pas.
Je sais qu’ils m’aiment pas, mais je décide de leur donner l’info. Peut-être me feront-ils plus confiance. Tu parles, les enculés, ils me haissent, va falloir que je me tire de là avec ou sans eux.

Ladislav nous indique qu’il y a une locomotive en panne plus loin sur les rails dans le camp, il est partant pour repartir du camp le plus vite possible.

Dimitria, Vladimir et moi nous dirigeons alors vers l’infirmerie, les autres vont voir la loco. L’infirmerie est en ordre, la salle d’infirmerie à été très utilisé les derniers temps, et la pharmacie piller de façon mal habille. Le registre de l’infirmerie nous apprend le décès de 5 personnes en une semaine. Des soucis dans la mine et des bagarres qui éclatent. Putain une détonation retentie, on y coure, Vladimir en tête. Il la shoot mais ca a pas l’air de la tuer. C’est quoi ce bordel. Je dégaine mes deux flingues, ils ont tous l’air surpris les cons. Je la suit mais je ne trouve pas traces, il fait trop nuit..

Dans ce qui s’avère être la baraque de l’ingénieur, on trouve son registre. Des problèmes ont eu lieu dans le puit N°6, où les hommes ne veulent plus travailler.
Les hommes entament une rébellion dés le lendemain (le 9 janvier) nous sommes le 20. Ça pue la charogne dans la baraque, nous ne traînons pas longtemps.

Après un rapide coup d’œil à la loco, il faudra deux jours pour la réparer.
Sergeï nous apprend que le loup est passé par un gros trou sous le grillage pas loin du baraquement de l’ingénieur. Il nous affirme aussi qu’il est sûr de l’avoir touché les deux fois où il a tiré sur lui avec son arme, ce qu’il n’a pas des masses ralentie ! Putain je veux pas rester dans ce trou, si je dois mourir autant que se soit une balle dans la tête. En plus j’ai froid. Je suis le seul sans manteau quoi.

Un passage rapide au réfectoire pour s’approvisionner avant de retourner au baraquement des soldats qui est le seul bâtiment en dur. Là aussi il y a des traces de lutte. Les réserves de nourriture peuvent nous permettre de tenir des années.

On se regroupe dans le baraquement des soldats, on sécurise temps bien que mal le messe et tentons de récupérer des forces après avoir mis en place des tours de gardes. Ils me font surmant un peu plus confiance vu que j’ai le droit de faire le tour de garde. Mais pendant mon sommeil un étrange homme vient me faire une visite. Je l’accueille avec mes flingues. Il a l’air trop gentils pour être vrai. Et puis les autres dorme. C’est trop bizarre.
Il me propose un marché mais ne veut rien me dire sur le prix à payer. J’en suis sur c’est une arnaque, je pactise avec le diable si j’accepte. Il ne veut pas me dire ce qui s’est passé ici. C’est sur, je le sens, il est derrière tout cela. L’enfoiré. J’ai envie de dire non. Ce n’est pas le fait de me venger qui me donne envie de dire oui, c’est que je vais crever et surtout les autres ils me font pas confiance. C’est uniquement pour cela que je pactise avec le diable. J’en suis pas heureux mais je me dis que je trouverais bien un moyen de revenir sur ma parole.

Dimitria sembla avoir vu la même personne que moi. Elle donne son manteau à Joséphine. La conne, elle va se faire repérer. Elle est pas discrète. Merde moi non plus, je ne suis plus blessé, mon nez à été réparé pendant la nuit. Oupsss
Je dois aller voir la mine, il le faut, je sens que tout vient de là, tout à débuter là-bas. Les autres nous regarde autrement, ils ne peuvent pas comprendre mon envie. Par contre Dimitria semble avoir autant envie que moi mais pas pour les mêmes raisons ca se voit. Elle n’a pas de remords alors que moi oui. Ladislav nous accompagne. Il flippe. Et là Dimitria commet l’irréparable, elle leur parle de son rêve, la conne. Elle va tout faire foirer. Je suis obligé, je grossi le trait. Je lui dis que d’après moi on a fait un pacte avec le diable. Il faut qu’ils refusent tous son pacte, il le faut…….. Sinon qui pourra nous sauvez.
Les autres ils vont à la loco et je pense qu’ils ont peur. Finalement

Avant d’arriver à la grotte on passe par le baraquement 6, je trouve un papier décrivant le carnage. Cela ressemble traits pourtraits à nos modifications. Il faut que je le cache. Avec ce que l’autre leur a raconter ils vont avoir peur. Je le sais car moi j’ai peur. Dimitria, elle ne semble pas affectée. Elle a vraiment vendue son âme au diable. Faudra que je m’en débarasse.
Après être arrivé au puits, on voirt que l’ascenseur est coupé. Il faudra descendre par l’échelle. Le russe a peur, il fuit. Je me retrouve seule avec Dimitria. Merde, y aurait fallu qu’un de nous deux reste là-haut. Trop tard on entend une explosion. Tant pis, autant en profiter pour visiter les puits. On trouve les corps disparus. Bizarrement on sent l’odeur mais rien ne nous affecte. Putain c’est quoi ce merdier. On tombe après quelque fouilles sur la stèle. J’en suis sur il faut la détruire, c’est le repère du diable…….

On essaie de remonter. Il manque les 20 derniers mètres. Et là comme par magie, une corde tombe. J’en suis sur on a pactisé avec le diable. Une voie dans ma tête me dit de ne pas détruire la stèle pourtant je sent que c’est ce qu’il faut faire.

On leur raconte ce que l’on a vu. Je veux jouer franc jeu. Ils faut qu’ils aient peur, il ne faut pas qu’il y aillent. Et puis cette Dimitria qui leur raconte qu’elle ne ressent rien. Mais elle est con ou quoi, ils flippent déjà de nous. C’est sur faudra que je la tue. J’en suis convaincu.
Je suis convaincu qu’ils tenteront de faire sauter la stèle, si moi je peux pas eux oui. Ils n’ont pas le charme sur eux. Ils peuvent se sauver et nous avec qui sait.

On va dormir. Au réveil, on est tous sur les dents enfin moi, je sens que rien ne peux m’atteindre. Par contre, Lev s’est laissé avoir, mais il a l’air de regretter comme moi le pacte avec le diable. Enfin un allié. Il pourra m’aider à détruire Dimitria si cela se gâte. Les autres, j’ai envie qu’ils vivent alors que deux jours avant je les détestaient. J’ai compris que je n’avais fais que des mauvais choix. Les faire vivre serait un bon.

Il faut que l’on répare la loco pour se barrer de la. Les autres font semblant de faire une ronde. Je suis sur qu’ils vont y aller. C’est obligé. Au bout de Vingt minutes une voix nous dit : DANGER. On sait qu’ils vont la faire péter. Tant mieux. Mais je suis partagé. J’ai envie de garder le pouvoir. Merde, je deviens le Diable.

A peine arriver devant le puits, je sent une présence. Joséphine est là elle me braque. Putain, je veux pas mais je dégaine quand même. Les deux flingues. Elle tire. (Normal, j’aurais fait la même chose). Lev arrive à la maîtriser. Elle nous envoie des incantations. Cela fait mal mais on peut toujours la baillonner. Putain vla que Dimitria lui tire à bout portant une balle en pleine tête. Fais chier, je voulais pas la tuer et je sent que Lev non plus.

J’en suis convaincue faudra la tuer. Elle est plus possédée que nous. On descend. On entend une explosion, ils ont fait sauter les barreaux. Dimitria arrive à se récupérer. Putain la merde. Je l’aurais bien vu mourir. J’aimerais descendre pour les protéger. Mais je n’ai pas le courage. Je remonte chercher une corde. Lev me suit.

Après tout ce que je me rappelle s’est une explosion. Et le froid, un froid immense. Je suis redevenu normal. On descend Lev et moi pour voir s’il y a des survivants. Malheureusement non. On remonte dépité. Lev arrive à réparer la loco. On s’enfuit jusqu’au premier village. Sain (pas vraiment d’esprit) et sauf. Fait chier ils sont tous morts.
La peur tue l esprit.
La peur est la petite mort que je laisserai passer en moi à travers moi.
Zawak

Re: Partie ambiance "Goulag"

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boddhisa a écrit :Fais suer j'avais écrit un vrai roman et ca a planté tant pis je le referais qd je serais de nouveau motivé.
Perso je tape le texte sur word, en sauvegardant souvent.
Une fois fini je l'imprime pour mes archives.

Je fait une version en censurant certaines choses que les autres joueurs ne doivent pas savoir, le cas échéant.
Et je copie colle tout ça

En tous cas j'aime bien le vécu de ton personnage, très vivant comme retour j'aime beaucoup.
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Re: Partie ambiance "Goulag"

Message non lu par boddhisa »

Merci . Ton récit était super aussi; Je me suis recalé sur le tiens. Cela m'a permis de pas tout retaper et surtout rien oublier lol
La peur tue l esprit.
La peur est la petite mort que je laisserai passer en moi à travers moi.
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Bob Fortune
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Re: Partie ambiance "Goulag"

Message non lu par Bob Fortune »

Merci à vous pour ces résumés.

J'ai passé une agréable soirée, même si vous n'avez pas toujours été sympa avec mon personnage. :mrgreen:

Merci à Otomo pour cette très bonne partie de Jd. :wink:

A+
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boddhisa
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Re: Partie ambiance "Goulag"

Message non lu par boddhisa »

c clair c'etait génial ....
La peur tue l esprit.
La peur est la petite mort que je laisserai passer en moi à travers moi.
Gabryell

Re: Partie ambiance "Goulag"

Message non lu par Gabryell »

ah ui ui ui j'ai ador ce scénario et j'adore faire ce que les gens n'attendent pas ^^

genre dire ouvertement que je suis possédée...
me faire copine avec josephine et ne pas hésiter une seconde à lui tirer une balle dans la tête...

suis-je digne de confiance ou pas?

^^a voir....parfois oui...parfois non
Otomo
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Re: Partie ambiance "Goulag"

Message non lu par Otomo »

Bravo à vous deux pour ces résumés. Cette partie m'a bien amusé et était atypique par rapport aux autres fois où je l'ai maîtrisé. Je n'ai pas grand chose à ajouter si ce n'est un petit commentaire sur la psychologie humaine.

Situation initiale :
Prendre 6 personnages très différents.
Les laisser dans un milieu clos hostile.
Armer ces personnages.
Ne rajouter aucune menace extérieure.
Agrémenter d'une pincée de tentation de pouvoir.
Leur laisser pourtant entrevoir une solution de sortie qui fonctionne et qui leur permettrait à tous de repartir en vie.
Laisser mijoter.

Au bout de quelques jours, vous obtenez un "reservoir dog" sanglant.
Bilan : 4 morts.

A méditer.
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kalistar
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Re: Partie ambiance "Goulag"

Message non lu par kalistar »

je suis d'accord avec le synopsis^^ on aurais peu s'en sortir tous sans problème ^^

1 on pouvais réparer la loco et se barrer sans savoir ce qui se passer au camp.
2 certain aurais pu psycoter un peu moins et nous faire confiance, nous on voulait de mal a personne ^^ on aurais détruit la stelle de toute façon (enfin je crois^^)
3 je suis bien content d'être vivant meme si vous etes mort ^^

voila ce que lev en pense ^^
Les Dieux n'ont d'emprise sur vous que si vous croyez en eux et en leurs pouvoirs !

La vie c'est comme une bonne bagarre : quand on donne c'est pas pour forcement recevoir en retour, mais faut quand même s'attendre à recevoir à un moment ou un autre ...
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